Résultat du test :
Auteur : agecanonix
Date : 10 juil.18, 00:17
Message : J'ouvre cet énième fil pour avoir les coudées franches dans mes explications relatives à ce thème..
1er argument.
De tous temps, les juifs ont âprement défendu le commandement reçu par Moise instituant que YHWH est le seul, l'unique Dieu que ce peuple devait adorer.
Par exemple, le simple fait de se dire "fils de Dieu" a valu à Jésus une opposition virulente des juifs de son époque ? Que dire donc si Jésus s'était déclaré comme étant Dieu ou son égal.
Seulement, au début du christianisme, 90% des premiers chrétiens seront juifs. Nous pouvons donc imaginer les trésors de diplomatie et la quantité des interventions que les chrétiens auraient du déployer pour convaincre des juifs de les suivre en cas d'une égalité de Jésus avec Dieu.
Seulement, dans le NT, à aucun moment nous ne trouvons une démonstration expliquant que Jésus serait Dieu.
Ainsi, ce qui était une révolution pour un juif n'aurait jamais soulevé la moindre polémique alors que Paul devra argumenter de nombreuses fois sur d'autres thèmes comme la circoncision par exemple.
C'est impossible que tous ces juifs soient devenus chrétiens sans qu'à un seul moment l'épineux problème du Dieu unique ne soit posé.
On arrive souvent à apprendre beaucoup de chose sur une doctrine en analysant la réaction de ceux qui la combattent.
Or, sur l'égalité supposée de Jésus avec Dieu, les juifs restent silencieux au premier siècle.. anormal.
Attention à ne pas confondre égalité et divinité.. Les anges étant définis comme étant de nature divine dans la bible , lire que Jésus était de nature divine ou un dieu ne fait pas de lui un égal de Dieu et encore moins Dieu lui-même.
Ce glissement vers cette définition se retrouve sous la plume d'Irénée qui, concernant l'avenir des chrétiens appelés, expliquera qu'ils deviendront des dieux..
Quand on comprend cet argument, tout est dit.
a suivre...
Auteur : ESTHER1
Date : 10 juil.18, 01:08
Message : Moi, à votre place je me tairais !
Auteur : Logos
Date : 10 juil.18, 02:03
Message : ESTHER1 a écrit :Moi, à votre place je me tairais !
Roh, c'est pas très gentil ça, Esther. En plus, moi ça m'intéresse. Je connais bien le sujet mais parfois Agecanonix nous sort des raisonnements disons très... personnels qui peuvent revêtir un certain intérêt.
Cordialement.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 10 juil.18, 03:03
Message : agecanonix a écrit :Seulement, dans le NT, à aucun moment nous ne trouvons une démonstration expliquant que Jésus serait Dieu.
La démonstration est implicite : celui qui connaît l'AT
comprend que Jésus est Dieu car il dispose de pouvoirs réservés à Dieu selon l'AT : calmer la tempête, marcher sur l'eau, multiplier les pains, ressusciter les morts, etc
Même le recrutement des disciples le fait Dieu :
Mc 1.16 Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer; car ils étaient pêcheurs.
1.17 Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes.
1.18 Aussitôt, ils laissèrent leurs filets, et le suivirent.
Car il était écrit :
Ps 95.7-8 Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit... Oh! si vous pouviez écouter aujourd'hui sa voix, n'endurcissez pas votre coeur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert,
Si Jésus n'était pas Dieu, il devrait l'invoquer avant chaque miracle pour le prier de faire ce miracle.
Auteur : agecanonix
Date : 10 juil.18, 03:09
Message : 1er argument toujours (suite)
Prenons un exemple.
Imaginons un chrétien qui vienne faire un discours devant le Sanhédrin du premier siècle.
L'immense majorité de ses membres sont pharisiens ou saducéens.
Que pensez vous qu'il se passera s'il commence son discours en affirmant : Jésus est le Dieu tout puissant..
Imaginons qu'il se méfie et utilise une phrase plus soft : Jésus est Dieu...
Dans la minute qui suivrait, il aurait tout le monde sur le dos, serait giflé et condamné à mort.
Telle était la sensibilité des juifs à l'épineuse question de l'identité de Dieu..
Prenons l'exemple d'Etienne. Actes 7.
En Actes, ce chrétien va faire, devant le Sanhédrin, un discours assez long qui va reprendre, depuis Abraham, toute l'histoire de la nation juive.
Il finit ainsi :
“ Hommes obstinés et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous résistez toujours à l’esprit saint ; comme ont fait vos ancêtres, ainsi faites-vous. 52 Lequel des prophètes vos ancêtres n’ont-ils pas persécuté ? Oui, ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance [les choses] concernant la venue du Juste, dont vous vous êtes faits maintenant traîtres et meurtriers, 53 vous qui avez reçu la Loi transmise par des anges* mais ne l’avez pas gardée. ”
Une nouvelle fois, nous n'avons absolument aucune allusion à une éventuelle égalité de Jésus avec Dieu..
Que ce soit Pierre, quelques jours plus tôt, ou Paul, à l'Aréopage, quelques années plus tard, jamais ces chrétiens, dans des discours fondateurs et magistraux, ne trouveront utile et intéressant d'expliquer ce que tous les trinitaires considèrent comme d'une importance capitale, savoir que ce soit Dieu qui soit venu lui-même sur terre.
A chaque fois, ces chrétiens inspirés au moment des faits présentent Dieu comme agissant et Jésus comme obéissant, oubliant même de le nommer, comme à Athènes.
Et cela tombe bien puisque l'attitude des juifs du premier siècle révélera une franche et terrible opposition de leur part contre les chrétiens, pour tout... tout .... sauf pour une notion d'égalité du Christ avec Dieu, le blasphème par excellence !
A force de chercher en vain les effets d'une telle nouvelle sur ceux qui ne pouvaient que très mal réagir, on finit raisonnablement par penser que cette nouvelle n'existait pas..
Certains diront que les chrétiens se cacheront pour le dire.. Que néni, Paul, dit Actes, avait pour habitude, dans une ville, de se rendre d'abord dans la synagogue pour y faire des disciples. Ainsi, de façon systématique, les juifs savaient comment les chrétiens identifiait Jésus et s'ils l'avaient désigné comme Dieu, l'explosion n'aurait pas pu être évitée..
Or..... rien.... pas de réaction...en tout cas jamais sur ce thème.
curieux, non ?
Je vous propose un exemple.. Pour vérifier qu'il n'y a pas d'essence dans une pièce, je vous propose d'y allumer un briquet.
Que va t'il se passer ?
Si BOUMMMM, alors vous saurez, si vous survivez, qu'il y avait de l'essence.
Si PAS BOUMMMMM alors la preuve est faite qu'il n'y avait pas d'essence..
Or, sur le sujet de la divinité du Christ à égalité avec Dieu.... PAS BOUMMMM...
Auteur : Saint Glinglin
Date : 10 juil.18, 03:54
Message : Il le trouve que la théologie des Actes n'est pas celle des Evangiles.
Et les Evangiles n'ont pas été écrits pour plaire aux Juifs.
Auteur : lebéréen
Date : 10 juil.18, 05:20
Message : Bonjour
Jésus le Fils de Dieu qui est descendu du ciel est Dieu CAR né de Dieu, ou engendré de Dieu...
"car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu".JEAN 16.27
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
1.2
Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
Donc Jésus "LA PAROLE" est doté du pouvoir divin CREATEUR , car il est Dieu, non pas le père, LE FILS est Dieu EN INFINITE, mais seul le Père est Dieu EN PERSONNALITE ET IDENTITE ....il est le GRAND YHWH
PAUL EST TRES CLAIR QUAND IL AFFIRME
DANS 1 CORINTHIENS 6.8
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.
Donc la personne de Jésus divin Fils de Dieu qui a été fait chair en qui se trouve toute la plénitude de la divinité corporellement EST EGALE AU PERE QUAND A LA NATURE DIVINE et étant dans la chair, il a développé un caractère semblable à celui du Père par
la foi et l'obéissance.
Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes,
1.2
Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,
1.3
et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,
Quand aux anges ils sont des créatures de Dieu par LA PAROLE, le Fils de DIEU et ils sont ses plus puissantes créatures...parfois appelés
" des esprits" dans Hébreux
COLOSSIENS 2
Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
1.16
Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
1.17
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
Auteur : agecanonix
Date : 10 juil.18, 06:42
Message : Déjà, quand on écrit en grosses lettres, c'est une expression de colère et d'impolitesse.
Pour cette raison, je ne répondrais pas à lebéréen.
De plus, ses arguments sont archi-contredit par tous ceux qui connaissent la bible.
Je complète mon argumentation.
Argument n° 2
Quand on souhaite comprendre un texte ancien il faut à minima connaitre le contexte qui en a entouré la rédaction.
Ainsi, quand Jean écrit son évangile, à la fin du premier siècle, son public n'est absolument pas celui des autres évangiles qui seront écrits des décennies auparavant.
C'est comme si nous comparions un courrier de 1933 à un courrier de 1999, l'un ayant été écrit pour des européens alors que l'autre s'adressait à des asiatiques.
Evidemment que les mots, expressions et images seraient différentes.
En effet, lorsque Jean écrit son évangile, Jérusalem a été détruite, le monde juif s'est effondré et le christianisme s'est maintenant tourné résolument vers les païens.
Jean va donc intégrer dans son évangile un vocabulaire qu'il n'aurait jamais utilisé s'il avait du écrire juste après la mort de Jésus.
La question n'est donc pas de savoir pour quelle raison Jean se décide à dire que Jésus était dieu, en Jean 1:1, mais ce que ses lecteurs allaient comprendre puisque Jean ne pouvait pas ne pas bien choisir ses mots en fonction de son public
Il faut avoir été missionnaire ou prédicateur pour comprendre cette idée.
Quand je prêche (de porte en porte) à un catholique, je n'emploie pas les mêmes mots qu'avec un musulman. Cependant, un catholique qui m'entendrait prêcher à un musulman penserait, en fonction du vocabulaire spécifique que j'utiliserais, que mon discours n'est pas le même qu'avec lui, ce qui serait faux.
Quand donc Jean utilise le mot "théos" pour désigner Jésus en Jean 1:1, le sens de ce mot n'est absolument pas le même qu'utilisaient Mathieu, Marc ou Luc qui s'adressaient d'abord à des juifs.
Le mot "dieu", pour un grec ou un romain, signifie être divin et non pas Dieu au sens retenu par les juifs, un Dieu unique.
C'est donc commettre une belle erreur d'époque et de sens que de penser que Jean 1:1 reconnait en Jésus une égalité avec Dieu, le Père alors que Jean ne cherche, dans ce texte, qu'à expliquer que Jésus vivait avec LE DIEU dans un monde spirituel où les habitants sont, par nature, des dieux..
C'est encore plus vrai quand vous lisez Justin, par exemple.
En effet, Justin ne se gène pas pour dire de Jésus qu'il est dieu, mais dans le même dialogue avec Tryphon, il spécifie bien que le Dieu créateur est bien au dessus de Jésus, sans le moindre doute.
C'est assez déroutant au début, mais si vous décidez de lire Justin dans son dialogue avec Tryphon, vous serez d'abord désorienté par cette contradiction apparente pour enfin comprendre que le mot "théos", pour Justin, n'a absolument pas le même sens que pour nous, chrétiens monothéistes.
Jésus est un dieu, oui, tout comme Irénée affirmera que les chrétiens appelés deviennent des dieux, eux-aussi, à leur résurrection au ciel. C'est le sens commun de ce mot à cette époque là.
Seulement, 2000 ans de monothéisme chrétien ont modifié notre vocabulaire. Pour nous Dieu, c'est Dieu.. l'unique.
Pas pour le monde greco-romain du premier siècle.
Jean a déjà un pied dans ce monde là à la fin du premier siècle quand il écrit son évangile et quand il écrit que Jésus était dieu.
Attention, je ne dis pas que Jean était sous influence, absolument pas !!! mais tout comme nous utilisons le vocabulaire de notre époque et avec le sens que les gens lui donne aujourd'hui, Jean n'a pas trouvé anormal d'utiliser le mot "théos" pour définir Jésus puisque, à son époque, fin premier siècle, un "théos" était un être divin, et par forcément un Dieu unique et sans égal.
Si vous comprenez cette phrase, vous aurez une des solutions.
Auteur : prisca
Date : 10 juil.18, 08:10
Message : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,
à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen !
Les arguments qui préconisent que Jean ait reçu une influence pour s'exprimer d'une certaine façon comme tu le prétends agecanonix, cette façon qu'il n'aurait pas abordée dans d'autres circonstances ne tiennent pas du fait que c'est Dieu qui guide les personnes à écrire la Bible bien évidemment, parce que l'enjeu est trop important si des personnes zélées étaient libres d'interpréter à leur guise dans la forme et le fond la pensée de Dieu.
Auteur : agecanonix
Date : 11 juil.18, 22:16
Message : Saint Glinglin a écrit :
La démonstration est implicite : celui qui connaît l'AT comprend que Jésus est Dieu car il dispose de pouvoirs réservés à Dieu selon l'AT : calmer la tempête, marcher sur l'eau, multiplier les pains, ressusciter les morts, etc
Dans la mesure où des prophètes humains ont ressuscité des morts et accompli des miracles, dans l'AT, devons nous en conclure aussi qu'ils étaient Dieu ?
SGG a écrit :Même le recrutement des disciples le fait Dieu :
Curieux alors qu'il doive prier toute une nuit avant de choisir ses apôtres.
SGG a écrit :Si Jésus n'était pas Dieu, il devrait l'invoquer avant chaque miracle pour le prier de faire ce miracle.
L'absence d'une action n'est pas une preuve bien solide. Par contre, voir Jésus être étonné qu'un miracle se soit produit sans qu'il l'ait voulu , c'est pour le moins curieux de la part de quelqu'un qui serait Dieu.
Auteur : prisca
Date : 11 juil.18, 22:42
Message : Dans les termes "la Parole faite chair" encouragement des hommes à comprendre que lorsque JESUS parle c'est Dieu qui parle exactement. Par exactement entendez "avec précision".
Avec une telle précision que lorsque vous lisez l'Evangile vous "lisez DIEU".
Il faut se le dire, et se dire "j'ai entendu DIEU" car de lire l'Evangile d'une façon muette, mentalement, les Paroles résonnent en vous, et "vous entendez DIEU".
"à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen !"
Ce verset nous fait savoir que seul Dieu est notre Sauveur PAR Jésus Christ notre Seigneur, et on a envie de continuer la phrase "par lequel Dieu a entrepris de nous parler".
Auteur : lebéréen
Date : 14 juil.18, 06:01
Message : Agecanonix a écrit:
Déjà, quand on écrit en grosses lettres, c'est une expression de colère et d'impolitesse.
Pour cette raison, je ne répondrais pas à lebéréen.
De plus, ses arguments sont archi-contredit par tous ceux qui connaissent la bible.
Pourquoi de colère et de l'impolitesse ???
C'est simplement pour mettre en valeur la Parole de Dieu
Mes arguments sont peut être archi contredit , mais qu'on me prouve par la Bible que je me trompe...
Maintenant dommage que vous TDJ ne croyaient pas à la divinité du Fils de Dieu...Vous perdez du temps et de l'énergie à résister à
cette vérité essentielle de la Parole de Dieu
si Jésus n'était pas de nature divine, il n'aurait pas pu être le sauveur du monde
Et quand je dit de nature divine, je veut dire de même nature que le Père, car sorti,né,engendré de Lui.(Jean 16)
car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu.
16.28
Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père
La vérité ne sera jamais populaire...
Auteur : Saint Glinglin
Date : 14 juil.18, 06:38
Message : agecanonix a écrit :Curieux alors qu'il doive prier toute une nuit avant de choisir ses apôtres.
C'est une invention du seul Luc qui veut un Jésus moins divin que celui des évangiles antérieurs.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 14 juil.18, 13:52
Message : Par exemple, le simple fait de se dire "fils de Dieu" a valu à Jésus une opposition virulente des juifs de son époque ? Que dire donc si Jésus s'était déclaré comme étant Dieu ou son égal.
Comme j'ai déjà essayer de vous l'expliquer, les expressions «Fils unique de Dieu» et Logos sont des synonymes dans le judaïsme hellénistique. S'ils sont synonymes cela signifie qu'ils sont compatibles et on donc la même signification dans le judaïsme des rabbins.
En effet, Justin ne se gène pas pour dire de Jésus qu'il est dieu, mais dans le même dialogue avec Tryphon, il spécifie bien que le Dieu créateur est bien au dessus de Jésus, sans le moindre doute.
