slamani a écrit :
juste une question : pourquoi Israël aime tué les enfants??
d'ou sort tu ca ? encore tes suppositions a la c..
par contre voilà la preuve que le hamas les utilise comme boucliers humains
http://snoop.alphanet.ch/trackback/2459
La télévision Al-Aqsa du Hamas a appelé les Gazaouis à former une chaîne humaine autour des bâtiments que Tsahal a menacé de détruire. Ismaïl Haniyeh lui-même s’est vanté de pouvoir envoyer des centaines et des milliers de Palestiniens sur le toit des maisons.
Le chef d’Etat-Major israélien, Gaby Ashkenazi, a déclaré (3 mars 2008) que Tsahal a envoyé des avertissements - messages écrits ou radiophoniques- dans la bande de Gaza avant le début de l’opération, prévenant la population civile de se tenir éloignée des sites de lance-roquettes et perdant ainsi un précieux effet de surprise.
Aussi, sur les 100 Palestiniens tués durant l’opération Hiver chaud, 90 étaient des combattants, la plupart du Hamas.
Quelles implications en Droit international ?
Le Droit international stipule que si un lieu est une cible militaire légitime (1) – des lance-missiles et des stocks de roquettes en est assurément-, il ne cesse pas de l’être parce que des civils se trouvent à proximité. Dans l’article 28 de la IVème Convention de Genève, il est dit :
« La présence de personnes protégées [civils, personnels humanitaires…] ne doit pas être utilisée pour immuniser certains objectifs ou zones d’opérations militaires. »
Qui plus est, le fait d’utiliser des civils comme bouclier humain, ne serait-ce qu’en se plaçant au cœur de la population civile pour tirer des engins explosifs, constitue une traîtrise en Droit international.
Ceux qui choisissent de procéder ainsi doivent porter la responsabilité des dommages causés aux civils que leur décision engendre.
On rappellera pour mémoire cette dépêche de l’ONU qui permet de comprendre cette notion de bouclier humain dans un autre contexte :
« Le Secrétaire général et le Conseil de sécurité ont condamné les « lâches attaques » contre des forces de maintien de la paix au cours desquelles deux Casques bleus ont trouvé la mort. La Mission de l'ONU tentait de déloger des éléments armés qui occupaient un poste de police en se servant de boucliers humains.
