Résultat du test :
Auteur : pauline.px
Date : 30 nov.20, 09:44
Message : Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Dan 26,
Toujours dans la perspective d’alléger le topique "la nature de D.ieu" sur la Trinité, je transfère ici notre dernier échange sur la thèse mythiste, sa chronologie et l’articulation des différentes rédactions.
Frère DAN26, si je comprends bien votre point de vue : 
Tout commence avec le saint apôtre Paul qui, pour répondre (???) à l’attente messianique, dessine un personnage éthéré de style gnostique dont la crucifixion n’est pas un événement terrestre :
Voici notre dernier échange, légèrement remanié :
dan26 a écrit : 25 nov.20, 04:17 cela ressemble plutot à un suplice cosmique perpétré par les archontes (gnostiques ), les maitres de ce monde.
 
Pour moi, il n’y a qu’un verset qui peut être interprété ainsi à condition de donner un sens non biblique à "
Archôn <αρχων>".
Wiki nous rappelle que « 
Dans la Grèce antique, les archontes (en grec ancien ἄρχοντες / árkhontes, de ἄρχω / árkhô, « commander, être le chef ») sont des dirigeants politiques, présents dans la plupart des cités grecques. »
DAN26 a écrit :Paul a été le premier à vouloir répondre à une demande.
<…>
Tu vas me poser la question pourquoi avoir inventé un messie ?
Non.
Pour les Juifs, l’attente messianique est à la fois récurrente et changeante, et au premier siècle elle est encore fort diverse.
DAN26 a écrit :FJ annonce, et décrit lui même 7 messies à l'époque , preuve que la demande a suscité des vocations
À ma connaissance Flavius Josèphe n’emploie jamais le mot "messie".
Et il ne nous parle que de petits chefs de guerre qui tentent révoltes et coups d’état, par conséquent comment pouvez-vous envisager un rapport entre ces séditieux et le personnage décrit par le saint apôtre Paul ?
Aucun des portraits que FJ brosse ne ressemble aux propos de saint Paul sur 
son JC ni, d’ailleurs, au personnage principal des quatre évangiles.
La vraie question n’est pas l’invention mais plutôt comment un récit inventé ex nihilo peut devenir crédible et aux yeux de qui il peut devenir crédible.
DAN26 a écrit :Paul avec son christ gnostique
L’inventeur, lui-même, ne peut pas y croire, ses amis non plus… les contemporains du soi-disant messie auront du mal à y croire puisqu’ils n’en ont jamais entendu parler… Alors comment et pourquoi va-t-on convaincre des inconnus que le Messie est arrivé à l’insu de tous ?
À mes yeux, inventer ex nihilo une saga messianique est une gageure. Il faut beaucoup de temps…
DAN26 a écrit : les sectes des 4 premiers siècles se disputent sur des élements des évangiles jamais sur les lettres de Paul.
Vous avez raison. Cette anomalie reste à expliquer…
Bien que l’apôtre des Gentils soit bien connu des apocryphes ou du corpus gnostique, les épîtres pauliniennes sont largement ignorées dans les gloses, les commentaires comme dans les polémiques. 
Est-ce le signe qu’elles ne sont pas lues en dehors des assemblées pauliniennes ?
DAN26 a écrit :pour moi c'est simple le christ de Paul est totalement différent du jC, des synoptiques , et du dieu incarné de Jean
Comment pouvez-vous parler de différence puisque le saint apôtre Paul ne décrit pas son héros ?
Il faudrait prouver qu’il y a contradiction non pas avec des généralités mais avec des arguments précis.
DAN26 a écrit :< saint Paul, les synoptiques et saint Jean > ils se sont succédés sans se connaitre et sans ecrits des autres
Comment expliquez-vous qu’ils s’accordent sur les noms des personnages et les principaux jalons de l’existence de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ?
DAN26 a écrit :Je rappelle que jean a été ecrit pour prouver après coup que JC est dieu incarné .
Si les rédacteurs de l’évangile selon saint apôtre Jean ignorent les autres écrits, comment expliquez-vous qu’ils parlent, eux aussi, d’
un Jésus crucifié et ressuscité, d’une multiplication des pains et des nombreux personnages en commun ?
Dans l’hypothèse de l’ignorance tous les points commun restent des plus improbables.
DAN26 a écrit :les evangiles sont venus apporter une touche humaine et historique à cette gentille histoire 
Comment apportent-ils une touche à ce dont ils n’ont jamais entendu parler ?
DAN26 a écrit :Vaste sujet : dans la mesure où le Christ de Paul est très différents de celui des synoptiques
Je me répète pour la dernière fois.
Chaque fois que le saint apôtre Paul pose des jalons biographiques au sujet de 
son JC ils concordent avec les synoptiques. Et le reste du temps il parle théologie ou vie ecclésiale sans se préoccuper de son personnage.
Bref ! J’attends toujours que vous présentiez un élément paulinien qui soit clairement contredit par un synoptique, ou l’inverse.
auparavant PP a écrit :Puis, saint Paul affirme qu’il a diffusé son évangile très loin depuis Jérusalem et il précise qu’il a tenu à ne l’enseigner que là où l’évangile de Christ n’avait jamais été proclamé.
DAN26 a écrit :Non désolé de te contredire , tu fais l'erreur de beaucoup , ce n'est pas son evangiles mais "la bonne nouvelle ", l'imprimerie n'était pas encore en place.
<…> Evangile veut dire la bonne nouvelle , et le sens a totalement été dévoyé 
Vous traduisez αρχοντες par "archontes" et vous me reprochez de traduire ευαγγελιον par "évangile" !
Mais justement !
Quand le saint apôtre Paul écrit plus de cinquante fois "
LA bonne nouvelle <το ευαγγελιον>" de quoi parle-t-il ?
Pourquoi ces expressions : 
la bonne nouvelle de D.ieu, béni soit-Il ; 
la bonne nouvelle de Son Fils ; 
la bonne nouvelle du Christ ; 
la bonne nouvelle de la Gloire du Christ ; 
la bonne nouvelle de notre Seigneur Jésus ; 
la bonne nouvelle de la gloire du Dieu bienheureux ?
C’est quoi 
LA bonne nouvelle ? étymologiquement c’est 
le "bon message"… un bon message des plus singuliers… 
De quel "bon message" très particulier parle saint Paul ?
Peut-il ignorer que le "bon message" relève des prophéties du saint prophète Isaïe ?
De quoi parle-t-il en Colossiens 1:4 
nous avons entendu parler de votre foi en Jésus Christ et de votre amour pour tous les saints, 5  dans l’espérance qui vous attend aux cieux ; cette espérance vous a été annoncée par la parole de vérité, la bonne nouvelle 6  qui est parvenu jusqu’à vous ; tout comme il porte du fruit et progresse dans le monde entier, de même fait-il parmi vous depuis le jour où vous avez reçu et connu dans sa vérité la grâce de Dieu, 7  selon l’enseignement que vous a donné Epaphras ; notre ami et compagnon de service, qui nous supplée fidèlement comme ministre du Christ,
Comment expliquez-vous que cette expression "LA bonne nouvelle <το ευαγγελιον>" soit employée de façon analogue par les synoptiques ? 
Pour moi, il y a deux faits importants :
1 ) Le saint apôtre Paul introduit dans ses épîtres à la fois les noms de personnalités proches de 
son JC et à la fois des jalons biographiques. Et tous ces éléments sont parfaitement compatibles avec les Évangiles.
2 ) Le saint apôtre Paul répète que lui et les autres prédicateurs itinérants diffusent ce qu’il appelle "LA bonne nouvelle de D.ieu", béni soit-Il, et que cette prédication est le fondement des communautés qu’il connaît. Or, "LA bonne nouvelle de D.ieu", qu’Il soit béni, est à la fois un élément prophétique du Testament Premier et à la fois la curieuse expression retenue par le saint évangéliste Marc.
Très cordialement
Votre sœur
pauline
Ajouté    7 heures 34 minutes 2 secondes après :
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Dan 26,
Encore un élément de notre débat qui concerne la chronologie de la composition du mythe.
DAN26 a écrit :Pour information comme tu le sais parfaitement ce premier évangile est attribué à Marc
Je sais aussi que l’hypothèse fort consensuelle « 
Marc + Q » est fragile et que l’on peut aisément considérer que l’évangile selon saint Marc n’est qu’un résumé catéchétique. Résumé éventuellement tardif, ce qui expliquerait que les premiers témoins manuscrits n'apparaissent que vers 200.
DAN26 a écrit : seulement un disciple de pierre , se qui permet de voir la date vers laquelle il aurait été composé , fin du premier siècle
1 ) le saint apôtre Pierre aurait donc existé ?
2 ) Si oui, pourquoi une date aussi tardive ? Si Pierre est martyrisé vers 68, pourquoi Marc aurait-il attendu quelques décennies ?
Au sujet de l’assassinat du prophète Zacharie fils de Barachie, vous avancez que cet assassinat a eu lieu vers 70 et non pas antérieurement aux années 30.
DAN26 a écrit :ce n'est pas un anachronisme cela prouve simplement que mathieu a été ecrit après la chute de Jérusalem
Vous prenez le saint apôtre et évangéliste Matthieu pour une andouille : 
Comment expliquez-vous qu’il mette sur les lèvres de son 
personnage "JC" censé vivre sous la procuration de Pilate une allusion à un type exécuté en 70, soit une quarantaine d’année après la crucifixion ?
DAN26 a écrit :Pourquoi veux tu que son nom soit modifié ?
Saint Matthieu parle de  ζαχαριου υιου Βαραχιου (Matthieu 23:35), c’est-à-dire en français 
Zacharie fils de Barachios.
Personnage qui pourrait désigner ζαχαριαν τον του βαραχιου de Zachare 1:1.
Quant  lui, Flavius Joseph parle de Ζαχαρίαν υἱὸν Βάρεις·(Guerre de Juifs, Livre IV, chap 5, § 335), c’est-à-dire 
Zacharie fils de Baris. (cf. 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... gr.htm#334).
Est-on obligé d’identifier 
Βαραχιου et 
Βαρεις ? Si oui pourquoi ?
Très cordialement
Votre sœur
pauline
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 30 nov.20, 10:12
Message : Pour moi, il n’y a qu’un verset qui peut être interprété ainsi à condition de donner un sens non biblique à "Archôn <αρχων>".
Les Archontes sont des personnages de la mythologie gnostique : 
http://www.infologisme.com/art/HypostaseArchontes.html
Si les rédacteurs de l’évangile selon saint apôtre Jean ignorent les autres écrits, comment expliquez-vous qu’ils parlent, eux aussi, d’un Jésus crucifié et ressuscité, d’une multiplication des pains et des nombreux personnages en commun ?
La multiplication des pains dans Jean est une importation des Synoptiques.
Dans la VO de Jean, c'est le miracle de Cana qui symbolise la Nouvelle Alliance.
Chaque fois que le saint apôtre Paul pose des jalons biographiques au sujet de son JC ils concordent avec les synoptiques. Et le reste du temps il parle théologie ou vie ecclésiale sans se préoccuper de son personnage.
Quelle est la biographie de Jésus selon les Epîtres ?
 Auteur : pauline.px
Date : 01 déc.20, 07:02
Message : Bonjour Saint Glinglin,
Merci pour votre lien.
Sur cette page de présentation du traité gnostique intitulé "
L’hypostase des archontes" on lit :
« 
Archonte = Archonte nom masculin. Terminologie d’Antiquité grecque. Titre des principaux magistrats dans quelques républiques, et particulièrement à Athènes. Archontes décennaux. Les neuf archontes. Archontes annuels. Archonte éponyme. »
Plus loin, on lit : « 
Le professeur Barc soutient que ses liens avec la pensée de Philon permettent de rattacher cet écrit à la communauté juive d'Alexandrie. Quant à la date, il y a lieu de faire une distinction entre la première rédaction, témoin d'une gnose encore purement juive, et qui a pu être rédigée dans la première moitié du IIe et la rédaction christianisée (deuxième rédaction) qui peut être datée de la deuxième moitié du IIe siècle. »
Mais Wiki propose : « 
Le texte a été trouvé parmi ceux inclus dans la bibliothèque de Nag Hammadi , dans CG II , en 1945. Il est provisoirement daté du troisième siècle de notre ère et on pense qu'il provient d'une période de transition dans le gnosticisme quand il se convertissait d'un état purement mythologique en une phase philosophique. »
( 
https://fr.qaz.wiki/wiki/Hypostasis_of_the_Archons )
Par conséquent, pour l’instant j’ignore quand apparaît l’interprétation gnostique de ce mot mais rien n'indique que cette interprétation ait pu être connue par les destinataires des épîtres pauliniennes.
Et surtout, le mot grec "archonte <
αρχων>" apparaît 
36 fois dans le Nouveau Testament, au moins 
99 fois dans les deutérocanoniques et plus de 
530 fois dans la LXX des canoniques. 
"archonte <
αρχων>" est donc un mot extrêmement courant dans le grec de la Bible, mais il n'est jamais traduit par 
archonte sauf par une des versions de la TMN.
Pourquoi privilégier la lecture "
archontes" au lieu de "
chefs" ou "
magistrats" sur une poignée d’occurrences pauliniennes ?
Très cordialement
Votre sœur
pauline
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 01 déc.20, 08:23
Message : Donc les archontes de Paul sont purement terrestres ?
Et les éons n'existent pas non plus, sans doute ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89on_(ontologie)
https://theotex.org/ntgf/1corinthiens/1 ... _2_gf.html
6 Σοφίαν δὲ λαλοῦμεν ἐν τοῖς τελείοις: σοφίαν δὲ οὐ τοῦ αἰῶνος τούτου, οὐδὲ τῶν 
ἀρχόντων τοῦ αἰῶνος τούτου, τῶν καταργουμένων:
nous prêchons une sagesse entre les parfaits ; sagesse, non de ce siècle, ni des princes de ce siècle, qui vont être anéantis ;
7 ἀλλὰ λαλοῦμεν σοφίαν θεοῦ ἐν μυστηρίῳ, τὴν ἀποκεκρυμμένην, ἣν προώρισεν ὁ θεὸς πρὸ τῶν αἰώνων εἰς δόξαν ἡμῶν:
mais nous prêchons une sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire,
8 ἣν οὐδεὶς τῶν 
ἀρχόντων τοῦ αἰῶνος τούτου ἔγνωκεν: εἰ γὰρ ἔγνωσαν, οὐκ ἂν τὸν κύριον τῆς δόξης ἐσταύρωσαν:
et qu'aucun des princes de ce monde n'a connue ; car s'ils l'eussent connue, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire ;
Donc dans cette mythologie, le Seigneur de gloire descend des cieux en cachant sa nature divine afin que ces archontes célestes se laissent prendre au piège et le crucifient sans savoir qu'il a le pouvoir de vaincre la mort, le Seigneur étant justement venu pour ça.
Et vous voudriez que cela parle d'une exécution politique dans un recoin de l'empire romain ?
 Auteur : pauline.px
Date : 01 déc.20, 10:18
Message : Bonjour Glinglin,
Saint Glinglin a écrit : 01 déc.20, 08:23
Donc les archontes de Paul sont purement terrestres ?
 
Je ne sais pas.
Je suis comme vous, j'attends des preuves.
Merci pour ce lien.
Cette page commence par une référence à Platon :
Wiki a écrit :Platonisme
Platon l'emploie dans son allégorie de la caverne, pour signifier le monde éternel des Idées qui se tient derrière le monde perceptible (La République, VI). Dans le Timée (37 d-e), Platon oppose au monde sensible, gouverné par le temps (khronos), le monde intelligible, gouverné par l'éternité (aiôn).
Pensez-vous que saint Paul se réfère à ce monde des idées platoniciens ?
Puis, sans transition, cette page saute aussitôt à la gnose valentinienne.
Je rappelle que Valentin commence à se faire un nom à Rome vers 135.
Donc, une fois encore, la référence à la gnose paraît anachronique.
Saint Glinglin a écrit :Donc dans cette mythologie, le Seigneur de gloire descend des cieux en cachant sa nature divine afin que ces archontes célestes se laissent prendre au piège et le crucifient sans savoir qu'il a le pouvoir de vaincre la mort, le Seigneur étant justement venu pour ça.
Vous avez tout à fait raison.
C'est ainsi que, un siècle plus tard, les gnostiques ont interprété l'Incarnation. 
Toutefois l'idée du piège tendu au satan se retrouve chez les Pères comme saint Jean Chrysostome, sans qu'il soit soupçonnable de gnosticisme.
Saint Glinglin a écrit :Et vous voudriez que cela parle d'une exécution politique dans un recoin de l'empire romain ?
Non.
Je note que pour les rédacteurs et éditeurs du canon il n'a jamais été question d'une exécution politique mais d'un sacrifice pascal, ce qui confère probablement à leurs yeux une dimension véritablement universelle à l'événement. 
Pour en revenir à saint Paul,
Je ne privilégie pas la traduction "archonte" quand je lis Romains 13:1 
Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. 2  Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner. 3  En effet, les magistrats < οι γαρ αρχοντες > ne sont pas à craindre quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux-tu n’avoir pas à craindre l’autorité ? Fais le bien et tu en recevras des éloges ;
De même, nous rencontrons 
l'article défini et le singulier qui collent mal avec la multitude des archontes de la gnose :
Ephésiens 2:2 
dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air < τον αρχοντα της εξουσιας του αερος >, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
Faut-il sous-entendre la gnose alors que tout le monde songe au parallèle avec Matthieu 12:24 
Mais les Pharisiens, entendant cela, dirent : « Celui-là ne chasse les démons que par Béelzéboul, le chef des démons <  αρχοντι των δαιμονιων >. »
En bref ! 
nous avons un nombre incalculable de versets bibliques où αρχων signifie "chef" ou "magistrat" voire "prince", 
et nous avons un passage unique qui n'est pas d'une nature fort différente de l'exagération rhétorique du saint apôtre Pierre :
Actes 15:3 « 
Le Prince de la vie < τον δε αρχηγον της ζωης > que vous aviez fait mourir, Dieu l’a ressuscité des morts-nous en sommes les témoins. 16  Grâce à la foi au nom de Jésus, ce Nom vient d’affermir cet homme que vous regardez et que vous connaissez ; et la foi qui vient de Jésus a rendu à cet homme toute sa santé, en votre présence à tous. 17  Cela dit, frères, c’est dans l’ignorance, je le sais, que vous avez agi, tout comme vos chefs < οι αρχοντες υμων >. »
Le moins qu'on puisse demander serait d'expliquer cet isolat.
A-t-on d'autres indices concordants ? 
Bien sûr, pour certains sceptiques, un faisceau d'indices n'est pas un preuve, mais ce serait un élément d'appréciation. 
Mais à mes yeux, il faut surtout s'interroger sur la possibilité que les destinataires de Corinthe aient pu opérer la même interprétation que vous. 
Baignaient-ils dans un climat gnostique pour percevoir le sens des propos du saint apôtre des gentils ?
Très cordialement
votre soeur
pauline
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 01 déc.20, 23:14
Message : pauline.px a écrit : 01 déc.20, 10:18
Pensez-vous que saint Paul se réfère à ce monde des idées platoniciens ?
Puis, sans transition, cette page saute aussitôt à la gnose valentinienne.
Je rappelle que Valentin commence à se faire un nom à Rome vers 135.
Donc, une fois encore, la référence à la gnose paraît anachronique.
 
Philon d'Alexandrie est mort + 45.
C'est ainsi que, un siècle plus tard, les gnostiques ont interprété l'Incarnation. 
Toutefois l'idée du piège tendu au satan se retrouve chez les Pères comme saint Jean Chrysostome, sans qu'il soit soupçonnable de gnosticisme.
Une différence entre la Gnose et le christianisme est que le gnostique essaye d'atteindre les cieux par sa recherche tandis que les gnoses simonienne et chrétienne annoncent que le dieu inconnu a débarqué des cieux pour tout révéler.
Je note que pour les rédacteurs et éditeurs du canon il n'a jamais été question d'une exécution politique mais d'un sacrifice pascal, ce qui confère probablement à leurs yeux une dimension véritablement universelle à l'événement. 
Et là, il s'agit d'un syncrétisme car être mis à mort pour aller vaincre la mort aux enfers n'a pas de rapport avec le fait d'offrir aux dieux leur part des récoltes terrestres, ce qu'est le sacrifice.
Pour en revenir à saint Paul,
Je ne privilégie pas la traduction "archonte" quand je lis Romains 13:1 Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. 2  Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner. 3  En effet, les magistrats < οι γαρ αρχοντες > ne sont pas à craindre quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux-tu n’avoir pas à craindre l’autorité ? Fais le bien et tu en recevras des éloges ;
De même, nous rencontrons l'article défini et le singulier qui collent mal avec la multitude des archontes de la gnose :
Ephésiens 2:2 dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air < τον αρχοντα της εξουσιας του αερος >, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
Donc un archonte peut être une puissance surnaturelle. Et je ne vois pas pourquoi ils ne seraient pas multiples vu que Iadalbaoth de son côté a des anges à son service.
Faut-il sous-entendre la gnose alors que tout le monde songe au parallèle avec Matthieu 12:24 Mais les Pharisiens, entendant cela, dirent : « Celui-là ne chasse les démons que par Béelzéboul, le chef des démons <  αρχοντι των δαιμονιων >. »
Mais les pharisiens ne sont pas censés avoir raison.
Et ces pharisiens-là sont bien étranges qui attribuent les maladies aux démons tandis que l'AT les attribuent à Jéhovah.
Mais si les Évangiles attribuent les maladies à l'action des démons, c'est qu'il y a bien identité entre le chef des démons et le dieu de l'AT.
En bref ! 
nous avons un nombre incalculable de versets bibliques où αρχων signifie "chef" ou "magistrat" voire "prince", 
et nous avons un passage unique qui n'est pas d'une nature fort différente de l'exagération rhétorique du saint apôtre Pierre :
Actes 15:3 « Le Prince de la vie < τον δε αρχηγον της ζωης > que vous aviez fait mourir, Dieu l’a ressuscité des morts-nous en sommes les témoins. 16  Grâce à la foi au nom de Jésus, ce Nom vient d’affermir cet homme que vous regardez et que vous connaissez ; et la foi qui vient de Jésus a rendu à cet homme toute sa santé, en votre présence à tous. 17  Cela dit, frères, c’est dans l’ignorance, je le sais, que vous avez agi, tout comme vos chefs < οι αρχοντες υμων >. »
Le moins qu'on puisse demander serait d'expliquer cet isolat.
A-t-on d'autres indices concordants ? 
Votre isolat contient un bug : le Prince de la vie est incapable de se ressusciter tout seul.
https://forum-religion.org/viewtopic.php?f=97&t=65934
Et les Actes contiennent d'autres bugs :
https://forum-religion.org/viewtopic.php?f=93&t=61251
Et ce discours fait référence à un dieu inconnu plus gnostique que mosaïque.
Encore un petit bug des Actes : le don des langues permet de parler des langues intelligibles mais à la fin on se retrouve avec la langue céleste des épîtres :
Ac 2.13 Mais d'autres se moquaient, et disaient: Ils sont pleins de vin doux.
1 Cor 14.23 Si donc, dans une assemblée de l'Eglise entière, tous parlent en langues, et qu'il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous?
Notons un autre bug : comment chacun peut-il savoir ce qu'entend l'autre ?
2.8 Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ?
Bien sûr, pour certains sceptiques, un faisceau d'indices n'est pas un preuve, mais ce serait un élément d'appréciation. 
Mais à mes yeux, il faut surtout s'interroger sur la possibilité que les destinataires de Corinthe aient pu opérer la même interprétation que vous. 
L'Eglise enseigne que cette Corinthe est en Grèce mais est-ce bien sûr ? En hébreu, Tsor est la ville de Tyr.
De même, "exil" se dit "galout". Il y a peut-être une épître à la diaspora plutôt qu'à des Galates chez lesquels Paul n'est jamais allé.
Baignaient-ils dans un climat gnostique pour percevoir le sens des propos du saint apôtre des gentils ?
Il y a des chances puisqu'il connaissent une hiérarchie initiatique :
1 Cor 2.6 Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis;
Très cordialement
votre soeur
pauline
Très cordialement, ma soeur.
 Auteur : dan26
Date : 02 déc.20, 00:04
Message : enfin j'ai trouvé  le thème ouvert   par Pauline 
je réponds  dans  les jours   qui viennent 
Amicalement  à tous
Auteur : pauline.px
Date : 02 déc.20, 00:09
Message : Bonjour Saint Glinglin,
Saint Glinglin a écrit :Quelle est la biographie de Jésus selon les Epîtres ?
En préambule je rappelle que le saint apôtre Paul s’adresse à ce qu’il appelle des "
saints", c'est à dire des fidèles déjà engagés dans des communautés établies. 
D’après ses dires, ces communautés ont été fondées par une prédication préalable qu’il désigne par "
LA bonne nouvelle de D.ieu", béni soit-Il. 
De certains passages nous pouvons déduire que 
La bonne nouvelle dépend un peu des prédicateurs, ce qui suscite des débats, même si l’on ne perçoit pas les points de désaccords entre les différents enseignements. 
L’expression curieuse "
LA bonne nouvelle <ευαγγελιον> " (que nous retrouvons chez le saint évangéliste Marc et dans les Actes des Apôtres) et surtout l’étonnant verbe "
apporter la bonne nouvelle <ευαγγελιζω>" (chez les saint évangélistes Matthieu et surtout Luc) renvoient aux prophéties primotestamentaires des saint prophètes Isaïe, Joel et Nahum. 
Quel est le contenu de 
LA bonne nouvelle ? 
Peut-on vraiment affirmer qu'elle n'a aucun rapport avec ce que nous appelons aujourd'hui évangiles ?
A-t-on des preuves qu'elle ne contient aucun élément biographique qui rendrait superflu un rappel paulinien ?
Voilà ce que nous enseigne le saint apôtre Paul :
Le JC paulinien a des ancètres et il est de la lignée de David. Il naît sous la Torah, et il naît d’une femme.
Il a des frères et des proches comme Jacques, Céphas-Pierre et Jean, certains sont appelés "apôtres" et forment un groupe désigné par "les Douze".
Le JC paulinien est considéré comme le Fils de D.ieu, béni soit-Il, envoyé par D.ieu, béni soit-Il, dans une chair semblable à celle du péché.
Saint Paul ne parle pas des miracles de son JC paulinien en effet, il parle beaucoup des siens, de ceux des autres au point de banaliser les signes, prodiges et autres miracles.
… Au point même d’avertir de l’ambiguïté des miracles : 2 Thessaloniciens 2:9  L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,
Une nuit, le JC paulinien va être remis, livré ou transféré  < παραδιδωμι >. 
Mais auparavant il a procédé à une opération symbolique assez singulière avec du pain et du vin où le pain représente corps du JC paulinien et le vin représente son sang. 
Cette opération symbolique fonde une nouvelle alliance avec D.ieu, béni soit-Il.
Le JC paulinien a souffert. 
Il a été supplicié  <le verbe stauroo σταυροω >, c’est-à-dire probablement cloué < προςηλοω > sur une potence de forme indéterminée.
Le saint apôtre des Gentils affirme que son JC paulinien fut sacrifé  < le verbe θυω > à l’image de la Pâque juive < πασχα >.
Le JC paulinien meurt. Puis, contrairement à la coutume, il est enseveli. 
Et il ressuscite le troisième jour. L’apôtre avance même l’idée bizarre que c’est "selon les Écritures", de quelles écritures s’agit-il ? pourquoi cette précision ?
Après quoi, le JC paulinien apparaît à des tas de gens.
Est-ce que cela est contredit les autres témoignages du corpus canonique ?
Est-ce que cela corrobore l'idée d'un éon immolé par les archontes ?
Très cordialement
votre soeur
pauline
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 02 déc.20, 01:45
Message : pauline.px a écrit : 02 déc.20, 00:09
Bonjour Saint Glinglin,
En préambule je rappelle que le saint apôtre Paul s’adresse à ce qu’il appelle des "
saints", c'est à dire des fidèles déjà engagés dans des communautés établies. 
 