Oui et c'est exactement ce que stipule le dogme de la Sainte Trinité: le Fils et le Saint Esprit procèdent du Père.
Si vous faites une distinctions entre les deux vous développez donc une forme de polythéisme, ce que le dogme de la Trinité tente de contrer: une séparation du Père et du Fils dans leur nature divine.
Jésus est un dieu, oui, tout comme Irénée affirmera que les chrétiens appelés deviennent des dieux, eux-aussi, à leur résurrection au ciel. C'est le sens commun de ce mot à cette époque là.
Je me suis amusé à trouver des références démontrant que vous avez certainement du mal comprendre la pensée de Saint Irénée de Lyon
Vladimir Lossky, À l’image et à la ressemblance de Dieu, Paris, éd. Aubier-Montaigne, coll. « Le Buisson Ardent », 1967, p. 97.
Dieu s’est fait homme pour que l’homme se fasse Dieu. Ces mots puissants, qui sont prononcés pour la première fois par saint Irénée le sont à nouveau dans les écrits de saint Athanase, saint Grégoire de Naziance et saint Grégoire de Nysse. Les Pères et les théologiens orthodoxes l’ont répété à chaque siècle avec autant d’emphase, résumant dans cette sentence : la véritable essence du christianisme : une descente ineffable de Dieu jusqu’aux limites ultimes de notre condition déchue, même jusqu’à la mort… une descente de Dieu qui ouvre aux hommes un chemin d’ascension vers la vision illimitée ou l’union des êtres créés avec la Divinité.
Telle est la raison pour laquelle le Verbe s’est fait homme et le Fils de Dieu, Fils de l’homme : c’est pour que l’homme, en se mélangeant au Verbe et en recevant ainsi la filiation adoptive, devienne fils de Dieu.(Contre les Hérésies livre 3,19,1)
Le Verbe de Dieu, Jésus-Christ notre Seigneur, (...) à cause de son surabondant amour, s’est fait cela même que nous sommes afin de faire de nous cela même qu’il est.(Contre les Hérésies, préface du livre 5)
La vie en l’homme est la gloire de Dieu, la vie de l’homme est la vision de Dieu. (Contre les Hérésies, livre 4, 20:7)
Car l'Auteur du monde, c'est en toute vérité le Verbe de Dieu. C'est lui notre Seigneur : lui-même, dans les derniers temps, s'est fait homme, alors qu'il était déjà dans le monde et qu'au plan invisible il soutenait toutes les choses créées et se trouvait enfoncé dans la création entière, en tant que Verbe de Dieu gouvernant et disposant toutes choses.
Contre les Hérésies - Le Verbe venu dans son propre domaine
La fausseté de leur exégèse saute donc aux yeux. En fait, Jean proclame un seul Dieu tout-puissant et un seul Fils unique, le Christ Jésus, par l'entremise de qui tout a été fait ; c'est lui le Verbe de Dieu, lui le Fils unique, lui l'Auteur de toutes choses, lui la vraie Lumière éclairant tout homme, lui l'Auteur du cosmos ; c'est lui qui est venu dans son propre domaine, lui-même qui s'est fait chair et a habité parmi nous. Ces gens-là, au contraire, faussant par leurs arguties captieuses l'exégèse du texte, veulent que, selon l'émission, autre soit le Monogène, qu'ils appellent aussi le Principe, autre le Sauveur, autre encore le Logos, fils du Monogène, autre enfin le Christ, émis pour le redressement du Plérôme. Détournant chacune des paroles de l'Écriture de sa vraie signification et usant des noms d'une manière arbitraire, ils les ont transposés dans le sens de leur système, à telle enseigne que, d'après eux, dans un texte aussi considérable, Jean n'aurait même pas fait mention du Seigneur Jésus-Christ. Car, en mentionnant le Père et la Grâce, le Monogène et la Vérité, le Logos et la Vie, l'Homme et l'Église, Jean aurait, suivant leur système, mentionné simplement la première Ogdoade, en laquelle ne se trouve point encore Jésus, point encore le Christ, le Maître de Jean. En réalité, ce n'est point de leurs syzygies que parle l'Apôtre, mais de notre Seigneur Jésus-Christ, qu'il sait être le Verbe de Dieu. Et Jean lui-même nous montre qu'il en est bien ainsi. Revenant en effet à Celui dont il a dit plus haut qu'il était au commencement, c'est-à-dire au Verbe, il ajoute cette précision: « Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous. » Selon leur système, au contraire, ce n'est pas le Logos qui s'est fait chair, puisqu'il n'est même jamais sorti du Plérôme, mais bien le Sauveur, qui est issu de tous les Éons et est postérieur au Logos. Contre les Hérésies - Livre 1 constitution du Plérôme
Nous avons en effet montré que le Fils de Dieu n'a pas commencé d'exister à ce moment-là, puisqu'il existe depuis toujours avec le Père; mais, lorsqu'il s'est incarné et s'est fait homme, il a récapitulé en lui-même la longue histoire des hommes et nous a procuré le salut en raccourci, de sorte que ce que nous avions perdu en Adam, c'est-à-dire d'être à l'image et à la ressemblance de Dieu, nous le recouvrions dans le Christ Jésus. En effet, comme il n'était pas possible que l'homme, une fois vaincu et brisé par la désobéissance, fût modelé à nouveau et obtînt le prix de la victoire, et comme il était également impossible qu'eut part au salut cet homme ainsi tombé sous le pouvoir du péché, le Fils a opéré l'un et l'autre : tout en étant le Verbe de Dieu, il est descendu d'auprès du Père, il s'est incarné, il est descendu jusque dans la mort", et il a ainsi consommé l' « économie » de notre salut. Contre les Hérésies - Suite du témoignage de Paul
2. JÉSUS N'EST PAS UN PUR HOMME, MAIS LE FILS DE DIEU INCARNÉ DANS LE SEIN DE LA VIERGE
Seul le Fils de Dieu pouvait nous rendre libres
A l'opposé, ceux qui prétendent qu'il n'est qu'un pur homme engendré de Joseph demeurent dans l'esclavage de l'antique désobéissance et y meurent, n'ayant pas encore été mélangés au Verbe de Dieu le Père et n'ayant pas eu part à la liberté qui nous vient par le Fils, selon ce qu'il dit lui-même : « Si le Fils vous affranchit, vous serez vraiment libres. » Méconnaissant en effet l'Emmanuel né de la Vierge, ils se privent de son don, qui est la vie éternelle ; n'ayant pas reçu le Verbe d'incorruptibilité, ils demeurent dans la chair mortelle; ils sont les débiteurs de la mort, pour n'avoir pas accueilli l'antidote de vie. C'est à eux que le Verbe dit, expliquant le don qu'il fait de sa grâce : «J'ai dit : Vous êtes tous des dieux et des fils du Très-Haut ; mais vous, comme des hommes, vous mourrez. » Il adresse ces paroles à ceux qui, refusant de recevoir le don de la filiation adoptive, méprisent cette naissance sans tache que fut l'incarnation du Verbe de Dieu, privent l'homme de son ascension vers Dieu et ne témoignent qu'ingratitude au Verbe de Dieu qui s'est incarné pour eux. Car telle est la raison pour laquelle le Verbe s'est fait homme, et le Fils de Dieu, Fils de l'homme : c'est pour que l'homme, en se mélangeant au Verbe et en recevant ainsi la filiation adoptive, devienne fils de Dieu. Nous ne pouvions en effet avoir part à l'incorruptibilité et à l'immortalité que si nous étions unis à l'incorruptibilité et à l'immortalité. Mais comment aurions-nous pu être unis à l'incorruptibilité et à l'immortalité, si l'Incorruptibilité et l'Immortalité ne s'étaient préalablement faites cela même que nous sommes, afin que ce qui était corruptible fût absorbé par l'incorruptibilité, et ce qui était mortel, par l'immortalité, « afin que nous recevions la filiation adoptive » ? Contre les Hérésies
Celui-ci en effet s'est fait « à la ressemblance de la chair du péché » pour condamner le péché et, ainsi condamné, l'expulser de la chair, et pour appeler d'autre part l'homme à lui devenir semblable, l'assignant ainsi pour imitateur à Dieu, l'élevant jusqu'au royaume du Père et lui donnant de voir Dieu et de saisir le Père, — lui, le Verbe de Dieu qui a habité dans l'homme et s'est fait Fils de l'homme pour accoutumer l'homme à saisir Dieu et accoutumer Dieu à habiter dans l'homme, selon le bon plaisir du Père Contre les Hérésies - Le signe de Jonas
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe. Contre les hérésies - Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Ainsi, dès le commencement, le Fils est le Révélateur du Père, puisqu'il est dès le commencement avec le Père : les visions prophétiques, la diversité des grâces, ses propres ministères, la manifestation de la gloire du Père, tout cela, à la façon d'une mélodie harmonieusement composée, il l'a déroulé devant les hommes, en temps opportun, pour leur profit. En effet, où il y a composition, il y a mélodie ; où il y a mélodie, il y a temps opportun ; où il y a temps opportun, il y a profit. C'est pourquoi le Verbe s'est fait le dispensateur de la grâce du Père pour le profit des hommes : car c'est pour eux qu'il a accompli de si grandes «économies», montrant Dieu aux hommes et présentant l'homme à Dieu, sauvegardant
l'invisibilité du Père pour que l'homme n'en vînt pas à mépriser Dieu et qu'il eût toujours vers quoi progresser, et en même temps rendant Dieu visible aux hommes par de multiples « économies », de peur que, privé totalement de Dieu, l'homme ne perdît jusqu'à l'existence. Car la gloire de Dieu c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme c'est la vision de Dieu : si déjà la révélation de Dieu par la création procure la vie à tous les êtres qui vivent sur la terre, combien plus la manifestation du Père par le Verbe procure t-elle la vie à ceux qui voient Dieu ! Contre les Hérésies - Par son Verbe et son Esprit, Dieu se manifeste à sa créature : la vie de l'homme, c'est la vision de Dieu
Et le Verbe « parlait à Moïse face à face, comme quelqu'un qui parlerait à son ami». Mais Moïse désira voir à découvert Celui qui lui parlait. Alors il lui fut dit : « Tiens-toi sur le faîte du rocher, et je te couvrirai de ma main; quand ma gloire passera, tu me verras par derrière ; mais ma face ne sera pas vue de toi, car l'homme ne peut voir ma face et vivre. » Cela signifiait deux choses : que l'homme était impuissant à voir Dieu, et que, néanmoins, grâce à la Sagesse de Dieu, à la fin, l'homme le verrait sur le faîte du rocher, c'est-à-dire dans sa venue comme homme. Voilà pourquoi le Verbe s'est entretenu avec Moïse face à face sur le faîte de la montagne, tandis qu'Élie aussi était présent, comme le rapporte l'Évangile : le Verbe s'acquittait ainsi, à la fin, de son antique promesse. Contre les Hérésies - Les visions des prophètes
Il te faudra, ainsi que tous les lecteurs de cet écrit, lire avec grande application ce que nous avons dit précédemment, afin de connaître aussi les doctrines mêmes dont nous entreprenons la réfutation : car c'est ainsi seulement que tu t'opposeras à elles de la manière requise et que tu seras à même d'assumer la tâche de réfuter tous les hérétiques, rejetant leurs doctrines comme de l'ordure à l'aide de la foi céleste et suivant le seul Maître sûr et véridique, le Verbe de Dieu, Jésus-Christ notre Seigneur, lui qui, à cause de son surabondant amour, s'est fait cela même que nous sommes afin de faire de nous cela même qu'il est. Contre les Hérésies - Livre 5 Préface
Cordialement
Chrétien de Troyes

Auteur : agecanonix
Date : 15 juil.18, 08:21
Message : Il et toujours préférable de lire un auteur dans son texte plutôt que de laisser entre les mains d'une personne inconnue le soin de les commenter subjectivement.
Irénée a écrit.
1. LE PÈRE DU CHRIST, CRÉATEUR DE TOUTES CHOSES ET AUTEUR DE LA LOI
- Seigneur du ciel et de la terre
Si donc c'est une chose assurée et indiscutable que personne n'a été proclamé Dieu (ou dieu) et Seigneur de façon absolue par l'Esprit en dehors du Dieu qui domine sur toutes choses avec son Verbe et de ceux qui reçoivent l'Esprit de la filiation adoptive, c'est-à-dire de ceux qui croient au seul vrai Dieu et au Christ Jésus, Fils de Dieu; que pareillement aussi les apôtres n'ont, de leur propre chef, appelé Dieu ou Seigneur personne d'autre; qu'enfin notre Seigneur s'en est abstenu bien davantage encore, lui qui est allé jusqu'à nous commander de ne reconnaître personne pour Père en dehors de Celui qui est aux cieux et qui est le seul Dieu et le seul Père : (...) Or n'est-il pas évident que, si le Seigneur avait connu une multitude de Pères et de Dieux, il n'eût pas commandé à ses disciples de ne connaître qu'un seul Dieu et de ne donner qu'à celui-là seul le nom de Père ? (...) Si, par contre, après nous avoir commandé de ne donner qu'à un seul les noms de Père et de Dieu, il en a reconnu, quant à lui, tantôt l'un, tantôt l'autre pour Père et pour Dieu au même sens strict, il apparaîtra comme donnant un ordre à ses disciples et faisant lui-même tout le contraire : ce ne sera pas là le comportement d'un bon Maître, mais d'un trompeur et d'un envieux. Et les apôtres, selon eux, apparaîtront comme transgresseurs du commandement, en reconnaissant le Créateur pour Dieu, pour Seigneur et pour Père, comme nous l'avons montré, si celui-ci n'est pas le seul Dieu et Père ; de cette transgression sera cause pour eux le Maître, puisque c'est lui qui leur a commandé de ne donner qu'à un seul le nom de Père, leur faisant un devoir de reconnaître le Créateur pour leur Père, ainsi qu'il vient d'être montré
Traité contre les hérésies. Livre V.
- Or nous avons montré dans le troisième livre que nul autre n'est appelé Dieu par les apôtres parlant en leur propre nom, hormis le vrai Dieu, le Père de notre Seigneur.
Ajoutons ce qu'à écrit Justin.
- " quand nous disons que le Logos, le premier-né de Dieu, a été engendré sans union charnelle, qu'après avoir été crucifié, mort et ressuscité, il est monté au ciel, nous n'annonçons rien d'inoui par rapport aux êtres que vous appelez fils de Dieu "
Qu'explique Justin dans cette citation ?
Tous simplement qu'il n'y avait rien d'anormal à affirmer que Jésus était le premier-né de Dieu, et donc un fil de Dieu, puisque les juifs, dans l'AT, considéraient eux aussi que l'expression "fils de Dieu" était légitime pour les anges.
Ainsi Justin met au même niveau Jésus et les anges pour convaincre Tryphon que le pensée chrétienne ne contredisait pas le judaisme.
Auteur : prisca
Date : 15 juil.18, 09:06
Message : Il est impossible à Dieu d'avoir un Fils comme tu l'entends agecanonix, un Fils engendré comme vous le dites tous sans exception, parce qu'engendré impose la procréation, comme un homme : Genèse 22:23 "Bethuel a engendré Rebecca. Ce sont là les huit fils que Milca a enfantés à Nachor, frère d'Abraham." Dieu a donné vie à Jésus, a créé Jésus, dans les moindres détails, Jésus ne tient pas de la génétique de Marie si on peut dire, même si Marie a porté Jésus dans son ventre, Jésus a reçu de Marie l'écrin qui l'a porté, il faut voir Marie comme un réceptacle précieux.
Par l'image biaisé de Jésus en tant qu'enfant légitime de Dieu tu viens de créer un second Dieu idéal comme Dieu le Père, un digne Fils de son Père.
Et c'est interdit d'avoir plusieurs Dieux tu le sais.
Auteur : lebéréen
Date : 15 juil.18, 10:17
Message : Les anges sont des créatures de Dieu par Jésus CHRIST
Voir Colossiens
Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
1.16
Car PAR lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
1.17
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
Mettre le Fils de Dieu au niveau des anges est une pure hérésie, quand on considère Colossiens et d'autres textes qui nous disent
que : PAR lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre...ET QUE : toutes choses subsistent en lui.
Les anges ont la vie par le Fils de Dieu BIEN QUE le Père soit plus grand que Fils
Car, s'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs,
8.6
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, DE QUI viennent toutes choses et pour qui nous sommes,
et un seul Seigneur, Jésus Christ, PAR QUI sont toutes choses et par qui nous sommes.
