J'm'interroge a écrit : 17 nov.25, 07:44
C'est une théorie non prouvée, comme c'est également une théorie non prouvée que les constantes seraient fixes dans le temps où l'espace.
La logique veut que soit considéré le côté immensément improbable (quantifié) du monde tel qu'il est... Mon regard voit plus loin encore...
Oui oui, tout ceci est bien entendu spéculatif, mais logiquement cohérent néanmoins, sans invoquer un être miraculeux que rien ne justifie, qui serait là l'origine de l'univers en tant que régulateur ou créateur.
Je ne suis pas à l'invoquer non plus. Mais il y a tout de même quelque chose à identifier ou à supposer pour rendre compte de 'tout ce qui est', peu importe ce que l'on considère, etc.
Non, car rien ne justifie cette thèse, si ce n'est le fait que notre univers soit propice à l'émergence de la vie et apparemment prévu pour, lorsqu'on croit à un être miraculeux, ce qui n'a rien de scientifique.
Peut-être pas un être, mais tout de même quelque chose à même de prendre une certaine mesure de la quasi impossibilité, voire de l'absolue impossibilité que l'univers soit!
Le miracle pourrait bien justement transcender le regard scientifique sans l'exclure évidemment...
Mais nous faut-il justement un regard particulier pour en prendre une plus juste mesure et participer à la renaissance du réenchantement du monde, comme on en a déjà parlé? Je propose l'INCROYABLE...
Monod, Jacques, extrait tiré de
Le Hasard et la Nécessité (je mets en gras): ''Lorsqu'on songe à l'immense chemin parcouru par l'évolution depuis peut-être trois milliards d'années, à la prodigieuse richesse des structures qu'elle a créées, à la miraculeuse efficacité des performances des êtres vivants, de la Bactérie à l'Homme, on peut bien se reprendre à douter que tout cela puisse être le produit d'une énorme loterie, tirant au hasard des numéros parmi lesquels une sélection aveugle a désigné de rares gagnants.
A revoir dans leur détail les preuves aujourd'hui accumulées que cette conception est bien la seule qui soit compatible avec les faits (notamment avec les mécanismes moléculaires de la réplication, de la mutation et de la traduction) on retrouve la certitude, mais non pour autant une compréhension immédiate, synthétique et intuitive de l'évolution dans son ensemble.
Le miracle est « expliqué » : il nous paraît encore miraculeux.''