Notons qu'il ignore ce mot de "chrétien" prétendument inventé à Antioche.
D’après ses dires, ces communautés ont été fondées par une prédication préalable qu’il désigne par "LA bonne nouvelle de D.ieu", béni soit-Il. 
Voici ses dires :
Gal 1.11 Je vous déclare, frères, que l'Evangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme; 
12 car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ.
Eph 3.3 C'est par révélation que j'ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d'écrire en peu de mots.
Où est là-dedans cette prédication préalable qui l'a convaincu ?
De certains passages nous pouvons déduire que La bonne nouvelle dépend un peu des prédicateurs, ce qui suscite des débats, même si l’on ne perçoit pas les points de désaccords entre les différents enseignements. 
L’expression curieuse "LA bonne nouvelle <ευαγγελιον> " (que nous retrouvons chez le saint évangéliste Marc et dans les Actes des Apôtres) et surtout l’étonnant verbe "apporter la bonne nouvelle <ευαγγελιζω>" (chez les saint évangélistes Matthieu et surtout Luc) renvoient aux prophéties primotestamentaires des saint prophètes Isaïe, Joel et Nahum. 
Quel est le contenu de LA bonne nouvelle ? 
Peut-on vraiment affirmer qu'elle n'a aucun rapport avec ce que nous appelons aujourd'hui évangiles ?
La bonne nouvelle est le triomphe du Christ sur la mort. Qu'il soit crucifié au ciel par des éons ou sur terre par Pilate revient au même de ce point de vue.
A-t-on des preuves qu'elle ne contient aucun élément biographique qui rendrait superflu un rappel paulinien ?
Voilà ce que nous enseigne le saint apôtre Paul :
Le JC paulinien a des ancètres et il est de la lignée de David. Il naît sous la Torah, et il naît d’une femme.
Gal 4.4 mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, 
Notons que pour Ezéchiel le temple est bâti pour l'éternité. Donc si Paul écrit que les temps sont accomplis, il écrit après 70.
Notons aussi que pour Paul Jésus n'a qu'une apparence de chair (Rm 8.3). 
Donc ce verset de Galates est-il vraiment du même auteur que l'épître aux Romains ?
Et ceci :
Rm 1.1 Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu,
2 qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Ecritures, 
3 et qui concerne son Fils né de la postérité de David, selon la chair, 
D'après les Evangiles, Jésus ne descend pas de David.
4 et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur, 
Ici nous avons une hérésie adoptianiste où Jésus n'est pas fils de Dieu par nature.
Notons que s'il ne devient fils de Dieu que le jour de sa résurrection, on se demande d'où venait son pouvoir de faire des miracles.
Il a des frères et des proches comme Jacques, Céphas-Pierre et Jean, certains sont appelés "apôtres" et forment un groupe désigné par "les Douze".
Dans les épîtres, les "veuves" sont des épouses du Seigneur comme les bonnes soeurs d'aujourd'hui.
Donc qu'est-ce qui vous prouve que "frère du Seigneur" n'est pas un titre comme les frères actuels des institutions catholiques ?
Quand aux douze, Jésus leur est apparu lors de sa visite aux enfers :
Si 49.10 Quant aux douze prophètes, que leurs os refleurissent dans la tombe, car ils ont consolé Jacob, ils l'ont racheté dans la foi et l'espérance.
 Auteur : ronronladouceur
Date : 02 déc.20, 03:59
Message : pauline.px a écrit : 01 déc.20, 10:18
Actes 15:3 « 
Le Prince de la vie < τον δε αρχηγον της ζωης > que vous aviez fait mourir, Dieu l’a ressuscité des morts-nous en sommes les témoins. 16  Grâce à la foi au nom de Jésus, ce Nom vient d’affermir cet homme que vous regardez et que vous connaissez ; et la foi qui vient de Jésus a rendu à cet homme toute sa santé, en votre présence à tous. 17  Cela dit, frères, c’est dans l’ignorance, je le sais, que vous avez agi, tout comme vos chefs < οι αρχοντες υμων >. »
 
Il s'agit plutôt de Actes 3:15...
ἄρχων (archon) : références aux versets dans la Bible :  
https://www.lueur.org/bible/strong/archon-g758 Auteur : dan26
Date : 02 déc.20, 06:11
Message : Bonjour pauline . enfin j'ai trouvé  tes  messages   dans le  rubrique athéisme .
 a écrit :pauline. a dit 
Toujours dans la perspective d’alléger le topique "la nature de D.ieu" sur la Trinité, je transfère ici notre dernier échange sur la thèse mythiste, sa chronologie et l’articulation des différentes rédactions.
C'est parfait   mais attention  de ne pas faire    des réponses   trop longues   là aussi, on risque de se perdre   dans de longs messages .
Je sais   que le sujet est passionnant , mais il faut  utiliser une certaine, méthode .
  
 a écrit :Tout commence avec le saint apôtre Paul qui, pour répondre (???) à l’attente messianique, dessine un personnage éthéré de style gnostique dont la crucifixion n’est pas un événement terrestre :
 Tout  répose sur un demande  populaire  de l'époque  , dont l'origine  est  la prophétie de  Michée  , et l'occupation romaine .
Donc une attente   forte  ,de messie  eschatologique   et  guerrier 
 a écrit :Voici notre dernier échange, légèrement remanié :
Pour moi, il n’y a qu’un verset qui peut être interprété ainsi à condition de donner un sens non biblique à "Archôn <αρχων>".
Pas pour moi;  il y a plusieurs   notions importantes   qui laisse  apparaitre   une influence  gnostique ,  le mot Archonte bien sur,   celui de saint secret mystère,  et chefs de ce système des choses,  le nom donné   à Jc à savoir Christ , et en fin le mot connaissance (gnose )  qui est utilisé  plusieurs   fois ( 12 fois  de mémoire) , sans  compter  comme je te l'ai dit  le manque totale  de repère  historique et  géographique  , de miracles, et de paraboles . Parties   fondamentales   de l'enseignement   des  évangiles  
 a écrit :Wiki nous rappelle que « Dans la Grèce antique, les archontes (en grec ancien ἄρχοντες / árkhontes, de ἄρχω / árkhô, « commander, être le chef ») sont des dirigeants politiques, présents dans la plupart des cités grecques. »
ils sont présent  aussi  chez les gnostiques 
 a écrit :Non.
C'est du temps de  gagné,  merci .
 a écrit :Pour les Juifs, l’attente messianique est à la fois récurrente et changeante, et au premier siècle elle est encore fort diverse.
je ne le pense pas  , comme je te le disais   il y avait une attente  eschatologique  , et guerrier ,  le sauveur  qui devait  chasser les romains . Pour preuves   ces fameuses  apocalypses  , qui  exhortaient  sous couvert  à chasser   les romains   
 a écrit :À ma connaissance Flavius Josèphe n’emploie jamais le mot "messie".
j'ai son autobiographie ,  je n'ai pas le temps de tout lire,    mais  il  décrit  souvent  des  chefs de  guerres  qui  combattent   les romains, et étrangement qui   s'appellent  "Jesus " ( 4 jesus ), ce prénom courant  à l'époque . 
 a écrit :Et il ne nous parle que de petits chefs de guerre qui tentent révoltes et coups d’état, par conséquent comment pouvez-vous envisager un rapport entre ces séditieux et le personnage décrit par le saint apôtre Paul ?
Saint  Paul ne décrit  aucun personnage , il me semble te l'avoir déjà  dit 
 a écrit :Aucun des portraits que FJ brosse ne ressemble aux propos de saint Paul sur son JC ni, d’ailleurs, au personnage principal des quatre évangiles.
je vois 4 jésus donc celui  qui étaye  la théorie de  Daniel Massé, le fameux jésus  zelote .Pour ce qui est des 7 Jesus  de FJ,  je ne dis   pas  que c'est  en liaison  avec Paul , mais   que cela est la démonstration   qu'il y avait  à cette  époque  une attente  très forte .
Ne pas oublier aussi   qu'il a fallut   attendre  le 4 eme  siècle   pour intégrer  les épitres   dans le canon  de l'ECR . Ces épitres   étaient   source  de fortes  polémiques  , suite  à l'utilisation  de certaines   par Marcion,  dans son evangilion .
 a écrit :La vraie question n’est pas l’invention mais plutôt comment un récit inventé ex nihilo peut devenir crédible et aux yeux de qui il peut devenir crédible.
C'est le principe   même  du marketing   avant  l'heure  , on adapte,    le produit     à savoir  , à cette  histoire  , suite aux controverses  , qu'elle  a suscité dé le début   
 a écrit :L’inventeur, lui-même, ne peut pas y croire, ses amis non plus… les contemporains du soi-disant messie auront du mal à y croire puisqu’ils n’en ont jamais entendu parler… Alors comment et pourquoi va-t-on convaincre des inconnus que le Messie est arrivé à l’insu de tous ?
justement   tout le problème est là,  Paul n'étant    pas  arrivé  avec son christ "tres vague " à convaincre ;  les évangiles   sont venus  y apporter   une touche  humanisée 
 a écrit :À mes yeux, inventer ex nihilo une saga messianique est une gageure. Il faut beaucoup de temps…
il a fallu   2 générations   puisque  le premier  évangiles  remonte au début de la fin du premier    siècle . Je rappelle  au passage   que Marcion  avec   un morceau de  Luc,  et quelques   épitres  a été  le premier  à démarrer   le NT 
 a écrit :Vous avez raison. Cette anomalie reste à expliquer…
la raison est simple   , les épitres  étaient  beaucoup  moins  connus   que ce que les actes  veulent le faire   croire . Comme  je viens de te le dire le christ de  Paul était  très confidentiel , pour ne pas dire marginal 
 a écrit :Bien que l’apôtre des Gentils soit bien connu des apocryphes ou du corpus gnostique, les épîtres pauliniennes sont largement ignorées dans les gloses, les commentaires comme dans les polémiques. 
je   ne comprends   plus " Paul  bien connu   du corpus gnostiques " , et tu me dis que Paul   ne défends   pas un christ  gnostique 
 a écrit :Est-ce le signe qu’elles ne sont pas lues en dehors des assemblées pauliniennes ?
pour moi cela montre    que  les premiers  "chrétiens"  de Paul étaient  beaucoup  réduits  que  ce que veulent  le montrer    les actes  , et  l'ECR 
 a écrit :Comment pouvez-vous parler de différence puisque le saint apôtre Paul ne décrit pas son héros ?
je me suis déjà expliqué   à ce sujet, pas de miracle  , pas  de  prophétie,  pas de paraboles , pas de lieu   historique  ,  ni géographique  , aucune liste des 12, aucun détail  de  sa naissance  de sa vie  de  sa crucifixion ,  ni de son procès  etc etc  
 a écrit :Il faudrait prouver qu’il y a contradiction non pas avec des généralités mais avec des arguments précis.
je ne comprends   pas  , je viens de te donner  des  points  très  très  précis   au contraire , ce ne sont   pas des contradictions  mais des manques  déroutants .
 a écrit :Comment expliquez-vous qu’ils s’accordent sur les noms des personnages et les principaux jalons de l’existence de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ?
Ha!!bon  où sont   les points   importants   dont je viens de faire   une liste  rapide . Où lis  tu qu'il  veut avec pierre  établir une  église , où lis   tu qu'il annonce  la venue  du royaume  avant   qu'une génération  ne se  passe ?  
 a écrit :Si les rédacteurs de l’évangile selon saint apôtre Jean ignorent les autres écrits, comment expliquez-vous qu’ils parlent, eux aussi, d’un Jésus crucifié et ressuscité, d’une multiplication des pains et des nombreux personnages en commun ?
Si ce n'est    que ils ne parlent   pas du même Jc,  jean  un dieu  incarné,   les synoptiques  d'un fils de  dieu  , messie  , fils de l'homme, etc . De plus   les passages   commun   avec  les  synoptiques    montre bien que l'auteur  de jean  avant  bien  eu des  évangiles  en mains  au début  du second siècle . Ne pas oublier    le fameux passage , très clair 20-31  qui montre bien que  ce texte a été ecrit   dans un but précis  , qui contredis   le prologue !!!.
 a écrit :Dans l’hypothèse de l’ignorance tous les points commun restent des plus improbables.
sauf si   les auteurs   ont utilisé   des sources   identiques . Il est simple  de  le voir  chez les évangiles, pas dans les épitres   
 a écrit :Comment apportent-ils une touche à ce dont ils n’ont jamais entendu parler ?
Comme je te le disais  , ils répondaient  à ce que   les premier  chrétiens  trouvaient de  manquant    dans Paul .
exemple  Ok christ  est né d'une  femme  , mais ou quand  et  comment . OK  christ  a été  crucifier  , mais où quand comment   et  surtout   pourquoi , etc etc .  
 a écrit :Je me répète pour la dernière fois.
Chaque fois que le saint apôtre Paul pose des jalons biographiques au sujet de son JC ils concordent avec les synoptiques. Et le reste du temps il parle théologie ou vie ecclésiale sans se préoccuper de son personnage.
désolé  il n'y  a aucun jalons biographique  , ce sont  quelques   points  , il n'y a par exemple  aucune chronologie , on est incapable de  savoir   par exemple  la durée  de  vie  publique  dans les épitres ,  la date  de naissance  et de sa mort 
 a écrit :Bref ! J’attends toujours que vous présentiez un élément paulinien qui soit clairement contredit par un synoptique, ou l’inverse.
Primo   il est  impossible  que paul ait   pu avoir   les évangiles  en main,   ils ont été  ecrit  entre 80 et  110.Alors   que les épitres   sont datés entre 61 et 68 maximum .
Par contre  dans l'autre  sens ,  on voit   bien   que les  auteurs  des évangiles  ignorent   Paul . Pour preuve  les évangiles  se font l'écho de la primauté de  Pierre  sur Paul . Paul  est  marginalisé   par  les évangiles  , même  si  le fameux coq   tient   à le  discréditer 
 a écrit :Et surtout   
Vous traduisez αρχοντες par "archontes" et vous me reprochez de traduire ευαγγελιον par "évangile" !
je ne traduis   rien   je suis  archi nul en  grec,  je ne fais   que consulter   des  livres  de théologies , ou de nombreuses  bibles   différentes .
Par contre   il est incontestable   que évangile   veut  dire bonnes nouvelles  , et que   cette particularité   à permis ce glissement   sémantique .   
 a écrit :Mais justement !
Quand le saint apôtre Paul écrit plus de cinquante fois "LA bonne nouvelle <το ευαγγελιον>" de quoi parle-t-il ?
C'est simple   du message   qu'il veut faire  passer,  son christ  à lui .
 a écrit :Pourquoi ces expressions :
 la bonne nouvelle de la bonne nouvelle de Son Fils ; la bonne nouvelle du Christ ; la bonne nouvelle de la Gloire du Christ ; la bonne nouvelle de notre Seigneur Jésus ; la bonne nouvelle de la gloire du Dieu bienheureux ?
c'est   un argument  commercial  (désolé  pour l'expression   ), quand   on veut  partager   une  idée  , c'est assez   logique   comme argument . " Madame  ...........j ai  une   bonne nouvelle   pour vous  , vous n'aurez  plus besoin de balayer   avec mon aspirateur  Moulinex "  Quand  on veut convaincre  on prétend  apporter  une bonne  chose , une bonne  nouvelle 
 a écrit :C’est quoi LA bonne nouvelle ? étymologiquement c’est le "bon message"… un bon message des plus singuliers… 
De quel "bon message" très particulier parle saint Paul ?
simple   un bon argument , je viens de  te l'expliquer 
 a écrit :Peut-il ignorer que le "bon message" relève des prophéties du saint prophète Isaïe ?
j'ai un avis   assez  différent   là dessus  , je pense    que pour se faire  réaliser   une prophétie  , il est  plus simple  d'imaginer   des  histoires   qui répondent   à cette  prophétie .
exemple  nous trouvons  dans le NT  énormément   de   passages     qui ont   été copiés  sur l'AT . Un exemple  parmi de très   nombreux .  Psaumes 22-1 que l'on retrouve mot  à mot, dans marc 14-34, et math 24 46  
 a écrit :De quoi parle-t-il en Colossiens 1:4 nous avons entendu parler de votre foi en Jésus Christ et de votre amour pour tous les saints, 5  dans l’espérance qui vous attend aux cieux ; cette espérance vous a été annoncée par la parole de vérité, la bonne nouvelle 6  qui est parvenu jusqu’à vous ; tout comme il porte du fruit et progresse dans le monde entier, de même fait-il parmi vous depuis le jour où vous avez reçu et connu dans sa vérité la grâce de Dieu, 7  selon l’enseignement que vous a donné Epaphras ; notre ami et compagnon de service, qui nous supplée fidèlement comme ministre du Christ,
merci pour l'exemple le mot "saint  n'existait "  pas à l'époque (si ce n'est chez les esséniens  nom  qu'on leur  donnait ) Tu oublies  que dans  col 1-16  il   le présente  comme dieu,  confirmé en 1-28 
 a écrit :Comment expliquez-vous que cette expression "LA bonne nouvelle <το ευαγγελιον>" soit employée de façon analogue par les synoptiques ? 
je te l'ai   expliqué   plus  haut  , c'est un bel argument   quand on veut  attirer des fidèles  , ou vendre  un produit , c'est assez   logique 
 a écrit :Pour moi, il y a deux faits importants :
1 ) Le saint apôtre Paul introduit dans ses épîtres à la fois les noms de personnalités proches de son JC et à la fois des jalons biographiques. Et tous ces éléments sont parfaitement compatibles avec les Évangiles.
 tout à fait   pour toi  , mais il me semble, t'avoir  donné    des  éléments   importants  et fondamentaux qui manquent .
   
 a écrit :2 ) Le saint apôtre Paul répète que lui et les autres prédicateurs itinérants diffusent ce qu’il appelle "LA bonne nouvelle de D.ieu", et que cette prédication est le fondement des communautés qu’il connaît. Or, "LA bonne nouvelle  est à la fois un élément prophétique du Testament Premier et à la fois la curieuse expression retenue par le saint évangéliste Marc.
 Ok   le premier  testament   je suis  d'accord  , mais  il n'utilise   ce  testament    seulement    comme un argument . Je suis  d'accord . 
C'est  ecrit  dans l'AT , "je vous  propose  ce christ  annoncé  c'est " une bonne nouvelle "  pour vous ,  il est  venu . Ok  tout à fait  !!
Donc   il se  sert   comme  les  auteurs  des  évangiles,  de l'AT  , pour construire  son histoire .  Ok   il fait   comme  les  évangélistes  en définitive . Ok
Donc tu confirmes le mot évangile  dans  la bouche de Paul, ne veut   pas dire  les  4 évangiles  du NT  . Ok à 100 % 
 a écrit :Encore un élément de notre débat qui concerne la chronologie de la composition du mythe.
Je sais aussi que l’hypothèse fort consensuelle « Marc + Q » est fragile et que l’on peut aisément considérer que l’évangile selon saint Marc n’est qu’un résumé catéchétique. Résumé éventuellement tardif, ce qui expliquerait que les premiers témoins manuscrits n'apparaissent que vers 200.
Je crois   plus  à  la Notion " q" ( loggions )  introuvables , qui aurait servie   à assembler Marc   qui lui même à servit  à Mathieu  et luc  , et Jean ( dans une petite  proportion ). Voir  à ce sujet le fameux évangile  inconnu  de Amsler"  (dont je dispose)  
 a écrit :1 ) le saint apôtre Pierre aurait donc existé ?
C'est ce que dit  Papia  vers  140. pour moi  tant   que l'on n'a pas trouvé de  trace  de sépulture (qui seraient   au vatican ),   je   suspends  ma conclusion  sur ces deux personnages un peu  rocambolesques 
 a écrit :2 ) Si oui, pourquoi une date aussi tardive ? Si Pierre est martyrisé vers 68, pourquoi Marc aurait-il attendu quelques décennies ?
Pas si tardif que cela    puisque Marc serait   le plus  ancien   évangiles  . Par contre merci de Confirmé que Marc étant de  Disciple de  Pierre , il n'a de fait  rien  vu . Il ne fait  que rapporter   les propos de  Pierre , en oubliant   le fameux  "Pierre  sur cette pierre ", un comble d'ailleurs  .
 a écrit :Au sujet de l’assassinat du prophète Zacharie fils de Barachie, vous avancez que cet assassinat a eu lieu vers 70 et non pas antérieurement aux années 30.
tout à fait   c'est ce que j'ai  dans mes notes . Je peux te trouver la source   si tu le désires 
 a écrit :Vous prenez le saint apôtre et évangéliste Matthieu pour une andouille : 
pas du tout pourquoi  , je doute seulement    que ce soit  Mathieu  l’apôtre   qui aurait   écrit  cet évangiles    pour de nombreuses  raisons,  mais c'est un autre sujet .
 a écrit :Comment expliquez-vous qu’il mette sur les lèvres de son personnage "JC" censé vivre sous la procuration de Pilate une allusion à un type exécuté en 70, soit une quarantaine d’année après la crucifixion ?
C'est  simple  cela montre  simplement   que  cet évangile  a été ecrit  après  70, et   que ce n'est  donc pas Mathieu  qui l'a écrit , de plus   il critique   les publicains   alors   qu'il prétend  en être un,  et ensuite et   surtout   quand il parle   de  lui (comme  jean d’ailleurs  ) il parle   à la 3eme personne  du singulier . 
 a écrit :Saint Matthieu parle de  ζαχαριου υιου Βαραχιου (Matthieu 23:35), c’est-à-dire en français Zacharie fils de Barachios.
Personnage qui pourrait désigner ζαχαριαν τον του βαραχιου de Zachare 1:1.
tout   à fait  ,  comme  quirinius   dans Luc  , il faut   bien trouver    une explication   à ces erreurs chronologique . Je connais   les methodes 
 a écrit :
Quant  lui, Flavius Joseph parle de Ζαχαρίαν υἱὸν Βάρεις·(Guerre de Juifs, Livre IV, chap 5, § 335), c’est-à-dire 
Zacharie fils de Baris. (cf. 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... gr.htm#334).
Est-on obligé d’identifier 
Βαραχιου et 
Βαρεις ? Si oui pourquoi ?
 
 merci   tu as raison  , il faut  trouver   une explication, autre   qu'une écriture  tardive  , et  des auteurs  inconnus 
Amicalement  ton frangin 
les  messages  sont encore  longs
Excusez moi j'ai  un problème   je n'arrive pas  à enlever  le passage ecrit  en gras Auteur : pauline.px
Date : 02 déc.20, 06:37
Message : Bonjour Ronron La Douceur,
Merci pour votre lecture très attentive. 
Vous avez tout à fait raison, j'ai inversé.
Pour les numéros strong j'utilise un "vieux" logiciel intitulé "Bible Online" très complet.
Mais pour la concordance des mots grecs sur la LXX je dispose d'un PDF édité par The Lexical Concordance of The Apostolic Bible Polyglot
En revanche pour les deutérocanoniques c'est un peu plus laborieux, il faut énumérer tous les cas de la déclinaison... et pour les verbes c'est à la limite du possible. 
Très cordialement
votre soeur
pauline
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 02 déc.20, 07:24
Message : Je vous suggère cet excellent site : 
https://biblehub.com/
Tout y est : l'hébreu, le grec, et les diverses occurrences de chaque mot.
 Auteur : pauline.px
Date : 03 déc.20, 02:56
Message : Bonjour Saint Glinglin,
Saint Glinglin a écrit : 01 déc.20, 23:14Philon d'Alexandrie est mort + 45.
 
Vous faites de Philon un gnostique, c’est un point de vue, respectable, certes, mais qui mérite d’être argumenté.
Le site encyclopédique Agora donne à l’entrée "Gnose" : « 
Quel sens convient-il de donner au mot gnostique? Traditionnellement, ce mot servait à désigner les membres des sectes combattues par les grands hérésiologues du deuxième siècle. Mais depuis quelque temps, on parle d'une gnose pré-chrétienne dont Philon le Juif serait le principal représentant. Un tel élargissement du sens du mot gnostique est-il légitime? Nous n'en avons pas à décider ici. Nous reviendrons néanmoins, pour des raisons pratiques, au sens traditionnel du mot: nous n'étudierons que les doctrines des hérétiques. »
Certes, Philon connaît les dieux qui expliquent le pluriel de « 
Faisons l’homme… » qui sont appelés "archontes" par Platon mais ils ne revêtent pas l’aspect négatif du mauvais démiurge des gnostiques. N'oublions pas le dualisme !
Et de surcroît, Wiki affirme « 
Cependant Philon ne fait jamais allusion aux archontes: dans un seul passage ( De Mon. I. 1), ἄρχοντες est simplement corrélatif à ὑπήκοοι. <Archonte (Gnosticisme) - 
https://fr.qaz.wiki/wiki/Archon_(Gnosticism) >
Certes, Philon insiste sur la connaissance qui permet à l’âme son ascension mais c’est d’abord et avant tout une connaissance de soi qui ouvre à la connaissance de l’Être en soi, dans un processus qui passe par la contemplation du réel puis par le renoncement des sens et l’abandon du monde sensible. « 
C’est quand il s’est le mieux connu qu’il s’est le plus renoncé à lui-même afin de parvenir à une plus haute compréhension de l’Être vraiment existant. Et il doit en être ainsi car celui qui s’est compris à fond se renonce aussi à fond lorsqu’il a clairement vu le néant de tout le créé ; or celui qui s’est renoncé connaît l’Être existant. » De somniis, I, 91.
Je note enfin que vu le peu de postérité juive de Philon d’Alexandrie, il n’est pas certain que ses œuvres aient inondé la Palestine.
Mais j’avoue volontiers mon incompétence, pouvez-vous nous éclairer sur ce qui chez Philon aurait pu inspirer le saint Paul gnostique que vous décrivez.
SAINT GLINGLIN a écrit :les gnoses simonienne et chrétienne
Quelles sont vos sources sur la gnose simonienne au premier siècle ?
SAINT GLINGLIN a écrit :Donc un archonte peut être une puissance surnaturelle.
Oui, un 
αρχων peut être n’importe qui dispose de l’autorité.
Que prouve cette possibilité floue ?
SAINT GLINGLIN a écrit : Et je ne vois pas pourquoi ils ne seraient pas multiples vu que Iadalbaoth de son côté a des anges à son service.
J’ai cru qu’il pouvait s’agir d’un des anges du livre d’Hénoch, mais je ne l’ai pas trouvé.
Avez-vous des citations au sujet de Iadalbaoth (ou Ialdabaoth, ou Ildabaoth, etc.) antérieures au second siècle ? 
SAINT GLINGLIN a écrit :Votre isolat contient un bug : le Prince de la vie est incapable de se ressusciter tout seul.
Non. 
Ce passage n’implique pas l’incapacité.
Pour autant, c’est un élément assez banal du christianisme : notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ne Se ressuscite pas tout seul, c’est D.ieu, béni soit-Il, qui L’a ressuscité. 
Conformément à : Luc 23:35 
 Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats <οι αρχοντες> se moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu !  
Gnostique ? 
Ce divin-là est-il le mauvais démiurge ?
SAINT GLINGLIN a écrit :L'Eglise enseigne que cette Corinthe est en Grèce mais est-ce bien sûr ? En hébreu, Tsor est la ville de Tyr.
Dans la LXX comme dans le NT Tyr se dit Τυρος.
Et Saint Paul localise Corinthe <Κορινθος> en Achaïe <Αχαια>
2 Corinthians 1:1 
παυλος αποστολος χριστου ιησου δια θεληματος θεου και τιμοθεος ο αδελφος τη εκκλησια του θεου τη ουση εν κορινθω συν τοις αγιοις πασιν τοις ουσιν εν ολη τη αχαια
Donc pouvez-vous nous indiquer où vous lisez Tsor ou צור ?
SAINT GLINGLIN a écrit :De même, "exil" se dit "galout". Il y a peut-être une épître à la diaspora plutôt qu'à des Galates chez lesquels Paul n'est jamais allé.
C’est une hypothèse intéressante car "Galates" peut désigner une région immense ce qui peut surprendre. 
Mais je ne vois pas en quoi cela fait de saint Paul un gnostique.
auparavant a écrit :Baignaient-ils dans un climat gnostique pour percevoir le sens des propos du saint apôtre des gentils ? 
SAINT GLINGLIN a écrit :Il y a des chances puisqu'il connaissent une hiérarchie initiatique :1 Cor 2.6 Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis;
Une hiérarchie à un seul degré ? 
Les saints ou les parfaits et c’est tout. 
Il me semble que c'est banal de distinguer ceux du dedans de ceux du dehors. De là à soupçonner une hiérarchie comme chez les FM...
Saint Glinglin a écrit : 02 déc.20, 01:45Notons qu'il ignore ce mot de "chrétien" prétendument inventé à Antioche.
 
