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Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 05 avr.14, 10:11
par Oropher
medico a écrit :Image
et là est elle visible pour vous ?
Non, mais c'est gentil d'avoir essayé. Ce schéma est-il tiré du livre de Fontaine ?

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 05 avr.14, 20:35
par medico
Oropher a écrit : Non, mais c'est gentil d'avoir essayé. Ce schéma est-il tiré du livre de Fontaine ?
mais c'est le sujet .tu suis le sujet ou tu es là pour uniquement dénigré ?
Regarde le premier message.

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 06 avr.14, 01:55
par ami de la verite
Manifestement cette personne n'a ce livre pour parler ainsi. Parler sans savoir de quoi il retourne est-ce devenu une preuve d'intelligence ?

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 06 avr.14, 01:58
par Oropher
medico a écrit : mais c'est le sujet .tu suis le sujet ou tu es là pour uniquement dénigré ?
regagade le premier message.
J'ai dénigré quoi ? Je te remercie d'avoir essayé de rendre l'image plus lisible, et tu dis que je dénigre. OK, je laisse tomber. Tu ne me donnes pas envie d'en apprendre davantage sur ta religion et ses croyances.

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 06 avr.14, 05:46
par medico
Mais le sujet er basé sur l'étude du livre de Didier Fontaine.
Et pour se faire une idée la moindre des choses c'est d'abord de le lire et ensuite d'en faire la critique.et surtout ne pas faire l'inverse.

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 06 avr.14, 08:14
par Oropher
medico a écrit :Mais le sujet er basé sur l'étude du livre de Didier Fontaine.
Et pour se faire une idée la moindre des choses c'est d'abord de le lire et ensuite d'en faire la critique.et surtout ne pas faire l'inverse.
Je ne fais la critique de rien, j'ai simplement dit que je ne parvenais pas à lire l'image.
Je n'ai pas envie de lire ce livre, pour une simple et bonne raison : il n'a aucun intérêt. Il se veut une étude philologique d'un seul verset de la Bible, verset pris dans sa langue originale. Tu parles le grec biblique ? Tant mieux pour toi, car moi je ne le connais pas. Je ne peux donc rien faire avec ce qu'il écrit. Soit j'adhère aveuglément parce que je n'y connais rien, soit je refuse de souscrire aux hypothèses de l'auteur car je n'y connais rien. Toi, tu y crois parce que tu es un spécialiste du grec et que tu peux donc dire : "Ah oui, vu sous cet angle, il a raison ! C'est un génie, il vient de créer une règle de grammaire : la règle de Fontaine, qui met un terme à la querelle." Moi, humblement, je ne le peux pas. Son livre ne m'intéresse donc pas. Mais je ne le critique pas, contrairement à ce que tu affirmes. J'ai dit d'emblée que ce livre n'avait aucun intérêt pour tout quidam ne maîtrisant pas le grec biblique. Tu te souviens ?

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 06 avr.14, 23:51
par medico
Alors pourquoi tu fait des commentaires sur un livre que tu ne veux même pas lire?
C'est du partit-pris manifeste.

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 07 avr.14, 00:22
par Oropher
medico a écrit :Alors pourquoi tu fait des commentaires sur un livre que tu ne veux même pas lire?
C'est du partit-pris manifeste.
Justement, je n'ai fait AUCUN commentaire sur le livre. Voici le premier message que j'ai écrit à son sujet :
Oropher a écrit :La question de Ph 2,6 ne sera jamais tranchée dans ce monde-ci. La présence d'un mot très rare dans la littérature grecque de l'Antiquité le rend difficile à traduire. D'ailleurs, traduire, c'est trahir en quelque sorte. Et puisqu'il est question de le traduire, il est donc difficile de le comprendre et encore plus de l'interpréter. Le livre de Fontaine ne conclut ce débat que du point de vue de ceux qui, dès avant de le lire, partageaient déjà son point de vue.
Je dis donc une chose très simple, sans porter un jugement sur la qualité du livre ou sur son auteur : ce livre ne conclut le débat que du point de vue de ceux qui partageaient déjà le point de vue que l'auteur défend. Rien de plus. Il en va de même pour un livre qui veut démontrer que ce verset est l'explication que Jésus est le Fils de Dieu égal à Dieu le Père. Là aussi, le débat ne sera conclu que du point de vue de ceux qui, dès avant de lire un tel livre, partageaient l'idée que le Fils est égal au Père.