LE PERE DE QUI SONT TOUTES CHOSES...
LE FILS PAR QUI SONT TOUTES CHOSES...
Auteur : prisca
Date : 15 juil.18, 10:34
Message : lebéréen a écrit :Les anges sont des créatures de Dieu par Jésus CHRIST
Voir Colossiens
Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
1.16
Car PAR lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
1.17
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
Mettre le Fils de Dieu au niveau des anges est une pure hérésie, quand on considère Colossiens et d'autres textes qui nous disent
que : PAR lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre...ET QUE : toutes choses subsistent en lui.
Les anges ont la vie par le Fils de Dieu BIEN QUE le Père soit plus grand que Fils
Car, s'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs,
8.6
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, DE QUI viennent toutes choses et pour qui nous sommes,
et un seul Seigneur, Jésus Christ, PAR QUI sont toutes choses et par qui nous sommes.
LE PERE DE QUI SONT TOUTES CHOSES...
LE FILS PAR QUI SONT TOUTES CHOSES...
LE PERE
DE QUI SONT TOUTES CHOSES...
LE FILS
PAR QUI SONT TOUTES CHOSES..
Tu as su tenir la subtilité là, Dieu est Créateur de toutes choses, le Fils est Manifeste de Dieu.
cnrtl Manifeste 1. Vieux français - Qui peut être vu. Synon. apparent, visible;
− En partic. Qui prend des formes apparentes, extériorisées.
1 Pierre 1:20
"prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous,"
Romains 8:39
"ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur."
Comme Dieu s'est manifesté à Moise sur le Mont Sinaï par le buisson ardent, Dieu se manifeste par Jésus par une apparence humaine.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 15 juil.18, 13:09
Message : J'avoue être extrêmement déçu de vous Agecanonix.
D'abord j'ai démontré que ce que vous affirmez de Saint Irénée de Lyon est contraire à la présentation que vous nous faites de lui. Et en plus vous n'avez rien commenté de ce que je vous ai fournis. Évidemment
1 Les Hommes deviendront des Dieux, ça n'a absolument aucun rapport avec le polythéisme des Grecs. C'est en rapport avec un courant théologique propre aux Église Apostoliques appelé la «Déification» ou encore la «Divination».
2 Saint Irénée de Lyon n'était pas Témoin de Jéhovah mais Catholique. Il n'y a aucune raison de croire que celui-ci ait un message conforme à l'enseignement de la Watch Tower.
3 Vous n'avez même pas commenter vous-même les citations que vous avez fournis. Mais en ce qui me concerne, je vais me faire plaisir, histoire qu'on en finisse une foi pour toute avec les mensonges des Témoins de Jéhovah.
Si ça ne vous dérange pas, je vais mettre le paragraphe en entier, histoire que l'on ai tous accès à la même information et que celle-ci soit complète.
Seigneur du ciel et de la terre Si donc c'est une chose assurée et indiscutable que personne n'a été proclamé Dieu (ou dieu) et Seigneur de façon absolue par l'Esprit en dehors du Dieu qui domine sur toutes choses avec son Verbe et de ceux qui reçoivent l'Esprit de la filiation adoptive, c'est-à-dire de ceux qui croient au seul vrai Dieu et au Christ Jésus, Fils de Dieu ; que pareillement aussi les apôtres n'ont, de leur propre chef, appelé Dieu ou Seigneur personne d'autre ; qu'enfin notre Seigneur s'en est abstenu bien davantage encore, lui qui est allé jusqu'à nous commander de ne reconnaître personne pour Père en dehors de Celui qui est aux cieux et qui est le seul Dieu et le seul Père : ils sont dans l'erreur, les sophistes qui enseignent qu'est Dieu et Père par nature celui qu'ils ont eux-mêmes faussement imaginé, tandis que le Créateur n'est ni Dieu ni Père par nature, mais est appelé ainsi par artifice de langage, parce qu'il domine sur la création, comme disent ces grammairiens dépravés qui exercent leur imagination sur Dieu et qui, répudiant l'enseignement du Christ, font sortir de leurs propres divinations mensongères toute l' "économie" de Dieu : car à leurs Éons ils prétendent donner les noms de Dieux, de Pères, de Seigneurs et même de Cieux, ainsi qu'à leur Mère, qu'ils appellent aussi Terre et Jérusalem, lui attribuant une myriade de vocables.
2 Or n'est-il pas évident que, si le Seigneur avait connu une multitude de Pères et de Dieux, il n'eût pas commandé à ses disciples de ne connaître qu'un seul Dieu et de ne donner qu'à celui-là seul le nom de Père? En fait, il a distingué du vrai Dieu ceux qui sont appelés tels par artifice de langage Mt 6,24, afin qu'on ne s'égare pas en suivant son enseignement et qu'on ne prenne pas une chose pour l'autre. Si, par contre, après nous avoir commandé de ne donner qu'à un seul les noms de Père et de Dieu, il en a reconnu, quant à lui, tantôt l'un, tantôt l'autre pour Père et pour Dieu au même sens strict, il apparaîtra comme donnant un ordre à ses disciples et faisant lui-même tout le contraire: ce ne sera pas là le comportement d'un bon Maître Lc 18,18, mais d'un trompeur et d'un envieux. Et les apôtres, selon eux, apparaîtront comme transgresseurs du commandement, en reconnaissant le Créateur pour Dieu, pour Seigneur et pour Père, comme nous l'avons montré, si celui-ci n'est pas le seul Dieu et Père; de cette transgression sera cause pour eux le Maître, puisque c'est lui qui leur a commandé de ne donner qu'à un seul le nom de Père, leur faisant un devoir de reconnaître le Créateur pour leur Père, ainsi qu'il vient d'être montré.
402 2 1 Quand donc, dans le Deutéronome, Moïse fait la récapitulation de toute la Loi qu'il a reçue du Créateur et dit: "Sois attentif, ciel, et je parlerai, et que la terre écoute les paroles de ma bouche Dt 32,1 !"; quand, à son tour, David dit que son secours vient du Seigneur: "Mon secours, dit-il, vient du Seigneur qui a fait le ciel et la terre Ps 121,2"; quand Isaïe aussi déclare qu'il parle de la part de Celui qui a fait le ciel et la terre et domine sur eux: "Écoute, ciel, dit-il, et toi, terre, prête l'oreille, car le Seigneur a parlé Is 1,2", et encore: "Ainsi parle le Seigneur Dieu qui a fait le ciel et l'a fixé, qui a affermi la terre et ce qu'elle renferme, qui a donné le souffle au peuple qui l'habite et l'Esprit à ceux qui la foulent aux pieds Is 42,5"; 2 et quand, enfin, notre Seigneur Jésus-Christ reconnaît ce même Créateur pour son Père, en disant: "Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre Mt 11,25 Lc 10,21": quel Père veulent-ils que nous entendions par là, ces sophistes dépravés de Pandore? l'Abîme inventé par eux? ou leur Mère? ou le Monogène? ou le Dieu faussement imaginé par Marcion et par les autres et dont nous avons longuement prouvé qu'il n'est pas Dieu? ou - ce qui est la vérité - le Créateur du ciel et de la terre prêché par les prophètes, Celui-là même que le Christ reconnaît pour son Père, Celui-là même que la Loi annonce en disant: "Écoute, Israël, le Seigneur ton Dieu est l'unique Seigneur Dt 6,4" ?
Et même le paragraphe d'après il dit
Paroles des prophètes, paroles du Christ
3 Que les écrits de Moïse soient les paroles du Christ, c'est ce que le Christ lui-même dit aux Juifs, ainsi que Jean l'a rapporté dans l'Évangile: "Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez moi aussi, car c'est de moi qu'il a écrit; mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles Jn 5,46-47 ?" Il signifie clairement par là que les écrits de Moïse sont ses propres paroles. S'il en va ainsi des paroles de Moïse, celles des autres prophètes sont aussi les siennes, comme nous l'avons montré.
Une autre fois encore, le Seigneur lui-même montre Abraham disant au riche au sujet des hommes encore en vie: "S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, lors même que quelqu'un ressusciterait d'entre les morts et irait à eux, ils ne le croiront pas Lc 16,31." 4 Ce n'est pas un conte en l'air que cette histoire du pauvre et du riche. En premier lieu, le Seigneur nous enseigne à fuir les délices, de peur que, en vivant dans les réjouissances mondaines et la bonne chère, nous ne devenions les esclaves de nos passions et n'oubliions Dieu: "Il y avait, dit-il, un riche qui s'habillait de pourpre et de lin fin et festoyait chaque jour brillamment Lc 16,19." C'est à propos de gens de cette espèce que l'Esprit a dit par la bouche d'Isaïe: "Au son des cithares et des harpes, des tambourins et des flûtes, ils boivent le vin; mais ils ne regardent pas les oeuvres de Dieu et ils ne considèrent pas les ouvrages de ses mains Is 5,12." De peur donc que nous n'encourions le même châtiment qu'eux, le Seigneur nous fait voir leur fin. Mais en même temps il donne à entendre que, s'ils écoutaient Moïse et les prophètes, ils croiraient en Celui que ceux-ci ont annoncé par avance, le Fils de Dieu qui est ressuscité d'entre les morts et nous donne la vie. C'est assez dire que tous relèvent d'une même "substance", Abraham, et Moïse, et les prophètes, et le Seigneur lui-même, qui est ressuscité d'entre les morts et en qui croient une foule de circoncis qui écoutent Moïse et les prophètes annonçant la venue du Fils de Dieu. Quant à ceux qui les méprisent et les disent relever d'une autre "substance", ils ne connaissent pas non plus le "Premier-né des morts Col 1,18", puisqu'ils conçoivent comme deux êtres séparés un Christ, qui serait demeuré impassible, et Jésus, qui aurait souffert.
Si donc c'est une chose assurée et indiscutable que personne n'a été proclamé Dieu (ou dieu) et Seigneur de façon absolue par l'Esprit en dehors du Dieu qui domine sur toutes choses avec son Verbe et de ceux qui reçoivent l'Esprit de la filiation adoptive,
Ce passage vous incrimine, navré de vous le faire remarqué, pourquoi? Je vais développer.
Il s'agit d'abord d'une affirmation
définitivement trinitaire; relisez tranquillement, prenez tout votre temps, personne n'a été proclamé Dieu (ou dieu) et Seigneur de façon absolue
par l'Esprit(de vérité), il s'agit premièrement d'une référence à l'Évangile selon Saint Jean.
Ensuite ça dit en dehors du
Dieu qui domine sur toutes choses
avec son Verbe. Le Verbe domine sur toute chose avec Dieu, c'est encore une fois une affirmation Trinitaire et c'est bien évidemment contraire à l'enseignement des Témoins de Jéhovah, alors pourquoi citer Saint Irénée de Lyon? Je sais pas j'aimerais bien comprendre.
Ceux qui reçoivent l'esprit de Filiation adoptive, cette affirmation est absolument impossible à comprendre pour un Témoin de Jéhovah, navré, il faut certaine base de ce qu'était le christianisme à l'époque. On parle ici de déification voir Clément d'Alexandrie, Origène, Grégoire de Nysse et Maxime le Confesseur.
CLEMENT D’ALEXANDRIE, Le Protreptique, 1, 8. SC 2bis, p.63.
Oui, je dis bien, le Logos de Dieu devenu homme, afin qu’à vous encore ce soit un homme qui apprenne comment un
homme peut devenir Dieu.
CLEMENT D’ALEXANDRIE, Le Pédagogue, III, 1,1. SC 158, p.13.
Il semble donc bien que la plus grande de toutes les connaissances soit la connaissance de soi-même; car celui qui se connaît lui-même
aura la connaissance de Dieu et, ayant cette connaissance, sera rendu semblable à Dieu.
Je pourrais continuer en vous donnant plus d'informations sur le sujet, mais sincèrement je doute que vous alliez les consulter, alors la perte de temps je vais me l'épargner.
qu'enfin notre Seigneur s'en est abstenu bien davantage encore, lui qui est allé jusqu'à nous commander de ne reconnaître personne pour Père en dehors de Celui qui est aux cieux et qui est le seul Dieu et le seul Père
C'est bien dommage de mettre en rouge une moitié de phrase ainsi...
D'abord je vais spécifier quand aucun cas il est dit que le Fils est le Père, c'est une incompréhension de votre part de ce qu'est le dogme de la Sainte Trinité.
Ensuite merci de tout surligner afin que le lecteur comprenne bien ce qui est dit de la part de Saint Irénée de Lyon
lui qui est allé jusqu'à nous commander de ne reconnaître personne pour Père en dehors de Celui qui est aux cieux et qui est le seul Dieu et le seul Père : ils sont dans l'erreur, les sophistes qui enseignent qu'est Dieu et Père par nature celui qu'ils ont eux-mêmes faussement imaginé, tandis que le Créateur n'est ni Dieu ni Père par nature, mais est appelé ainsi par artifice de langage,
Ouf le sens de la phrase finalement n'a pas grand chose à voir avec ce que vous tentez de nous faire croire...
Et oui, Saint Irénée de Lyon nous demande de savoir faire la différence entre un
abus de langage et la
nature de Dieu
Or nous avons montré dans le troisième livre que nul autre n'est appelé Dieu par les apôtres parlant en leur propre nom, hormis le vrai Dieu, le Père de notre Seigneur.
On appele Dieu le Père car son Verbe est son Fils. On n'appelle pas le Christ Dieu car il est l'incarnation du Fils de Dieu.
Les Témoins de Jéhovah ont de la difficulté avec la notion de sémantique...
quand nous disons que le Logos, le premier-né de Dieu, a été engendré sans union charnelle, qu'après avoir été crucifié, mort et ressuscité, il est monté au ciel, nous n'annonçons rien d'inoui par rapport aux êtres que vous appelez fils de Dieu
Qu'explique Justin dans cette citation ?
Tous simplement qu'il n'y avait rien d'anormal à affirmer que Jésus était le premier-né de Dieu, et donc un fil de Dieu, puisque les juifs, dans l'AT, considéraient eux aussi que l'expression "fils de Dieu" était légitime pour les anges.
Ainsi Justin met au même niveau Jésus et les anges pour convaincre Tryphon que le pensée chrétienne ne contredisait pas le judaisme.
Non, non ce n'est pas ce qui est affirmé...
Avez-vous déjà été au fait de la notion de «l'Ange de l'Éternel» ??
R. Nahman a dit: Celui qui est aussi habile à réfuter le Minim que R. Idith, 52 le laisse faire; mais pas autrement. Un jour, un Min a dit à R. Idith: Il est écrit: Et à Moïse, Il dit: Monte vers le Seigneur.53 Mais il aurait sûrement été dit: Monte vers moi! - C'était Métatron54 [qui a dit cela], il a répondu, dont le nom est semblable à celui de son Maître, 55 car il est écrit: Car mon nom est en lui. Mais si c'est le cas, nous devrions l'adorer ! Le même passage, cependant, répondit R. Idith dit: Ne sois pas rebelle contre lui, c'est-à-dire ne m'échange pas pour lui. Mais si c'est le cas, 58 pourquoi est-il dit: Il ne pardonnera pas ta transgression? 59 Il répondit: Par notre volonté60 nous ne l'accepterions pas comme un messager, 61 car il est écrit, Et il lui dit: Si Ton [personnel] ] présence ne va pas etc. Talmud de Babylone 38b
Métatron = Ange de l'Éternel
de plus
Le spécialiste Juif Nahum Sarna reconnait ainsi :
Il est clair que dans plusieurs textes, la distinction entre Dieu et son Ange s’estompe. (Gen. 16:7-9, 11; 22:11-12, 15-18; Exod. 3:2, 4; Jug. 6:11-23). Lors de l’Exode hors d’Egypte, c’est tantôt Dieu (Exod. 13:21), tantôt son Ange (14:9) qui mène le camp des Israélites.
Nahum Sarna, Genesis, The JPS Torah Commentary, page 383
Il s'agit encore ici d'une affirmation invalidant la compréhension du christianisme des Témoins de Jéhovah.
Et puis Justin a dit ceci
Quand nous disons que le Logos, le premier-né de Dieu, Jésus-Christ notre Maître, a été engendré sans union charnelle, qu’après avoir été crucifié, être mort et ressuscité, il est monté au ciel, nous n’annonçons rien d’inouï par rapport aux êtres que vous appelez fils de Dieu8. 8 Apologie, I, 21, 1 (Munier 2006, 187).