Non.
On peut juste dire qu’il ne l’emploie pas. 
D’ailleurs il est fort peu employé dans le NT.
D’après Actes 11:26, ce n’est pas un nom que se donnent les fidèles, c’est un nom qui leur est donné. "Chrétien" est très probablement un surnom ironique et/ou péjoratif. 
1 Pierre 4:15 
Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. 16 Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom.
Le parallèle entre "meurtrier + voleur + malfaiteur" et "chrétien" va dans ce sens.
SAINT GLINGLIN a écrit :Voici ses dires : Gal 1.11 Je vous déclare, frères, que l'Evangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme; 12 car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ.
Eph 3.3 C'est par révélation que j'ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d'écrire en peu de mots.
Où est là-dedans cette prédication préalable qui l'a convaincu ?
Je n’ai jamais parlé d’une prédication qui aurait convaincu le saint apôtre Paul puisque en tant qu’opposant fervent, il connaissait déjà la prédication initiale des apôtres.
Je parle de la prédication des apôtres et des prophètes qui a pu séduire les fidèles qui ont formé les assemblées où saint Paul n’a jamais mis les pieds.
Ephésiens 2:20 
Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire.
La question est de savoir ce que contient la bonne nouvelle des différents prédicateurs. 
Peut-on exclure qu’elle contienne des éléments biographiques ?
SAINT GLINGLIN a écrit :La bonne nouvelle est le triomphe du Christ sur la mort. 
Ah ? Comment savez-vous que 
ce n’est que ça ?
En effet, à cette époque la rumeur que quelqu’un ressuscite ne devait pas tellement épater les gens.
Je note que, bien qu’il s’adressât 
à des gens qui ont déjà entendu parler de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, le bref discours de saint Pierre en Actes 2:22+ est plus étoffé.
SAINT GLINGLIN a écrit :Notons que pour Ezéchiel le temple est bâti pour l'éternité. Donc si Paul écrit que les temps sont accomplis, il écrit après 70.
Le saint prophète Ézéchiel parle d’abord du temple qui fut abandonné par Y.HWH (chapitre 8). 
Puis aux chapitres 41 à 43, il décrit la vision d’un Temple idéal. 
Il doit en communiquer les plans à la maison d’Israël et ces plans ne correspondent pas un édifice qui a déjà existé avant 70.
Par conséquent, Ézéchiel ne parle pas du temple construit sous Hérode le Grand. On flaire plutôt le Temple eschatologique…
Mais peut-être faites-vous allusion à un autre passage ?
SAINT GLINGLIN a écrit :Notons aussi que pour Paul Jésus n'a qu'une apparence de chair (Rm 8.3).
Là encore le «
 n’a que » est exagéré. De même traduire Ομοιωμα (vient du verbe ομοιοω) par "apparence" est partisan.
Mais surtout, il faut lire le verset entier et son < εν ομοιωματι σαρκος 
αμαρτιας > puisqu’il ne s’agit pas de 
n’importe quelle chair.
Même si j’adoptais votre "apparence", il ne s’agit pas de dire que le JC paulinien « 
a une apparence de chair », un point c’est tout. Il s’agit de dire que le JC paulinien « 
a une apparence de chair de péché »
Saint Paul affirme donc la ressemblance non pas à la chair mais 
à la chair de péché, pas plus qu'une ressemblance car il n’y a pas de péché en Sa chair. Conformément à 2 Corinthiens 5:21a Celui qui n’a point connu le péché…
SAINT GLINGLIN a écrit :D'après les Evangiles, Jésus ne descend pas de David.
Non.
Je lis : Matthieu 1:1
 Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham.
Et
Luc 1:27 
auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
SAINT GLINGLIN a écrit :Ici nous avons une hérésie adoptianiste où Jésus n'est pas fils de Dieu par nature.
Peut-être...
 
On est encore plus loin du gnosticisme.
SAINT GLINGLIN a écrit :Dans les épîtres, les "veuves" sont des épouses du Seigneur comme les bonnes soeurs d'aujourd'hui.
Portent-elles le même nom que dans les évangiles à l’instar de Pierre, Jacques et Jean.
Ceci dit, je ne crois pas que les veuves soient des épouses du Seigneur. Les veuves posent un problème considérable en Palestine puisqu’elles sont nombreuses et généralement sans ressource.
Avez-vous un élément de preuve pour identifier les veuves aux bonnes soeurs ?
SAINT GLINGLIN a écrit :Donc qu'est-ce qui vous prouve que "frère du Seigneur" n'est pas un titre comme les frères actuels des institutions catholiques ?
Rien. 
Mais le lien exact de parenté n’a aucune importance puisque les évangiles sont flous eux aussi. Ce qui importe ce sont les noms.
SAINT GLINGLIN a écrit :Quand aux douze, Jésus leur est apparu lors de sa visite aux enfers :
Si 49.10 Quant aux douze prophètes, que leurs os refleurissent dans la tombe, car ils ont consolé Jacob, ils l'ont racheté dans la foi et l'espérance.
Où lisez-vous que l’apparition aux Douze est antérieure à la résurrection ? :
1 Corinthians 15:3 J
e vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures ; 4 qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures ; 5 et qu’il est apparu à Céphas, puis aux douze < και οτι ωφθη κηφα ειτα τοις δωδεκα >. 6 Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts.
Et je lis :
Ben Sira 49:
 6 Les ennemis mirent le feu à la ville choisie, la ville du sanctuaire, et rendirent désertes ses rues 7 à cause de Jérémie, car ils l’avaient maltraité, lui, consacré prophète dès le sein de sa mère pour déraciner, détruire et faire périr, mais aussi pour bâtir et planter. 8 Ezéchiel eut une vision de la Gloire que Dieu lui montra sur le char des chérubins, 9 car il se souvint des ennemis dans l’averse et fit du bien à ceux qui suivent la voie droite. 10 Quant aux os des douze prophètes, qu’ils refleurissent de leur tombe, car ils ont encouragé Jacob et ils l’ont délivré par la fidélité de l’espérance. 11 Comment magnifier Zorobabel, lui qui fut comme un sceau à la main droite, 12 et de même Josué fils de Josédek, eux qui, de leur temps, construisirent la Maison et élevèrent un sanctuaire consacré au Seigneur, destiné à une gloire éternelle ? 13 De Néhémie aussi le souvenir est grand, lui qui releva nos remparts écroulés, rétablit portes et verrous et releva nos habitations. 14 Nul sur la terre n’a été créé pareil à Hénok, car il fut, lui, emporté de la terre. 15 Il n’y a pas eu non plus d’homme comme Joseph, chef de ses frères, soutien de son peuple. Ses ossements furent traités avec respect. 16 Sem et Seth furent glorieux parmi les hommes, mais au-dessus de tout être vivant dans la création est Adam.
Ainsi en remontant le temps, Ben Sira énumère plusieurs prophètes ou personnages particulièrement illustres, Jérémie, Ézéchiel, les douze petits prophètes, Zorobabel, Josué, Néhémie... 
Où voyez-vous le rapport avec le JC paulinien ?
L’expression "
les douze < τοις δωδεκα >" (sans rien d’autre), aussi bien chez le saint apôtre Paul que dans les évangiles, semble lexicalisée c’est-à-dire qu’elle est devenue une expression toute faite. (une vingtaine d’occurrences)
Très cordialement
Votre sœur
pauline
 Auteur : dan26
Date : 04 déc.20, 00:38
Message : Je bascule   une partie  de notre échange avec pauline,  qui correspond   plus   à ce thème 
Bonjour Pauline 
 a écrit :2 ) C’est une initiative singulière, connaissez-vous d’autres exemples d’invention de messies célestes qui n’ont jamais eu de vie terrestre ? 
Pouvait-il s'appuyer sur des prophéties primotestamentaires ? Lesquelles ?
Bien sûr pour les messies   célestes  sans vie   humaine,  il suffit de  voir tous  les fameux dieux  de  salut   , qui avant  JC    venaient   pour sauver   les  hommes  sur terre .Par contre   je ne vois  pas pourquoi  ils auraient  du  prendre  comme  modèle  des  prophéties  juives .    
  
 a écrit :Ensuite, j’imagine que dans votre scénario, face à l’échec de cette prédication initiale d’autres inventeurs sont intervenus pour transformer radicalement le éon gnostique en humain très humain.
C’est une sacrée transformation.
Je ne comprends   pas  , il suffisait  d'habiller   le christ   de paul ,d'artifices  et  de repérés , humains,  historiques  et historiques, plus précis  et plus détaillés 
 a écrit :Quelle peut bien être la motivation de ces adaptateurs qui savent que Paul de Tarse est un menteur et qu'il faut corriger l'invention ?
pourquoi   parler  de menteur,   il a seulement  lancé  un" produit  " qui avait   besoin   d’être affiné .   C'est le principe   même  avant  l'Heure  du marketing .
Pour faire   simple  l'humanisation de  JC   dans   les évangiles à rassemblé   les  matérialistes  , les  miracles   les hellénistes, les emprunts  à l'AT  , les juifs  , les  rites  de la cène, les  adeptes  du culte de  Mithra, et   des égyptiens  avec le  culte d'orus  , etc etc . Cela   a permis  un "ratissage  " très  large .  Qui a marché . 
 a écrit :Je vous propose donc de continuer une partie de cet échange sur l’autre topique "Mythisme : chronologie".
avec plaisir   c'est donc ce que je fais 
amicalement ton frangin
Au sujet du gnosticisme  de  Philon  dont tu parles  avec SGG   (qui je le rappelle   serait  à 'l'origine  du logo, et  de l'allégorisme ), je pense que l'on doit pouvoir trouver   des traces  de cette  influence  dans ces 58 traités    de la création du   monde,   qui l'a amené  à imaginer   l'allégorisme  , à "des animaux ".
 Auteur : pauline.px
Date : 05 déc.20, 05:58
Message : Bonjour Dan26,
J’essaie de reprendre la chronologie de votre opération marketing.
Je soumets à votre attention mon interprétation des trois premières étapes :
A ) L’attente eschatologique juive d’un messie guerrier.
dan26 a écrit : 02 déc.20, 06:11je ne le pense pas, comme je te le disais il y avait une attente eschatologique, et guerrier, le sauveur qui devait chasser les romains. Pour preuves ces fameuses apocalypses, qui exhortaient sous couvert à chasser les romains
 
1 ) Que pensez-vous des deux messies esséniens, messie-roi et messie-prêtre ? ou de la vocation messianique du peuple d'Israël tout entier que l'on trouve chez le saint prophète Esaïe ?
2 ) À quelle époque situez-vous les apocalypses anti-romaines ?
3 ) Est-ce que le messie paulinien répond à cette attente guerrière ?
DAN26 a écrit : j'ai son autobiographie, je n'ai pas le temps de tout lire, mais il décrit souvent des chefs de guerres qui combattent les romains, et étrangement qui s'appellent "Jesus " ( 4 jesus ), ce prénom courant à l'époque. 
1 ) L’œuvre de FJ est sur le net : 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... /intro.htm il suffit d’une recherche des occurrences en français et c’est possible aussi en grec.
2 ) Les Jésus, chefs de guerre, renvoient évidemment au "Josué" du Testament Premier.
B ) L’invention paulinienne.
D'après vous, un siècle avant le gnosticisme, saint Paul aurait inventé un être céleste éthéré, un éon, qui par une descente vertigineuse traverse tous les Ciels se fait supplicier par les archontes (
je n’ai pas compris si la crucifixion est terrestre ou céleste), ressuscite et opère le trajet inverse.
Pourtant l’invention paulinienne ne décrit ni un bouleversement de l’ordre du cosmos ni la chute du mauvais démiurge. À quoi a servi cet aller-et-retour ? 
En fait je ne vois pas bien en quoi cela concerne les humains. 
Le seul fait nouveau est que le Salut n’est plus réservé au peuple Juif et qu’il n’est plus conditionné aux observances judaïques.
auparavant pp a écrit : a vraie question n’est pas l’invention mais plutôt comment un récit inventé ex nihilo peut devenir crédible et aux yeux de qui il peut devenir crédible.
DAN26 a écrit :C'est le principe même du marketing avant l'heure, on adapte, le produit à savoir, à cette histoire, suite aux controverses, qu'elle a suscité dé le début
C'est compris.
Pour vous, saint Paul ne croit pas en son invention ex nihilo, il a édifié son œuvre juste pour séduire les gens ou satisfaire l'attente de son public. Que va-t-il y gagner ? 
C'est audacieux car le marché spirituel est déjà bien rempli, il va falloir être convaincant !
C ) Diffusion du message paulinien
auparavant pp a écrit :Pourquoi Paul s’adresse-t-il de façon privilégiée aux païens et non pas aux Juifs qui sont les seuls à vivre cette attente messianique ?
DAN26 a écrit :Il s'adresse d'abord au premiers chrétiens les plus proche
Si je vous comprends, 
votre saint Paul s’adresse aux 
premiers chrétiens, mais sont-ils d’origine juive ou païenne ?
1 ) Voulez-vous dire qu’il y avait 
déjà des chrétiens avant l’invention paulinienne ?
2 ) Entre Rome, Jérusalem et Thessalonique (pour ne pas parler de la Galatie…) les distances sont considérables, je peine à donner un sens à votre "
les plus proches"...
DAN26 a écrit :il est difficile de comprendre cette notion de lettre adressées à des populations lointaines , comme Paul à l'époque a t'il pu diffuser ses lettres et etre informé de groupes de chrétiens dans des vilels et régions différentes ? Là aussi pour moi c'est une énigme
Une solution à cette énigme est que les épîtres ne sont pas situées au début de la prédication mais qu’elles témoignent déjà du succès de celle-ci.
DAN26 a écrit : la raison est simple, les épitres étaient beaucoup moins connus que ce que les actes veulent le faire croire. Comme je viens de te le dire le christ de Paul était très confidentiel, pour ne pas dire marginal.
Confidentiel peut-être pour les païens mais connu et reconnu par les communautés de Rome ou de Thessalonique… 
Vous professez l’idée que saint Paul est à l’origine du mythe. Si les épîtres sont marginales, quelle était la prédication chrétienne qui n’était pas marginale à leur époque ?
auparavant pp a écrit : Alors comment et pourquoi va-t-on convaincre des inconnus que le Messie est arrivé à l’insu de tous ?
DAN26 a écrit :justement tout le problème est là, Paul n'étant pas arrivé avec son christ "tres vague " à convaincre ; les évangiles sont venus y apporter une touche humanisée
Je ne comprends pas.
1 ) Si les épîtres sont envoyées partout aux premiers chrétiens cela signifie que la prédication paulinienne a déjà bien marché alors pourquoi les évangiles viendraient la corriger en transformant l’éon céleste trompant les archontes en un rabbi thaumaturge supplicié comme un malfaiteur. 
2 ) On ne peut pas parler d'une simple "
touche" puisque vous affirmiez naguère que les deux "
JC" étaient contradictoires. 
Très cordialement
Votre petite sœur
 Auteur : dan26
Date : 06 déc.20, 06:46
Message : Bonjour pauline, je reprends   cet échange   après ce fabuleux match  Angleterre  France  , un régal !!!
 a écrit : pauline.  a dit 
J’essaie de reprendre la chronologie de votre opération marketing.
Je soumets à votre attention mon interprétation des trois premières étapes :
A ) L’attente eschatologique juive d’un messie guerrier.
petite correction    je parlais   au départ  de l'attente  d'un messie, eschatologique   suscité    par la prophétie  de  Michée , ou  d'un messie guerrier suscité   par l'occupation romaine .
 a écrit :1 ) Que pensez-vous des deux messies esséniens, messie-roi et messie-prêtre ? ou de la vocation messianique du peuple d'Israël tout entier que l'on trouve chez le saint prophète Esaïe ?
je pense  que le fameux maitre  de   justice   des esséniens  et le même   personnage  , et que jean  baptiste   est décrit   comme un essénien 
 a écrit :2 ) À quelle époque situez-vous les apocalypses anti-romaines ?
A partir   de l'occupation  romaine, c'était  une façon cachée  de pousser   à la révolte contre  l'occupant . Ces textes  ont  cessé  après  70 , (de mémoire) 
 a écrit :3 ) Est-ce que le messie paulinien répond à cette attente guerrière ?
non  plutot à une attente eschatologique  , comme  je le disais  dé le départ  , deux attentes  messianiques 
je ne comprends   pas  ta phrase . Et ce type de  méthode  est  connue , il suffit  d'attribuer   plusieurs   sens à un seul mot .
 a écrit :2 ) Les Jésus, chefs de guerre, renvoient évidemment au "Josué" du Testament Premier.
 le nom jésus   vient  de  Josué  ,  et il était  très  commun  à l'époque, comme celui de marie  ou de Myriam , voir à ce sujet les livres de Rops, et Renan. ce qui a amené   à certaines  découvertes  spéculatives  (mais c'est un autre sujet) 
 a écrit :B ) L’invention paulinienne.
D'après vous, un siècle avant le gnosticisme, saint Paul aurait inventé un être céleste éthéré, un éon, qui par une descente vertigineuse traverse tous les Ciels se fait supplicier par les archontes (
ne pas oublier    que la gnose  était  plus ancienne , Blanchet  dans son livre : "les" gnoses ( en page 10 ), explique bien   que ces  croyances  ésotériques  existaient   déjà 2 siècles  avant Jc  chez les paiens (donc les héllénistes ), les gnoses  mixtes  juives et  Grecques  dé  le début du premier   siècle ., 
 a écrit :je n’ai pas compris si la crucifixion est terrestre ou céleste), ressuscite et opère le trajet inverse.
pour moi   elle  est céleste  dans  Paul,   n'ayant strictement   aucun détail  de se supplice  , et terrestre   dans les évangiles . Je rappelle   au passage   que la crucifixion   n'existait  pas à l'époque avec des clous  , mais   que les corps  étaient  pendus  au bois, avec des lanières   sur  un patibulum, qui venait se poser  sur  un pieu  vertical . Mais c'est un autre sujet . 
 a écrit :Pourtant l’invention paulinienne ne décrit ni un bouleversement de l’ordre du cosmos ni la chute du mauvais démiurge. À quoi a servi cet aller-et-retour ? 
Déjà répondu  , il répondait  à une attente . 
 a écrit :En fait je ne vois pas bien en quoi cela concerne les humains. 
Je viens  de t'expliquer   que cette notion  gnose  existait  déjà chez les  hellénistes , et que ces lettres   sont destinées  à des pays  où cette croyance   était  connue    
 a écrit :Le seul fait nouveau est que le Salut n’est plus réservé au peuple Juif et qu’il n’est plus conditionné aux observances judaïques.
le seul  fait nouveau   dans le christianisme   est effectivement   son universalisme . Cela permettait   comme je te le disais  , de ratisser largement , les futurs   adeptes .Constantin  a développé  cette  notion importante,  c'était   une façon de  consolider son pouvoir dans   les pays occupés 
 a écrit :C'est compris.
C'est toujours   la même  recette  essayer  de  plaire au maximum de  personnes .  Raison  pour laquelle  plus tard  il est simple de constater  dans le christianisme    un fabuleux syncrétisme  grâce à  Constantin 
 a écrit :Pour vous, saint Paul ne croit pas en son invention ex nihilo, il a édifié son œuvre juste pour séduire les gens ou satisfaire l'attente de son public. Que va-t-il y gagner ? 
C'est audacieux car le marché spirituel est déjà bien rempli, il va falloir être convaincant !
Je ne sais   pas ce que croit  ou pas   un personnage, de l'époque   (qui le sait  ?) . Je dis  seulement   qu'il a voulu répondre  à une demande populaire     de l'époque  , déjà expliqué .
il n'a pas convaincu   puisque  les évangiles  avec  une humanisation   de son personnage   a permis de ratisser   plus largement .  
 a écrit :C ) Diffusion du message paulinien
Si je vous comprends, 
votre saint Paul s’adresse aux premiers chrétiens, mais sont-ils d’origine juive ou païenne ?
Il s'adressait   aux  juifs, et  aux Hellénistes  (ou Gentils ),( je n'aime   pas cette  appellation de  païens) pour  en faire  des adeptes  . Ce qui est logique   le pays  était  peuplé   de ces personnes
 a écrit :1 ) Voulez-vous dire qu’il y avait déjà des chrétiens avant l’invention paulinienne ?
non  , c'est impossible   et  de plus nous n'avons aucune   trace  et source de cela  . Si ce n'est bien sur  des  textes  chrétiens tardifs . Ne pas oublier   que les actes   des apôtres   ont été 
écrits   bien après   les  epitres .Un peu comme  pour structurer   cette  histoire .
 a écrit :2 ) Entre Rome, Jérusalem et Thessalonique (pour ne pas parler de la Galatie…) les distances sont considérables, je peine à donner un sens à votre "les plus proches"...
Justement   c'est là qu'il faut   m'expliquer !!Comment  a t'il fait  pour envoyer des épitres   à des petits  groupes  (que l'on appelle   pompeusement  église ) , si il n'avait   pas d'adresse  précise , et comment a t'il  su  que  des  personnes   étaient sensibilisées    par  cette   nouvelle croyance .
 a écrit :Une solution à cette énigme est que les épîtres ne sont pas situées au début de la prédication mais qu’elles témoignent déjà du succès de celle-ci.
Merci  , encore   une énigme donc .
. Ta réponse ne n'explique   pas cette  énigme  désolé . Ne pas oublier   que ces épitres   (dont 4 ne sont pas reconnues   comme étant de paul "autre sujet") , sont destinées   à.......... à qui ont elles  été  diffusées , et comment   Paul a su de si loin   qu'il y avait   des groupes  (restreints ), de chrétiens .
 Je rappelle   que ces épitres  sont datés de  61 à 66/77. et que la poste  , ni le téléphone,  ni la radio  , ni internet existaient  à l'époque . donc tu as raison   c'est vraiment une énigme  .  
 a écrit :Confidentiel peut-être pour les païens mais connu et reconnu par les communautés de Rome ou de Thessalonique… 
Il n'y avait   que des juifs  des  héllénistes , et des   croyants  aux religions  romaines  à l'époque 
 a écrit :Vous professez l’idée que saint Paul est à l’origine du mythe. Si les épîtres sont marginales, quelle était la prédication chrétienne qui n’était pas marginale à leur époque ?
en dehors   des épitres  , et  des  éléments rapportés     tardivement   dans   des documents   chrétiens  , nous n'avons   strictement   rien de l'époque . Ce ne sont que des témoignages  ,de   personnes  qui racontent   ce que des personnes  qui  ont vu des personnes  qui leur   ont dit   avoir    vu  des   personnes  qui   ont vu !!! Strictement   à ma connaissance   aucun  témoignage   directe , comme  les évangiles  d'ailleurs .
 a écrit :Je ne comprends pas.
1 ) Si les épîtres sont envoyées partout aux premiers chrétiens cela signifie que la prédication paulinienne a déjà bien marché alors pourquoi les évangiles viendraient la corriger en transformant l’éon céleste trompant les archontes en un rabbi thaumaturge supplicié comme un malfaiteur. 
tu viens de dire toi même   plus haut   que  la diffusion  de  ces épitres  sont une  énigme . Donc , comment a fait   Paul pour savoir   qu'il y avait des chrétiens   à des centaines  de  KM, et leur adresser   une lettre   sans connaitre   les adresses  et les lieux précis   de destination . Et surtout   quels moyens de  distribution  précis  existaient  à l'époque ?  Si tu pouvais  me répondre  avec précision  ce serait  bien . et surtout   pour  moi cela  résoudrait  cette énigme . 
 a écrit :2 ) On ne peut pas parler d'une simple "touche" puisque vous affirmiez naguère que les deux "JC" étaient contradictoires. 
je ne pense pas  avoir affirmé  qu'ils étaient  contradictoires , j'ai seulement   dit qu'ils  étaient  très différents .  Quand je   parle   'de touche ', (je n'ai pas souvenir  d'avoir employé  ce  terme ) , c'était   pour parler  de  l'influence  gnostique (d'après  moi ), pour les raisons  précises  indiquées  
Amicalement 
Ton Frangin ,
 la notion de petite  sœur   me touche énormément  , j'en avait  une   qui était  plus jeune que moi   de 7 ans , elle   nous a quitté  il y a quelques  années après  une longue  maladie !!!
 Auteur : pauline.px
Date : 09 déc.20, 08:15
Message : Bonjour Dan 26,
Auparavant pp a écrit :À quelle époque situez-vous les apocalypses anti-romaines ?
dan26 a écrit : 06 déc.20, 06:46A partir de l'occupation romaine, c'était une façon cachée de pousser à la révolte contre l'occupant. Ces textes ont cessé après 70, (de mémoire) 
 