Tu ne peux pas me prêter des intentions que je n'ai pas manifestées et que je n'ai même pas eues. Merci de rétablir que je ne suis pas celui que tu as décrit.

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 07 avr.14, 00:25
par medico
Ce n'est parse que un mot et rare qu'il ne faut l'utiliser.

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 07 avr.14, 03:12
par ami de la verite
medico a écrit :Ce n'est parse que un mot et rare qu'il ne faut l'utiliser.
Tout à fait et bien qu'il soit rare [dans la bible] il est utilisé, la preuve, on en parle puisque il s'y trouve

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 07 avr.14, 06:53
par Oropher
Il n'est pas question de dire ou de penser qu'un mot ne devrait pas être employé à cause de sa rareté mais bien de reconnaître que la traduction et la compréhension de ce mot pose un problème et suscite un débat insoluble.

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 07 avr.14, 20:33
par medico
C'est pourquoi l'auteur du livre qui a étudié le grec l'explique .

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 07 avr.14, 22:24
par Oropher
medico a écrit :C'est pourquoi l'auteur du livre qui a étudié le grec l'explique .
Et ce que je soutiens, c'est que cet auteur explique de son point de vue déjà conforté avant d'étudier le grec classique. Il était Témoin de Jéhovah avant d'écrire ce livre. Il l'était même avant d'entamer ses études universitaires de philologie classique (latin et grec). Il était donc déjà persuadé que le Fils est inférieur au Père en substance. Quel crédit puis-je dès lors apporter à son livre, en tant que chrétien ? S'il s'était agi d'un auteur parfaitement neutre, ni chrétien ni témoin de Jéhovah, cela aurait pu être intéressant. Mais pour moi, ce livre est tout aussi intéressant que le livre "Philippiens 2, 5-11 : la kénose du Christ", d'Arnold, Dahan et Noblesse-Rocher, pour un témoin de Jéhovah.

Bon, maintenant, ce que je te concède, c'est que nous nous trouvons sur la partie réservée à l'enseignement des témoins de Jéhovah. Je cesse donc ici cette digression et vous laisse continuer à échanger sur ce livre. Mais finalement, tu l'as acheté, toi ?

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 07 avr.14, 23:16
par medico
Donc témoin de Jéhovah= partial.
Un peu restrictif comme point de vue.

Re: Etude sur Philippiens 2:6

Posté : 08 avr.14, 01:23
par medico
TU VEUX PARLER DE CE LIVRE.

Image
Le thème central de cette « hymne au Christ », autre nom donné à Ph 2, 5-11, est la « kénose » : le Christ a voilé sa divinité pour assumer l'humanité. Malgré l'importance des enjeux, l'histoire même de l'exégèse de cette péricope a été jusqu'à présent trop longtemps négligée.

Il convient de replacer le texte dans son contexte juif et vétérotestamentaire. Quatre étapes majeures de l'histoire de l'exégèse sont examinées. L'étude concernant l'exégèse patristique insiste sur l'interprétation éthique de la péricope : les Pères, aussi bien grecs que latins, y ont vu définie une « loi d'humilité », invitant les fidèles à prendre exemple sur le Christ. Le Moyen Âge latin, tout en continuant à voir dans ce texte une instruction morale, s'attache à toutes ses difficultés et approfondit la réflexion théologique. Au XVIe siècle, c'est l'exégèse protestante qui est examinée : certaines positions de Luther et de Calvin susciteront des critiques ; mais quelques commentaires moins connus fournissent également une documentation d'une grande richesse. Si chez les luthériens du XVIIe siècle domine la querelle entre l'école de Giessen et celle de Tübingen, l'analyse christologique prend le pas, tant chez les protestants que chez les catholiques.

Ce volume est issu de la sixième des « Journées bibliques », organisées par le Laboratoire d'études des monothéismes/institut d'études augustiniennes (CNRS-EPHE Sciences religieuses-Paris IV) et le Groupe de recherches sur les non-conformistes religieux des XVIe et XVIIe siècles et l'histoire des protestantismes (GRENEP, Faculté de théologie protestante de l'université de Strasbourg).
Collaborations : Matthieu Arnold - Gilbert Dahan - Frédéric Gabriel - Christian Grappe - Annie Noblesse-Rocher - Michel-Yves Perrin