Mais il a aussi dit ceci
Jésus-Christ seul a été engendré comme Fils de Dieu, au sens propre du terme, lui qui est son Logos, son premier-né, sa puissance ; devenu homme par sa volonté, il nous a donné cet enseignement pour la transformation et le renouvellement du genre humain9. 9 Apologie, I, 23, 2 (Munier 2006, 193).
La première puissance, après Dieu le père et le maître de l’univers, c’est le Logos, qui est aussi son Fils ; de quelle manière, fait chair, il est devenu homme, nous le dirons dans la suite10. 10 Apologie, I, 32, 10 (Munier 2006, 17).
Nous avons appris que le Christ est le premier-né de Dieu, et nous avons indiqué plus haut qu’il est le Logos, dont le genre humain tout entier a reçu participation11 11 Apologie, I, 46, 2 (Munier 2006, 251)
Le Logos de Dieu est son Fils, comme nous l’avons dit. Il est appelé aussi Ange (messager) et Apôtre (envoyé), car il annonce tout ce qu’il faut connaître et il est envoyé pour révéler tout ce qui est annoncé…12.12 Apologie, I, 63, 4-5 (Munier 2006, 295-297).
Et tant d'autre je ne continuerai pas à l'infini.
Alors, quelles cartes vous reste-t-il pour démontrer que votre Foi est vrai, que votre compréhension du Christianisme est vrai?
Allez, je relèverai votre défi ne vous inquitétez pas.
Cordialement
Chrétien de Troyes

Auteur : prisca
Date : 15 juil.18, 20:23
Message : Jésus est plus qu'égal de Dieu, Jésus est Dieu.
Le Nom qui sauve est JESUS. Justement.
Nous pouvons comprendre par ce verset que les 144000 personnes portent le Nom de Jésus et le Nom de Dieu écrits sur leurs fronts, mais nous comprenons qu'ils n'ont pas les 2 Noms d'inscrit, mais qu'il faut rajouter ce que je rajoute en rouge l'allocution "par conséquent" dans le verset pour faire comprendre Apocalypse 14:1
"Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et par conséquent le nom de son Père écrits sur leurs fronts."
On pourrait conclure par ce verset donc que par conséquent le Nom de Dieu est YESHUA.
Prier Jésus c'est prier Dieu et prier Dieu c'est prier Jésus inversement puisque Jésus est Dieu lui même car les 144 000 ont le Nom YESHUA sur leur front.
Alors que penser, et bien qu'il faut changer la dénomination de votre mouvement, et au lieu de vous appeler "les Témoins de Jéhovah" vous appeler "les Témoins de Yeshua" pour être en conformité avec la Parole de Dieu.
Il faut juste tout rééditer, dans le monde, et prévenir les personnes, un peu de travail en somme.
agecanonix si tu me lis tu peux daigner me répondre une seule fois dans ta vie ? Ou je viens avec Aquila ?
Auteur : agecanonix
Date : 15 juil.18, 20:29
Message : Je reviendrais par petites touches et progressivement sur vos explications dans lesquelles je ne vois rien, à première lecture, qui ne vienne poser un soucis à mes croyances.
Un point que vous semblez ne pas avoir compris, ce qui m'étonne de vous . (je n'emploierai pas le mot décevoir comme vous)
- Je n'ai jamais écrit que Irénée était TJ , où avez vous lu celà ? Si déjà vous n'arrivez pas à comprendre ce que j'écris, comment pouvez vous prétendre comprendre d'autres textes plus anciens ?
Par contre j'ai dit que Irénée donnait au mot "théos" un sens différent de celui que l'Eglise catholique actuelle lui donne.
Je vous montre, en attendant, les points qui ressemblent beaucoup plus aux croyances TJ qu'aux croyances catholiques.
- Or nous avons montré dans le troisième livre que nul autre n'est appelé Dieu par les apôtres parlant en leur propre nom, hormis le vrai Dieu, le Père de notre Seigneur.
Si donc les apôtres ne l'ont pas fait, les tj non plus !
Vous donnez une interprétation à cette constatation d'Irénée. Mais cela reste une interprétation visant à expliquer une différence entre votre pratique actuelle et celle des apôtres. Partant de là, elle n'engage que vous .
Les TJ se contentent de faire la même chose que les apôtres !!
Vous saisissez la nuance ?
Vous me citez R. Nahman. Mais hors mis le respect naturel que je porte à tout humain, je n'ai que faire de son avis. J'ai simplement lu ceci d'Irénée :
- quand nous disons que le Logos, le premier-né de Dieu, a été engendré sans union charnelle, qu'après avoir été crucifié, mort et ressuscité, il est monté au ciel, nous n'annonçons rien d'inoui par rapport aux êtres que vous appelez fils de Dieu
Ce qui est mis en comparaison avec la croyance à laquelle Irénée fait allusion concernant les fils de Dieu , ce n'est pas que Jésus soit fils de Dieu, mais qu'il soit comme eux..
Mettons la phrase dans un autre ordre sans modifier l'idée.
" Vous, vous croyez sans difficultés qu'il y a des fils de Dieu, puisque vous les appelez ainsi, et bien ce que nous disons de Jésus, son parcours, et son retour au ciel entre aussi dans cette définition et ne devrait pas vous choquer "
Il y a un monde entre dire cela et affirmer que Jésus est le Dieu, au sens absolu.
Donc, une nouvelle fois, un TJ aurait pu écrire ce qu'Irénée a écrit.
Une autre citation.
- Jésus-Christ seul a été engendré comme Fils de Dieu, au sens propre du terme, lui qui est son Logos, son premier-né, sa puissance ; devenu homme par sa volonté, il nous a donné cet enseignement pour la transformation et le renouvellement du genre humain9. 9 Apologie, I, 23, 2 (Munier 2006, 193).
Les mots ont un sens,
Par exemple, le mot "devenir" implique une transformation, on ne devient un homme qu'à la condition de ne pas l'avoir été auparavant. Une chenille devient un papillon, mais la papillon n'est plus un chenille.
Or, notez l'ordre des idées développées par Irénée. Seul Jésus a été engendré comme fils de Dieu, au sens propre du terme, et ensuite seulement il est devenu homme.
Irénée ne parle pas ici, en utilisant le mot "engendrer", du passage de la vie de Jésus dans une forme humaine, puisqu'il le fait ensuite (par l'expression "devenu homme"), mais bien du commencement de sa vie.
Le mot "premier-né" prend donc ici toute sa valeur puisque Irénée nous explique sans ambiguïté que Jésus est , au sens propre du terme, précise t'il, coupant toute interprétation au second degré, le premier de ses fils à avoir pris vie faisant de lui un être unique, non pas parce qu'il serait fils, mais qu'il serait le premier..
Vous pourriez trouver cette explication dans un ouvrage TJ aussi .
Nous retrouvons cette idée dans la citation suivante.
- La première puissance, après Dieu le père et le maître de l’univers, c’est le Logos, qui est aussi son Fils ; de quelle manière, fait chair, il est devenu homme, nous le dirons dans la suite10. 10 Apologie, I, 32, 10 (Munier 2006, 17).
Première puissance après Dieu, lequel est défini comme le maître de l'Univers, ce que Jésus n'est donc pas.
Tout à fait ce que les TJ professent.
Une dernière pour aujourd'hui.
- Le Logos de Dieu est son Fils, comme nous l’avons dit. Il est appelé aussi Ange (messager) et Apôtre (envoyé), car il annonce tout ce qu’il faut connaître et il est envoyé pour révéler tout ce qui est annoncé…12.12 Apologie, I, 63, 4-5 (Munier 2006, 295-297)
La fonction d'ange est également reconnue par Irénée concernant Jésus.
Les TJ croient effectivement que Jésus est un ange, précisément le chef des anges, et qu'il a probablement été envoyé par le Père pour des missions d'anges avant qu'il ne soit fait homme.
Ainsi, les TJ pensent que Jésus était probablement l'ange qui agira et se présentera aux patriarches ou à Moise en certaines circonstances lorsqu'un message du Père devait être annoncé à ces hommes.
Notez, comme les TJ le font, que Irénée place Jésus en complète soumission au Père dans ces fonctions d'ange ou d'apôtre.
Voilà, cher C d T, un premier jet qui me semble contredire votre analyse un peu compliquée.
Vous savez, le christianisme, c'est simple.. ne pas croire que puisque cela vient de Dieu cela devrait être compliqué.
un dernier ajout en attendant.
C d T a écrit :Le spécialiste Juif Nahum Sarna reconnait ainsi :
Il est clair que dans plusieurs textes, la distinction entre Dieu et son Ange s’estompe. (Gen. 16:7-9, 11; 22:11-12, 15-18; Exod. 3:2, 4; Jug. 6:11-23). Lors de l’Exode hors d’Egypte, c’est tantôt Dieu (Exod. 13:21), tantôt son Ange (14:9) qui mène le camp des Israélites.
Nahum Sarna, Genesis, The JPS Torah Commentary, page 383
Le simple fait, constaté ici, qu'il faille venir expliquer les propos d'Irénée, démontre le malaise qu'ils provoquent à leur simple lecture.
Or Irénée n'était pas moins ignorant de l'effet que produirait cette phrase et il n'aurait pas manqué de l'expliquer lui-même, ce qu'il ne fait pas.
Nous devons donc nous contenter de dire que pour Irénée Jésus était aussi un ange. point !
Tout le reste est interprétation.
Les TJ sont donc en accord avec Irénée sur ce point.
Disséquons la réflexion de Juif Nahum Sarna .
Parce que deux textes affirmeraient pour l'un, que Dieu menait le camps des israélites et pour l'autre, que ce serait un ange, ce spécialiste en déduit que l'ange serait Jésus et donc que Jésus serait Dieu..
Raccourci un peu simple si l'on pose l'autre alternative. Dieu serait le décideur et l'ange le réalisateur de la décision de Dieu.
Dans les deux cas, c'est Dieu qui mènerait le camps en confiant cette tâche à un ange, qui pourrait être le Logos, mais un Logos obéissant à Dieu dans cette mission d'ange.
Je le répète, Irénée n'est pas TJ et sur de nombreux points, cet homme a développé des dogmes que nous n'acceptons pas.
Cependant, sa conception du Logos ressemble à celle des TJ, à partir du moment où nous comprenons que le sens du mot 'théos" n'est pas le sens moderne accepté par les religions dites chrétiennes.
Je souhaite maintenant démontrer une erreur d'analyse d'Irénée.
Paroles des prophètes, paroles du Christ
- 3 Que les écrits de Moïse soient les paroles du Christ, c'est ce que le Christ lui-même dit aux Juifs, ainsi que Jean l'a rapporté dans l'Évangile: "Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez moi aussi, car c'est de moi qu'il a écrit; mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles Jn 5,46-47 ?" Il signifie clairement par là que les écrits de Moïse sont ses propres paroles. S'il en va ainsi des paroles de Moïse, celles des autres prophètes sont aussi les siennes, comme nous l'avons montré.
Irénée cite ici Jean 5:46-47. Or, la déduction qu'il fait de ce texte comporte un erreur de taille.
En effet, le texte est en réalité celui-ci :
- En effet, si vous croyiez en Moïse, vous croiriez en moi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Si vous ne croyez pas ce qu’il a écrit, comment croiriez-vous ce que je dis ? »TOB
Ainsi, le texte ne dit pas : "
car c'est de moi qu'il a écrit", mais "
c’est à mon sujet qu’il a écrit", ce qui ne le pose pas comme l'auteur des paroles dites à Moise mais comme le sujet de ces explications.
Par contre, pas plus qu'ailleurs, Irénée n'en déduit pas que le Logos soit Dieu. Même en se trompant sur le sens du texte, il dit simplement que le Logos aurait prononcé ces paroles. Tout cela concorde avec la qualification d'ange ou messager de Dieu qui existait à l'époque concernant le rôle de Jésus dans l'AT.
Autre affirmation de votre part:
- Si donc c'est une chose assurée et indiscutable que personne n'a été proclamé Dieu (ou dieu) et Seigneur de façon absolue par l'Esprit en dehors du Dieu qui domine sur toutes choses avec son Verbe et de ceux qui reçoivent l'Esprit de la filiation adoptive,
Vous affirmez que nous avons ici une affirmation purement trinitaire d'Irénée.
C'est probablement parce que vous retrouvez les trois mots ou notions "Père, Verbe et Saint Esprit dans la même phrase..
Mais au final, c'est votre seul argument car le sens de la phrase ne vient pas vous aider.
Analysons le avec une construction plus fluide :
- Personne n'a été déclaré Dieu et Seigneur, de façon absolue par l'Esprit, si ce n'est Dieu qui domine toute chose.
Notez que la phrase garde tout son sens sans y ajouter "avec son verbe" , renseignement qui n'est pas là pour modifier quoi que ce soit mais pour indiquer que le Logos (verbe) a sa place naturelle "avec" Dieu..
Je voudrais vous signaler l'expression " de façon absolue". Elle n'est utilisée par Irénée que pour désigner le Père et pour le distinguer du Logos.
Si donc le Père est le seul Dieu, dans le sens absolu du terme, alors Jésus est dieu, dans un sens non absolu et donc dans un sens plus commun, comme les anges. Cette volonté de conférer seulement à Dieu , le Père, ce sens absolu du mot Dieu, montre qu'Irénée ne pensait absolument pas que le Logos, et encore moins l'ES, étaient Dieu au plein sens du terme.
Je termine en vous indiquant la façon dont les TJ considère la position de Jésus.
Il existe Jéhovah, YHWH, le Dieu qui contacte Abraham et qui fonde Israel. Il est unique, sans égal, sans commencement, sans fin, créateur de toute chose et de tout le vivant.
Il y a Jésus, le Logos, le Verbe, qui est engendré par Dieu et qui a donc un commencement. Il est un être divin ou un dieu au sens donné par le Psaume 8:5 "
ceux qui sont de condition divine "
Le fils obéit au Père, sur terre et dans les cieux.
Si Jean 1:1 indique que Jésus était dieu, c'est qu'il était de condition divine avant de venir sur terre.
Le mot grec "théos" est donc employé non pas dans un sens polythéiste, puisque seul le Père est considéré comme Dieu, de façon absolu, ce qui fait de lui toujours le seul et unique Dieu des chrétiens.
Jésus lui, est un être divin, fils unique de Dieu et donc second personnage de l'Univers. Mais en aucun cas l'égal du seul Dieu unique.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 16 juil.18, 02:38
Message : Je reviendrais par petites touches et progressivement sur vos explications dans lesquelles je ne vois rien, à première lecture, qui ne vienne poser un soucis à mes croyances
Il n'y a rien dans tout ce que j'ai dit qui soit conforme à ce que croit un Témoin de Jéhovah. Sinon vous auriez développé précisément sur le sujet plutôt que de pelleter des nuages en me présentant votre compréhension de ce qu'a écrit Saint Irénée de Lyon
Par contre j'ai dit que Irénée donnait au mot "théos" un sens différent de celui que l'Eglise catholique actuelle lui donne.
Première fallacie intellectuel, vous affirmez que Saint Irénée de Lyon n'a pas la même compréhension du mot sans jamais ne citer aucun des Pères de l'Église attestant que ce dernier n'était pas un chrétien conforme à la Foi Catholique. Il ne s'agit ici que d'une interprétation personnelle de votre part que vous appliquez ensuite sur la réalité. En gros vous faites passer vos impressions pour des réalités.
À l'inverse, moi je vous ai fournie des références démontrant que Saint Irénée de Lyon utilise le mot dans une traditions chrétiennes très anciennes qui fut maintes et maintes foi réutilisée par ces Successeurs et pas les moindres NON !! On parle d'Origène, de Clément d'Alexandrie, de Grégoire de Naziance, de Grégoire de Nysse de Maxime le Confesseur de toutes la tradition hésychaste, de la tradition de la vie monastique en générale, de la tradition eucharistique qui est encore bien plus ancienne que Irénée de Lyon.
Vous n'avez même pas réussi à m'expliquer dans quel contexte et pourquoi il dit cela. Rappelez-vous que le nom de son livre est
Contre les Hérésies, si Saint Irénée de Lyon fait référence à des Hérésies merci de nous dire de quelles il parle en identifiant clairement ce courant.
Or nous avons montré dans le troisième livre que nul autre n'est appelé Dieu par les apôtres parlant en leur propre nom, hormis le vrai Dieu, le Père de notre Seigneur.