L’occupation Romaine commence à la chute d’Archelaus, en 6.
J’ai tâché d’énumérer les apocalypses juives, c’est difficile pour moi puisque ça commence aux livres de Daniel, d’Hénoch et des Jubilés qui sont a priori bien antérieures à la prise de Jérusalem par Pompée. 
On a encore les Apocalypses d’Esdras et de Baruch qui sont postérieures à 70. Entre les deux, j’ai trouvé bien sûr le Règlement de guerre et l’Assomption de Moïse… 
Bref ! pour l’instant je peine à mesurer l’importance de la littérature apocalyptique…
Au sujet de l’événement « crucifixion » : historique, mythique ou cosmique.
DAN26 a écrit :pour moi elle est céleste dans Paul, n'ayant strictement aucun détail de se supplice
Comment se fait-il que le saint apôtre Paul cite des témoins de la résurrection ?
DAN26 a écrit :Je rappelle au passage que la crucifixion n'existait pas à l'époque avec des clous
C’est faux. 
Toutes les méthodes sont utilisées. Le supplicié est fixé n’importe où et n'importe comment.
Philon fait allusion à des hommes "crucifiés" et cloués à des arbres. 
Plaute parle d'un esclave aux pieds et aux bras cloués deux fois sur une croix. 
La Mishna parle des clous d'un crucifié. 
On a retrouvé dans le port d'Athènes 17 squelettes du VIIe siècle avant JC avec des clous dans les mains et les pieds. 
Etc. 
Auparavant a écrit :À quoi a servi cet aller-et-retour ?
DAN26 a écrit :Déjà répondu, il répondait à une attente. 
Voulez-vous dire que le peuple attendait un aller-et-retour qui est passé inaperçu et qui ne change rien à leur vie quotidienne ?
Comment expliquer le succès ? 
DAN26 a écrit :ces lettres sont destinées à des pays où cette croyance était connue
Probablement, puisque les épîtres sont adressées à des communautés existantes.
Mais quelle croyance était connue ? le mythe paulinien ou le récit évangélique ?
DAN26 a écrit :Je ne sais pas ce que croit ou pas un personnage, de l'époque (qui le sait ?).
Voulez-vous dire qu’il invente un mythe auquel il croit déjà ?
Il ne s’aperçoit pas qu’il invente…
Auparavant pp a écrit :Saint Paul a-t-il écrit à des chrétiens ?
DAN26 a écrit :non, c'est impossible et de plus nous n'avons aucune trace et source de cela. 
Vous avez raison du point de vue terminologique.
Mais qui sont ces gens décrits par les en-têtes d’épîtres :
Romains 1:6b 
vous qui avez été appelés par Jésus-Christ, — 7 à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! 8  Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier.
1 Corinthiens 1:2 
à l’assemblée de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre:
Ephésiens 1:1 
Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ:
Philippiens 1:1 
Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux épiscopes et aux diacres:
Qui sont ces "
appelés par Jésus-Christ" ou ces "
sanctifiés en Jésus-Christ" ? 
ces "
fidèles en Jésus-Christ" ? 
ces 
épiscopes ? 
ces
 diacres ?
DAN26 a écrit :Comment a t'il fait pour envoyer des épitres à des petits groupes (que l'on appelle pompeusement église ) 
"
Église" n’est que la translittération du grec εκκλησια, qui est quasi synonyme de συναγωγη, translittéré aussi par 
synagogue.
Que savez-vous de la taille de ces groupes ?
c’est-à-dire de ces assemblées qui sont omniprésentes dans les épîtres.
DAN26 a écrit :… si il n'avait pas d'adresse précise, et comment a t'il su que des personnes étaient sensibilisées par cette nouvelle croyance.
Tout simplement parce que ce sont déjà des communautés étoffées et que les liens entre les différentes communautés existent. 
Le saint apôtre Paul a beaucoup voyagé et clairement il n’est pas seul à parcourir l’Empire, il y a au moins Apollos, Barnabée, Timothée et probablement Tite, Jean-Marc…
La première épître aux Corinthiens témoigne des phases de la prédication. Saint Paul s’y rend, prêche et probablement sensibilise des gens mais il est fier de n’avoir baptisé personne :
1:17 
Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer la bonne nouvelle, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine.
Puis il écrit car il a été informé d’un problème probablement dû à des prédications peu harmonieuses :
1:11 
Car, mes frères, j’ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu’il y a des disputes au milieu de vous. 12 Je veux dire que chacun de vous parle ainsi : Moi, je suis de Paul ! et moi, d’Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de Christ !
Comment cette lettre est-elle expédiée ?
Ce pourrait être Timothée qui l’apporte :
4:17 
Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur ; il vous rappellera quelles sont mes voies en Christ, quelle est la manière dont j’enseigne partout dans toutes les assemblées.
Ç’aurait pu être Apollos mais il n’est pas dispo.
16:12 
Pour ce qui est du frère Apollos, je l’ai beaucoup exhorté à se rendre chez vous avec les frères, mais ce n’était décidément pas sa volonté de le faire maintenant ; il partira quand il en aura l’occasion.
La lettre est donc confiée 
à ces frères auxquels Apollos aurait dû se joindre.
Et saint apôtre a prévu de quitter Éphèse pour rendre visite à cette assemblée de Corinthe.
5  
J’irai chez vous quand j’aurai traversé la Macédoine, car je traverserai la Macédoine. 6 Peut-être séjournerai-je auprès de vous, ou même y passerai-je l’hiver, afin que vous m’accompagniez là où je me rendrai. 7 Je ne veux pas cette fois vous voir en passant, mais j’espère demeurer quelque temps auprès de vous, si le Seigneur le permet. 8 Je resterai néanmoins à Ephèse jusqu’à la Pentecôte ;
À en croire le saint apôtre Paul, les lettres sont portées par des prédicateurs de confiance et elles sont destinées à des communautés connues à la faveur d'un voyage. 
Ces prédicateurs et/ou prophètes marchent beaucoup ou prennent la mer. 
C’est banal à l’époque. 
L'hypothèse inverse (
de modestes communautés composées de simples curieux avec peu de liens entre elles) aboutit au mystère inexplicable que vous dénoncez.
DAN26 a écrit :en dehors des épitres, et des éléments rapportés tardivement dans des documents chrétiens, nous n'avons strictement rien de l'époque. Ce ne sont que des témoignages,de personnes qui racontent ce que des personnes qui ont vu des personnes qui leur ont dit avoir vu des personnes qui ont vu !!! Strictement à ma connaissance aucun témoignage directe, comme les évangiles d'ailleurs.
Et alors ? 
Pourquoi serait-ce faux ?
À mes yeux, il est impossible d’expliquer le phénomène "
christianisme" 
sans poser l’hypothèse de la longue durée. 
Si on accepte le principe que, 
indépendamment du fonds théologique, les épîtres nous informent sur le banal quotidien des prédicateurs itinérants et le concret de leur démarche.
Dès lors, il n’y a rien de mystérieux, on observe plutôt une continuité avec tous les textes jusqu’à Justin et Marcion.
Très cordialement
Votre petite sœur
 Auteur : dan26
Date : 09 déc.20, 09:56
Message : bonjour pauline
 a écrit :=pauline a dit 
L’occupation Romaine commence à la chute d’Archelaus, en 6.
je ne le pense   pas  cela  remonte à -43 d'après   mes fiches 
 a écrit :J’ai tâché d’énumérer les apocalypses juives, c’est difficile pour moi puisque ça commence aux livres de Daniel, d’Hénoch et des Jubilés qui sont a priori bien antérieures à la prise de Jérusalem par Pompée. 
On a encore les Apocalypses d’Esdras et de Baruch qui sont postérieures à 70. Entre les deux, j’ai trouvé bien sûr le Règlement de guerre et l’Assomption de Moïse… 
Bref ! pour l’instant je peine à mesurer l’importance de la littérature apocalyptique…
Voir  les découvertes de  Qumran   il y  en  quelques unes 
 a écrit :Au sujet de l’événement « crucifixion » : historique, mythique ou cosmique.
Comment se fait-il que le saint apôtre Paul cite des témoins de la résurrection ?
Sont ils  les mêmes  que ceux des évangiles  ?Et dans   le même  contexte, à savoir   que personne  ne l'avait reconnu .
 a écrit :C’est faux. 
merci de me trouve   une  seule preuve . Je rappelle   que la découverte de  Giv az mitvar   ne   confirme    pas   une crucifixion,   puisqu'il n'y a qu'un clou   qui traverse   deux chevilles  , et que  nous n'avons aucune trace de  bras .
 a écrit :Toutes les méthodes sont utilisées. Le supplicié est fixé n’importe où et n'importe comment.
Philon fait allusion à des hommes "crucifiés" et cloués à des arbres. 
Vaste sujet   le mot crucifier    n'existe ni en grec ni en hébreux , c'est dans un sens obvie   que   le mot " pendu à un pieux"  (racine grec Stauro, qui veut dire pieu, palissade etc) , c'est transformé  en  crucifier  au moment  de  la traduction du grec,  ou hebreux  par Jerome   dans sa Vulgate . 
 a écrit :Plaute parle d'un esclave aux pieds et aux bras cloués deux fois sur une croix. 
je ne connais    pas cette source  , merci de m'en dire plus  lien,  date,  et  surtout  langue d'origine . De plus   les croix latines    n'existaient   pas à l'époque , c'etait un T  tau !!Déjà expliqué    il me semble .
 a écrit :La Mishna parle des clous d'un crucifié. 
Quelle  époque  ?  Si c'est  tardivement    la  seule   source  était   les évangiles 
  
 a écrit :On a retrouvé dans le port d'Athènes 17 squelettes du VIIe siècle avant JC avec des clous dans les mains et les pieds. 
Etc. 
Alors   là je veux la source  !!merci  d'etre  très précise  , avec un lien si possible 
Car à ma connaissance   on n'a retrouvé  aucun corps  cloué à Giv Az Mitvar  (désolé   pour l'orthographe) 
Et de plus   ,  sur les 6000 crucifier  de l'époque de  Pompée, on a trouvé   aucun  clous  ,que des pendus aux bois .
 
 a écrit :Voulez-vous dire que le peuple attendait un aller-et-retour qui est passé inaperçu et qui ne change rien à leur vie quotidienne ?
Comment expliquer le succès ? 
déjà répondu il me semble  , une attente forte 
 a écrit :Probablement, puisque les épîtres sont adressées à des communautés existantes.
je rappelle   que le mot ecclésial  que nous traduisons maintenant   par" église " , à l'époque comme tu le dis  n'était  qu'un groupe  (plus ou moins important ), de personnes  . Et que l'adresse    "groupe de chrétien  à Rome, Corinthe , Galasie  ne permet   pas d'envoyer  ces épitres  à la bonne personne.  
 a écrit :Mais quelle croyance était connue ? le mythe paulinien ou le récit évangélique ?
impossible de savoir  puisque nous n'avons aucune trace  de  ces groupes  , ils n'ont laissé   aucun ecrit  direct  ou indirect .  
 a écrit :Voulez-vous dire qu’il invente un mythe auquel il croit déjà ?
Il ne s’aperçoit pas qu’il invente…
désolé   je suis incapable   de savoir  ce que pouvait   penser à un moment donné   une personne  il y a 1960 ans  . je ne sais pas faire 
 a écrit :Vous avez raison du point de vue terminologique.
je dirai plutot    d'un point de vue archéologique ,  et historique , je cherche    des preuves  de l'époque  .
 
 a écrit :Mais qui sont ces gens décrits par les en-têtes d’épîtres :
Romains 1:6b vous qui avez été appelés par Jésus-Christ, — 7 à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! 8  Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier.
1 Corinthiens 1:2 à l’assemblée de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre:
Ephésiens 1:1 Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ:
Philippiens 1:1 Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux épiscopes et aux diacres:
C'est exactement ce que je dis  , avec  de tels détails   il n'est pas simple  d'envoyer des lettres   si loin,  à des endroits   précis  ,  adressé   à un des responsable de  ces groupes dits  "chrétiens ", d'après   des écrits  "chretiens "
 a écrit :Qui sont ces "appelés par Jésus-Christ" ou ces "sanctifiés en Jésus-Christ" ? 
ces "fidèles en Jésus-Christ" ? 
ces épiscopes ? 
ces diacres ?
des personnes  dont on ne sait rien,  dont on n'a aucune  trace directe , et dont on est incapable  de fixer le lieu précis .J'espère   que tu conviendras  qu'une lettre envoyée  à un groupe de chrétiens  à Rome   ou pire encore   en Galatie  sans adresse  précise . A du certainement   se perdre   dans le centre de tri (je rigole   bien,  mais ce n'est que de la logique ).
 a écrit :"Église" n’est que la translittération du grec εκκλησια, qui est quasi synonyme de συναγωγη, translittéré aussi par synagogue.
si tu veux mais cela ne change rien   au problème . des  synagogues à Rome  , et en dehors  de  la Judée !!!    
 a écrit :Que savez-vous de la taille de ces groupes ?
c’est-à-dire de ces assemblées qui sont omniprésentes dans les épîtres.
Ce que   l'on devrait  trouver  sur le terrain  d'un façon précise , donc rien   strictement   rien aucune trace directe   ou indirecte  (si ce n'est  l'incendie de  Rome sous Néron   qui prête à caution, vu l'auteur  ).
 a écrit :Tout simplement parce que ce sont déjà des communautés étoffées et que les liens entre les différentes communautés existent. 
OK !! comment    par  quels moyens  par exemple   un petit groupe de  chrétiens à Rome   dont on a aucune adresse  , pouvait   il  etablir des liens par exemple  à un autre petit  groupe  dans   une région  comme   la Galatie   toujours sans adresse  ? 
    
 a écrit :Le saint apôtre Paul a beaucoup voyagé et clairement il n’est pas seul à parcourir l’Empire, il y a au moins Apollos, Barnabée, Timothée et probablement Tite, Jean-Marc…
Ok d'après   les actes  seulement,   ils n'ont laissé   aucune trace  il me semble .
 a écrit :La première épître aux Corinthiens témoigne des phases de la prédication. Saint Paul s’y rend, prêche et probablement sensibilise des gens mais il est fier de n’avoir baptisé personne :
1:17 Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer la" bonne nouvelle", et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine.
merci   pour la bonne nouvelle  ,'( je confirme ce n'est pas l'évangile ), Ok  Paul témoigne " peut on trouver   une trace de chrétiens   à cette époque à Corinthe ?
 a écrit :Puis il écrit car il a été informé d’un problème probablement dû à des prédications peu harmonieuses :
1:11 Car, mes frères, j’ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu’il y a des disputes au milieu de vous. 12 Je veux dire que chacun de vous parle ainsi : Moi, je suis de Paul ! et moi, d’Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de Christ !
Comment cette lettre est-elle expédiée ?
Ce pourrait être Timothée qui l’apporte :
4:17 Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur ; il vous rappellera quelles sont mes voies en Christ, quelle est la manière dont j’enseigne partout dans toutes les assemblées.
Ok  "ça pourrait  etre "  je suis  d'accord  , il avait  donc l'adresse  précise   d'un groupe  de  personnes à Corinthe   
 a écrit :Ç’aurait pu être Apollos mais il n’est pas dispo.
16:12 Pour ce qui est du frère Apollos, je l’ai beaucoup exhorté à se rendre chez vous avec les frères, mais ce n’était décidément pas sa volonté de le faire maintenant ; il partira quand il en aura l’occasion.
La lettre est donc confiée à ces frères auxquels Apollos aurait dû se joindre.
Ok  mais bon !!! Je trouve qu'il serait   bien d'avoir   une preuve   sur place nous n'avons rien  , désolé .   
 a écrit :Et saint apôtre a prévu de quitter Éphèse pour rendre visite à cette assemblée de Corinthe.
Ok donc   cette église attendait   Paul à une adresse  très précise 
 a écrit :5  J’irai chez vous quand j’aurai traversé la Macédoine, car je traverserai la Macédoine. 6 Peut-être séjournerai-je auprès de vous, ou même y passerai-je l’hiver, afin que vous m’accompagniez là où je me rendrai. 7 Je ne veux pas cette fois vous voir en passant, mais j’espère demeurer quelque temps auprès de vous, si le Seigneur le permet. 8 Je resterai néanmoins à Ephèse jusqu’à la Pentecôte ;
quand tu dis   à un groupe de personne  qui n'a pas de lieu de réunion  "j'irai  chez vous  ", il a du batailler .
 a écrit :À en croire le saint apôtre Paul, les lettres sont portées par des prédicateurs de confiance et elles sont destinées à des communautés connues à la faveur d'un voyage. 
Ces prédicateurs et/ou prophètes marchent beaucoup ou prennent la mer. 
C’est banal à l’époque. 
tout à fait   mais primo   cela demande du temps  et  de plus  il est impossible   de retrouver un groupe   par exemple  en Galatie   sans l'adresse  précise . Si tu penses   que ces prédicateurs   avaient   l'adresse   du meneur du groupe !!!Je veux bien essayer de comprendre . mais c'est difficile   pour moi . Désolé . 
 a écrit :L'hypothèse inverse (de modestes communautés composées de simples curieux avec peu de liens entre elles) aboutit au mystère inexplicable que vous dénoncez.
le mystère   s'explique   les courants   très différents     dans la communauté  chrétienne   de cette partie du monde  , pour moi montre qu'il n'y avait aucune cohésion , et que   les messages  (si il y en a eu ), étaient  brouillés . Ne jamais oublier   que nous n'avons   "que  des  sources  chrétiennes "tardives " , rien de  profane   au sujet de paul (à vérifier).
 a écrit :Et alors ? 
Pourquoi serait-ce faux ?
parceque   la tradition orale   se dénature   à mesure   qu'elle  se colporte   d'une personne  à l'autre,  ou d'une génaration  à l'autre .
 a écrit :À mes yeux, il est impossible d’expliquer le phénomène "christianisme" sans poser l’hypothèse de la longue durée. 
Tu as raison,   mais  je suis  intimemment   convaincu   que sans l'ECR , nous ne serions  pas là aujourd'hui . Si  Julien  d'apostat   avait  réussi   son retour  aux anciens   cultes,   nous ne parlerions  plus de cette  histoire . 
 a écrit :Si on accepte le principe que, indépendamment du fonds théologique, les épîtres nous informent sur le banal quotidien des prédicateurs itinérants et le concret de leur démarche.
Dès lors, il n’y a rien de mystérieux, on observe plutôt une continuité avec tous les textes jusqu’à Justin et Marcion.
Tout à fait !!! si  on ne cherche   pas  de sources   , de preuves, de traces autre   que des textes chrétiens   ecrits bien après les faits . tu as raison 
 Je rappelle   que les actes , qui  retracent  une partie de  la vie de Paul , ont  été ecrits certainement après 125 (si c'est le cas 2 à 3 générations  après les faits ), puisque  Clement de Rome   les ignore ,  il faut attendre  Polycarpe  vers 135, pour  voir citer   ce texte   que l'on attribue   au même  auteur  que  Luc .
Ne jamais  oublier( sauf erreur de  ma part)  , que  le périple  et  les lettres  de  Paul  ne sont  mentionnée    que par des chrétiens 
amicalement  ton Frangin
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 09 déc.20, 10:17
Message : pauline.px a écrit : 09 déc.20, 08:15
Comment se fait-il que le saint apôtre Paul cite des témoins de la résurrection ?
 
1 Cor 15.4 qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures; 
5 et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. 
6 Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. 
7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. 
8 Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton; 
9 car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu. 
L'avorton est un personnage céleste de la Gnose. Donc nous pouvons rayer ce verset 9, d'autant plus que Paul dit ailleurs qu'il n'est pas moins apôtre que les autres.
Par ailleurs, cet ordre d'apparitions ne correspond nullement à celui de nos évangiles.
Mais supposons qu'il s'agisse originellement de la visite aux enfers du Christ :
5 et qu'il est apparu aux douze. 
Si 49:10 Quant aux douze prophètes, que leurs os refleurissent dans la tombe, car ils ont consolé Jacob, ils l'ont racheté dans la foi et l'espérance.
7 Ensuite, il est apparu au patriarche Jacob, puis à tous les envoyés de Dieu au cours de l'Histoire. 
8 Après leur délivrance, il m'est aussi apparu à moi, comme il est apparu à l'Avorton lors de sa remontée vers les cieux supérieurs.
 Auteur : pauline.px
Date : 12 déc.20, 10:07
Message : Bonjour Saint Glinglin,
Saint Glinglin a écrit : 09 déc.20, 10:17L'avorton est un personnage céleste de la Gnose.
 
En effet.  
Si je ne me trompe, on le doit à Valentin puis à son disciple Ptolémée. Il est quasiment identifié au mauvais démiurge.
Saint GLINGLIN a écrit :Donc nous pouvons rayer ce verset 9
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
Saint GLINGLIN a écrit :d'autant plus que Paul dit ailleurs qu'il n'est pas moins apôtre que les autres.
Il est clair que pour le saint apôtre Paul, le mot "
apôtre – αποστολος" ne désigne pas les douze mais tous les "
envoyés". 
Certes, on a l’habitude de réserver le mot "
apôtre" aux Douze, mais chez saints Matthieu, Marc et Jean ce mot n’apparaît qu’une seule fois.
En fait, c’est Luc qui contribue à lui donner toute son importance sans pour autant le réserver strictement aux Douze :
Actes 14:14  
Les apôtres < αποστολος > Barnabas et Paul, ayant appris cela, 
 
Saint GLINGLIN a écrit :Par ailleurs, cet ordre d'apparitions ne correspond nullement à celui de nos évangiles.
Si on admet que, pour saint Paul, les femmes ne comptent pas et que le mot "apôtre" désigne une 
fonction et non pas un 
titre, la différence n’est pas brutale. 
De surcroît, on peut se demander si l’énumération paulinienne est chronologique ou honorifique.
Saint GLINGLIN a écrit :Mais supposons qu'il s'agisse originellement de la visite aux enfers du Christ :
La descente aux Enfers de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ fait partie du Credo. Et il est orthodoxe de confesser qu’Il y a apporté la Bonne Nouvelle afin que tout genou fléchisse... 
Saint Paul situe ces apparitions après la résurrection… mais admettons l’absence de chronologie et votre point de vue.
Saint GLINGLIN a écrit :5 et qu'il est apparu aux douze. 
Si 49:10 Quant aux douze prophètes, que leurs os refleurissent dans la tombe, car ils ont consolé Jacob, ils l'ont racheté dans la foi et l'espérance.
7 Ensuite, il est apparu au patriarche Jacob, puis à tous les envoyés de Dieu au cours de l'Histoire.
C’est très convaincant.
On peut même songer qu'après Sa Résurrection notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ S'est présenté à l'Avorton 
comme Il S'est présenté à saint Paul...
Je vous remercie sincèrement d’avoir eu la patience de détailler vos arguments
Quand le propos a une forte résonance typologique, la question est de percer si l’auteur ou les auteurs en ont conscience, et si oui quelles sont leurs intentions.
La profondeur typologique est omniprésente chez les évangélistes, mais elle l’est, à mes yeux, beaucoup moins chez saint Paul. 
D’où l’intérêt indiscutable de vos contributions.
Très cordialement
Votre sœur
pauline
 Auteur : dan26
Date : 12 déc.20, 22:53
Message :  a écrit :Bonjour pauline,  juste  2 mots , et je vous  laisse  avecSGG
En effet.  
Si je ne me trompe, on le doit à Valentin puis à son disciple Ptolémée. Il est quasiment identifié au mauvais démiurge.
mais   cela consolide   ma  théorie  de christ  gnostique,ou d'un Paul  influencé   par la gnose   
 a écrit :Il est clair que pour le saint apôtre Paul, le mot "apôtre – αποστολος" ne désigne pas les douze mais tous les "envoyés". 
 c'est  cette  phrase  qui m'a amené  à prendre la main excuse moi .
Primo   savoir  ce que  Paul pensait  en utilisant   ce mot  grec "en grec", mais  surtout  l'interprétation   que tu en fais  c'est fabuleux .
J'ai déjà de la peine   à savoir  ce que veut  me dire  mon épouse   dans certains  , cas  , et toi   tu sais parfaitement  ( puisque   c'est clair pour toi ) ce que voulait dire   sans utiliser les bons   mots  Paul il y a  1960 ans !!!bravo c'est du lourd !!!.
Je croyais  que Paul était romain,   je ne savais   pas qu'il parlait  grec désolé .
Amicalement    à plus  et bon dimanche .
Ton frangin,
 Auteur : ESTHER1
Date : 12 déc.20, 23:23
Message : Pour être croyant, pratiquant dans la vraie VERITE faut-il être diplômé ?
Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 déc.20, 00:04
Message : Surtout pas ! 
Beati pauperes spiritu...
pauline.px a écrit : 12 déc.20, 10:07
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
 
Paul ne se qualifie pas d'avorton.
 Auteur : pauline.px
Date : 13 déc.20, 02:13
Message : Bonjour Dan 26,
Au sujet de l’occupation romaine :
dan26 a écrit : 09 déc.20, 09:56je ne le pense pas cela remonte à -43 d'après mes fiches
 
