Estrabolio a écrit : 17 déc.25, 21:17
Bonjour à tous,
Qui sont ces évêques de l'Eglise Primitive ?
Facile, on en retrouve la description dans la Bible
Tite1:
5Je t'ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, 6s'il s'y trouve quelque homme irréprochable, mari d'une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles. 7Car il faut que l'évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu; qu'il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête; 8mais qu'il soit hospitalier, ami des gens de bien, modéré, juste, saint, tempérant, 9attaché à la vraie parole telle qu'elle a été enseignée, afin d'être capable d'exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs.
Le texte biblique lui-même ne donne aucun nom : il décrit seulement les qualités requises.
Les sources patristiques (Irénée, Eusèbe, Jérôme) ne conservent pas de liste des premiers évêques de Crète.
Ceux que nous connaissons sont :
Linos (Rome) : successeur de Pierre, mentionné par Irénée de Lyon. Il est considéré comme d’origine païenne, converti au christianisme, évêque vers 67 – 76.
Clément Ier (Rome) : évêque vers 88 – 99, auteur de la Lettre aux Corinthiens. Les traditions le présentent comme d’origine romaine, probablement païenne.
Ignace d’Antioche : évêque vers 68 – 107, martyr à Rome. Ses lettres montrent une culture grecque profonde, signe d’un enracinement païen hellénistique.
Anien (Alexandrie) : successeur de Marc vers 62 – 82, présenté comme un païen converti par Marc.
Polycarpe de Smyrne (fin Ier siècle, début IIe) : disciple de l’apôtre Jean, évêque de Smyrne, issu du monde grec païen.
a écrit :Pas question d'eunuque donc, au contraire, des hommes mariés et pères de famille !
Laisse moi rire un peu à tes dépends car "eunuque" ne veut pas dire vraiment sans organes génitaux mais veut dire "sans possibilité d'avoir une sexualité" car d'aventure les évêques sont voués à une vie de chasteté s'ils veulent suivre les conseils de Paul de Tarse.
Ajouté 9 minutes 48 secondes après :
Estrabolio a écrit : 17 déc.25, 21:17
Le problème Prisca c'est que vous ne lisez même pas les sources que vous citez !
Dans le lien que vous avez donné
https://parlafoi.fr/2021/06/08/constant ... -de-nicee/ il est dit
Au départ du règne de Constantin, la situation est déjà inextricable, croissant dans un terreau amer suite aux persécutions et schismes qui ont suivi. Le prêtre alexandrin Arius s’est fait excommunier lors d’un concile à Alexandrie. Puis il s’est fait réintégrer par un concile à Nicomédie présidé par Eusèbe de Nicomédie, arien, et un grand ami de Constantia, la soeur de Constantin. Arius est confirmé par un autre concile à Césarée (probablement présidé par Eusèbe de Césarée) en vain car un synode alexandrin rejette cette réintégration. Pire même, l’Église d’Antioche a convoqué un synode pour excommunier Eusèbe de Césarée. Bref, tout va bien, tout va très bien et c’est la joie. Pour éviter que la division et la querelle ne montent trop, Constantin convoque donc tout les évêques disponibles à Nicée.
Rien que dans ce texte il est question de 3 conciles avant celui de Nicée.
Pour rappel, le premier concile est mentionné dans la Bible, concile de Jérusalem.
On peut aussi mentionner le concile de Rome, déjà provoqué par Constantin en 313
Nicée fut le premier concile oecuménique mais il y a eu bien des conciles avant.
Quant aux papes, on voit par exemple un pape Miltiade mentionné dans le concile de Rome de 313 ou le pape Sylvestre (de circonstance puisque la saint Sylvestre est dans quelques jours

) au temps du concile de Nicée.
Le premier concile "œcuménique" reconnu est celui de Nicée en 325.
Lorsque des gens se regroupent il s'agit d'assemblées, des réunions pour parler.
Le mot concile est anachronique si on parle des assemblées avant Nicée (325). Il vaut mieux dire réunion ou synode local, car il s’agissait de rencontres régionales d’évêques et de responsables, sans la portée universelle qu’aura un concile œcuménique.
Le pape :
Avant Nicée (325), il n’y a pas encore de concile œcuménique qui reconnaisse officiellement une primauté universelle de l’évêque de Rome.
Les évêques de Rome (Pierre, Linos, Clément, etc.) sont bien des figures de papes dans la mémoire chrétienne, mais ils n’ont pas encore le rôle institutionnel et universel que le mot " pape " désignera plus tard.
Leur autorité est surtout locale (sur la communauté romaine) et symbolique (garants de la tradition apostolique), mais pas encore juridiquement définie pour toute l’Église.
En 325, lors du concile de Nicée, l’évêque de Rome était Sylvestre Ier (314–335), considéré rétrospectivement comme le pape en fonction.
Ajouté 4 minutes 16 secondes après :
Estrabolio a écrit : 17 déc.25, 21:17
Maintenant, arrêtons-nous sur votre scénario, imaginons donc que Constantin soit Satan et que les évêques lui disent "tu es Satan" que se serait-il passé ?
Comment l'empereur aurait-il pris un tel affront ?
La réponse logique aurait été qu'il aurait supprimé ces évêques et soit réinterdit la foi chrétienne, soit aurait imposé un christianisme selon son désir.
Donc, au final, cela aurait abouti au même résultat.
C'est là où on voit que rien ne tient debout dans votre histoire dont le seul but est d'exprimer votre haine pour le clergé catholique.
Et bien D.IEU les aurait félicités d'avoir été "de bons soldats" qui défendent la cause divine et D.IEU aurait instauré à ce moment là l'EDEN retrouvé en vivant avec les hommes avec l'Image emblématique de Jésus revenu pour être le Grand Sacrificateur (le Grand Prêtre) dirigeant les évêques et prêtres pour que sa Parole se répande partout dans le monde et que tout le monde, au bout d'un délai, regagne le Paradis
Ajouté 2 minutes 49 secondes après :
Gaetan a écrit : 17 déc.25, 17:04
C'est une autre façon de dire les choses, qui me voit voit Dieu:
Jean 12:45 : « Celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé »
Jean 14:9 : « Celui qui m’a vu a vu le Père »
Jean 10:30 : « Moi et le Père nous sommes un »
Tout à fait.