Sois-vous n'avez rien lu de Saint Irénée de Lyon et ne faites que des copiés collés, soit vous n'avez absolument irne compris à ce qu'il disait. La Preuve:
Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe
de la Vierge. On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme concevra et enfantera un fils. » Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu. Il s'agit en effet d'une prophétie qui fut faite avant la déportation du peuple à Babylone, c'est-à-dire avant l'hégémonie des Mèdes et des Perses ; cette prophétie fut ensuite traduite en grec par les Juifs eux-mêmes longtemps avant la venue de notre Seigneur, en sorte que personne ne puisse les soupçonner d'avoir traduit comme ils l'ont fait dans l'éventuelle pensée de nous faire plaisir : car, s'ils avaient su que nous existerions un jour et que nous utiliserions les témoignages tirés des Ecritures, ils n'auraient certes pas hésité à brûler de leurs mains leurs propres Écritures, elles qui déclarent ouvertement que toutes les autres nations auront part à la vie et qui montrent que ceux-là mêmes qui se vantent d'être la maison de Jacob et le peuple d'Israël sont déchus de l'héritage de la grâce de Dieu.
C'est quoi vous ne comprenez pas dans Dieu s'est fait Homme??
Prenez le temps de bien lire tout attentivement, prenez votre temps. J'ose croire qu'un jour vous allez décrocher avec Irénée de Lyon et passer à autre chose.
Vous me citez R. Nahman. Mais hors mis le respect naturel que je porte à tout humain, je n'ai que faire de son avis. J'ai simplement lu ceci d'Irénée :
quand nous disons que le Logos, le premier-né de Dieu, a été engendré sans union charnelle, qu'après avoir été crucifié, mort et ressuscité, il est monté au ciel, nous n'annonçons rien d'inoui par rapport aux êtres que vous appelez fils de Dieu
Ce qui est mis en comparaison avec la croyance à laquelle Irénée fait allusion concernant les fils de Dieu , ce n'est pas que Jésus soit fils de Dieu, mais qu'il soit comme eux..
Mettons la phrase dans un autre ordre sans modifier l'idée.
" Vous, vous croyez sans difficultés qu'il y a des fils de Dieu, puisque vous les appelez ainsi, et bien ce que nous disons de Jésus, son parcours, et son retour au ciel entre aussi dans cette définition et ne devrait pas vous choquer "
Deuxième Fallacy intellectuelle: Rejetez du revers de la main l'avis d'un expert de l'ancien testament.
Vous avez lu et compris ce que vous vouliez d'Irénée, hors celui-ci se place dans une tradition exégétique fort différente de celle des Témoins de Jéhovah, vous êtes issus de la Réforme Protestante et tout ce qui vient avec. Or la Bible n'existait pas à l'époque et les Pères de l'Église ont travaillé avec les livres deutérocanoniques que l'on trouvait dans la septante. Votre Tradition exégétique est donc incompatible avec celle des Pères de l'Église.
Par la suite vous avez fait une autre erreur intellectuelle.
Strawman: Hommes de Pailles.
Irénée de Lyon ne pouvait pas être unitarien puisque ce courant théologique est postérieur au concile de Nicée.. Merci de rester chronologiquement cohérent avec l'histoire. Irénée de Lyon est Irénée de Lyon et non ce que vous voudriez qu'il soit.
Jésus-Christ seul a été engendré comme Fils de Dieu, au sens propre du terme, lui qui est son Logos, son premier-né, sa puissance ; devenu homme par sa volonté, il nous a donné cet enseignement pour la transformation et le renouvellement du genre humain9. 9 Apologie, I, 23, 2 (Munier 2006, 193).
On parle ici du Métatron, une notion du judaïsme que vous ignoriez avant aujourd'hui et que vous balayez maintenant car non conforme à votre compréhension de Irénée de Lyon.
Or non, il n'y a rien de compatible, ni de proche ni de loin, avec ce qu'enseigne les Témoins de Jéhovah, dans un tel cas merci de me dire en quoi votre compréhension est proche de celle du Métatron.
Or, notez l'ordre des idées développées par Irénée. Seul Jésus a été engendré comme fils de Dieu, au sens propre du terme, et ensuite seulement il est devenu homme.
Non ce n'est pas ce que Saint Irénée de Lyon affirme. Il affirme que le Fils existe depuis toujours et qu'il est devenu un homme par la suite. Jésus est le Fils incarné de Dieu et non le Fils de Dieu. Parlant ainsi il est conforme avec l'enseignement de l'Église Catholique. Jésus est un homme et Dieu à la fois.
Le mot "premier-né" prend donc ici toute sa valeur puisque Irénée nous explique sans ambiguïté que Jésus est , au sens propre du terme, précise t-il, coupant toute interprétation au second degré, le premier de ses fils à avoir pris vie faisant de lui un être unique, non pas parce qu'il serait fils, mais qu'il serait le premier..
Selon vous un ange serait au commencement avec Dieu? Donc vous reconnaissez être un polythéiste.
On avance
Irénée cite ici Jean 5:46-47. Or, la déduction qu'il fait de ce texte comporte un erreur de taille.
En effet, le texte est en réalité celui-ci :
En effet, si vous croyiez en Moïse, vous croiriez en moi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Si vous ne croyez pas ce qu’il a écrit, comment croiriez-vous ce que je dis ? »TOB
Ainsi, le texte ne dit pas : "car c'est de moi qu'il a écrit", mais "c’est à mon sujet qu’il a écrit", ce qui ne le pose pas comme l'auteur des paroles dites à Moise mais comme le sujet de ces explications.
Ah tiens donc, lorsque celui-ci est en désacord avec vous vous nous dîtes qu'il a fait une erreur. Plutôt que de voir un développement de sa pensé théologique vous préférez y voir une erreur.
Il s'agit encore une foi d'une erreur de méthode et d'une fallacie intellectuelle de votre part.
Vous affirmez que nous avons ici une affirmation purement trinitaire d'Irénée.
C'est probablement parce que vous retrouvez les trois mots ou notions "Père, Verbe et Saint Esprit dans la même phrase..
Mais au final, c'est votre seul argument car le sens de la phrase ne vient pas vous aider.
Strawman: Hommes de Pailles.
Mon argument était bien plus long, vous avez simplement renoncé à débattre avec moi. C'est un signe de faiblesse de votre part.
Disséquons la réflexion de Juif Nahum Sarna .
Parce que deux textes affirmeraient pour l'un, que Dieu menait le camps des israélites et pour l'autre, que ce serait un ange, ce spécialiste en déduit que l'ange serait Jésus et donc que Jésus serait Dieu..
Raccourci un peu simple si l'on pose l'autre alternative. Dieu serait le décideur et l'ange le réalisateur de la décision de Dieu.
Dans les deux cas, c'est Dieu qui mènerait le camps en confiant cette tâche à un ange, qui pourrait être le Logos, mais un Logos obéissant à Dieu dans cette mission d'ange.
Strawman: Homme de Pailles
Le spécialiste ne peut pas dire que l'Ange est Jésus puisqu'il est Juif merci de resté honnête intellectuellement.
Il cite le Talmud de Babylone, dans celui-ci le Rab affirme que le Metatron est une manifestation de Dieu. Pour être plus claire, le Métatron c'est comme le buisson ardent.
Il n'y a donc aucune correspondance entre le Talmud et la Foi des Témoins de Jéhovah. C'est quand même bien essayé.
Le simple fait, constaté ici, qu'il faille venir expliquer les propos d'Irénée, démontre le malaise qu'ils provoquent à leur simple lecture.
Or Irénée n'était pas moins ignorant de l'effet que produirait cette phrase et il n'aurait pas manqué de l'expliquer lui-même, ce qu'il ne fait pas.
Nous devons donc nous contenter de dire que pour Irénée Jésus était aussi un ange. point !
Attaque ad Hominem.
Vous supposez que je développe car cela me cause problème. C'est une attaque envers moi et non mon argument. Restez honnête intellectuellement lorsque vous discutez avec moi. Je suis très analytique vous risquez de mal paraitre encore une fois.
Si j'explique les propos c'est qu'ils ont été interprétés par vous en dehors de leurs significations.
Il s'agit donc plus d'une rééducation que d'un développement contextuel.
Jésus lui, est un être divin, fils unique de Dieu et donc second personnage de l'Univers. Mais en aucun cas l'égal du seul Dieu unique.
Il est donc une divinité mineure, ce qui fait de vous des polythéistes. Quelle hypocrisie de la part des Témoins de Jéhovah de qualifier dans de tels circonstances les trinitaires de polythéistes...
Voilà, cher C d T, un premier jet qui me semble contredire votre analyse un peu compliquée.
Vous savez, le christianisme, c'est simple.. ne pas croire que puisque cela vient de Dieu cela devrait être compliqué.
Le Christianisme n'est pas simple. On peut le simplifier en prenant tout au premier degré, mais la matière à étudier en tant que telle est extrêmement complexe. Rien de simple, les auteurs du Nouveau Testament n'étaient pas des imbéciles, ce sont des gens très éduqués qui ont été à la meilleure école: Celle du Christ
Cordialement
Chrétien de Troyes
Auteur : agecanonix
Date : 16 juil.18, 03:55
Message : C d T a écrit :Il n'y a rien dans tout ce que j'ai dit qui soit conforme à ce que croit un Témoin de Jéhovah. Sinon vous auriez développé précisément sur le sujet plutôt que de pelleter des nuages en me présentant votre compréhension de ce qu'a écrit Saint Irénée de Lyon
Puisque vous aimez le latin. Attaque ad hominem et, en bon français, inconstance puisque vous me reprochiez de ne pas avoir répondu à votre pavé pour me reprochez le contraire maintenant !
C d T a écrit :Première fallacie intellectuel, vous affirmez que Saint Irénée de Lyon n'a pas la même compréhension du mot sans jamais ne citer aucun des Pères de l'Église attestant que ce dernier n'était pas un chrétien conforme à la Foi Catholique. Il ne s'agit ici que d'une interprétation personnelle de votre part que vous appliquez ensuite sur la réalité. En gros vous faites passer vos impressions pour des réalités.
A la différence de vous, je préfère lire l'auteur dans son texte, plutôt que lire ce que d'autres ont bien voulu comprendre de ses textes. Sans doute une paresse intellectuelle de votre part !
Je sais, c'est également un attaque ad hominem, mais je vous devais bien cela !
C d T a écrit :À l'inverse, moi je vous ai fournie des références démontrant que Saint Irénée de Lyon utilise le mot dans une traditions chrétiennes très anciennes qui fut maintes et maintes foi réutilisée par ces Successeurs et pas les moindres NON !! On parle d'Origène, de Clément d'Alexandrie, de Grégoire de Naziance, de Grégoire de Nysse de Maxime le Confesseur de toutes la tradition hésychaste, de la tradition de la vie monastique en générale, de la tradition eucharistique qui est encore bien plus ancienne que Irénée de Lyon.
Si vous reconnaissez être incapable de comprendre Irénée par vous-même, sans avoir besoin de béquilles dont l'examen pourraient vous apporter bien des surprises, libre à vous, vous vous êtes trompés de direction.
En effet, ce qui m'intéresse ici, c'est précisément ce que Irénée ou Justin ont dit et non pas la façon dont leurs textes ont été ensuite manipulés et déformés par les partisans d'une trinité.
Je ne dispose pas d'autant de temps que vous pour vous répondre, je le ferai donc progressivement.
Je note par contre que vous ne vous lancez jamais dans une explication de texte, vos maîtres , les écrivains trinitaires que vous citez, font office de preuves à vos yeux.
Vos explications sont donc inopérantes puisque vous n'utilisez que l'argument d'autorité qui, à mes yeux, n'a strictement aucune valeur.
Irénée a écrit :Donc ni le Seigneur ni l'Esprit Saint ni les apôtres n'ont jamais appelé Dieu, au sens propre du terme, qui que ce fût qui n'eût pas été le vrai Dieu; jamais non plus ils n'ont appelé Seigneur, de façon absolue, personne d'autre que Dieu le Père, qui domine sur toutes choses, et son Fils, qui a reçu de son Père la souveraineté sur toute la création.
Vous remarquez la différence de traitement entre les mots "Dieu" et "Seigneur".
Irénée indique que seul le Père est appelé Dieu par Jésus, le SE et les apôtres , ajoutant " au sens propre du terme", alors que le mot "Seigneur" peut s'appliquer tant au Père qu'à Jésus..
Il poursuit:
Comme le dit ce texte de l'Ecriture : « Le Seigneur a dit à mon
Seigneur : Siège à ma droite, jusqu'à ce que je mette tes ennemis comme escabeau sous tes pieds. » Le
Père y est montré parlant au Fils : il lui donne l'héritage des nations et lui soumet tous ses ennemis.
Puisque le Père est vraiment Seigneur et le Fils vraiment Seigneur, c'est à bon droit que l'Esprit Saint les
a désignés par l'appellation de «Seigneur». L'Ecriture dit de même dans le récit de la destruction de
Sodome : « Le Seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du feu et du soufre venant du Seigneur du
ciel. » Cette phrase doit s'entendre en ce sens que le Fils, qui vient de s'entretenir avec Abraham, a reçu
du Père le pouvoir de condamner les habitants de Sodome à cause de leur iniquité. Il en va pareillement
du texte suivant : « Ton trône, ô Dieu, est pour toujours ; c'est un sceptre de droiture que le sceptre de ta
royauté. Tu as aimé la justice et haï l'iniquité; c'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a consacré par l'Onction.
» L'Esprit les a désignés tous les deux par l'appellation de «Dieu», tant celui qui reçoit l'Onction, c'est-àdire
le Fils, que celui qui la confère, c'est-à-dire le Père. De même encore : « Dieu s'est tenu dans
l'assemblée de Dieu; au milieu de celle-ci il juge les dieux. » Ce texte parle du Père, du Fils et de ceux
qui ont reçu la filiation adoptive
Lisez bien la logique d'Irénée.
Un seul est Dieu, le Père. Puis Irénée indique « Dieu s'est tenu dans l'assemblée de Dieu; au milieu de celle-ci il juge les dieux.»
La conclusion d'Irénée : les dieux sont Jésus et ceux qui ont reçu la filiation adoptive.
Difficile d'être plus clair. Jésus est un dieu comme les appelés, mais il y a un Dieu au dessus de tous ceux là.
- Témoignage du Christ
Avec la réfutation de cette calomnie des hérétiques, la preuve est faite avec évidence que jamais les
prophètes ni les apôtres n'ont appelé Dieu ou Seigneur un autre que le seul vrai Dieu. Cela est encore
bien plus vrai du Seigneur lui-même, qui ordonne de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui
est à Dieu : il appelle César César et reconnaît Dieu pour Dieu. De même la parole « Vous ne pouvez
servir deux Seigneurs » est expliquée par le Seigneur lui-même lorsqu'il dit : « Vous ne pouvez servir
Dieu et Mammon. » Il reconnaît Dieu pour Dieu et nomme Mammon pour ce qu'il est.
Commentaire inutile tant le texte est clair.
- Qu'il s'agisse en effet des Anges, des Archanges, des Trônes ou des Dominations le Dieu qui est audessus
de toutes choses les a tous créés et faits par l'entremise de son Verbe. C'est ce que Jean indique
expressément, car, après avoir dit du Verbe de Dieu qu'il était dans le Père, il ajoute : « Tout a été fait
par son entremise et, sans lui, rien n'a été fait. » David lui aussi, après avoir détaillé les louanges des
créatures en nommant tous les êtres que nous venons de dire ainsi que les cieux et toutes leurs
puissances , ajoute : « Car il a commandé, et ils ont été créés ; il a dit, et ils ont été faits. » A qui donc at-il
commandé ? Au Verbe, « car c'est par son entremise, dit-il, que les cieux ont été affermis, et c'est par
le Souffle de sa bouche qu'existé toute leur puissance. » Et qu'il ait fait toutes choses librement et comme
il l'a voulu, c'est ce que dit encore David : « Notre Dieu, dans les cieux là-haut et sur la terre, tout ce
qu'il a voulu, il l'a fait. » Or ce qui a été créé est autre que Celui qui l'a créé, et ce qui a été fait, autre que
Celui qui l'a fait. Car ce dernier est incréé, est sans commencement ni fin, n'a besoin de rien, se suffit à
lui-même et, de surcroît, donne à tout le reste jusqu'à l'existence même. Au contraire, tout ce qui a été
fait par lui a reçu un commencement, et tout ce qui a reçu un commencement peut aussi connaître la
dissolution, se trouve dans une condition de dépendance et a besoin de Celui qui l'a fait. Il est donc
nécessaire que ces êtres aient une appellation différente, même chez ceux qui n'ont qu'un sens
rudimentaire de ces distinctions, en sorte que Celui qui a fait toutes choses soit seul, avec son Verbe, à
être légitimement appelé Dieu et Seigneur, tandis que ce qui a été fait ne pourra recevoir cette
dénomination ni s'attribuer légitimement ce titre, qui appartient au Créateur.