Il me semble qu’il y a confusion.
Jérusalem tombe en -63. Et l’Israël de l’époque passe sous domination romaine mais "
domination" n’est pas "
occupation". Hircan II ne perdra son titre de roi qu’en -40, titre récupéré par Hérode le grand. Ce royaume est alors un protectorat qui paie le tribut, il faudra attendre le renversement d’Archelaus pour que la Judée soit occupée.
DAN26 a écrit :Je rappelle que la découverte de Giv az mitvar ne confirme pas une crucifixion, puisqu'il n'y a qu'un clou qui traverse deux chevilles , et que nous n'avons aucune trace de bras .
C’est vrai qu’il a pu se faire ça tout seul, un accident de jardinage est si vite arrivé !
Ce n’est pas le sujet mais par exemple, étudiez FJ : 
Guerre des Juifs - Livre II, §XIV 9
Ce qui aggrava le malheur des Juifs, ce fut le caractère inouï de la cruauté des Romains. Florus osa ce que nul avant lui n'avait fait : il fit fouetter devant son tribunal et clouer sur la potence < καὶ σταυρῷ προσηλῶσαι > des hommes de rang équestre, qui, fussent-ils Juifs de naissance, étaient revêtus d'une dignité romaine.
Guerre des Juifs - Livre V, §11 1
Les soldats, qu'excitaient la fureur et la haine, clouaient < προσήλουν  > les captifs, en manière de raillerie, de façons différentes, et la multitude des victimes était si grande que l'espace manquait aux gibets, et les gibets aux corps.
Ou encore
Hérodote, Livre VII   POLYMNIE, 33
U
n peu plus tard, en cet endroit, des Athéniens sous les ordres de Xanthippe fils d’Ariphron s’emparèrent d’Artayctès, le gouverneur perse de Sestos, et le clouèrent < διεπασσάλευσαν  > vivant à un poteau.
Tous ces textes sont en grec ancien.
Et en latin : 
Plaute - LE REVENANT (MOSTELLARIA) Actes II, scène 1
Je donnerai un talent au premier qui grimpera au gibet, mais à condition qu'on lui clouera deux fois les mains, deux fois les pieds.
Sénèque - De la vie heureuse, 19
Quoi d'étonnant, quand leurs paroles sont si héroïques, si sublimes, dominent de si haut toutes les tempêtes de la vie humaine ; quand ils ne visent pas à moins qu'à s'arracher de ces croix où tous, tant que vous êtes, enfoncez de vos mains les clous qui vous déchirent? Le supplicié du moins n'est suspendu qu'à un seul poteau; ceux qui se font bourreaux d'eux-mêmes subissent autant de croix que de passions qui les tiraillent
On a encore l’évocation parallèle des clous et des cordes servant au crucifiement pourleurs vertus thérapeutiques :
Pline - HISTOIRE NATURELLE. LIVRE XXVIII : 11, 2
les mêmes, pour les fièvres quartes, attachent au cou du malade un fragment, enveloppé dans de la laine, d'un clou pris à une croix, ou une corde ayant servi à un crucifiement; et après la guérison ils cachent cette amulette dans une caverne où le soleil ne pénètre pas.
DAN26 a écrit :De plus les croix latines n'existaient pas à l'époque
Le Nouveau Testament ne parle pas de la forme. 
Iota, Tau, Chi… La forme a-t-elle de l’importance ?le latin crux signifie "gibet, potence" et il a, bien sûr, donné "croix" en français, qui n’impose aucune forme particulière.
DAN26 a écrit :je rappelle que le mot ecclésial que nous traduisons maintenant par" église " , à l'époque comme tu le dis n'était qu'un groupe (plus ou moins important ), de personnes . Et que l'adresse "groupe de chrétien à Rome, Corinthe , Galasie ne permet pas d'envoyer ces épitres à la bonne personne.
Il n’y a pas d’adresse sur l’enveloppe bien sûr…
Les messagers ont forcément reçu les instructions précises pour joindre la communauté qui est évidemment connue. 
auparavant pp a écrit :Mais <dans ces assemblées> quelle croyance était connue ? le mythe paulinien ou le récit évangélique ?
DAN26 a écrit :impossible de savoir puisque nous n'avons aucune trace de ces groupes , ils n'ont laissé aucun ecrit direct ou indirect .
Vous admettez donc que vous ne pouvez pas déterminer la croyance qui était déjà connue par les communautés auxquelles saint Paul s’adresse.
DAN26 a écrit :des personnes dont on ne sait rien, dont on n'a aucune trace directe , et dont on est incapable de fixer le lieu précis .
Bien sûr, les correspondants de saint Paul peuvent n’avoir jamais existé… Mais envoie-t-on des lettres à des gens qui n’ont jamais existé ?
En revanche si ces destinataires ont existé, ne peut-on pas déduire des épîtres quelques renseignements sur eux et sur leur communauté ?
DAN26 a écrit :comment par quels moyens par exemple un petit groupe de chrétiens à Rome dont on a aucune adresse , pouvait il etablir des liens par exemple à un autre petit groupe dans une région comme la Galatie toujours sans adresse ?
Parce que le propre d’une religion qui se crée c’est la propagande et la prédication tout azimuth. De nombreux militants circulent, se font connaître, nouent des relations de proche en proche et suscitent la vocation d’autres prédicateurs. C'est banal.
DAN26 a écrit :ils n'ont laissé aucune trace il me semble .
Ils ont construit les bases d’une religion qui existe encore.
Sinon… 
croyez-vous en une génération spontanée des communautés chrétiennes ?
DAN26 a écrit :Ok "ça pourrait etre " je suis d'accord , il avait donc l'adresse précise d'un groupe de personnes à Corinthe
Ben oui… il savait comment les joindre.
Lisez vraiment cette épître !
Elle montre que les liens sont étroits entre l’entourage de saint Paul et la communauté de Corinthe.
1 ) On apprend que saint Paul a fondé la communauté de Corinthe, que d’autres prédicateurs s’y sont rendus aussi et qu’ils ne sont pas tous en phase. 
2 ) Quand saint Paul réside à Éphèse des gens de Chloé (un village ou une famille) l’avertissent qu’il y a des querelles. Il écrit son épître et la confie à des frères en précisant qu’il enverra bientôt des personnes de confiance avant de s’y rendre lui-même. 
3 ) On apprend encore que le Corinthien Stéphanas est auprès de saint Paul et que Fortunatus et Achaïcus sont bien connus des Corinthiens. 
4 ) Habilement, saint Paul demande de l’argent en précisant qu’il faudra qu’ils désignent des personnes honnêtes pour le porter à Jérusalem avec, en sus, quelques courriers.
On lit donc que malgré la distance les liens sont étroits entre Corinthe, Éphèse et Jérusalem et que des frères circulent pour porter des lettres et des fonds. Le transport des fonds suggère que les messagers circulent en groupe.
DAN26 a écrit :tout à fait mais primo cela demande du temps
En effet, il a sans doute fallu une trentaine d’années. 
Les longues distances n’effraient personne car un messager marche sans souci une quarantaine de kilomètres par jour. Et ce n’est pas du temps de perdu puisqu’il proclame sa bonne nouvelle tout au long du chemin et qu’il noue des liens.
DAN26 a écrit :Si tu penses que ces prédicateurs avaient l'adresse du meneur du groupe !!!
À l’origine d’une communauté, on a un ou des prédicateurs tout à fait à même de renseigner leur communauté d’origine ainsi que les autres communautés et les autres prédicateurs. 
Quand on est ultraminoritaire il est vital de tisser des liens forts entre les communautés.
DAN26 a écrit :je suis intimemment convaincu que sans l'ECR , nous ne serions pas là aujourd'hui . Si Julien d'apostat avait réussi son retour aux anciens cultes, nous ne parlerions plus de cette histoire .
Un siècle avant, en 260, quand Gallien met fin à la persécution de Valérien, la religion chrétienne n’est plus la petite secte marginale des temps apostoliques.
DAN26 a écrit :puisque Clement de Rome les ignore
Dans son apparat de notes de l’épître aux Corinthiens, le livre "
Premiers Écrits Chrétiens" de la Pléiade évoque les références à Actes XX:35 ; II:17 et XIII:22. 
Bien sûr, ce ne sont que des allusions mais on 
ne peut pas affirmer que Clément ignore ce livre. 
Très cordialement
Votre petite sœur
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 déc.20, 02:58
Message : pauline.px a écrit : 13 déc.20, 02:13
Le Nouveau Testament ne parle pas de la forme. 
Iota, Tau, Chi… La forme a-t-elle de l’importance ?le latin crux signifie "gibet, potence" et il a, bien sûr, donné "croix" en français, qui n’impose aucune forme particulière.
 
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/justin/tryphon.htm
XC 4 — Dans la guerre du peuple hébreu contre Amalec, tandis que le fils de Nave, nommé Jésus, était à la tête de l'armée, Moïse priait les bras étendus; Or et Aaron les soutinrent dans cette position pendant tout le jour, de peur qu'ils ne vinssent à tomber de lassitude. Si la position de Moïse gardait quelque chose de la forme d'une croix, le peuple était vaincu, ainsi que nous l'apprenons des livres mêmes de ce saint prophète ; mais tant qu'il persévérait dans cette attitude, Amalec perdait l'avantage :ainsi la victoire se trouvait du côté de la croix. 
XCVII 2  Isaïe ne nous a-t-il pas annoncé le genre de mort qu'il devait souffrir, lorsqu'il lui met paroles dans la bouche :
« J'ai étendu mes bras tout le jour vers un peuple incrédule, rebelle, et qui marche dans une mauvaise voie. »
 Auteur : dan26
Date : 13 déc.20, 06:28
Message :  a écrit :ESTHER1   a dit 
Pour être croyant, pratiquant dans la vraie VERITE faut-il être diplômé ?
Déja dans le domaine  de  la metaphysique  ,    prétendre  être dans "la vraie   vérité ", il faut  oser  .
 C'est ne pas connaitre le phénomène   religieux dans son ensemble  que de dire  cela  , mais seulement au travers de "sa " propre religion .
Pour information  ," tous"   les croyants  de "toutes " les religions  prétendent  " tous"  être  dans" la vraie vérité". Même   si toutes  les vérités  des  religions  sont très  différentes . Cela devrait  pouvoir  interpeller  ceux qui  réfléchissent .
Ce serait   bien que tu prennes   conscience  de ça.
Amicalement
 Auteur : pauline.px
Date : 14 déc.20, 06:46
Message : Bonjour Saint Glinglin,
Saint Glinglin a écrit : 13 déc.20, 02:58
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/justin/tryphon.htm
XC 4 — 
Dans la guerre du peuple hébreu contre Amalec, tandis que le fils de Nave, nommé Jésus, était à la tête de l'armée, Moïse priait les bras étendus; Or et Aaron les soutinrent dans cette position pendant tout le jour, de peur qu'ils ne vinssent à tomber de lassitude. Si la position de Moïse gardait quelque chose de la forme d'une croix, le peuple était vaincu, ainsi que nous l'apprenons des livres mêmes de ce saint prophète ; mais tant qu'il persévérait dans cette attitude, Amalec perdait l'avantage :ainsi la victoire se trouvait du côté de la croix. 
XCVII 2  
Isaïe ne nous a-t-il pas annoncé le genre de mort qu'il devait souffrir, lorsqu'il lui met paroles dans la bouche :
« J'ai étendu mes bras tout le jour vers un peuple incrédule, rebelle, et qui marche dans une mauvaise voie. »
 
Merci encore.
Je devrais ajouter, "comme toujours", malgré nos divergences.
Nous disposons aussi de la lettre de Barnabé qui témoigne de l'antiquité de la tradition qui professe une potence en forme de 
Tau :
BNB IX, 8. 
L’Écriture dit en effet : " Abraham circoncit les hommes de sa maison au nombre de 18 et 300 " (cf. Gn 17, 23-27 ; 14, 14)
. De quel mystère reçut-il donc la connaissance ? Remarquez qu’on nomme d’abord les dix-huit, et après un intervalle les trois cents. Dix-huit, c’est : dix, iota, huit, êta --ce qui fait I H = Jésus. Et comme la croix en forme de tau est source de la grâce, on ajoute encore trois cents = T. Jésus est désigné par les deux lettres, la croix par la seule troisième.
Il faut noter que cette épître témoigne de la même typologie que celle de saint Justin de Naplouse :
BNB XII, 2. 
Dieu parla encore à Moise lorsque Israël était à se défendre contre les tribus étrangères ; il lui remémora que cette guerre même était le signe de la mort qu’ils méritaient à cause de leurs péchés. L’Esprit-Saint inspira à Moïse une attitude figurant la croix et Celui qui devait y souffrir, car voilà le sens du geste : à moins d’espérer en cette croix, ils seraient livrés à une guerre éternelle. Moïse entassa donc boucliers sur boucliers au milieu du champ de bataille, et se plaçant sur le tas de façon à dominer les autres, il étendit les bras ; c’est ainsi qu’Israël reprit l’avantage. Après un moment, Moïse ayant laissé retomber ses bras, Israël succombait à nouveau (Ex 17, 8-13)
. BNB XII, 3. Qu’est-ce à dire ? C’était pour leur faire reconnaître qu’ils ne pouvaient être sauvés que s’ils mettaient en lui leur espérance. BNB XII, 4. Le Seigneur dit encore dans un autre prophète : " Tout le jour j’ai tendu mes mains vers un peuple rebelle, et rétif à mes justes voies " (Is 65, 2)
. BNB XII, 5. Moïse figura d’une autre façon encore Jésus, montrant qu’il devait souffrir et que c’est lui qui donne la vie, lui qu’ils s’imagineront avoir fait périr.
Dans le Nouveau Testament, nous trouvons peut-être une allusion à une barre transversale en :
Jean 21:18  
En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas.
Très cordialement
votre soeur
pauline
Ajouté     7 minutes 54 secondes après :
Bonjour ESTHER 1,
ESTHER1 a écrit : 12 déc.20, 23:23Pour être croyant, pratiquant dans la vraie VERITE faut-il être diplômé ?
 
Je crois que les diplômes représentent un risque.
Le risque de croire en une doctrine au lieu de croire en D.ieu, béni soit-Il.
Le risque d'idolâtrer un bel édifice intellectuel.
La foi n'a rien à voir avec tout ça.
Très cordialement
votre soeur
pauline
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 14 déc.20, 09:37
Message : Parce que vous croyez que les TJ et les mormons sont diplômés ?
Auteur : GAD1
Date : 14 déc.20, 10:03
Message : pauline.px a écrit : 14 déc.20, 06:46
Je crois que les diplômes représentent un risque. 
 
Bonjour Pauline,
ESTHER1 est une dame âgée et elle fait aussi parfois preuve de bon sens. Merci de la protéger des réactions intempestives de personnes qui ne comprennent pas (bien qu'ils seraient diplômés).
Un risque oui, mais la vie est un risque et il vaut peut-être mieux être diplômé pour y survivre que pas du tout. ESTHER1 a peut-être voulu dire que Jésus-Christ ne demandait pas aux personnes d'être diplômées pour le suivre comme condition car Il ne fait acception de personne. En ce sens elle n'a pas tort.
 Auteur : ESTHER1
Date : 14 déc.20, 21:17
Message : MERCI GAD1, 
Je constate que tu as compris et ce n' est pas donné à tout le monde ! Le Christ avec tous ses exemples a toujours affiché la simplicité en toutes choses ! Nos dirigeants actuels devraient en prendre  " de la graine " !
Auteur : dan26
Date : 15 déc.20, 00:32
Message : Bonjour   pauline
Juste un commentaire  
 a écrit :pauline.a dit 
Dans le Nouveau Testament, nous trouvons peut-être une allusion à une barre transversale en :
Jean 21:18  En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas.
C'est ce que   l'on peut  appeler  de  l'interprétation . Je rappelle   que  la notion  de patubulum   a été  établie   par rapport   à l'impossibilité  constaté  pour un homme   de pouvoir  porter  (comme cela est vu dans l'art chrétien   et les chemins de croix ), une croix latine , pouvant   etre planté   dans le sol  et capable de  supporter   un homme . Donc il a fallut  interpreter   pour essayer de  faire correspondre  les faits . c'est comme  les clous   dans les paumes  de  mains , dont l'art  chrétien  a constaté   tardivement  que c'était  impossible .
Amicalement   
désolé  d'etre intervenu  ton Frangin
Ajouté     3 minutes 27 secondes après :
ESTHER1 a écrit : 
MERCI GAD1, 
Je constate que tu as compris et ce n' est pas donné à tout le monde ! 
Le Christ avec tous ses exemples a toujours affiché la simplicité en toutes choses ! Nos dirigeants actuels devraient en prendre  " de la graine " !
 
tu sembles  ignorer jean 12-8 ,(sans compter d'autres)  mais je présume   que là aussi, tu vas dire   qu'il ne voulait   pas dire cela  !!il pensait   que ...........n'est ce pas  ?
amicalement
Ajouté     26 minutes 50 secondes après :
Bonjour pauline 
la passion nous emporte  , les messages sont encore trops longs .
 a écrit :pauline.a dit 
Au sujet de l’occupation romaine :
Il me semble qu’il y a confusion.
Jérusalem tombe en -63. Et l’Israël de l’époque passe sous domination romaine mais "domination" n’est pas "occupation". Hircan II ne perdra son titre de roi qu’en -40, titre récupéré par Hérode le grand. Ce royaume est alors un protectorat qui paie le tribut, il faudra attendre le renversement d’Archelaus pour que la Judée soit occupée.
un protectorat   qui  paie le tribut à Rome  par les  impots   payés   par   les  habitants , est  une forme  d'occupation .On peut   toujours   jouer sur les mots  entre   protectorat , et occupation, les faits   sont  là. Il y a pression  fiscale , ou militaire, 
 a écrit :C’est vrai qu’il a pu se faire ça tout seul, un accident de jardinage est si vite arrivé !
la façon  dont  le cloup  traverse  la cheville , avec la planchette  pour rassembler   les chevilles, et surtout   l'absence   des bras  , montre que ce n'est pas une crucifixion,   mais  certainement   une methode   pour rassembler  les jambes   dans une position mortuaire .Et je rappelle   surtout  que l'on a trouvé  aucune  trace (à se jour  ), de crucifier   tel que   c'est décrit  dans l'art chrétien. Je te donnais   l'exemple   de 2000 crucifier , strictement  aucune  trace archéologique , désolé  d'insister   
 a écrit :Ce n’est pas le sujet mais par exemple, étudiez FJ : 
Guerre des Juifs - Livre II, §XIV 9
Ce qui aggrava le malheur des Juifs, ce fut le caractère inouï de la cruauté des Romains. Florus osa ce que nul avant lui n'avait fait : il fit fouetter devant son tribunal et clouer sur la potence < καὶ σταυρῷ προσηλῶσαι > des hommes de rang équestre, qui, fussent-ils Juifs de naissance, étaient revêtus d'une dignité romaine.
Guerre des Juifs - Livre V, §11 1
Les soldats, qu'excitaient la fureur et la haine, clouaient < προσήλουν  > les captifs, en manière de raillerie, de façons différentes, et la multitude des victimes était si grande que l'espace manquait aux gibets, et les gibets aux corps.
Ou encore
Hérodote, Livre VII   POLYMNIE, 33
Un peu plus tard, en cet endroit, des Athéniens sous les ordres de Xanthippe fils d’Ariphron s’emparèrent d’Artayctès, le gouverneur perse de Sestos, et le clouèrent < διεπασσάλευσαν  > vivant à un poteau.
Tous ces textes sont en grec ancien.
Ok et malgré  tout cela   et en particulier  les 2000 cités  plus haut  rien de rien  au point de vue archéologique . Au point   que l'ECR   s'est  précipité   sur  la découverte   de Giv  Az Mitwar  en disant  " enfin   un crucifier , nous avons la  preuve . même  méprise   pour les tombeaux   de Jesus    marie  etc ra.
 a écrit :Et en latin : 
Plaute - LE REVENANT (MOSTELLARIA) Actes II, scène 1
Je donnerai un talent au premier qui grimpera au gibet, mais à condition qu'on lui clouera deux fois les mains, deux fois les pieds.
Sénèque - De la vie heureuse, 19
Quoi d'étonnant, quand leurs paroles sont si héroïques, si sublimes, dominent de si haut toutes les tempêtes de la vie humaine ; quand ils ne visent pas à moins qu'à s'arracher de ces croix où tous, tant que vous êtes, enfoncez de vos mains les clous qui vous déchirent? Le supplicié du moins n'est suspendu qu'à un seul poteau; ceux qui se font bourreaux d'eux-mêmes subissent autant de croix que de passions qui les tiraillent
On a encore l’évocation parallèle des clous et des cordes servant au crucifiement pourleurs vertus thérapeutiques :
Pline - HISTOIRE NATURELLE. LIVRE XXVIII : 11, 2
les mêmes, pour les fièvres quartes, attachent au cou du malade un fragment, enveloppé dans de la laine, d'un clou pris à une croix, ou une corde ayant servi à un crucifiement; et après la guérison ils cachent cette amulette dans une caverne où le soleil ne pénètre pas.
je rappelle  à toutes  fin utilise   que le mot  crucifier   n'existait  ni  en grec ni en hébreux  . Cela montrerait   que  ce supplice   était  inconnu  (avec des clous ), et de plus  la mutation   de  la racine  Stauro   avec Crux  c'est faite  au moment  de  la traduction  du gerc et hébreux en latin . Puisque  la bonne   traduction  (seulement reprise   par la TMN), était   pendu au bois 
 a écrit :Le Nouveau Testament ne parle pas de la forme. 
tout à fait   c'est l'art chrétien  qui l'a mis en musique 
 a écrit :Iota, Tau, Chi… La forme a-t-elle de l’importance ?le latin crux signifie "gibet, potence" et il a, bien sûr, donné "croix" en français, qui n’impose aucune forme particulière.
C'est fondamental   pour deux raisons  où mets  tu le Titulus  ( la fameuse marque    au dessus  de la tête . et surtout  comment  crucifier   à l'envers   tête  en bas   comme  on le prétend   pour Pierre  ou Paul 
 a écrit :Il n’y a pas d’adresse sur l’enveloppe bien sûr…
Ce que je voulais dire  au regard des moyens  de  l'époque   il était  impossible , d'adresser   une épitre    sans  savoir d'un façon précise   le lieu icse   
 a écrit :Les messagers ont forcément reçu les instructions précises pour joindre la communauté qui est évidemment connue. 
tout à fait   mais ce n'est   que spéculation   dans la mesure  où nous n'avons  (si je ne me trompe )aucune   trace   de l'époque  de  communauté  chrétienne. Ce ne sont  que des propos rapportés ,  de personnes  qui ont vu etc etc 
 a écrit :Vous admettez donc que vous ne pouvez pas déterminer la croyance qui était déjà connue par les communautés auxquelles saint Paul s’adresse.
Si  on compare  les  synoptiques, avec  les apocryphe , avec  Jean  ,  le christ de  Paul , et les  72  sectes  très  différentes  des 4 premiers  siècles. Il est impossible   de trouver   un tronc commun  précis . Constantin  par autorité   et n'étant   pas chrétien , l'a fait bravo .
 a écrit :Bien sûr, les correspondants de saint Paul peuvent n’avoir jamais existé… Mais envoie-t-on des lettres à des gens qui n’ont jamais existé ?
non bien sûr    mais on peut  fort bien dire   que blanche  neige  a  envoyé   des lettres  aux 7 nains .
 a écrit :En revanche si ces destinataires ont existé, ne peut-on pas déduire des épîtres quelques renseignements sur eux et sur leur communauté ?
Tout à fait  "si", mais ce qui serait   bien serait de  trouver des traces   de ces nombreuses  églises  de l'époque . traces directe   ou indirectes  
Mon épouse   m'appelle , je reprendrai  plus tard. Elle  commence   à être jalouse  de  ma frangine !!!
Amicalement  ton frangin  
*
 Auteur : ESTHER1
Date : 15 déc.20, 00:55
Message : Bonjour D26
Tu vivais à l' époque du Christ ? Tu y étais ? Pour être aussi affirmatif ?
Auteur : dan26
Date : 15 déc.20, 01:29
Message :  a écrit :Bonjour  Esther 
ESTHER1a dit 
Bonjour D26
Tu vivais à l' époque du Christ ? Tu y étais ? Pour être aussi affirmatif ?
Pas  plus  que  ceux qui croient  à cette   histoire , et qui  sont autant  affirmatifs  en disant  Jesus  a dit ou   a fait . 
Seule  différence  ,  cela   fait  des années   que je cherche   en dehors   des éléments   qui sont enseignés  par   les chrétiens  eux même.
L’accumulé    beaucoup de preuves,  d'arguments   qui  me font  voir  cette histoire  de façon très  différente .
Attention  je ne dis  pas qu'il ne faut   pas croire   à cette  gentille histoire, si celle   ci  doit  en réconforter   certains   c'est parfait .C'est le but de toutes les religions  du monde 
Je dis seulement   qu'il est difficile de faire  correspondre   (voir  impossible  ),  le JC de la foi,    de celui de l'histoire    qui pour moi est introuvable .
amicalement
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 15 déc.20, 02:36
Message : dan26 a écrit : 15 déc.20, 00:32
un protectorat   qui  paie le tribut à Rome  par les  impots   payés   par   les  habitants , est  une forme  d'occupation .On peut   toujours   jouer sur les mots  entre   protectorat , et occupation, les faits   sont  là. Il y a pression  fiscale , ou militaire, 
 
Je n'en suis pas sûr : Hérode était un allié de Rome et non un sujet.
 Auteur : dan26
Date : 15 déc.20, 05:53
Message : Bonjour  Pauline, je reprends donc
 a écrit :pauline. a dit 
Parce que le propre d’une religion qui se crée c’est la propagande et la prédication tout azimuth. De nombreux militants circulent, se font connaître, nouent des relations de proche en proche et suscitent la vocation d’autres prédicateurs. C'est banal.
Cela ne réponds  pas au problème  désolé  ." Groupe  de premier chretien  en Galatie "  est une adresse   qui  ne  peut  servir   à délivrer   un message   à ce groupe .De plus ne jamais oublier   qu'au début   ce n'était  pas  une  religion  (loi de là ), c'était un ensemble de sectes  très diverses  et variées .
 a écrit :Ils ont construit les bases d’une religion qui existe encore.
Cela ne répond pas à la question   désolé . Nous n'avons à ce jour  (si je ne me trompe ), aucune   trace  directe ou indirecte  à cette   époque  d'église . Ne pas   , et ne jamais   oublier   que sans Constantin et l'ECR  qu'il a organisé  , nous ne serions  pas là aujourd'hui à en parler 
 a écrit :Sinon… 
croyez-vous en une génération spontanée des communautés chrétiennes ?
Déjà   exprimé   ma chère pauline,  je crois  à une demande  du peuple   qui a fait  naitre  de nombreuses  communautés , qui étaient représentées   par plus de 70 sectes sur 4 siècle . Dont la qualité de Constantin   de concrétiser  , et rassembler  tout cela en a fait   un fabuleux syncrétisme  
 a écrit :Ben oui… il savait comment les joindre.
Ok , tu sais   qu'il  savait  , mais tu n'arrives   pas à nous expliquer   comment   à l'époque .i  
 a écrit :Lisez vraiment cette épître !
Elle montre que les liens sont étroits entre l’entourage de saint Paul et la communauté de Corinthe.
1 ) On apprend que saint Paul a fondé la communauté de Corinthe, que d’autres prédicateurs s’y sont rendus aussi et qu’ils ne sont pas tous en phase. 
2 ) Quand saint Paul réside à Éphèse des gens de Chloé (un village ou une famille) l’avertissent qu’il y a des querelles. Il écrit son épître et la confie à des frères en précisant qu’il enverra bientôt des personnes de confiance avant de s’y rendre lui-même. 
3 ) On apprend encore que le Corinthien Stéphanas est auprès de saint Paul et que Fortunatus et Achaïcus sont bien connus des Corinthiens. 
4 ) Habilement, saint Paul demande de l’argent en précisant qu’il faudra qu’ils désignent des personnes honnêtes pour le porter à Jérusalem avec, en sus, quelques courriers.
On lit donc que malgré la distance les liens sont étroits entre Corinthe, Éphèse et Jérusalem et que des frères circulent pour porter des lettres et des fonds. Le transport des fonds suggère que les messagers circulent en groupe.
Ok   est de cela   tu as  conclus  qu'il  avait  forcement  l'adresse  précis  du groupe  de chrétien  en Galatie   par exemple .   
 a écrit :En effet, il a sans doute fallu une trentaine d’années. 
Ok 30 ans de  voyages,  3 ou  4 ans  pour écrire  des lettres  et ensuite  les envoyer  après  ses  visites  , au bout de 30 ans . En sachant bien sur    que ces groupes   sont toujours  présents  et surtout   à la même  adresse , que l'on ne connait    pas bien sûr .   
 a écrit :Les longues distances n’effraient personne car un messager marche sans souci une quarantaine de kilomètres par jour. Et ce n’est pas du temps de perdu puisqu’il proclame sa bonne nouvelle tout au long du chemin et qu’il noue des liens.
tout à fait  mais cela  à demandé  30 ans pour ces 4  voyages, et ensuite   quand il est revenu  , il a pu  envouer  ces lettres  à des adresses  précises  , sans problème   OK .
Si tu penses   que c'est possible, même   si nous n'avons  à ce jour aucune   preuve !!!   Je veux bien essayer de  comprendre . Il est bon de   se mettre  quand même  dans le contexte de  l'époque . Pour moi tu m'excuseras  je doute   mais .........
 a écrit :À l’origine d’une communauté, on a un ou des prédicateurs tout à fait à même de renseigner leur communauté d’origine ainsi que les autres communautés et les autres prédicateurs. 
Ok ils devaient   avoir des catalogues  , avec  l'adresse  des chefs  de communauté  , et les adresses de ces communautés .Un genre de documentation   sur  l'église naissante  qui n'était    pas  encore une église . Ok   je n'y avais pas pensé . 
 a écrit :Quand on est ultraminoritaire il est vital de tisser des liens forts entre les communautés.
tout à fait  surtout à une époque, où il n'y avait pas de poste, pas de télpéhone, pas de moyens de communication, pas de véhicule  etc etc. Je pense   que c'est le saint  esprit   qui devait  les relier  OK 
 a écrit :Un siècle avant, en 260, quand Gallien met fin à la persécution de Valérien, la religion chrétienne n’est plus la petite secte marginale des temps apostoliques.
Déjà répondu   , ce sont des propos  rapportés  par des chrétiens, Eusèbe de Cesarée   je pense  (de memoire ), mais comme je le disais   il oublie  de dire que c'était  plusieurs   communauté  chrétiennes  très très   différentes  . Qui  même  d'après   certains  historiens   de combattaient  entre elles . 
 a écrit :Dans son apparat de notes de l’épître aux Corinthiens, le livre "Premiers Écrits Chrétiens" de la Pléiade évoque les références à Actes XX:35 ; II:17 et XIII:22. 
Bien sûr, ce ne sont que des allusions mais on ne peut pas affirmer que Clément ignore ce livre. 
effectivement il suffit  d'imaginer, et  d'interpretter. Par contre   peux tu me dire   si en dehors   des textes  et des sources  chrétiennes  nous avons   des preuves  précises, archéologiques  , scripturaires; ecrites  directe   ou indirectes   profanes   des voyages  de  Paul,  et  surtout  de ces fameuses  églises .  J'avais  commencé  à chercher   il y a quelques  années  au travers des  auteurs  de l'époque  non chrétien  , je  n'avais  rien trouvé de  précis  , et concret 
amicalement
 Auteur : pauline.px
Date : 16 déc.20, 22:28
Message : Bonjour Dan 26,
dan26 a écrit : 15 déc.20, 00:32rien de rien au point de vue archéologique
 