Tout est là.
- Il n'y a donc qu'un seul et même Dieu, le Père de notre Seigneur : c'est lui qui, par les
prophètes, a promis d'envoyer le Précurseur, et c'est lui qui a rendu son «Salut», c'est-à-dire son Verbe,
visible pour toute chair, en le faisant chair lui-même, afin qu'à tous les êtres fût manifesté leur Roi; car il
fallait que ceux qui seraient jugés vissent leur Juge et connussent Celui par qui ils seraient jugés, et il
fallait aussi que ceux qui seraient glorifiés connussent Celui qui leur octroierait le don de la gloire.
Un seul et même Dieu, le Père de Jésus .
- Ainsi donc il n'y a qu'un seul et même Dieu et Père, qui a été prêché par les prophètes
et transmis par l'Evangile, Celui-là même que nous, chrétiens, nous honorons et aimons de tout notre
cœur, à savoir le Créateur du ciel et de la terre et de tout ce qu'ils renferment.
et répétitam
- C'est cette même foi qu'a annoncée Jean, le disciple du Seigneur. Il voulait, en effet, par l'annonce de
l'Evangile, extirper l'erreur semée parmi les hommes par Cérinthe et, bien avant lui, par ceux qu'on
appelle les Nicolaïtes — il s'agit d'une ramification de la Gnose au nom menteur —. Il désirait les
confondre et les persuader qu'il n'y a qu'un seul Dieu, qui a fait toutes choses par son Verbe, et qu'il est
dès lors faux d'affirmer, comme ils le font, qu'autre est le Démiurge et autre le Père du Seigneur ;
qu'autre aussi est le Fils du Démiurge et autre le Christ d'en haut, qui serait demeuré impassible lors de sa
descente sur Jésus, le Fils du Démiurge, et se serait envolé de nouveau dans son Plérôme ; que le
Principe est le Monogène, tandis que le Logos est le Fils de ce Monogène ; qu'enfin notre monde créé n'a
pas été fait par le premier Dieu, mais par une Puissance située dans des régions tout à fait inférieures et
coupée de toute communication avec les réalités invisibles et innommables.
Ce texte, qui répond à Jean 1:1, établit une nette différence entre Dieu et Jésus en réponse à une hérésie initiée par Cérinthe.
Justin.
- « Je vous annoncerai ce qui arrive dans le temps, je raconterai ce qui s'est fait depuis le commencement des siècles ; le Seigneur m'a créé au commencement de ses voies, avant ses œuvres; j'étais dans le principe avant les siècles; la terre n'était pas, ni les abîmes, et j'étais engendré. Il m'engendra avant les sources, avant les montagnes, avant les collines. »
4 Je m'adressai ensuite à mes auditeurs : Mes amis, leur dis-je, si vous m'avez écouté, vous avez compris que l'Ecriture déclare formellement que Dieu le père engendra son fils avant toutes les choses créées; or, vous avouerez tous que celui qui est engendré est une personne distincte de celui qui l'engendre.
Ainsi, un fils distinct de celui qui lui a donné vie.
Justin.
- Je vous prouverai, mes amis, par d'autres témoignages de l'Écriture, qu'avant toutes choses Dieu a engendré de lui-même dès le commencement une vertu, une intelligence que l'Esprit saint appelle la gloire du Seigneur, et désigne souvent par le nom de Fils, de Sagesse, de dieu, de Seigneur, de Verbe; celui à qui l'Écriture donne tous ces titres s'appelle lui-même chef suprême : c'est le nom qu'il a pris quand il s'est montré à Josué, fils de Nun, sous une forme humaine, car il a tous ces noms comme ministre (serviteur) des ordres de Dieu le père et né de ce père par sa volonté.
Un fils serviteur de celui qui lui donné vie..
Justin
- Ne changez pas le sens des paroles que je viens de citer; ne dites pas, comme vos docteurs, que par ce mot faisons. Dieu s'est parlé à lui-même; comme il vous arrive souvent de vous dire sur le point d'agir : Faisons cela. Ou bien que, s'adressant aux éléments, c'est-à-dire à la terre, et autres corps dont celui de l'homme est formé, Dieu leur ait dit faisons ; je vais vous citer un autre passage de Moïse qui lèvera toute équivoque; vous verrez que Dieu s'adresse ici à une autre intelligence bien distincte de lui-même. 3 C'est ainsi qu'il s'exprime :
« Voici qu'Adam a été fait comme l'un de nous, pour qu'il connaisse le bien et le mal. »
Par ces mots : « comme l'un de nous, » il exprime clairement un nombre de personnes unies étroitement entre elles, et fait entendre qu'elles sont au moins deux. Croyez-vous que j'admette ce qu'avance l'hérésie professée parmi vous? Comment les maîtres qui l'enseignent pourraient-ils vous prouver que Dieu parle ici aux anges, et que le corps de l'homme est l'ouvrage de ces derniers ? 4 La vérité, la voici : c'est que le Fils engendré du Père était avec lui avant toutes choses, et que le Père s'entretenait avec son fils, ce fils que Salomon appelle la Sagesse de Dieu, que l'Écriture nous montre, par le même Salomon, comme le principe de toutes choses et comme engendré de Dieu, et qui s'est révélé lui-même sous ces traits à Josué, fils de Nun.
Deux personnes bien distinctes..et un fils qui a un commencement.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 16 juil.18, 09:58
Message : Je comprends à la lecture de votre dernière réponse que vous reconnaissez ne pas être en mesure de démontrer que Saint Irénée de Lyon était un unitarien. Je serais curieux de voir une exégèse universitaire prétendre que ce dernier n'avait pas une Théologie compatible avec le dogme de la Trinité. Les exégèse d'un Témoin de Jéhovah non seulement ne m'intéressent pas, mais elles n'intéresse personne. Je n'ai jamais entendu parlé d'un Témoins de Jéhovah qui est allé faire des études Théologiques dans une Facultés mondialement reconnus. Ça serait un suicide bien raide.
Puisque vous aimez le latin. Attaque ad hominem et, en bon français, inconstance puisque vous me reprochiez de ne pas avoir répondu à votre pavé pour me reprochez le contraire maintenant !
N'importe quoi j'ai répondu à pratiquement tout, vous êtes maintenant pris au dépourvu?
A la différence de vous, je préfère lire l'auteur dans son texte, plutôt que lire ce que d'autres ont bien voulu comprendre de ses textes. Sans doute une paresse intellectuelle de votre part !
Oui ad hominem, vous avez au moins l'humilité de le reconnaître.
Ensuite vous ne lisez pas le texte dans son contexte, si c'était le cas vous m'auriez fait part à quelle hérésie ce dernier s'en prend sur chaque affirmation. Signe que vous avez détaché les mots de leur contexte. C'est pas fort.
Si vous reconnaissez être incapable de comprendre Irénée par vous-même, sans avoir besoin de béquilles dont l'examen pourraient vous apporter bien des surprises, libre à vous, vous vous êtes trompés de direction.
En effet, ce qui m'intéresse ici, c'est précisément ce que Irénée ou Justin ont dit et non pas la façon dont leurs textes ont été ensuite manipulés et déformés par les partisans d'une trinité.
L'examen n'apporte pas de surprise pour un Chrétien Orthodoxe. Le Texte d'Irénée de Lyon est une attaque contre les hérésies et les gnostiques. Il n'attaque jamais ceux qui croient en la divinité du Christ.
la Preuve
Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe
de la Vierge. On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme concevra et enfantera un fils. » Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu. Il s'agit en effet d'une prophétie qui fut faite avant la déportation du peuple à Babylone, c'est-à-dire avant l'hégémonie des Mèdes et des Perses ; cette prophétie fut ensuite traduite en grec par les Juifs eux-mêmes longtemps avant la venue de notre Seigneur, en sorte que personne ne puisse les soupçonner d'avoir traduit comme ils l'ont fait dans l'éventuelle pensée de nous faire plaisir : car, s'ils avaient su que nous existerions un jour et que nous utiliserions les témoignages tirés des Ecritures, ils n'auraient certes pas hésité à brûler de leurs mains leurs propres Écritures, elles qui déclarent ouvertement que toutes les autres nations auront part à la vie et qui montrent que ceux-là mêmes qui se vantent d'être la maison de Jacob et le peuple d'Israël sont déchus de l'héritage de la grâce de Dieu.
Je note par contre que vous ne vous lancez jamais dans une explication de texte, vos maîtres , les écrivains trinitaires que vous citez, font office de preuves à vos yeux.
Vos explications sont donc inopérantes puisque vous n'utilisez que l'argument d'autorité qui, à mes yeux, n'a strictement aucune valeur.
Ad Hominem
D'abord c'est à vous de démontrer vos affirmation et non à celui qui se repose sur les exégèse. C'est le même principe que quand les Témoins de Jéhovah cherchent à s'en prendre à la Théorie de l'Évolution. Vous avez à démontrer que nous avons tort et non l'inverse. Une démonstration n'a besoin qu'être fait une fois pour être vrai. Une réfutation aussi. Dans la même veine essayez donc de démontrer que l'ensemble des Pères de l'Église qui ont suivie Saint Irénée de Lyon ne sont pas effectivement dans la plus pure tradition Catholique.
Faudra maintenant me donner votre explication de pourquoi Irénée a dit Que Dieu s'est fait homme dans le passage cité. Tout le reste de vos référence c'est du bidon que j'ai déjà déboulonné.
Cordialement
Chrétien de Troyes
Auteur : lebéréen
Date : 16 juil.18, 10:00
Message : Jean 5.25
En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront.
5.26
Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.
Ce texte nous dit que le Fils a reçu du Père d'avoir la vie en lui même... et je fait le lien avec le Prologue de Jean qui nous dit en parlant de LA PAROLE : "en ELLE était la vie" ET Colossiens qui nous dit"
Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui et aussi "Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité."
Dans le Fils de Dieu habite CORPORELLEMENT toute la plénitude de LA DIVINITE
C'est cette plénitude de la divinité qu'il a HERITE DU PERE et qui HABITE EN LUI CORPORELLEMENT car il est LA PAROLE FAIT CHAIR
OUI LA PAROLE ETAIT DIEU DE DIEU ET ELLE A ETE FAITE CHAIR, une chair semblable à celle du péché...
Romains 8
Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché,
Le Fils de Dieu est DIEU et en cela "IL N'A PAS DE COMMENCEMENT car la divinité N'A PAS DE COMMENCEMENT, ELLE A TOUJOURS EXISTE" mais en tant que Fils engendré du Père aux jours de l'éternité le FILS A UN COMMENCEMENT:" je t'ai engendré aujourd'hui" (Hébreux 1)
Auteur : Estrabolio
Date : 16 juil.18, 10:08
Message : Chrétien de Troyes a écrit :Faudra maintenant me donner votre explication de pourquoi Irénée a dit Que Dieu s'est fait homme dans le passage cité. Tout le reste de vos référence c'est du bidon que j'ai déjà déboulonné.
Eh bien tu vois, il a au moins réussi une chose, à te faire perdre ton calme.
Il y a des personnes sur ce forum dont le seul but est par tous les moyens, de chercher à s'élever en humiliant leur interlocuteur.
Ils sont faciles à reconnaître, ils disent systématiquement qu'on ne répond pas à leurs questions et ils s'en prennent systématiquement à la personne plutôt que de parler de ce qui est dit....
Au final, s'ils obtiennent que la personne perde son calme, ils ont gagnés car ils cherchent non la paix ou la construction mais la guerre et la destruction.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 16 juil.18, 10:15
Message : Bonjour Estrabolio,
j'aurais au moins mis en ligne une réfutation digne de mention des Témoins de Jéhovah qui pourront servir à beaucoup de personne et peut-être même à faire comprendre à certains Témoins de Jéhovah qui liront la conversation que leur religion s'est construite sur la haine de l'Église Catholique Romaine et rien d'autre.
Je n'aurai pas usé de mon temps en vain c'est certain. D'ex Témoins de Jéhovah pourraient même se servir de ma réfutation pour réveiller certains de leur amis.
P.S.
Lorsque j'aurai à nouveau du temps à consacrer à mon blog j'y incorporerai l'ensemble de la conversation que j'ai eu avec Agecanonix. Ça pourrait surement servir à d'ex Témoins de Jéhovah
Cordialement
Chrétien de Troyes

Auteur : Gérard C. Endrifel
Date : 16 juil.18, 11:44
Message : Vous semblez oublier une ou deux petites choses. Les Témoins de Jéhovah croient en la Bible, vous, et ce n'est un secret pour personne, vous n'y croyez absolument pas. Votre " réfutation " ne repose même pas sur elle, mais sur les écrits des fondateurs d'une église qui n'a eu de cesse, pendant des centaines d'années, de mêler paganisme avec christianisme. Vous pouvez prétendre qu'il s'agit là encore de haine envers l'Eglise Catholique Romaine, seulement les faits sont là.
Je vous ai un jour invité "
à lire l'excellent ouvrage d'Alexander Hislop, " Les Deux Babylones " " afin de vous permettre de découvrir, entre autre chose, la provenance du "
concept de l'enfant-Dieu et comment des " Théologiens et maîtres spirituel Chrétiens
" s'en sont emparés pour l'amalgamer avec le Christianisme et le dénaturer. " (
http://www.forum-religion.org/christian ... l#p1204758 ). Voici ce que vous m'aviez répondu :
Chrétien de Troye a écrit :C'est un ouvrage qui a fort probablement été écris par un auteur ayant une culture chrétienne fortement déficiente.
Chacun pourra donc juger de votre objectivité, de votre " grande connaissance " que vous prétendez détenir sur cette thématique et qui vous rendrait si supérieur à nous autres. Et puis surtout, cela permet de voir de quelle manière vous fuyez à grandes enjambées tous les éléments qui ne vont pas dans votre sens sans même prendre la peine de les examiner. Vous savez, le temps que vous avez usé ici, et bien il a permis de constater que toutes vos convictions se sont construites à grands renforts de biais de confirmation et de raisonnements circulaires.
Pas sûr finalement qu'à l'arrivée, vous parveniez à " réveiller " grand monde, en particulier chez les Témoins de Jéhovah.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 16 juil.18, 14:24
Message : Vous semblez oublier une ou deux petites choses. Les Témoins de Jéhovah croient en la Bible, vous, et ce n'est un secret pour personne, vous n'y croyez absolument pas.
Strawman: Homme de Pailles
Origène a une fromule exprès pour les gens comme vous qui tentent par tous les moyens de discréditer d'honnêtes chrétiens à la recherche de la vérité comme moi:
Cependant, que personne ne soupçonne que nous ne croyons pas que l'histoire des Écritures soit réelle, parce que nous soupçonnons que certains événements qui s'y rapportent n'ont pas eu lieu; ou qu'aucun précepte de la loi ne doit être pris à la lettre, parce que nous considérons certains d'entre eux, dans lesquels la nature ou la possibilité de l'affaire l'exige, incapables d'être observés; ou que nous ne croyons pas que les prédictions qui ont été écrites du Sauveur aient été remplies d'une manière palpable pour les sens; ou que ses commandements ne doivent pas être littéralement obéis. Traité sur les Principes - Livre 4
Votre " réfutation " ne repose même pas sur elle, mais sur les écrits des fondateurs d'une église qui n'a eu de cesse, pendant des centaines d'années, de mêler paganisme avec christianisme.
Dans ce cas ayez au moins l'honnêteté intellectuelle de dire à votre ami de cesser de citer les Pères de l'Église, si selon vous, ces derniers sont des païen !!
Je vous ai un jour invité " à lire l'excellent ouvrage d'Alexander Hislop, " Les Deux Babylones " " afin de vous permettre de découvrir, entre autre chose, la provenance du " concept de l'enfant-Dieu et comment des " Théologiens et maîtres spirituel Chrétiens " s'en sont emparés pour l'amalgamer avec le Christianisme et le dénaturer. " ( christianisme/saint-maxime-le-confesseur-et-la-deification-t58243.html#p1204758 ). Voici ce que vous m'aviez répondu :
Chrétien de Troye a écrit:
C'est un ouvrage qui a fort probablement été écris par un auteur ayant une culture chrétienne fortement déficiente.
D'abord je dois dire que non je ne l'ai pas lu votre livre j'ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec un ouvrage qui a été reconnu comme une exagération tendancieuse lourdement anticatholique.
Mais pour vous répondre sur le sujet, c'est intéressant puisqu'on peut trouver facilement des critiques de l'ouvrage sur le net qui me donne raison
D'abord Ralph Woodrow un chrétien Évangélique
«Le pape est le représentant de Nimrod, dit Hislop, le chef du culte du diable, pour amener toutes ses abominations dans l'Église, comme il l'a fait.» Le pape a-t-il introduit toutes les abominations du culte du diable dans l'Église? fait des déclarations extrêmes comme celle-ci, il discrédite malheureusement ses points valables.
Hislop dit de l'Église Catholique Romaine que ses doctrines et ses disciplines «sur TOUS les aspects essentiels proviennent de Babylone» et qu'elle enseigne «TOUT ce qui déshonore le Très-Haut et ruine le bien-être moral et spirituel de l'humanité. " Le mot «tous», dans ce contexte, est inapproprié. Malgré «l'excès de bagage» accumulé au cours des siècles, l'Église catholique romaine enseigne beaucoup de choses qui sont honorables et morales. »(Woodrow, 111)
https://www.onthecheese.com/seekerworld ... unked.html
Ensuite un commentaire d'un acheteur sur amazon
L'examen de l'enfer: "Idiots utiles" Article VI, par "Treaclegloch"
Comme je l'ai déjà mentionné du plagiat populaire _Les Protocoles des Sages de Sion, tout mensonge qui fait appel au fanatisme et à l'ignorance des humains n'a pas de date d'expiration. Une telle collection de mensonges est l'ouvrage classique d'Alexandre Hislop, The Two Babylons: Le culte papal prouvé être le culte de Nimrod et de sa femme. C'est surprenant, parce que l'écriture turquoise de Hislop n'était pas une lecture facile pour les lecteurs du 19ème siècle, sans parler de ceux du 21ème siècle. Pourtant, son influence est indéniable, parce que, comme les 16 Crucified Saviours de Kersey Graves et le mythe du 20e siècle d'Alfred Rosenberg, le plan général de Hislop explique tout et ne prouve RIEN de ce qu'il prétend.
C'est la formule de base pour la pseudo-érudition et la pseudo-science, spécialement de la variété conspiraciste. L'attrait pour les humains crédules est presque gnostique dans son approche; les lecteurs pensent qu'ils sont initiés à une explication globale du monde qui les entoure et à la façon dont le reste du monde est dans l'ignorance et l'Autorité veut garder tout le monde dans l'ignorance, mais maintenant le lecteur ne peut plus être gardé dans les ténèbres-- alors qu'en réalité, le lecteur accepte sans discernement les illusions et les tromperies délibérées d'une autorité autoproclamée totalement non qualifiée, et le lecteur finit encore plus loin dans l'ignorance et les ténèbres qu'avant d'ouvrir un livre particulier (souvent auto-publié).
En 1853, le protestantisme britannique était encore sous le choc de la conversion soudaine à l'Église catholique du prêtre et érudit anglican, John Henry Newman. Alors que les catholiques anglais avaient été politiquement émancipés dans les décennies précédentes, l'anti-catholicisme culturel était à peine diminué, et la défection de Newman à minuit attisait les flammes du fanatisme qui avaient été nourries à travers les siècles de Tudor, Stuart, Cromwell et Hanovre. Telle était l'atmosphère réceptive qui a accueilli la publication de The Two Babylons, d'abord comme une brochure en 1853 et ensuite comme un volume de 500 pages en 1863.
En bref, The Two Babylons suit le modèle non seulement de l'érudition de manivelle, mais aussi de beaucoup d'efforts académiques victoriens légitimes, qui peuvent en fait rendre assez difficile de séparer ces catégories les unes des autres. Au XIXe siècle, les «experts» de l'anthropologie, de l'archéologie, de l'histoire, de la science politique, de la psychologie - bref, tous les sujets non régis par la rigueur mathématique - étaient trop enclins à prononcer des explications globales et définitives bien avant les données réelles et vérifiables qu'ils avaient recueillies.
Même au sein des universités, ces «experts sur tout» du XIXe siècle se sont avérés très utiles pour les campagnes de notre Père au-dessous au XXe siècle. Le darwinisme social, le marxisme, la psychanalyse freudienne, la critique biblique supérieure, l'eugénisme et le déconstructivisme néo-zélandais («la trans-évaluation de toutes les valeurs») ont d'abord provoqué le suicide convulsivement destructeur de la civilisation occidentale et prolongé délicieusement.
À bien des égards, The Golden Bough de James Frazier a forcé ses données à s'adapter à la conclusion déjà décidée de Frazier, tout comme Hislop a tendu ses preuves pour The Two Babylons; la différence étant que Frazier était un membre de l'académie, et Hislop - un ministre non diplômé dans une secte presbytérienne dissidente - n'était pas. L'étoile de Frazier a décliné en 1940, bien que Joseph Campbell a joué à bien des égards le Besant à Frazier's Blavatsky.
Cependant, The Two Babylons a maintenu sa vie intéressante près de la clandestinité dans les cercles anti-catholiques; Chick Publications l'offre dans son intégralité et l'exploite également pour de nombreuses accusations contre l'Église catholique publiées dans leurs bandes dessinées "chick-let"., Les Témoins de Jéhovah l'ont citée jusque dans les années 1980, et de nombreux fondamentalistes l'utilisent encore et s'y réfèrent , y compris David Jeremiah. Jadis, l'évangéliste Ralph Woodrow proposait un synopsis plus facile à lire de Hislop, à savoir «Babylon Mystery Religion». Ce livre était TRÈS populaire pour les anti-catholiques; si bien que quand Woodrow a eu une attaque d'éthique et il a retiré le livre de la publication et a écrit et a publié un autre, The Babylon Connection? réfutant Hislop, beaucoup d'anti-catholiques étaient convaincus que Rome avait "Woodrow", même qu'il s'était secrètement converti à l'Église catholique.
En surface, il est difficile de voir pourquoi Hislop a un attrait pour quiconque - jusqu'à ce que l'on se souvienne qu'il y en a beaucoup qui haïssent déjà l'Église de l'Ennemi et qui verront tout argument qui semble prouver cette haine - un La haine a déjà été inculquée dès les débuts de la révolte protestante, Luther et Calvin ayant appelé le pape «anti-Christ», où même les croyances protestantes originales incluaient explicitement cette étiquette. Hislop était simplement fidèle au confessionnal de Westminster et, comme Foxe et de nombreux autres propagandistes britanniques, utilisait le «noble mensonge» naturellement et constamment.
En tant que dissident du C of E, Hislop n'avait pas l'éducation d'Oxford ou de Cambridge, mais Hislop est un exemple concret du Révérend Edward Casaubon, du roman de George Elliot, _Middlemarch_. Casaubon est un pendentif incompétent, dont le livre inachevé sur le syncrétisme chrétien, La clé de toutes les mythologies, souffre que son auteur soit incapable de lire l'allemand, d'où toutes les recherches et publications critiques sur l'archéologie précoce et les études sémitiques dans les années 1830 . Dorothea Brooke, la nouvelle jeune femme de Casaubon, rapidement désabusée, voit immédiatement son mari âgé comme poseur académique; désespérément daté dans ses connaissances, follement inexact dans ses interprétations, et totalement réticent à apprendre réellement le sujet sur lequel il souhaite pontifier. Depuis la publication de _Middlemarch_ en 1870, il est probable qu'Elliot ait utilisé Hislop comme source d'inspiration pour Casaubon, puisque tous les défauts académiques du vicaire fictif étaient ceux de Hislop, comme l'ont révélé de nombreuses critiques d'époque et des critiques de The Two Babylons.
En 1851, juste deux ans avant la publication de The Two Babylons, seulement quatre humains dans le monde avaient déchiffré l'ancienne écriture cunéiforme perse au point de comprendre 200 symboles d'une déclaration royale, qui, comme la pierre de Rosette, était écrite en trois langues fournissant la clé du commencement de la re-compréhension des textes de tablettes d'argile babyloniennes et sumériennes éteintes. Il n'y a donc aucune possibilité que Hislop ait pu soutenir ses prétentions ultra-diffusionnistes de l'ancienne Babylone en tant que source de toute religion païenne, y compris, sous une forme à peine voilée, le catholicisme romain. Beaucoup trop peu de textes sources potentiels avaient été traduits, et ce qui avait été traduit était surtout en allemand, ce que Hislop, comme Casaubon, ne pouvait pas lire.
Tout Hislop devait continuer sur les anciens récits grecs de l'empire babylonien, qui présentait la prétention infondée qu'un roi Ninus régna pendant plus de 50 ans sur un empire qui composait autant de terres que l'Empire perse - une assertion ridicule. Après les spéculations non soutenues des écrivains de la fin du classique et du moyen-âge, Hislop affirma que Ninus était la même personne que le Nimrod biblique - qui obtient 4 références totales presque sans importance - mais Hislop prit la mesure sans précédent de revendiquer l'obscur et historiquement mentionnée Semiramis babylonienne était l'épouse de Nimrod et la mère de Tammuz.
Hislop a eu les récits publiés en 1851 des fouilles d'Austen Henry Layard sur la capitale assyrienne de Ninive avec ses abondantes illustrations de bas-reliefs de palais - mais bien sûr, aucune des marques cunéiformes à côté des représentations n'avait été traduite. Dans un exemple massivement clair de préjugés d'interprète, Hislop a projeté sur ces bas-réquisitoires son «histoire pour tout expliquer», à savoir le roi Nimrod comme le fondateur de l'idolâtrie et tout autre faux culte, engendre un fils, Tammuz, sur le beau et slatternly Semiramis, et quand le fils
Quand The Two Babylons fut publié, bien que l'égyptologie en pierre post-Rosetta n'en fût qu'à ses balbutiements, assez de textes hiéroglyphiques et de gravures avaient été traduits pour démolir l'affirmation de Hislop. L'ancien paganisme égyptien était une adaptation locale de la religion Nimrod-Semiramis-Tammuz. Encore une fois, comme Casaubon, Hislop était désespérément obsolète dans sa connaissance de la religion égyptienne, s'appuyant sur les quelques bribes de connaissances à tirer du culte des mystères gréco-romains hautement syncrétiques de 'Isis' et du Free-maçonnique sauvage. spéculations sur l'Egypte avant la traduction révolutionnaire de Jean-François Champollion de la Pierre de Rosette.
Rien de tout cela ne comptait pour Hislop et rien de tout cela n'a d'importance pour ses fans, ni au 19ème siècle ni au 21ème siècle. Tout comme Joseph Smith Jr. a regardé un papyrus funéraire égyptien, "Le Livre des Respirations", et a inventé le "Livre d'Abraham" Mormon, Hislop a regardé fixement les représentations de Ninive et est venu avec son "méga-histoire" ". Revendication après réclamation après la réclamation échoue absolument le simple "regard sur le test de preuve"; des personnages mythiques très contradictoires comme Zeus, Set, Vulcain, Baal, Krishna, etc ... sont supposés être des adaptations locales de Nimrod; Ishtar, Isis et Aphrodite sont en réalité Semiramis; et de même, Bacchus, Hermès, Horus et Eros sont Tammuz. Ces adaptations locales de l'idolâtrie centrale de Nimrod-Semiramis-Tammuz étaient toutes supposées guidées par Notre Père ci-dessous pour aboutir au culte ultime des idoles de la mère humaine de l'Ennemi et au faux Messie-Enfant promu par la fausse Église de Rome, tous afin de détourner l'attention des humains du vrai culte de l'ennemi. La seule chose que ce démon peut dire à ce supposé compliment, c'est que Notre Père n'est pas stupide - surtout pas aussi stupide que le prétend Hislop.
Peu importe que les écritures babyloniennes et sumériennes soient traduites, dans les 20 ans de The Two Babylons, des milliers de tablettes d'argile, stèles et autres monuments extraits du Proche-Orient, prouvant de façon concluante qu'il n'y avait AUCUN culte de Nimrod-Semiramis-Tammuz être répandu sur le Croissant Fertile et l'Egypte, sans parler du monde entier. Peu importe dans la même période ces traductions ont également montré qu'il n'y avait aucune influence de la religion babylonienne sur les sectes cananéennes proches, et aucune influence sur les croyances religieuses égyptiennes, et encore moins grecques. Ce que je vais faire est de donner deux exemples simples pour démontrer Hislop au sens figuré (comme Joseph Smith Jr. a fait littéralement) parlait de son chapeau.
Hislop était éhonté à décrire toutes les croyances et pratiques catholiques distinctives qu'il pouvait penser dérivées de l'ancien paganisme babylonien - qui, en tant que construction de Nimrod-Semiramis-Tammuz, était un paganisme entièrement de l'imagination de Hislop. La Présence Réelle de l'Eucharistie, la Messe comme Sacrifice, la Confession Auriculaire à un Prêtre - et beaucoup, beaucoup plus, étaient, à Hislop, toutes faites d'abord à Babylone, et peu importe que les traductions suivantes n'aient trouvé aucune preuve des affirmations de Hislop. Quand un Chrétien contemporain mais anti-Catholique parle du 'Catholicisme païen', presque toujours les accusations particulières remontent à Hislop.Une des accusations les plus répétées est la célébration de Pâques.Fondamentalistes et quelques Evangéliques refusent d'utiliser le le mot "Pâques", utilisant plutôt quelque chose comme "Dimanche de la résurrection", parce que, par Hislop, la célébration de Pâques est la célébration à peine voilée de la déesse babylonienne Ishtar, purement à cause des sons similaires des deux mots, et bien sûr, Ishtar = Sémiramis Cependant, si Hislop avait cherché le mot Easter dans n'importe quel dictionnaire, il aurait vu le mot est d'origine germanique, pas sémitique.Un peu plus de recherches dans presque toutes les bibliothèques à la disposition de Hislop aurait découvert la piste du paganisme Il y avait dans le mythe scandinave et germanique une déesse très mineure, Eostre, qui était associée à l'aube, en fait son nom signifie littéralement «E». ast ", de très vieilles racines indo-européennes. Une célébration de l'Equinoxe Vernal en son honneur a été faite par des adorateurs d'Aesir-Vanir, connu sous le nom de "Eostron", qui incluait l'utilisation d'oeufs teints en rouge, de lapins et de poussins pour symboliser la renaissance et la fertilité du printemps.
L'Église, l'Église catholique, avait déjà célébré le «dimanche de la résurrection» pendant près de 400 ans avant que les missionnaires commencent à se convertir dans les forêts allemandes - cependant, l'Église appelait cette fête «Pascal dimanche», et encore aujourd'hui c'est son titre officiel parce que Pascal est dérivé du mot grec Pasca, pour la Pâque. En fait, à part les terres aux langues germaniques (dont l'anglais est), personne d'autre n'appelle Pascal dimanche Pâques.
Les prêtres missionnaires auprès des Allemands virent rapidement les formes extérieures et les sons importuns tant que les croyances des gens changèrent sincèrement. La signification d'Eostron a changé; de la célébration d'une déesse obscure à celle (désastreuse pour nous) de la ré-intrusion de l'Ennemi dans le monde, des œufs teints en rouge du sang répandu et du tombeau de l'Ennemi et des poussins émergeant des œufs et des lapins émergeant des garennes représenté la victoire vulgaire de l'Ennemi sur la tombe. En deux générations, les anciennes significations païennes d'Eostron étaient maintenant les souvenirs d'un grand-parent, et deux générations plus tard, et tout paganisme de Pâques n'était qu'une notation sur un parchemin. Les catéchumènes faisaient face à «l'esostre» pendant leur veillée nocturne avant le baptême, mais l'Orient était maintenant la direction du Fils qui montait.
L'autre calomnie fantastique par Hislop que je souhaite aborder est répétée dans la bande dessinée Chick "The Death Cookie", à savoir que les initiales "IHS" imprimées sur (certains) Hôtes Catholiques représentent VRAIMENT la Trinité égyptienne d'Isis-Horus-Set (alias , Semiramis-Tammuz-Nimrod). Bien que je sache que le sujet entier de l'Eucharistie est désagréable pour nous diables (et agonisant à proximité), il doit être adressé pour comprendre à la fois la vacuité hilarante et la méchanceté admirable de la «pensée» de Hislop. découvert IHS est une ancienne abréviation des trois premières lettres grecques du nom incarnationnel de l'Ennemi, Iota-Eta-Sigma (translittéré en anglais JES), mais l'Eta majuscule ressemble à la majuscule anglaise "H".