Je ne suis pas chargée de vous convaincre.
On peut énumérer les sources profanes sur les clous de la crucifixion vous aurez toujours la ressource de dire que ce n’est pas assez. 
Un clou traverse de part en part un calcanéum… c’est insignifiant pour vous.
DAN26 a écrit :je rappelle à toutes fin utilise que le mot crucifier n'existait ni en grec ni en hébreux.
Évidemment puisque c’est un mot d’origine latine. 
Félix Gaffiot nous donne :
Crucifigo mettre en croix, crucifier : Sénèque le rhéteur (– 60 + 39) Controversiae 7, 7 ; Valère Maxime Livre VI, 3, 5 ; Suétone Domitien 11, 1.
(cf. 
https://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?q=crucifigo )
Sur la même page, nous trouvons encore Crucifixio et Crucifixior. 
Tous ces termes dérivent du verbe Crucio, d’où vient également Crux… et en français "cruauté"
DAN26 a écrit :Cela montrerait que ce supplice était inconnu (avec des clous ).
Vous ne me lisez pas du tout. 
Vous ignorez toutes les citations avec le mot "clou" et le verbe "clouer". 
Si vous en voulez d’autres, c’est possible, surtout en latin.
Par exemple, je découvre grâce à vous : Valère Maxime 
Livre II, 7, 9 :
12. Il n'y avait rien de plus doux que le premier Scipion l'Africain. Cependant, pour affermir la discipline militaire, il crut devoir emprunter un peu de cette cruauté qui lui était si étrangère. Après la soumission de Carthage, comme les transfuges qui étaient passés de nos armées chez les Carthaginois étaient retombés en son pouvoir, il punit plus sévèrement les Romains que les Latins. Il fit clouer les premiers sur la croix, comme déserteurs de la patrie, il fit périr les autres sous la hache comme de perfides alliés.
< 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... livre2.htm >
En grec ancien, il y a plusieurs mots : σταυροω ; ανασταυροω ; κρεμαννυμι ; ἀνασκολοπιζω notamment.
Cette multiplicité fait planer le risque de la polysémie… par conséquent il faut chercher les mots "clou" ou "clouer" mais manifestement toute cette analyse ne retient pas votre attention.
DAN26 a écrit :Puisque la bonne traduction (seulement reprise par la TMN), était pendu au bois
Vous reconnaissez tout ignorer du grec, alors comment pouvez-vous juger une traduction ?
DAN26 a écrit :nous n'avons (si je ne me trompe )aucune trace de l'époque de communauté chrétienne. Ce ne sont que des propos rapportés, de personnes qui ont vu etc etc
Nous avons les écrits des saints Paul, Pierre, Jacques et Jean, ou encore la Didachê qui nous parlent des communautés chrétiennes du premier siècle, les lettres d’Ignace d’Antioche pour le début du second siècle, le Pasteur d’Hermas ou Justin de Naplouse avant 150… 
Ce ne sont pas des témoignages indirects, ils nous informent sur ce qu’ils vivent et sur ce qu’ils pensent.
Ce sont des témoignages que vous récusez par principe.
DAN26 a écrit :non bien sûr mais on peut fort bien dire que blanche neige a envoyé des lettres aux 7 nains.
Sauf que nous n’avons aucune des lettres de BN.
À part l'absence du cachet de la poste, quels sont les éléments tangibles vous autorisent à douter que des épîtres pauliniennes ont circulé avant 70 ?
Enfin, si saints Pierre, Paul, Jacques et Jean… n’ont jamais écrit de lettres alors comment est né le christianisme dont Marcion prouve l'existence ?
dan26 a écrit : 15 déc.20, 05:53
De plus ne jamais oublier qu'au début ce n'était pas une religion (loi de là ), c'était un ensemble de sectes très diverses et variées.
 
De votre propre aveu vous n’en savez absolument rien en ce qui concerne le premier siècle.
Vous projetez la situation de la seconde moitié du second siècle sur celle du premier siècle.
DAN26 a écrit :Cela ne réponds pas au problème désolé." Groupe de premier chretien en Galatie " est une adresse qui ne peut servir à délivrer un message à ce groupe.
Vous ne me lisez pas avec bienveillance.
Aucune des épîtres n’a été envoyée à des inconnus.
Les lettres sont envoyées à des gens que l’on connaît déjà et elles sont portées par des messagers de confiance, très avertis et très probablement bien connus des destinataires, car il faut que les transmissions soient fiables. 
DAN26 a écrit :Nous n'avons à ce jour (si je ne me trompe ), aucune trace directe ou indirecte à cette époque d'église.
Vous n’avez aucune trace parce que vous refusez les sources chrétiennes.
Et vous n’avez aucune source à leur opposer.
DAN26 a écrit :Ok 30 ans de voyages, 3 ou 4 ans pour écrire des lettres
Mais non ! 
En 3 mois, i.e. 13 semaines, un messager parcourt aisément 2600 km, soit plus que pour aller d’Éphèse à Rome par la terre. Et je sais ce que je dis car j’ai personnellement effectué le pèlerinage de Santiago depuis la Côte-St-André en Isère jusqu’à Fisterra sur l'Atlantique, via Rocamadour, soit 1800 km en moins de 2 mois, d’une seule traite.
DAN26 a écrit :Ok ils devaient avoir des catalogues, avec l'adresse des chefs de communauté, et les adresses de ces communautés.
Mais c’est vital. 
Les prédicateurs se croisent inévitablement puisque les assemblées chrétiennes sont encore rares, et puisqu’ils ont envie de développer leurs communautés, ils échangent le maximum d’informations : « Es-tu déjà allé à Rome ? T’as des contacts ? » ou « Connais-tu des gens à Thessalonique ? » « Sais-tu si la bonne nouvelle a été apportée à Corinthe ? »…
C'est le contraire qui est inimaginable.
DAN26 a écrit :Je pense que c'est le saint esprit qui devait les relier OK
Merci. 
L’ironie révèle votre embarras.
DAN26 a écrit :Qui même d'après certains historiens de combattaient entre elles.
Les historiens du XXIème siècle sont d’accord pour reconnaître 3 tendances principales et ce, après 70, pour autant le mot "combattre" est-il adéquat ? Ils se séparent, ce qui causera l'étiolement de deux d'entre elles.
DAN26 a écrit :effectivement il suffit d'imaginer, et d'interpretter.
C'est vous qui ne cessez d'interpréter l'absence. 
Clément fait des allusions aux Actes des Apôtres et vous imaginez que c'est fortuit pour affirmer qu'il les ignore, mais il y a des tas de choses que vous connaissez sans les écrire dans chacune de vos contributions.
D'ailleurs vous savez fort bien qu'en raison de son contenu factuel, les Actes des Apôtres sont peu cités. 
DAN26 a écrit :Par contre peux tu me dire si en dehors des textes et des sources chrétiennes nous avons des preuves précises, archéologiques , scripturaires; ecrites directe ou indirectes profanes des voyages de Paul, et surtout de ces fameuses églises.
Pas plus que de la défaite de Vercingétorix.
Toujours un seul argument... l'absence. Et la présence vous indiffère...
Très cordialement
Votre sœur
pauline
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 16 déc.20, 22:37
Message : pauline.px a écrit : 16 déc.20, 22:28
Tous ces termes dérivent du verbe Crucio, d’où vient également Crux… et en français "cruauté"
 
"Cruauté" vient de de "cruor", sang. Et "crux" est apparenté à "circus".
 Auteur : dan26
Date : 17 déc.20, 04:18
Message : Bonjour pauline
 a écrit :pauline.a dit 
Je ne suis pas chargée de vous convaincre.
j'espère bien , moi non plus  , nous ne sommes  là  que pour emmètre   nos idées ,  nos opinions  . Personne   n'est derrière nous , pour nous charger  de .......heureusement 
  
 a écrit :On peut énumérer les sources profanes sur les clous de la crucifixion vous aurez toujours la ressource de dire que ce n’est pas assez. 
Tu n'as pas compris  , il n'y a aucune  source   profane   ou chrétienne " contemporaine" pour ou contre ce personnage  , à savoir entre -4 et plus   50 . Tout le fond du problème  est là . Et de plus tu le sais  fort bien,   puisque  tu as affuté tes arguments   , sur   les causes  supposées   de ces   manques inexplicables . 
 a écrit :Un clou traverse de part en part un calcanéum… c’est insignifiant pour vous.
je n'ai pas dit cela  , je dis  seulement   que ce n'est pas   une trace de  crucifixion , je t'ai   même   expliqué  pourquoi  sans  compter  la planche   et un point important (que je ne t'ai  pas  dit," )  la courbure  de la pointe  comme  si le clous  avait été  recourbé   après  avoir transpercé  les chevilles"Donc  cela  contredit  totalement  la crucifixion 
 a écrit :Évidemment puisque c’est un mot d’origine latine. 
et oui  tout le problème de fond est  là . Si le mot n'existait  ni en grec et  en hebreux   ancien . C'est que  ce type de  supplice   n'existait   pas pour moi  .
Comme  je te le disais   c'est sous forme la  obvie    que  cette transformation  a été   faite par Jérome   au moment  de la traduction  en Latin.
 a écrit :Sur la même page, nous trouvons encore Crucifixio et Crucifixior. 
Tous ces termes dérivent du verbe Crucio, d’où vient également Crux… et en français "cruauté"
tout à fait  en latin ...............mais pas en grec et en hébreux .Seul les TDJ  traduisent    bien ce supplice par " pendu au bois" .
Comme  je te le disais  il est impossible   qu'avec  les fameux  2000 crucifiers d'Alexandre  Jannée  , on n'ait   pas pu trouver de nombreuses  preuves .  
 a écrit :Vous ne me lisez pas du tout. 
Ok alors explique moi pourquoi  (malgrès  la frénésie    des archéologues  chrétiens  ), il a été impossible   jusqu'à ce jour de trouver   une seule preuve archéologique .
 
 a écrit :Vous ignorez toutes les citations avec le mot "clou" et le verbe "clouer". 
je désire   seulement une preuve   matérielle 
 a écrit :Si vous en voulez d’autres, c’est possible, surtout en latin.
Par exemple, je découvre grâce à vous : Valère Maxime 
Livre II, 7, 9 :
12. Il n'y avait rien de plus doux que le premier Scipion l'Africain. Cependant, pour affermir la discipline militaire, il crut devoir emprunter un peu de cette cruauté qui lui était si étrangère. Après la soumission de Carthage, comme les transfuges qui étaient passés de nos armées chez les Carthaginois étaient retombés en son pouvoir, il punit plus sévèrement les Romains que les Latins. Il fit clouer les premiers sur la croix, comme déserteurs de la patrie, il fit périr les autres sous la hache comme de perfides alliés.
< 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... livre2.htm >
 
déjà expliqué   la croix dite latine  n'existait   pas à l'époque . C'était   le fameux patibulum . Car techniquement  il est impossible   de clouer   une personne  sur un croix.  A moins  d’être  très nombreux   à le faire .  
 a écrit :En grec ancien, il y a plusieurs mots : σταυροω ; ανασταυροω ; κρεμαννυμι ; ἀνασκολοπιζω notamment.
Ok et que veut  dire la racine de ce mot , croix   ou pieu  , ou palissade  ?. 
 a écrit :Cette multiplicité fait planer le risque de la polysémie… par conséquent il faut chercher les mots "clou" ou "clouer" mais manifestement toute cette analyse ne retient pas votre attention.
tout à fait  car  ce n'est   qu'un problème sémantique , l'idéal  serait  de trouver  ces milliers   de  clous   dans   des corps . Force   est de constater   que l'on n'a rien . C'est l'un des problème du grec et de l’hébreu   avec ces mots   à plusieurs   sens 
 a écrit :Vous reconnaissez tout ignorer du grec, alors comment pouvez-vous juger une traduction ?
Par des  articles   que j'ai  et que je peux te retrouver, ecrit    par des professeurs de  grec, et d hébreux anciens .Il me semble   même que le CER   a fait un article  pointu là dessus 
 a écrit :Nous avons les écrits des saints Paul, Pierre, Jacques et Jean, ou encore la Didachê qui nous parlent des communautés chrétiennes du premier siècle, les lettres d’Ignace d’Antioche pour le début du second siècle, le Pasteur d’Hermas ou Justin de Naplouse avant 150… 
tout à fait   c'est exactement   ce que je te dis  "que des preuves  chrétiennes ", aucune   preuve  archéologique  , ni  profane.
 a écrit :Ce ne sont pas des témoignages indirects, ils nous informent sur ce qu’ils vivent et sur ce qu’ils pensent.
Ok mais à quelle époque   et combien de temps  après  les faits . Parler   de chrétiens ne veut  pas dire que la divinité vénérée   est une réalité   historique  . Déjà   développé   avec les dieux    du panthéon Hindou 
 a écrit :Ce sont des témoignages que vous récusez par principe.
  Tout à fait déjà exprimé  (mais pas par principe   par logique )   dans la mesure  où ils ne sont pas directs , confirmés par d'autres  témoignages.   C'est exactement comme  dans le cas d'une enquête policière   les  témoignages   d'origines   différentes   doivent être  contemporain et surtout concordants 
 a écrit :Sauf que nous n’avons aucune des lettres de BN.
Mais   nous  avons   des écrits   qui raconte   son histoire .
 a écrit :À part l'absence du cachet de la poste, quels sont les éléments tangibles vous autorisent à douter que des épîtres pauliniennes ont circulé avant 70 ?
simple   l'époque ,  la distance  ,  le lieu de livraison, le groupe à qui c'est  adressé  , et le nom du leader du groupe   avec son adresse . Sans compter    qu'il n'y avait  aucune organisation pour cela . 
 
 a écrit :Enfin, si saints Pierre, Paul, Jacques et Jean… n’ont jamais écrit de lettres alors comment est né le christianisme dont Marcion prouve l'existence ?
Primo   il faut savoir  que pour Paul sur  14 epitres 9 seulement sont considérées  comme authentique  d'un même auteur.
Que Eusèbe de Cesarée  déjà  au 4eme siècle   contestait  sérieusement  les épitres  de Jacques , le 2  pierre, 2 et 3 de jean, et celle de Jude .Ce qui tu en conviendra   pose problème .
De plus  il me semble  avoir expliqué   que  certains  épitres de  Paul  ont  servit  à Marcion   pour composer son evangilion  , que Marcion était  docéte, et   que l'attente  d'un messie  de la part  du peuple était   pour moi  à l'origine de  ces lettres .
Si tu reprends  mon explication  tu as tout .
Demande du peuple  forte, christ  gnostique , ne prenant   pas  les évangiles  l'humanisent ,controverses   fortes  pour arriver en 325 à un syncrétisme  parfait .  .    
 
 a écrit :De votre propre aveu vous n’en savez absolument rien en ce qui concerne le premier siècle.
C'est exactement   ce que je te dis  , rien strictement  aucune preuve que des preuves   indirectes  , je suis d'accord .Nous sommes   d'accord  personne  n'a de preuve  , 
 a écrit :Vous projetez la situation de la seconde moitié du second siècle sur celle du premier siècle.
Excuse moi   je n'ai pas  accès aux messages, et ne comprends   pas ta réponse   
 a écrit :Vous ne me lisez pas avec bienveillance.
 je te  lis avec attention,   lire avec  " bienveillance" je ne sais   pas ce que cela veut dire excuse moi .
 a écrit :Aucune des épîtres n’a été envoyée à des inconnus.
Ce qui est logique  , raison pour laquelle   il est impératif de connaitre   l'adresse  précise .  Je doute fortement   qu'une lettre  adressé  à  " 
groupe de chrétien  de  Rome "  par exemple puisse   arriver   avec précision . Excuse moi Pauline   c'est de la simple logique . 
 a écrit :Les lettres sont envoyées à des gens que l’on connaît déjà et elles sont portées par des messagers de confiance, très avertis et très probablement bien connus des destinataires, car il faut que les transmissions soient fiables. 
Entièrement   d'accord  avec toi  , quand on sait   que pour aller   par exemple  de Jérusalem   à Rome   en plusieurs   semaines   si ce n'est dés mois . Je me pose  des questions  sur la précision  de  la destination   de ces lettres . Comme  je te le dis en souligné 
 a écrit :Vous n’avez aucune trace parce que vous refusez les sources chrétiennes.
je t'ai expliqué   pourquoi, . Tu sais   comme moi que les actes   sont un texte  de  propagande   chrétienne , et qu'il est logique  pour moi  de vouloir les recouper avec des preuves   ou des témoignes  profanes . C'est   ce que j'essayais   de t'expliquer en parlant d’enquête   policière .
 a écrit :Et vous n’avez aucune source à leur opposer.
Désolé  là aussi  je n'ai plus le fil . 
 a écrit :
En 3 mois, i.e. 13 semaines, un messager parcourt aisément 2600 km, soit plus que pour aller d’Éphèse à Rome par la terre. Et je sais ce que je dis car j’ai personnellement effectué le pèlerinage de Santiago depuis la Côte-St-André en Isère jusqu’à Fisterra sur l'Atlantique, via Rocamadour, soit 1800 km en moins de 2 mois, d’une seule traite.
Ok mais   je ne vois  pas bien le rapport  , ce n'est pas grave .
As tu vu par exemple   que pour aller de Jerusalem à Rome   il faut   prendre   le bateau  , et qu'à l'époque   il n'y avait pas de moteurs .
 a écrit :Les prédicateurs se croisent inévitablement puisque les assemblées chrétiennes sont encore rares, et puisqu’ils ont envie de développer leurs communautés, ils échangent le maximum d’informations : « Es-tu déjà allé à Rome ? T’as des contacts ? » ou « Connais-tu des gens à Thessalonique ? » « Sais-tu si la bonne nouvelle a été apportée à Corinthe ? »…
C'est le contraire qui est inimaginable.
Justement   pour moi   c'est  le contraire  les assemblées  étant rare , je ne vois pas comment ils pouvaient  se connaitre en temps  réel . il me semble   que le téléphone portable   est arrivé plus  tardivement .  Je rigole   bien sûr . Ne jamais  oublier   que la communication entre groupe  et   personne  était  loin d'etre   simple  à l'époque .   
 a écrit :L’ironie révèle votre embarras.
. En génral   je me sert de l'ironie   pour  parodier   un manque   de logique, dans une  réponse  . Dire    que le saint  esprit   pouvait  relier   les personnes   les unes  des autres   comme  un téléphone. Tu m'excuseras   mais pour moi  cela dépasse la logique  et la raison . C'est bien de  croire  à .........mais je pense   qu'il faut  rester  réaliste . excuse moi   
 a écrit :Les historiens du XXIème siècle sont d’accord pour reconnaître 3 tendances principales et ce, après 70, pour autant le mot "combattre" est-il adéquat ? Ils se séparent, ce qui causera l'étiolement de deux d'entre elles.
3 tendances   dont ............un christ  ou un JC  gnostique  soit , une apparence  ou un fantôme .Difficle   donc avec cela  de  prouver une  existence   une réalité   humaine  
 a écrit :C'est vous qui ne cessez d'interpréter l'absence. 
Comme  tout le monde  , pas de preuve , donc  une absence   totale , dont  introuvable . 
 a écrit :Clément fait des allusions aux Actes des Apôtres et vous imaginez que c'est fortuit pour affirmer qu'il les ignore, mais il y a des tas de choses que vous connaissez sans les écrire dans chacune de vos contributions.
Je pense   que des allusions   sont souvent   le fruit  d'une  imagination , c'est un peu comme  l'interprétation ,   
 a écrit :D'ailleurs vous savez fort bien qu'en raison de son contenu factuel, les Actes des Apôtres sont peu cités. 
peu  cités  ou pas du tout  , si ce n'est    par interprétation . il me semble   que le premier  à citer  nommément   les actes (de mémoire ), est est Polycarpe   vers 125 130 (à vérifier ) 
 a écrit :Pas plus que de la défaite de Vercingétorix.
il me semble   que nous avons  des  preuves  indirectes , directes , et archéologiques  (à vérifier tout de même ) 
 a écrit :Toujours un seul argument... l'absence. Et la présence vous indiffère...
Pas du tout  au contraire " je veux "une  preuve de    la présence , mais  une preuve  contemporaine,  directe ou indirecte,  pour ou contre  que ce soit écrite  de  l'époque  , ou archéologique  .
Tout le fond du problème  est là .
Excuse moi   il y a des  points . où j'ai   perdu le fil, étant  sorti de  ton message  , je ne peux  plus revenir  (en bas de page ), sur  ton message 
Je rappelle  que le manque de  preuve  contemporaine   est   pour moi  une preuve  (un argument ), parmi   des dizaines  .
exemple   tacite dans  ses annales  en citant  les  chrétiens   fait mention  " exécrables  superstition  ", Celse   dit plus tard au sujet des chrétiens  "ces prétendus  faits ne sont que des fables  auxquelles  on n'a pas  même su donner  une teinte  de vraisemblance , bien que  le texte de  l'évangile  ait été, remanié 3 4 fois et plus   (nous étions   vers la fin du second siècle ).
Je connais  la réponse  concernant   le fameux  mot  "superstition" de tacite    , cela   n'avait   pas le même  sens  à l'époque   que maintenant !!! 
Mais bon  
Amicalement   ton frangin
 Auteur : pauline.px
Date : 19 déc.20, 06:38
Message : Bonjour Dan 26,
Pour simplifier nos échange, je voudrais clore la question des clous.
auparavant pp a écrit : Un clou traverse de part en part un calcanéum… c’est insignifiant pour vous.
dan26 a écrit : 17 déc.20, 04:18
je n'ai pas dit cela, je dis seulement que ce n'est pas une trace de crucifixion, je t'ai même expliqué pourquoi sans compter la planche et un point important (que je ne t'ai pas dit," ) la courbure de la pointe comme si le clous avait été recourbé après avoir transpercé les chevilles"Donc cela contredit totalement la crucifixion
 
Je crois que cette question subalterne des clous est révélatrice.
1 ) La page Wiki
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Crucifiement nous offre de très nombreuses références sur ce supplice et fourmille de détails techniques. 
2 ) J’ai énuméré des références grecques ou latines parlant explicitement de clous : Flavius Josèphe, Hérodote, Philon, Plaute, Pline l’Ancien, Plutarque, Senèque, Valère Maxime… 
Ont-ils tous inventé ce détail ? Pourquoi ? Comment expliquer l’accord de ces historiens ?
Pourquoi, d’ailleurs, les auteurs du Nouveau Testament auraient-ils eux aussi inventé ce détail de toutes pièces ? 
Rappelons que le supplice d’accrochage sur un gibet est bien connu des Judéens depuis (au minimum) l’accrochage de 800 Pharisiens vivants par Alexandre Jannée. À cause des 
11Q19 et 
4Q524 de Qumran, le débat aujourd’hui est de savoir si ce supplice relève de l’importation ou d’une lecture singulière de Deutéronome 21:22-23.
J’en profite pour signaler ici un écrit qumranien 
4QApocryphe de Levi-b-4Q541 qui associe clou et accrochage du condamné. 
3 ) Le cadavre trouvé à 
Giv'at ha-Mivtar a les talons transpercés d’un clou , cela vous inspire d’évoquer la «
 courbure de la pointe » assez peu discernable sur les photos dont je dispose.
Avez-vous souvent arraché un clou fermement enfoncé sans le courber ?
Pour ce clou dans le talon, 
avez-vous une meilleure explication qu’un supplice ?
Ce que je peine à comprendre c’est que :
a ) Vous ne disposez pas d’aucune preuve ni archéologique ni textuelle suggérant que des liens étaient exclusivement utilisés ; 
b ) Les références historiques du clouage sont nombreuses et ne sont pas, à ma connaissance, contestées par les universitaires ;
c ) Vous n’expliquez pas pourquoi historiens et/ou témoins auraient tous inventé cette histoire de clouage.
Et, malgré tout, vous proclamez que le clouage sur un gibet n’a jamais existé ! 
Certes le mot 
stauros - σταυρος désigne un pieu, un bois dressé voire toute une palissade… et à lui seul ne permet pas de distinguer le pal, le lynchage, l’accrochage pour être dépecé vivant, l’accrochage post-mortem… d’où l’importance de la mention des clous. 
Pour ce qui est de la forme, la discussion avec notre ami Saint Glinglin a effleuré le sujet, mais les supplices avec les bras écartés sont bien référencés (par ex. 
Cassandre de Lycophron ) de sorte qu'il est avéré que le gibet comporte parfois une traverse horizontale. 
Personnellement je ne vois pas l’intérêt de continuer à chercher des témoignages historiques puisque vous n’en tenez pas compte. 
Donc sauf information nouvelle, je conclus mes contributions sur ce sujet avec deux questions simples :
i ) Où avez-vous lu que le clouage du condamné sur une potence ou toute autre forme de gibet n’a jamais existé dans l’Antiquité ? 
ii ) Quelles sont vos sources qui vous autorisent à ne pas tenir compte des témoignages historiques ?
Très cordialement
Votre petite sœur
 Auteur : Saint Glinglin
Date : 19 déc.20, 07:22
Message : Les clous viennent d'ici :
Ps 22.16 Car des chiens m'ont environné, une assemblée de méchants m'a entouré; ils ont percé mes mains et mes pieds.
Auteur : dan26
Date : 19 déc.20, 09:21
Message : bonjour pauline 
 a écrit :pauline a dit 
*Pour simplifier nos échange, je voudrais clore la question des clous.
tu as raison  cela permettrait   d'aller au fond de chaque point   précis , . par contre  je me demande   si  ce point précis   ne serait  pas mieux, dans   le thème sur le mythe  , que celui de la chronologie du mythe  
 a écrit :Je crois que cette question subalterne des clous est révélatrice.
1 ) La page Wiki
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Crucifiement nous offre de très nombreuses références sur ce supplice et fourmille de détails techniques. 
 
tout à fait  
 a écrit :2 ) J’ai énuméré des références grecques ou latines parlant explicitement de clous : Flavius Josèphe, Hérodote, Philon, Plaute, Pline l’Ancien, Plutarque, Senèque, Valère Maxime… 
Ont-ils tous inventé ce détail ? Pourquoi ? Comment expliquer l’accord de ces historiens ?
Pourquoi, d’ailleurs, les auteurs du Nouveau Testament auraient-ils eux aussi inventé ce détail de toutes pièces ? 
Rappelons que le supplice d’accrochage sur un gibet est bien connu des Judéens depuis (au minimum) l’accrochage de 800 Pharisiens vivants par Alexandre Jannée. À cause des 11Q19 et 4Q524 de Qumran, le débat aujourd’hui est de savoir si ce supplice relève de l’importation ou d’une lecture singulière de Deutéronome 21:22-23.
J’en profite pour signaler ici un écrit qumranien 4QApocryphe de Levi-b-4Q541 qui associe clou et accrochage du condamné. 
C'est moi qui t'ai  parlé   le premier   des 2000 (de mémoire ), crucifies  d'Alexandre  Jannée ,(et de Giv at mivtar)  pour lesquel je rappelle   que l'on n'a retrouvé  aucune trace archéologique  de crucifies  2000 ou 800 cela devrait   se retrouver  il me semble, cela en  fait des clous 3200 au minimum !!! 
 a écrit :3 ) Le cadavre trouvé à Giv'at ha-Mivtar a les talons transpercés d’un clou , cela vous inspire d’évoquer la « courbure de la pointe » assez peu discernable sur les photos dont je dispose.
Avez-vous souvent arraché un clou fermement enfoncé sans le courber ?
et oui   tout  le problème est là   je te fais  un lien   précis 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:H ... ivtar..jpg
tu remarqueras   que dans les photos  cela montre bien un seul talon   , contrairement   à ce qu'il est dit( deux talons) et surtout   qu'il y a une planchette  du coté  de la tête  du clou . 
De plus  comme je te le dis  depuis  le début   que la pointe  du clou est courbée , on le voit fort bien sur le photos  de  la face du pied .
Et bien sur   que nous n'avons  qu'un pied  et aucune main. J'espère   que tu en conviendras  .
*
 a écrit :Pour ce clou dans le talon, avez-vous une meilleure explication qu’un supplice ?
rien de plus simple   d'abord tu conviendras   j'espère   que les chrétiens  ce sont précipités   pour dire  "nous avons  enfin une trace de crucifixion " depuis 2000 ans   et malgrès   les nombreux  crucifies parait il  de l'époque . et de plus comme  je le dis plus haut  un seul clou  , sur une seule cheville,  avec une plaque de  bois extérieur , et surtout  sans les bras  ou les mains . C'est aller un peu vite en besogne .
De plus  comme je te le disais , et que tu peux voir  , la pointe a été  recourbée ,  ce qui est impossible  si elle a  servit  à clouer  le corps . Elle  doit rester droite   pour  pouvoir  rentrer  dans le bois .
Si  elle  avait été sortie  du bois  avec la planchette  , avec une tenaille  on brise la planchette  et la cheville , mais  surtout   ce n'est pas  la pointe    qui est courbée  mais  la tête  de la pointe . C'est un bricoleur   qui te parles )
Donc l'explication   est simple  ce clouage   a été fait  sans bois  , et recourbé  sur une pierre  afin d'éviter   que le clou  sorte.
Explication  pratique  funéraire  pour permettre  à un corps  de rentrer   dans un logement . Ossuaire  ou  autre 
 a écrit :Ce que je peine à comprendre c’est que :
a ) Vous ne disposez pas d’aucune preuve ni archéologique ni textuelle suggérant que des liens étaient exclusivement utilisés ; 
si ce n'est que le mot pendu au bois  , implique   des cordes, et que nous n'avons  strictement   rien trouvé  à ce jour 
 a écrit : Les références historiques du clouage sont nombreuses et ne sont pas, à ma connaissance, contestées par les universitaires ;
les références   sont  tardives , et surtout  ne parlent   pas de croix 
c )
 a écrit : Vous n’expliquez pas pourquoi historiens et/ou témoins auraient tous inventé cette histoire de clouage.
Déjà expliqué   essentiellement  un problème de  traduction   et une évolution émotionnelle  et artistique . Pour preuve   le crucifix   n'est apparu  dans 'es églises   que qu'au début   du 8eme siècle , avec deux clous aux pieds , et pour des raisons  artistiques  et esthétiques on a croisé les  jambes du crucifiés plus tard 
 a écrit :Et, malgré tout, vous proclamez que le clouage sur un gibet n’a jamais existé ! 
 je proclame et prétend   le prouver . exemple  parmis   les arguments  déjà développé   le mot  crucifier   n'existe   pas en Hébreux ancien
pour preuve  
https://emcitv.com/bible/strong-biblique.html   essayes   de voir  de quelle  façon était  traduit   le mot  "crucifié  en complétant  les fenêtres . Et surtout  nous n'avons à ce jour    strictement   aucune trace   de crucifiés   sur une croix  ( 2 pieds  2 mains  3ou  4 clous ), désolé       
 a écrit :Certes le mot stauros - σταυρος désigne un pieu, un bois dressé voire toute une palissade… et à lui seul ne permet pas de distinguer le pal, le lynchage, l’accrochage pour être dépecé vivant, l’accrochage post-mortem… d’où l’importance de la mention des clous. 
  merci  l'importance  pourquoi ?  Parce que  ce supplice  est inconnu  à l'époque   à savoir  un corps  cloué  par les mains  et  les pieds   sur une croix latine .Ne pas oublier  que  sans cette croix latine  (le tau  
T ne le permettant   pas) , il est impossible   de fixer  le" titulus "  ce fameux   panneaux  au dessus de  la tête  de JC que l'on retrouve dans l'art  chrétien tardif 
 a écrit :Pour ce qui est de la forme, la discussion avec notre ami Saint Glinglin a effleuré le sujet, mais les supplices avec les bras écartés sont bien référencés (par ex. Cassandre de Lycophron ) de sorte qu'il est avéré que le gibet comporte parfois une traverse horizontale. 
le fameux patibulum,  solution tardive  ,quand on s'est rendu  compte  qu'il était  impossible   qu'un homme  puisse porter  une croix chrétienne ,  pouvant   le supporter   une fois plantée   dans le sol . Ce qui comme  je viens de te le dire   pose problème pour le titulus
 a écrit :Personnellement je ne vois pas l’intérêt de continuer à chercher des témoignages historiques puisque vous n’en tenez pas compte. 
Donc sauf information nouvelle, je conclus mes contributions sur ce sujet avec deux questions simples :
j'espère   que  mes dernières  preuves  et arguments t'on fait changer  de position .
 a écrit : Où avez-vous lu que le clouage du condamné sur une potence ou toute autre forme de gibet n’a jamais existé dans l’Antiquité ? 
par le simple   manque de  preuve archéologique  , par le fait  que le mot crucifier  n'existait   pas en hebreux,  par les détails  importants   que je viens de te donner   sur la crucifixion , et par   le fait  que cette fameuse  découverte   ne prouve pas  une crucifixion   pour  les  points  détaillé .
Comme je te le disais   cela fait 1600 ans que l'ECR , cherche   une preuve  incontestable . rappelle   toi  le fameux ossuaire  de Jesus  joseph  et Marie, la tombe de JC , etc etc    tout est tombé  à l'eau !!Et oui désolé 
 a écrit : Quelles sont vos sources qui vous autorisent à ne pas tenir compte des témoignages historiques ?
je pense   etre rentré   dans le détail  d'une façon précise  dans ce messages. 
Je peux si tu le désires   les regrouper .
Pour moi deux preuves  fondamentales et incontestables   aucune   trace archéologiques  de  crucifié   des mains et des pieds , et surtout   ce mot   totalement inconnu  en hébreux  
Amicalement ton frangin .
Je pense   qu'il serait  comme nous venons de  le faire   dans le détail  et le fond   d'un sujet . Cela  nous évitera  de nous éparpiller   , et des messages  longs .
es tu ok   pour reconnaitre   qu'à ce jour nous n'avons   strictement   aucune   preuve  de crucifixion    à cette époque . Si ce n'est bien sur par simple interprétations  ?
Par conte  attention de ne pas mélanger  les thèmes
"la thèse mythique" , ce n'est   pas " la chronologie   du mythe"
Ajouté    1 heure 48 minutes 34 secondes après :
Saint Glinglin a écrit : 19 déc.20, 07:22
Les clous viennent d'ici :
Ps 22.16 Car des chiens m'ont environné, une assemblée de méchants m'a entouré; ils ont percé mes mains et mes pieds.
 
point  important   que  tu soulignes  à juste titre , aucune trace de clous  et de clouage   dans les détails  de la crucifixion .
Par contre il est important de  souligner que l'AT (les psaumes en particulier) , a permis  d'écrire  de nombreux détails  de  la crucifixion . Comme  si l'AT  avait servi à écrire le NT . étrange 
Amicalement  
.
 Auteur : pauline.px
Date : 21 déc.20, 03:28
Message : Bonjour Dan 26,
Mon dernier mot sur ce sujet.
dan26 a écrit : 19 déc.20, 09:21 
cela en fait des clous 3200 au minimum !!!
 
Parce que vous imaginez que les bourreaux ne récupèrent pas les clous ? 
La potence, le poteau, le gibet, le patibulum et les clous... rien n'est abandonné car tout est trop précieux comme vous l'avez souligné pour le bois.
DAN26 a écrit :Ce clouage a été fait sans bois , et recourbé sur une pierre afin d'éviter que le clou sorte. Explication pratique funéraire pour permettre à un corps de rentrer dans un logement . Ossuaire ou autre
OK. On planterait donc un clou dans le cadavre...
Toutefois, je n’ai jamais entendu parler de ce genre de pratique funéraire dont ce squelette serait le seul exemple.
Avez-vous des témoignages de l’époque qui confirmerait cette pratique ?
auparavant pp a écrit :Les références historiques du clouage sont nombreuses et ne sont pas, à ma connaissance, contestées par les universitaires ; 
DAN26 a écrit :les références sont tardives
Vous ne m’avez pas lue. 
Lire 
avec bienveillance c’est lire en admettant que c’est peut-être pertinent voire intéressant, donc avec un 
minimum d'attention.
Comment pouvez-vous les juger tardives ?????
Hérodote, environ 
– 480 / – 425
Plaute, environ 
– 254 / – 184
Philon, environ 
–20 / +45
Senèque, environ 
– 2 / +65
Valère Maxime écrit son œuvre de 
+ 24 à + 31.
Pline l’Ancien, environ 
+23 / +79
Flavius Josèphe, environ 
+37 / +100
Plutarque, environ 
+ 46 / + 125
Et dans la bibliothèque de 
Qumran : 4QApocryphe de Levi-b-4Q541
Que vous faut-il ?
DAN26 a écrit : , et surtout ne parlent pas de croix
Ça tombe très bien car ni moi ni le Nouveau Testament ne parlent de croix.
J’ai toujours employé des mots neutres comme 
gibet ou 
potence. 
Notre frère Saint Glinglin a évoqué la forme du Tau. 
Il y a en effet plusieurs attestations profanes comme celle de 
Lucien de Samosate (
+120 / +180) dans une œuvre de jeunesse LE JUGEMENT DES VOYELLES :
1. Sous l'archontat d'Aristarque de Phalère, le septième jour du mois Pyanepsion le Sigma a assigné le Tau à comparoir devant les sept voyelles, pour cause de vol et de violence, se prétendant dépouillé de tous les mots qui se prononcent avec un double Tau. < … >
12. C'est ainsi qu'il insulte aux hommes dans les mots, mais de plus, en réalité, comment les traite-t-il ? Les hommes gémissent, se désolent, et maudissent souvent Cadmus lui-même d'avoir introduit le Tau dans la famille des lettres. Ils disent que c'est à son image, que c'est à l'imitation de sa figure que les tyrans ont fait tailler le bois sur lequel ils les mettent en croix < 
note du traducteur : En grec, la croix s'appelle σταυρος, mais le Sigma, tournant à son profit les substitutions et les retranchements de lettres qu'il reproche à son adversaire, insinue que la croix se nomme ταυρος). 
C'est de lui, en effet, qu'on a donné ce nom sinistre à cette sinistre invention. Or, pour tous ces forfaits, de combien de maux le jugez-vous digne ? Quant à moi, je ne sais qu'un supplice qui puisse égaler ses crimes, c'est qu'il soit attaché à sa propre figure, puisque c'est sur lui que les hommes ont pris modèle pour fabriquer la croix, et que c'est de lui qu'ils l'ont ainsi nommée.   
DAN26 a écrit :le mot crucifier n'existe pas en Hébreux ancien pour preuve
À ma connaissance ce sont des Romains qui ont cloué sur le gibet notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Et il est significatif qu’ils aient inventé le verbe crucifigo.
De toute façon le mot 
clou existe en grec et en latin.
DAN26 a écrit :Ne pas oublier que sans cette croix latine (le tau T ne le permettant pas) , il est impossible de fixer le" titulus " ce fameux panneaux au dessus de la tête de JC que l'on retrouve dans l'art chrétien tardif
Êtes-vous certain que les bras du supplicié sur un Tau sont horizontaux ?
Vous avez raison d'insister sur l'influence de l'art. Les bras horizontaux et la tête haute sont beaucoup plus "photogéniques" mais assez peu vraisemblable.
DAN26 a écrit :le fameux patibulum, solution tardive
Si c’est aussi tardif qu’Hérodote ou Plaute, on a de la marge…
DAN26 a écrit :Pour moi deux preuves fondamentales et incontestables aucune trace archéologiques de crucifié des mains et des pieds , et surtout ce mot totalement inconnu en hébreux
OK.
Vous ne tenez aucun compte des sources profanes car vous trouvez Hérodote et les autres trop tardifs... 
DAN26 a écrit :es tu ok pour reconnaitre qu'à ce jour nous n'avons strictement aucune preuve de crucifixion à cette époque .
Je suis d’accord pour douter de la croix latine. Mais la croix latine n’est pas pour moi l’objet du débat.
Sans base de donnée particulière et sans difficulté j'ai énuméré et contrôlé suffisamment de sources profanes (assurément indépendantes du christianisme) pour être certaine que le 
clouage sur une potence en bois ou sur un arbre… était pratiqué depuis fort longtemps. 
Très cordialement
Votre petite sœur
 Auteur : dan26
Date : 21 déc.20, 07:55
Message : Bonjour  Pauline 
 a écrit :pauline. a dit 
Mon dernier mot sur ce sujet.
si tu veux, d'autant   plus que l'on n'est pas sur le bon sujet, il serait   préférable qu'il soit sur les preuves du mythes 
 a écrit :Parce que vous imaginez que les bourreaux ne récupèrent pas les clous ? 
La potence, le poteau, le gibet, le patibulum et les clous... rien n'est abandonné car tout est trop précieux comme vous l'avez souligné pour le bois.
Ha bon !!!alors comment expliques   tu que  Hélène  mère de Constantin  d'après la tradition aurait  identifié  les croix   de JC et des brigands dans le sol sur le lieu du supplice .Sincérement   je pense   que sur le nombre ont aurait du trouver  des  traces flagrantes . Ce qui n'est pas le cas loin de là .
 a écrit :OK. On planterait donc un clou dans le cadavre...
dans  les chevilles  , c'est ce   que montre cette découverte .
 a écrit :Toutefois, je n’ai jamais entendu parler de ce genre de pratique funéraire dont ce squelette serait le seul exemple.
Avez-vous des témoignages de l’époque qui confirmerait cette pratique ?
C'est le même document    que celui qui  dit que les bourreaux  récupéraient   tout . Sérieusement   c'est impossible  , désolé  de te contredire 
 a écrit :Vous ne m’avez pas lue. 
il me semble que oui 
 a écrit :Lire avec bienveillance c’est lire en admettant que c’est peut-être pertinent voire intéressant, donc avec un minimum d'attention.
c'est ce que j'essaye de  faire.
 
 a écrit :Comment pouvez-vous les juger tardives ?????
Hérodote, environ – 480 / – 425
Plaute, environ – 254 / – 184
Philon, environ –20 / +45
Senèque, environ – 2 / +65
Valère Maxime écrit son œuvre de + 24 à + 31.
Pline l’Ancien, environ +23 / +79
Flavius Josèphe, environ +37 / +100
Plutarque, environ + 46 / + 125
Et dans la bibliothèque de Qumran : 4QApocryphe de Levi-b-4Q541
Que vous faut-il ?
est ce qu'il est écrit  en clair  que les corps  sont cloués  avec des clous  sur du bois . Comme  des papillons 
 a écrit :Ça tombe très bien car ni moi ni le Nouveau Testament ne parlent de croix.
Donc   la croix latine   serait   une erreur   que l'on colporte   par tradition .C'est exactement   ce que j'essaye de dire . La notion de crucifier à savoir cloué   sur une croix n'existait   pas à l'époque . 
 a écrit :J’ai toujours employé des mots neutres comme gibet ou potence. 
donc tu confirmerais   comme les TDJ, qu'il faut   traduire par pendu  au bois . Comme  je le pense  merci .
 a écrit :Notre frère Saint Glinglin a évoqué la forme du Tau. 
Il y a en effet plusieurs attestations profanes comme celle de Lucien de Samosate (+120 / +180) dans une œuvre de jeunesse LE JUGEMENT DES VOYELLES :
1. Sous l'archontat d'Aristarque de Phalère, le septième jour du mois Pyanepsion le Sigma a assigné le Tau à comparoir devant les sept voyelles, pour cause de vol et de violence, se prétendant dépouillé de tous les mots qui se prononcent avec un double Tau. < … >
12. C'est ainsi qu'il insulte aux hommes dans les mots, mais de plus, en réalité, comment les traite-t-il ? Les hommes gémissent, se désolent, et maudissent souvent Cadmus lui-même d'avoir introduit le Tau dans la famille des lettres. Ils disent que c'est à son image, que c'est à l'imitation de sa figure que les tyrans ont fait tailler le bois sur lequel ils les mettent en croix < note du traducteur : En grec, la croix s'appelle σταυρος, mais le Sigma, tournant à son profit les substitutions et les retranchements de lettres qu'il reproche à son adversaire, insinue que la croix se nomme ταυρος). C'est de lui, en effet, qu'on a donné ce nom sinistre à cette sinistre invention. Or, pour tous ces forfaits, de combien de maux le jugez-vous digne ? Quant à moi, je ne sais qu'un supplice qui puisse égaler ses crimes, c'est qu'il soit attaché à sa propre figure, puisque c'est sur lui que les hommes ont pris modèle pour fabriquer la croix, et que c'est de lui qu'ils l'ont ainsi nommée.   
saint glin glin et moi , je rappelle   que j'ai  été le premier  à parler de  patibulum,  et  de l'impossibilité du Titulus   tel qu'ont le  trouve dans l'art  chrétien . Donc dans ce cas  où était  l'inscription  "roi de juifs " sur ce tau ?
 a écrit :À ma connaissance ce sont des Romains qui ont cloué sur le gibet notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Et il est significatif qu’ils aient inventé le verbe crucifigo.
De toute façon le mot clou existe en grec et en latin.
je vais me répéter   encore une   fois désolé ,  c'est  au moement de la traduction du grec  et de l'hébreux en latin  par Jérome   que ce mot est devenu crucifier . je rappelle  comem je te l'ai montré   que crucifier  n'existe pas en hébreux de l'époque . Je t'ai fait  il me semble un lien pour preuve .
 a écrit :Êtes-vous certain que les bras du supplicié sur un Tau sont horizontaux ?
C'est impossible ,  et impossible de tenir   un corps  de 80 Kg par exemple  , avec deux clous   dans les paumes  de  la main . Raison pour laquelle   l'art chrétien  a été amené à se corriger o
 a écrit :Vous avez raison d'insister sur l'influence de l'art. Les bras horizontaux et la tête haute sont beaucoup plus "photogéniques" mais assez peu vraisemblable.
 C'est ce que j'explique. D'autant   plus que nous n'avons strictement   aucune   preuve de  l'époque , par un dessin ou une   description . les premiers   dessins  étant  un visage imberbe , et une tête  d'ane   sur une croix .
 a écrit :Si c’est aussi tardif qu’Hérodote ou Plaute, on a de la marge…
il me semble que je parlais   de l'évolution tardive de l'art chrétien   qui a changé de forme de croix , afin d'etre plus réaliste 
 a écrit :OK.
Vous ne tenez aucun compte des sources profanes car vous trouvez Hérodote et les autres trop tardifs... 
les sources ecrites   ne sont pas des preuves  pour moi   dans la mesure  où le mot crucifier,  et les détails   ne sont pas  stipulés . Il me  semble  que  les preuves  archéologique  (comme  les cherche  l'ECR  depuis longtemps ), serait  plus  sérieuses 
 a écrit :Je suis d’accord pour douter de la croix latine. Mais la croix latine n’est pas pour moi l’objet du débat.
si ce n'est que c'est une  erreur  grave
 a écrit :Sans base de donnée particulière et sans difficulté j'ai énuméré et contrôlé suffisamment de sources profanes (assurément indépendantes du christianisme) pour être certaine que le clouage sur une potence en bois ou sur un arbre… était pratiqué depuis fort longtemps. 
Et de mon coté   j'ai cherché  en archéologies   des  prevues   de toute  cette  histoires   je ne trouve  rien .
Ne jamais oublier  par exemple   que tous  les lieux  dits  saints  ont été  inventé   seulement  4 siècles  après  les événements. Il est  inimaginable   pour moi  , de constater   que  les premiers  chrétiens  , même   si ils n'étaient   pas d'accord  entre eux , n'aient jamais   pensé  à établir   un lieu de souvenir  , une date de naissance  ou de mort,  des lieux de passage  avant  cette date .  malgrès  les persécutions  qui ont été  épisodiques .
Mais c'est un autre sujet .
Donc  on arrête là ce sujet , je pense  que la crucifixion  telle  que décrite  dans la bible, et l'art chrétien   n'a  pas eu lieu  de cette  façon (pour ne pas dire   pas du tout ), et toi  tu penses  le contraire .
Pas grave , je vais  encore chercher   dans  mes  documents  archéologiques dont je dispose   sur la Palestine   . par contre  j'ai un document  où les nazis  ont  essayé  de reproduire   ce sacrifice ignoble  , il semblerait   que ce soit totalement   impossible de  tenir  un corps avec  3 ou 4 clous  sans que celui ci  ne s'arrache  par le poids . Il  y avait  qu'une solution mettre  un morceau de  bois  entre les jambes   pour soutenir   la plus lourde   partie  du corps   autrement   c'est totalement  impossible , d'après  ces fous.
dernier   points   voir ce lien 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crucifixi ... ucifiement
aspect  technique  4-1  
il semblerait  que  cela confirme  mes propos , mais bon !!!
 .
  
amicalement 
ton Frangin  , avec notre frère  SGG, la famille  s'agrandit, surtout  si je rajoute  mon frère Jumeaux .
 Auteur : pauline.px
Date : 21 déc.20, 09:38
Message : Bonjour Dan 26,
auparavant pp a écrit :< les différents auteurs paléochrétiens >Ce ne sont pas des témoignages indirects, ils nous informent sur ce qu’ils vivent et sur ce qu’ils pensent. 
dan26 a écrit : 17 déc.20, 04:18Ok mais à quelle époque et combien de temps après les faits. 
 
Les épîtres depuis saint Paul jusqu’à Clément, au moins, nous parlent du quotidien des croyants et de la façon dont s’organisent peu à peu les assemblées avec les diacres, les presbytres et les épiscopes.
DAN26 a écrit :Parler de chrétiens ne veut pas dire que la divinité vénérée est une réalité historique.
Vous avez raison.
Il ne s’agit pas de tout prendre pour argent comptant, mais ce sont des témoignages de l’intérieur sur le paléochristianisme qui est le sujet du topique. 
DAN26 a écrit :il faut savoir que pour Paul sur 14 epitres 9 seulement sont considérées comme authentique d'un même auteur.
Par conséquent, certaines épîtres traduisent la situation du vivant du saint apôtre Paul et les autres épîtres de la situation des décennies suivantes.
DAN26 a écrit :Que Eusèbe de Cesarée déjà au 4eme siècle contestait sérieusement les épitres de Jacques, le 2 pierre, 2 et 3 de jean, et celle de Jude.
À ma connaissance, Eusèbe, expressément, ne les classe pas comme "
apocryphes", il ne fait que douter de leur attribution. 
Ce qui, pour nous qui sommes habitués à la pseudépigraphie, n’est pas pour nous étonner.
DAN26 a écrit :l'attente d'un messie de la part du peuple était pour moi à l'origine de ces lettres
< … >
Demande du peuple forte
Pourquoi s’adresser à des Romains ou à des Corinthiens et non pas à des Juifs de Jérusalem, Babylone ou Alexandrie, c'est à dire là où la communauté juive est la plus importante ? 
Avez-vous des preuves que cette demande existe vraiment à Rome ou à Corinthe ?
Pensez-vous que cette attente est satisfaite par les épîtres pauliniennes ?
DAN26 a écrit :controverses fortes pour arriver en 325 à un syncrétisme parfait..
Ce qui nous intéresse c’est la période avant 150.
auparavant pp a écrit :En 3 mois, i.e. 13 semaines, un messager parcourt aisément 2600 km, soit plus que pour aller d’Éphèse à Rome par la terre.
DAN26 a écrit :je ne vois pas bien le rapport, ce n'est pas grave. 
Le rapport est qu’il ne faut pas très longtemps (< 3 mois) pour relier Éphèse à Rome par la terre (via Bosphore). 
Évidemment, on peut faire mieux en profitant de l’intense commerce maritime en Méditerranée.
Et un marcheur trouve sa destination en demandant aux gens qu'il croise : « 
Connaissez-vous la famille de Stéphanas ? »…
L’enveloppe n’a peut-être pas d’adresse mais on se doute que le messager ne prend la route qu’à la condition de savoir où il va.
DAN26 a écrit :As tu vu par exemple que pour aller de Jerusalem à Rome il faut prendre le bateau, et qu'à l'époque il n'y avait pas de moteurs.
Il y a des voiles et/ou des rameurs. 
FJ nous parle de très nombreuses délégations juives qui se rendent à Rome en urgence pour régler un conflit, la durée d'un tel trajet n’a pas l’air de poser de problème particulier.
DAN26 a écrit :c'est le contraire les assemblées étant rare, je ne vois pas comment ils pouvaient se connaitre en temps réel.
Tout simplement parce qu’il n’y a pas de génération spontanée. 
Les assemblées ont été fondées par des prédicateurs ou des "prophètes" itinérants qui savent bien où ils sont allés et où ils doivent retourner si besoin est.
auparavant pp a écrit : Pas plus que de la défaite de Vercingétorix. 
DAN26 a écrit :il me semble que nous avons des preuves indirectes , directes , et archéologiques (à vérifier tout de même )
Si je comprends bien, vous ne doutez pas tellement de la défaite de Vercingétorix. 
Qui d’autre que César nous parle de Vercingétorix ?
On n’a qu’un seul témoin, très partie prenante, et les archéologues s’arrachent les cheveux pour identifier le site d’Alésia… 
Je soupçonne que votre exigence de preuve est à géométrie variable, ça dépend du sujet.
DAN26 a écrit :je veux une preuve de la présence, mais une preuve contemporaine, directe ou indirecte, pour ou contre que ce soit écrite de l'époque, ou archéologique.
Non, votre exigence est très particulière puisque vous récusez par principe tous les écrits canoniques ou apocryphes ou gnostiques ainsi que les rares témoignages profanes, votre attitude est comparable à celle des théoriciens du complot. 
DAN26 a écrit :tacite dans ses annales en citant les chrétiens fait mention " exécrables superstition " <…> le fameux mot "superstition" de tacite, cela n'avait pas le même sens à l'époque que maintenant !!!
On trouve le même genre de propos chez Tacite comme chez Suétone.
Tacite : « 
Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non-seulement dans la Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d'infamies et d'horreurs afflue et trouve des partisans. »
Suétone : « 
Il livra aux supplices les Chrétiens, race adonnée à une superstition nouvelle et coupable. »
D’après le Gaffiot, à mes yeux, le latin "
superstitio" semble désigner une "
religion méprisable", soit par son originalité, sa naïveté, ou sa piété ostentatoire… L’expression est lourdement péjorative, je pense que sa signification exacte n’a guère d’importance.
Très cordialement
Votre petite sœur
Ajouté     4 minutes 50 secondes après :
Bonjour Dan 26, 
dan26 a écrit : 21 déc.20, 07:55est ce qu'il est écrit  en clair  que les corps  sont cloués  avec des clous  sur du bois . Comme  des papillons 
 
Bon, vous n'avez pas vérifié.
Tous ces textes sont accessibles sur Internet. La vérification c'est mon dada, si vous voulez les liens je suis à votre disposition.
Très cordialement
votre petite soeur
 Auteur : dan26
Date : 23 déc.20, 09:08
Message : bonjour pauline, ma frangine  !!Voila  que je parle   en vers !! 
 
 
 a écrit :pauline. a dit 
Les épîtres depuis saint Paul jusqu’à Clément, au moins, nous parlent du quotidien des croyants et de la façon dont s’organisent peu à peu les assemblées avec les diacres, les presbytres et les épiscopes.
je vois   plutot cela   dans les actes , pour moi  la véritable  hiérarchie  chretienne , remonte   au 4eme siècle . Avant  les dissensions importantes  entre  les différents  courants , me laissent perplexe . D'autant   plus  que ce ne sont   que des sources  chrétiennes . Permet moi d'etre très   circonspect , sur  les 4 premiers  siècles 
 a écrit :Vous avez raison.
et pourtant  c'est  ce que  pensent   certains  avec  la fameuse  lettre de Pline à Trajan vers 111 après JC 
 a écrit :Il ne s’agit pas de tout prendre pour argent comptant, mais ce sont des témoignages de l’intérieur sur le paléochristianisme qui est le sujet du topique. 
désolé  je ne comprends  pas ta réponse . 
 a écrit :Par conséquent, certaines épîtres traduisent la situation du vivant du saint apôtre Paul et les autres épîtres de la situation des décennies suivantes.
Oui , mais  les actes  des apôtres  sont plus précis  , on a l'impression   qu'ils  ont mis en musique  certains  épitres .En y rajoutant   un ciment  entre 'eux . Exemple   la fameuse  pentecôte , avec l'esprit  saint   qui descend comme  une flamme, et le fameux parlé  en langue  !!
 a écrit :À ma connaissance, Eusèbe, expressément, ne les classe pas comme "apocryphes", il ne fait que douter de leur attribution. 
Ce qui, pour nous qui sommes habitués à la pseudépigraphie, n’est pas pour nous étonner.
entre  apocryphes   non reconnu   par l'eglise  , pour de nombreuses  raisons,  et  douter   de l'attribution   la  limite  est fine.
 a écrit :Pourquoi s’adresser à des Romains ou à des Corinthiens et non pas à des Juifs de Jérusalem, Babylone ou Alexandrie, c'est à dire là où la communauté juive est la plus importante ? 
parce que  ce christ  éthéré    ( cette  personne  qui aurait a reçu  l'oin sacré  , et  étant  d'une  lignée  royale  ) , est une offense   pour les juifs .
Les  rajouts   d’élément  de l'AT  , que l'on retrouve   dans les évangiles   les  a plus  sensibilisé . Quand je disais   que le christ  de  Paul ayant  de  la peine   à rassembler, les évangiles   sont venus  aider à cette  acceptation . 
 a écrit :Avez-vous des preuves que cette demande existe vraiment à Rome ou à Corinthe ?
je n'ai jamais dit  cela  , j'ai  seulement   dit   qu'il y avait  en Palestine,  et en particulier à cause  de l'occupation  romaine   une forte   demande  de messie 
 a écrit :Pensez-vous que cette attente est satisfaite par les épîtres pauliniennes ?
pas  du tout  , puisque   comme  tu l'as dit  , il a été obligé  d'envoyer  des ces épitres  en dehors de  la Palestine 
 a écrit :Ce qui nous intéresse c’est la période avant 150.
Veux tu la liste   des  controverses et   des  sectes  dites chrétiennes  des 2 premiers   siècles ? Je vais te donner   quelques  noms il y en a eu 16 au premiers   siècles , dont  Cerinthe , les malabares, les docétes,
 les protopaschites ,   les gnostiques , les sabbataires, les Nicolaites   etc etc  au 2eme siècle   on en dénombre 53 , les Alogiens, les antitriniaires , les Apellites, les artémonites,  les barbelots , les basidiens, les  encratites , Marcion bien sûr   , les  montanistes,  les valentiniens  etc et. Sans compter   les sectes  des premiers  siècles   qui ont  perduré.
Mes enfants  arrivent  je reprendrai   plus tardivement , à plus
amicalement
Ajouté    1 heure 19 minutes 55 secondes après :
je reprends  donc 
 a écrit : bonjour  pauline.
Le rapport est qu’il ne faut pas très longtemps (< 3 mois) pour relier Éphèse à Rome par la terre (via Bosphore). 
tu trouves   que ce n'est pas énormes 3 mois c'est considérable   au contraire pour moi . Surtout   pour porter   une lettre  sans connaitre avec précision   l'adresse   de destination .  .
 a écrit :Évidemment, on peut faire mieux en profitant de l’intense commerce maritime en Méditerranée.
Et un marcheur trouve sa destination en demandant aux gens qu'il croise : « Connaissez-vous la famille de Stéphanas ? »…
j'espère que tu n'es pas sérieuse , il est impossible   que   des personnes  connaissent  une famille , dans une grande ville, ou dans un pays .
 a écrit :L’enveloppe n’a peut-être pas d’adresse mais on se doute que le messager ne prend la route qu’à la condition de savoir où il va.
je suis   d'accord   à condition d'avoir  l'adresse   précise,   (pas du groupe   cela n'existe pas ); mais du meneur   du groupe !!!
 a écrit :Il y a des voiles et/ou des rameurs. 
Ok   , mais cela demande eu temps .
 a écrit :FJ nous parle de très nombreuses délégations juives qui se rendent à Rome en urgence pour régler un conflit, la durée d'un tel trajet n’a pas l’air de poser de problème particulier.
 par le réseau   Romain,  je suis d'accord . 
 a écrit :Tout simplement parce qu’il n’y a pas de génération spontanée. 
je ne comprends   pas ta réponse, comment   un groupe de  chrétiens  sur l'ile   de Corinthe   par exemple  pouvait  savoir  où étaient   des chrétiens  en Galatie  , sans adresse précise . Excuse moi j'ai beaucoup de peine   à imaginer,  au regard    des moyens de  communications   de  l'époque .
 a écrit :Les assemblées ont été fondées par des prédicateurs ou des "prophètes" itinérants qui savent bien où ils sont allés et où ils doivent retourner si besoin est.
Ok  donc ces groupes  de chrétiens  une fois  fondés  n'ont pas  changé de lieu OK .
Peux tu me dire   si nous avons des traces  archéologiques, directes  ou indirectes  de ces groupes de  chrétiens  à l’époque . Il me semble  ('à vérifier ) qu'en dehors   des  témoignages  chrétiens tardifs  (un peu  comme les évangiles ), nous n'avons rien   
 a écrit :Si je comprends bien, vous ne doutez pas tellement de la défaite de Vercingétorix. 
Qui d’autre que César nous parle de Vercingétorix ?
On n’a qu’un seul témoin, très partie prenante, et les archéologues s’arrachent les cheveux pour identifier le site d’Alésia… Je soupçonne que votre exigence de preuve est à géométrie variable, ça dépend du sujet.
je ne doute pas  de  Vercingétorix  , pas  forcement   de cette  bataille, car  il y a des  sources, des preuves   qui se recoupent . Je ne parlais pas de défaite , ni de cette  bataille 
 a écrit :Non, votre exigence est très particulière puisque vous récusez par principe tous les écrits canoniques ou apocryphes ou gnostiques ainsi que les rares témoignages profanes, votre attitude est comparable à celle des théoriciens du complot. 
relis moi  ma chère pauline,   je ne récuse  aucun écrits   , je dis seulement  qu'aucun   ne sont contemporains . De plus   au contraire   puisque   je les  site   régulièrement . Le  seul problème c'est qu'aucun n'est contemporains  , et que l'on ne trouve ni  des pour,  ni des contre, ni des traces archéologiques   de l'époque . Ha moins bien sur que tu en ai  pour  les églises  chrétiennes , qu'à  enseigné   Paul . Sur   ce point précis , je n'ai  pas  très  étudié  le sujet . 
 a écrit :On trouve le même genre de propos chez Tacite comme chez Suétone.
tout à fait  , si ce n'est que Chez   Suétone   c'est sous l'ere de  Claude  , qu'il mentionne   cela . 
 a écrit :Tacite : « Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non-seulement dans la Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d'infamies et d'horreurs afflue et trouve des partisans. »
Suétone : « Il livra aux supplices les Chrétiens, race adonnée à une superstition nouvelle et coupable. »
je connais  merci , j'ai  la vie des 12 Cesar , et  le passage de Tacite  en copie 
 a écrit :D’après le Gaffiot, à mes yeux, le latin "superstitio" semble désigner une "religion méprisable", soit par son originalité, sa naïveté, ou sa piété ostentatoire… L’expression est lourdement péjorative, je pense que sa signification exacte n’a guère d’importance.
l'argument est connu .Il  a été peaufiné  par l'école   biblique de  Jérusalem .  Il fallait   bien trouver   une explication .
 
 a écrit :Bon, vous n'avez pas vérifié.
sincérement   non ,  
 a écrit :Tous ces textes sont accessibles sur Internet. La vérification c'est mon dada, si vous voulez les liens je suis à votre disposition.
avec grand  plaisir   , en me donnant   si possible  la langue  d'origine  du texte, et la  date .
Amicalement  et bonnes fêtes de fin d'année .
 J'ai  la chance  d'avoir  tous  mes enfants  et petits  enfants  très très  proches  de chez moi . Nous allons  les recevoir  par petits  groupes .
 Auteur : pauline.px
Date : 24 déc.20, 12:02
Message : Bonjour Dan 26,
Je vous souhaite une belle fête de la Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ.
dan26 a écrit : 23 déc.20, 09:08je vois plutot cela dans les actes, pour moi la véritable hiérarchie chretienne, remonte au 4eme siècle.
 
Je vous conseille la lecture : « 
Les premiers bâtisseurs de l'Église : correspondances épiscopales, IIe-IIIe siècles » de Marie-Françoise Baslez.
DAN 26 a écrit :entre apocryphes non reconnu par l'eglise, pour de nombreuses raisons, et douter de l'attribution la limite est fine.
La différence est grande. 
Relisez Eusèbe, disponible sur le net, il doute de l’attribution mais reconnaît qu’ils sont généralement acceptés dans l’Église et lus dans les assemblées. Les apocryphes, pour Eusèbe, ne doivent pas être lus dans les assemblées. 
DAN 26 a écrit :parce que ce christ éthéré ( cette personne qui aurait a reçu l'oin sacré, et étant d'une lignée royale ), est une offense pour les juifs.
Donc ce JC ne peut répondre à la demande des Juifs.
S’il ne répond pas à l’attente messianique, à qui s’adresse dont cette invention de saint Paul ?
DAN 26 a écrit :je n'ai jamais dit cela, j'ai seulement dit qu'il y avait en Palestine, et en particulier à cause de l'occupation romaine une forte demande de messie
… et pour y répondre saint Paul invente « 
un christ éthéré qui est une offense pour les Juifs », c’est bizarre.
DAN 26 a écrit :pas du tout, puisque comme tu l'as dit, il a été obligé d'envoyer des ces épitres en dehors de la Palestine
À qui ? 
aux Juifs ou aux non-Juifs ?
DAN 26 a écrit :Veux tu la liste des controverses et des sectes dites chrétiennes des 2 premiers siècles ?
Ce qui prouve la célébrité que ce JC avait déjà acquise avant 150 dans le monde religieux.
Toutes ces doctrines ont un point commun : 
notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. 
Peuvent-elles toutes s’appuyer sur une simple invention déjà très théologisée par saint Paul alors qu’elles s’y opposent souvent ?
auparavant pp a écrit :L’enveloppe n’a peut-être pas d’adresse mais on se doute que le messager ne prend la route qu’à la condition de savoir où il va.
DAN 26 a écrit :je suis d'accord à condition d'avoir l'adresse précise
Bien sûr ! 
Aucune assemblée ne va envoyer une délégation de messagers sans qu’ils soient parfaitement renseignés.
auparavant PP a écrit :FJ nous parle de très nombreuses délégations juives qui se rendent à Rome en urgence pour régler un conflit, la durée d'un tel trajet n’a pas l’air de poser de problème particulier.
DAN 26 a écrit :par le réseau Romain, je suis d'accord.
Était-ce un réseau privatif à grande vitesse ? 
DAN 26 a écrit :comment un groupe de chrétiens sur l'ile de Corinthe par exemple pouvait savoir où étaient des chrétiens en Galatie, sans adresse précise.
Corinthe n’est pas une île. 
Il n’y a pas de génération spontanée, les chrétiens deviennent chrétiens parce qu’ils ont été convaincus par des prédicateurs chrétiens venus d’ailleurs. 
Les Chrétiens de Galatie sont devenus Chrétiens parce que la Bonne Nouvelle leur a été apportée par des prédicateurs chrétiens venus d’ailleurs. Et quand ils repartent, ces prédicateurs chrétiens qui ont apporté la Bonne nouvelle dans telle ville savent le nom de la ville, le nom des personnes qui les ont reçus et la façon de reprendre contact avec eux. Et quand ces prédicateurs rendent compte de leur travail militant ils font passer ces informations pour que d’autres puissent leur succéder car il ne faut pas laisser sans surveillance les jeunes communautés.
Auriez-vous fait autrement à leur place ?
DAN 26 a écrit :je ne doute pas de Vercingétorix
Quelles sources ?
auparavant pp a écrit :je pense que sa signification exacte n’a guère d’importance.
1 ) Trouver une explication à quoi ?
2 ) Qu’est-ce que vous reprochez à la lecture du Gaffiot ?
Commençons par quatre textes en traduction française, il suffit de chercher les occurrences de "clou".
1 ) Valère Maxime 
Livre II, 7, 9 : (latin) 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... livre2.htm
2 ) Flavius Josèphe 
Guerre des Juifs Livre II, §XIV 9
 : (grec) 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... e2.htm#305
3 ) Plaute 
Le Revenant (Mostellaria) Acte II scène 1 : (latin) 
http://remacle.org/bloodwolf/comediens/ ... llaria.htm
4 ) Pline L’ancien 
HISTOIRE NATURELLE. Livre XXVIII, 11, 2 : (latin) 
http://remacle.org/bloodwolf/erudits/pl ... ivre28.htm
Puis quatre textes en version originale grecque, car le traducteur français ne rend pas compte du détail "clou" qui manifestement ne préoccupe que les mythistes :
5 ) Ici il faut chercher Προσήλουν , qui veut dire "clouaient"
Flavius Josèphe 
Guerre des Juifs Livre V, §11 1 <451> : 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... gr.htm#446
6 ) Cette fois, il faut chercher προσήλω, 
Plutarque 
MORALES 206a, Caius Cesar 1 : 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... neraux.htm
7 ) Ici il faut chercher πασσάλευ, autre verbe qui signifie aussi "clouer"
Hérodote Livre VII   
POLYMNIE 33 : 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... lymnie.htm
8 ) Là, à cause des accents, il faut chercher πασσαλεύ
Hérodote Livre IX   
CALLIOPE 120 : 
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... liope1.htm 
Voilà pour un début.
Très cordialement
Votre petite sœur
 
 Auteur : dan26
Date : 26 déc.20, 06:35
Message : Bonjour  Pauline 
 a écrit :=pauline. a dit 
Je vous souhaite une belle fête de la Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ.
voilà c'est   fait  deux repas  fabuleux   avec mes enfants  et  petits  enfants  un bonheur   indescriptible  de  l'or   en barre 
 a écrit :Je vous conseille la lecture : « Les premiers bâtisseurs de l'Église : correspondances épiscopales, IIe-IIIe siècles » de Marie-Françoise Baslez.
merci   mais j'ai déjà  une quinzaine  de  livres sur ce sujet  dont le plus ancien " Histoire   des 3 premiers   siècles de l'église chrétienne    de E De Pressensé daté de 1869 .Seul problème    quand je regarde   les  sources en bas de  page ce ne sont   que des sources  chrétiennes, et en particulier   le livre de Eusèbe  de Cesarée   "Histoire  ecclésiastique", dont je dispose bien sûr .  
 a écrit :La différence est grande. 
désolé  de ne pas  le penser , cela montre au contraire   pour moi  que la réalité   et la preuve   historique  est mise en doute .
 a écrit :Relisez Eusèbe, disponible sur le net, il doute de l’attribution mais reconnaît qu’ils sont généralement acceptés dans l’Église et lus dans les assemblées. Les apocryphes, pour Eusèbe, ne doivent pas être lus dans les assemblées. 
J'ai  la traduction de Bardy  revue par Neyrand  edition  du Cerf . Le problème   comme je te l'ai déjà dit    , etant que Eusèbe    est la source   de  nombreuses  histoire  de l'Eglise , qu'il  date du 4eme siècle  , et surtout   qui a été considéré    par les historiens    comme  un des plus grands  faussaires  de  l'église naissante ( propos de Burckhardt  théologien   protestant, confirmé par  les historiens   qui   ont  étudié  son livre)      .
Ne pas oublier   que ses  sources ont pour origine  la littérature  chrétienne,( Irénée , papia  et bien d'autres )   il 'n'utilise  (  à ma connaissance), aucune   source profane .   
 a écrit :Donc ce JC ne peut répondre à la demande des Juifs.
Raison pour laquelle   cette  doctrine  a été évincée . Attention  de ne pas renverser   le sujet  , le JC éthéré    ne remonte  qu'à la fin du premier   siècle , 
les juifs  attendaient  un messie   eschatologique  ou  guerrier 
 a écrit :S’il ne répond pas à l’attente messianique, à qui s’adresse dont cette invention de saint Paul ?
Voir souligné 
 a écrit :… et pour y répondre saint Paul invente « un christ éthéré qui est une offense pour les Juifs », c’est bizarre.
tu ne vois  donc pas que  dans paul,   ( mais moins   que dans les évangiles  tout de même)  on  peut fort bien  trouver le christ   que l'on cherche 
 a écrit :À qui ? 
à des  groupes de  personnes   qui plus tardivement   par  translittération  a été désigné   comme étant  des églises, alors    que ce n'étaient   que des groupes de personnes  pour  lesquelles   (sauf erreur de  ma part), nous n'avons à ce jour aucune trace profane . . 
 a écrit :aux Juifs ou aux non-Juifs ?
l'ECR   dit au  premiers  chrétiens ,  alors   que   les historiens  de l'époque   semblent  ne pas les avoir  identifié . Ne pas oublier   qu'il a fallut  attendre 111, pour entendre   parler  de  chrétien de source profane  
 a écrit :Ce qui prouve la célébrité que ce JC avait déjà acquise avant 150 dans le monde religieux.
Pas la célébrité  , mais la controverse  que cette idées   nouvelle   à susciter .J'arrive à comprendre    qu'il puisse y avoir controverse   sur son message  , ou sa mission,   mais pour moi c'est impossible   sur sa réalité  , humaine    ou pas . A moins   que tu connaisses un exemple   de personnage   célèbre   où cela a été le cas . En terme clair   il est   ou il n'est pas . 
 a écrit :Toutes ces doctrines ont un point commun : notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. 
non désolé   de te contredire   exemple , les Dosithéens  par   exemple  pensaient   que Jean baptiste  étaient   le messie  annoncé  (étrange   n'est ce pas ?  comme  si cela corepondait   à une demande de l'époque !!), les Masbotheens , les ménandreins  qui parlaient de  Genies  qu'il nommait  les Ennoïa ,  les  Sabbataires adoraient   les apôtres,  les simoniens   qui   parlaient   d'emanations , de dieu  l'esprit  la parole  , et le raisonnement  pas de JC  . Il ne s'agit   là que de sectes du premier siècles , si tu le désire   je peux t'en citer    du second siècle .
 a écrit :Peuvent-elles toutes s’appuyer sur une simple invention déjà très théologisée par saint Paul alors qu’elles s’y opposent souvent ?
Non comme  je viens de te le montrer  il n'y a pour  celle   que je te désigne   aucun lien possible . pas d'action   ou de réaction  elles  sont apparues  d'elles  mêmes   avec chaque fois   une personne  à l'origine . il fallait  répondre à la demande 
 a écrit :Bien sûr ! 
tu m'excuseras   pour moi  c'est assez  logique 
 a écrit :Aucune assemblée ne va envoyer une délégation de messagers sans qu’ils soient parfaitement renseignés.
je suis d'accord  , le tout est de savoir   comment étaient   formulées   les adresses  à l'époque .
Ne pas oublier une réflexion de fond  à l'époque  ,  pas de cadastre,   pas d'état  civil , peu de lettrés , peu de personnes   qui savent lire , etc     
 a écrit :Était-ce un réseau privatif à grande vitesse ? 
non simplement    la présence    des légions romaines  structurées  dans les pays occupés .
 a écrit :Corinthe n’est pas une île. 
presque  une ile !!!cela   ne change pas grand  chose 
 a écrit :Il n’y a pas de génération spontanée, les chrétiens deviennent chrétiens parce qu’ils ont été convaincus par des prédicateurs chrétiens venus d’ailleurs. 
Les Chrétiens de Galatie sont devenus Chrétiens parce que la Bonne Nouvelle leur a été apportée par des prédicateurs chrétiens venus d’ailleurs. Et quand ils repartent, ces prédicateurs chrétiens qui ont apporté la Bonne nouvelle dans telle ville savent le nom de la ville, le nom des personnes qui les ont reçus et la façon de reprendre contact avec eux. Et quand ces prédicateurs rendent compte de leur travail militant ils font passer ces informations pour que d’autres puissent leur succéder car il ne faut pas laisser sans surveillance les jeunes communautés.
Auriez-vous fait autrement à leur place ?
non pas   il est tout de   même   étrange   que l'on de trouve  aucune  trace  profane , ma chère  pauline .
 a écrit :Quelles sources ?
Je n'ai   pas étudié   ce sujet   mais  peu  chercher  . l'avantage   des  batailles   c'est   la pluralité   des  forces  , ce qui permet   souvent  de  recouper   les témoignages .
rapidement   j'ai trouvé  cela 
Les sources primaires sur  Vercingétorix 
Une édition de 1783 des Commentarii de Bello Gallico de César.
Les documents historiques témoignant de la vie de Vercingétorix sont peu nombreux et doivent être critiqués et interprétés, particulièrement à la lumière de l'archéologie2. Ce sont essentiellement des écrits d'auteurs anciens, dont Strabon3, Plutarque4, Florus résumant Tite-Live5, et Dion Cassius6. Mais Vercingétorix est avant tout connu au travers des Commentaires sur la Guerre des Gaules, destinés au Sénat romain, que Jules César rédige tout au long de ses campagnes et compile après sa victoire finale d'Alésia sur les Gaulois. Les éléments relatifs à Vercingétorix sont tout entiers contenus dans le livre VII des Commentaires.
Cependant, les progrès importants de l'archéologie de la France gallo-romaine au cours des quarante dernières années ont livré de très nombreux éléments permettant de mieux cerner le personnage et son contexte. 
il y a un point important   à son sujet  , son ascendance  , et sa descendance , qui  sont des preuves  incontestables 
amicalement 
Ton Frangin
 Auteur : pauline.px
Date : 27 déc.20, 00:27
Message : Bonjour GAD1,
GAD1 a écrit : 14 déc.20, 10:03
ESTHER1 est une dame âgée et elle fait aussi parfois preuve de bon sens. Merci de la protéger des réactions intempestives de personnes qui ne comprennent pas (bien qu'ils seraient diplômés).
Un risque oui, mais la vie est un risque et il vaut peut-être mieux être diplômé pour y survivre que pas du tout. ESTHER1 a peut-être voulu dire que Jésus-Christ ne demandait pas aux personnes d'être diplômées pour le suivre comme condition car Il ne fait acception de personne. En ce sens elle n'a pas tort.
 
J'espère n'avoir froissé personne avec mes doutes sur l'avantage (ou le désavantage) que procurerait les diplômes et les études qui vont avec.
Je présente toutes mes excuses à Esther si j'ai mal interprété sa contribution, je ne doute nullement ni de son bon sens ni de sa foi... il me semblait qu'Esther nous reprochait gentiment de parler davantage d'histoire et de linguistique que de spiritualité.
Peut-être se demandait-elle si ma foi reposait sur l'intérêt que je porte à ces controverses... 
Et j'avoue humblement avoir témoigné de mon opinion personnelle des plus réservées vis à vis des édifices intellectuels.
Très cordialement
votre soeur
pauline
 Auteur : GAD1
Date : 27 déc.20, 01:47
Message : pauline.px a écrit : 27 déc.20, 00:27
Bonjour GAD1,
J'espère n'avoir froissé personne avec mes doutes sur l'avantage (ou le désavantage) que procurerait les diplômes et les études qui vont avec.
Je présente toutes mes excuses à Esther si j'ai mal interprété sa contribution, je ne doute nullement ni de son bon sens ni de sa foi... il me semblait qu'Esther nous reprochait gentiment de parler davantage d'histoire et de linguistique que de spiritualité.
Peut-être se demandait-elle si ma foi reposait sur l'intérêt que je porte à ces controverses... 
Et j'avoue humblement avoir témoigné de mon opinion personnelle des plus réservées vis à vis des édifices intellectuels.
Très cordialement
votre soeur
pauline
 
Bonjour Pauline, 
Bonne Année 2021 pas de soucis !
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