Bien sûr, les Égyptiens n'avaient pas de «trinité», mais le culte royal promut un «Ennéade» de dieux et de déesses étroitement liés, avec Set, un peu dans le rôle de notre Père d'en bas, l'ennemi implacable de l'autre. n'a pas d'importance; Hislop ne laisse jamais les faits se mettre en travers de n'importe quel mensonge pour discréditer le catholicisme.
De même, si c'était uniquement à cause du racisme de Hislop, Nimrod était un petit homme noir et Semiramis un grand blond pâle - le péché imaginaire de «mélange de races» pour attiser les feux de la bigoterie, mais toujours un attrait pour des groupes tels que L'alliance, l'épée et le bras du Seigneur.
Un tentateur devrait faire très peu pour promouvoir les deux Babylons pour ceux qui sont sensibles à son mendicité lourde. En effet, même si un homme devrait être désillusionné à propos de Hislop, il y a une chance d'abandonner la religion tous ensemble et de commencer à croire sans discernement la dernière collection de clichés et de tropes émis par plusieurs athées professionnels et sceptiques, parce que dans leur haine et leur malhonnêteté, ces «libres penseurs» sont des frères sous la peau d'Alexandre Hislop.
--Treaclegloch, reviewer
https://www.amazon.com/Two-Babylons-Ale ... filter-bar
Chacun pourra donc juger de votre objectivité, de votre " grande connaissance " que vous prétendez détenir sur cette thématique et qui vous rendrait si supérieur à nous autres. Et puis surtout, cela permet de voir de quelle manière vous fuyez à grandes enjambées tous les éléments qui ne vont pas dans votre sens sans même prendre la peine de les examiner. Vous savez, le temps que vous avez usé ici, et bien il a permis de constater que toutes vos convictions se sont construites à grands renforts de biais de confirmation et de raisonnements circulaires.
Ad Hominem
On dirait que vous ne savez faire que ça.
Votre ami reste tout de même un meilleur apologiste que vous pour les Témoins de Jéhovah et ce même s'il ne comprend rien aux écrits de Saint Irénée de Lyon et de Saint Justin le Martyr.
Auteur : Estrabolio
Date : 16 juil.18, 18:04
Message : Chrétien de Troyes a écrit : leur religion s'est construite sur la haine de l'Église Catholique Romaine et rien d'autre.
Bonjour Chrétien de Troyes,
Là, tu fais une grosse erreur puisqu'à la base les Témoins de Jéhovah sont un petit groupe d'étude biblique dirigé par un protestant baptiste. Leur rejet du dogme de la Trinité n'est que la conclusion de leur étude de la Bible et leur a fait rejeter la Trinité enseigné dans leur protestantisme originel.
Dire donc que ce mouvement chrétien s'est construit sur la haine de l'ECAR est donc faux.
Les Témoins de Jéhovah ne font d'ailleurs pas de différence entre les différents autres mouvements du christianisme, ils englobent tout ça dans le terme chrétienté.
Au delà de cela, le problème est tout simplement qu'on trouve tout ce qu'on veut dans la Bible, chaque mouvance chrétienne a des versets qui soutiennent sa croyance et ignore ou interprètent d'autres versets qui la contredisent.
Ainsi, comment peut on croire à la Trinité (selon le concile de Trente, ils sont co-égaux, co-éternels) alors que le Christ glorifié parle de son Dieu et du temple de son Dieu ? Peut on être l'égal de Dieu, adorer son égal ?
Jean dit que la Parole est Dieu (ou dieu pour d'autres, je ne veux vexer personne) mais il parle aussi du Dieu de Jésus ! Dieu qui a un Dieu..... à lui seul, Jean donne des arguments fondamentaux aux deux visions du Christ !
La réalité historique c'est qu'il a fallu presque 3 siècles pour que cessent les affrontements sur la nature du Christ et qu'un dogme soit imposé par l'autorité impériale romaine à l'ensemble du monde chrétien.
Vous citez des pères de l'Eglise mais si vous lisez Justin, vous verrez qu'il parle de Jésus comme étant l'ange de Dieu et qu'il place l'Esprit Saint après les anges. De même, lorsqu'on lit la Didaché, en dehors de la formule "au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" on ne voit pas une parcelle de croyance trinitaire dans les prières.
Les Témoins de Jéhovah n'ont fait qu'exploiter la nature ambigue des pères de l'Eglise qui se contredisent souvent dans leurs écrits, ce qui est tout à fait normal puisqu'il n'y avait pas de dogme posé.
Bonne journée
Auteur : Gérard C. Endrifel
Date : 16 juil.18, 18:15
Message : Chrétien de Troyes a écrit :(...)
Hmmm, tout ceci m'a l'air de contenir pas mal d'
argumentum ad personam, d'
argumentum ad hominem et d'
argumentum ad odiam. Sur le fond, votre message ne contient rien.
On aura noté également que pour réfuter les arguments proposés dans le livre "
Les Deux Babylone " vous n'avez pas trouvé mieux que d'user d'un procédé fallacieux consistant à vous en prendre à l'auteur de l'ouvrage plutôt qu'aux arguments entourant la thèse qu'il soutient. Et là où c'est fort, c'est ce raisonnement complètement circulaire consistant à insinuer que puisque Alexander Hislop ne vaut rien alors non seulement son livre ne vaudrait rien, mais tous ceux qui font référence à son livre également

Auteur : agecanonix
Date : 16 juil.18, 19:35
Message : je me range à l'avis de Gérard.
Mossieur Chrétien de Troyes, vous n'êtes pas une personne très intéressante. Vous n'avez de cesse que de déprécier ceux qui vous répondent et votre connaissance de la bible est rudimentaire sur le fond. Seuls vous intéressent les écrits de docteurs de votre Loi.
Comme mon temps est précieux et que vous polluez ce fil par des pavés indigestes, alors que j'ai eu la politesse de quitter le votre quand vous me l'avez demandé, je vous met en "ignoré" et je poursuivrai sans jamais vous répondre , la démonstration globale que j'avais entrepris avant que vous ne veniez y mettre votre science.
Amicalement malgré tout.
Je résume mes explications précédentes.
Il y a souvent un monde entre ce qu'a écrit un auteur et l'interprétation qui a ensuite été apportée à ses explications par des commentateurs très engagés.
Pour éviter ce défaut, je me contente donc de vous fournir certains extraits des dires de Justin et d'Irénée.
- Donc ni le Seigneur ni l'Esprit Saint ni les apôtres n'ont jamais appelé Dieu, au sens propre du terme, qui que ce fût qui n'eût pas été le vrai Dieu; jamais non plus ils n'ont appelé Seigneur, de façon absolue, personne d'autre que Dieu le Père, qui domine sur toutes choses, et son Fils, qui a reçu de son Père la souveraineté sur toute la création.
Vous remarquez la différence de traitement entre les mots "Dieu" et "Seigneur".
Irénée indique que seul le Père est appelé Dieu par Jésus mais aussi par le SE et les apôtres , ajoutant " au sens propre du terme", alors que le mot "Seigneur" peut s'appliquer tant au Père qu'à Jésus.. (et curieusement pas non plus au SE)
Remarquez l'utilisation du mot "jamais" qui stipule donc que cette remarque concerne non seulement le moment où Jésus était sur terre mais aussi celui de son retour au ciel.
En d'autres termes, pour Jésus, le SE et les apôtres, aujourd'hui comme hier, le seul vrai Dieu, appelé ainsi au sens propre du terme, c'est le Père.
Irénée poursuit:
- Comme le dit ce texte de l'Ecriture : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite, jusqu'à ce que je mette tes ennemis comme escabeau sous tes pieds. » Le Père y est montré parlant au Fils : il lui donne l'héritage des nations et lui soumet tous ses ennemis. Puisque le Père est vraiment Seigneur et le Fils vraiment Seigneur, c'est à bon droit que l'Esprit Saint les a désignés par l'appellation de «Seigneur». L'Ecriture dit de même dans le récit de la destruction de Sodome : « Le Seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du feu et du soufre venant du Seigneur du ciel. » Cette phrase doit s'entendre en ce sens que le Fils, qui vient de s'entretenir avec Abraham, a reçu du Père le pouvoir de condamner les habitants de Sodome à cause de leur iniquité. Il en va pareillement du texte suivant : « Ton trône, ô Dieu, est pour toujours ; c'est un sceptre de droiture que le sceptre de ta royauté. Tu as aimé la justice et haï l'iniquité; c'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a consacré par l'Onction. » L'Esprit les a désignés tous les deux par l'appellation de «Dieu», tant celui qui reçoit l'Onction, c'est-à dire le Fils, que celui qui la confère, c'est-à-dire le Père. De même encore : « Dieu s'est tenu dans l'assemblée de Dieu; au milieu de celle-ci il juge les dieux. » Ce texte parle du Père, du Fils et de ceux qui ont reçu la filiation adoptive
Lisez bien la logique d'Irénée.
Irénée argumente sur le fait que l'Esprit a désigné le Père comme le Fils par l'appellation de "Dieu".
Une occasion rêvée pour Irénée pour expliquer la trinité. Or, Irénée vient ensuite minimiser la portée de ce qu'il vient de constater.
Remarquez bien sa logique :
Oui le Père et le Fils sont tous les deux appelés "Dieu" mais un autre prophète a également appelé "Dieux" d'autres que le Père et le Fils et parmi eux, ceux (les chrétiens) qui ont reçu la filiation adoptive. La volonté d'Irénée n'est donc pas d'expliquer que Jésus est légitiment l'égal de Dieu, le Père, mais plutôt de minimiser l'emploi de ce mot puisque la bible l'utilise également pour les chrétiens appelés.
- Témoignage du Christ
Avec la réfutation de cette calomnie des hérétiques, la preuve est faite avec évidence que jamais les prophètes ni les apôtres n'ont appelé Dieu ou Seigneur un autre que le seul vrai Dieu. Cela est encore bien plus vrai du Seigneur lui-même, qui ordonne de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu : il appelle César César et reconnaît Dieu pour Dieu. De même la parole « Vous ne pouvez servir deux Seigneurs » est expliquée par le Seigneur lui-même lorsqu'il dit : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » Il reconnaît Dieu pour Dieu et nomme Mammon pour ce qu'il est.
Une nouvelle fois Irénée revient sur une idée qui lui tient particulièrement à cœur puisqu'il la développera très souvent.
Déjà, comme avec une des références citées plus haut, Irénée nous donne une explication intemporelle. Il écrit que "jamais", et donc à aucun moment de leur vie, les prophètes et les apôtres n'ont appelé Dieu ou Seigneur un autre que le vrai Dieu.
Et ce qui nous intéresse ici c'est qu'Irénée surenchérit en affirmant que cela est également vrai de la part de Jésus. Ainsi, Jésus aussi n'a jamais appelé et donc considéré comme Dieu, un autre que son Père.
Difficile avec cette affirmation répétée plusieurs fois de nous faire croire qu'Irénée considérait Jésus , le Fils, comme un Dieu égal en puissance au seul vrai Dieu.
- Qu'il s'agisse en effet des Anges, des Archanges, des Trônes ou des Dominations le Dieu qui est au dessus de toutes choses les a tous créés et faits par l'entremise de son Verbe. C'est ce que Jean indique expressément, car, après avoir dit du Verbe de Dieu qu'il était dans le Père, il ajoute : « Tout a été fait par son entremise et, sans lui, rien n'a été fait. » David lui aussi, après avoir détaillé les louanges des créatures en nommant tous les êtres que nous venons de dire ainsi que les cieux et toutes leurs puissances , ajoute : « Car il a commandé, et ils ont été créés ; il a dit, et ils ont été faits. » A qui donc a t-il commandé ? Au Verbe, « car c'est par son entremise, dit-il, que les cieux ont été affermis, et c'est par le Souffle de sa bouche qu'existé toute leur puissance. » Et qu'il ait fait toutes choses librement et comme il l'a voulu, c'est ce que dit encore David : « Notre Dieu, dans les cieux là-haut et sur la terre, tout ce qu'il a voulu, il l'a fait. » Or ce qui a été créé est autre que Celui qui l'a créé, et ce qui a été fait, autre que Celui qui l'a fait. Car ce dernier est incréé, est sans commencement ni fin, n'a besoin de rien, se suffit à lui-même et, de surcroît, donne à tout le reste jusqu'à l'existence même. Au contraire, tout ce qui a été fait par lui a reçu un commencement, et tout ce qui a reçu un commencement peut aussi connaître la dissolution, se trouve dans une condition de dépendance et a besoin de Celui qui l'a fait. Il est donc nécessaire que ces êtres aient une appellation différente, même chez ceux qui n'ont qu'un sens rudimentaire de ces distinctions, en sorte que Celui qui a fait toutes choses soit seul, avec son Verbe, à
être légitimement appelé Dieu et Seigneur, tandis que ce qui a été fait ne pourra recevoir cette dénomination ni s'attribuer légitimement ce titre, qui appartient au Créateur.
Il pourrait sembler ici y avoir une évolution dans la pensée de Irénée puisque après avoir expliqué (nous l'avons vu plus haut) que seul le Père était reconnu par Jésus et les apôtres comme étant Dieu, au sens propre du terme, cette fois-ci, le Père et le Verbe sont désignés comme pouvant légitimement porter ce titre, puisque l'un ayant créé par l'autre, tous deux sont forcément différents des créatures auxquelles ils ont donné vie.
Seulement, une différence notable nous apparaît dans la formulation d'Irénée. En effet, lorsqu'il écrit que Jésus n'a reconnu que le Père pour Dieu, il ajoute l'expression "au sens propre du terme". Cela laisse entendre de facto, que dans un autre sens, moins glorieux, plus ordinaire, d'autres que le Père pourraient porter le qualificatif de "dieux".
Et d'ailleurs Irénée le démontre dans le texte précédent lorsqu'il explique que même les appelés seront des dieux au ciel.
Tout cela nous permet de comprendre que pour Irénée le mot "Dieu" possède plusieurs définitions dont l'une ne s'appliquent qu'au seul Dieu, le Père, une autre au Père et au Fils, et une troisième à toutes les êtres divins, anges et appelés inclus.
C'est pour cette raison qu'il nous faut être très prudent pour ne pas nous précipiter sur un texte d'Irénée qui qualifierait le Verbe de Dieu, sachant que ce mot comporte 3 niveaux différents d'importance hiérarchique, le premier ne concernant que le Père..
- Il n'y a donc qu'un seul et même Dieu, le Père de notre Seigneur : c'est lui qui, par les prophètes, a promis d'envoyer le Précurseur, et c'est lui qui a rendu son «Salut», c'est-à-dire son Verbe, visible pour toute chair, en le faisant chair lui-même, afin qu'à tous les êtres fût manifesté leur Roi; car il fallait que ceux qui seraient jugés vissent leur Juge et connussent Celui par qui ils seraient jugés, et il
fallait aussi que ceux qui seraient glorifiés connussent Celui qui leur octroierait le don de la gloire.
Ce texte illustre parfaitement l'explication précédente puisqu'ici Irénée nous explique que seul le Père est un seul et même Dieu, le plus haut degré des définitions du mot "Dieu" de cet écrivain.
- Ainsi donc il n'y a qu'un seul et même Dieu et Père, qui a été prêché par les prophètes et transmis par l'Evangile, Celui-là même que nous, chrétiens, nous honorons et aimons de tout notre cœur, à savoir le Créateur du ciel et de la terre et de tout ce qu'ils renferment.
bis répétitam
Justin.
- « Je vous annoncerai ce qui arrive dans le temps, je raconterai ce qui s'est fait depuis le commencement des siècles ; le Seigneur m'a créé au commencement de ses voies, avant ses œuvres; j'étais dans le principe avant les siècles; la terre n'était pas, ni les abîmes, et j'étais engendré. Il m'engendra avant les sources, avant les montagnes, avant les collines. » Je m'adressai ensuite à mes auditeurs : Mes amis, leur dis-je, si vous m'avez écouté, vous avez compris que l'Ecriture déclare formellement que Dieu le père engendra son fils avant toutes les choses créées; or, vous avouerez tous que celui qui est engendré est une personne distincte de celui qui l'engendre.
Ainsi, un fils distinct de celui qui lui a donné vie.
Justin affirme donc bien que le Verbe, la Sagesse, a bien été créé par Dieu et a donc eu un commencement.
On comprend ici la distinction faite par Irénée qui indiquait que le titre de "Dieu", au sens propre du terme ne pouvait s'appliquait qu'au Père seulement.
Justin.
- Je vous prouverai, mes amis, par d'autres témoignages de l'Écriture, qu'avant toutes choses Dieu a engendré de lui-même dès le commencement une vertu, une intelligence que l'Esprit saint appelle la gloire du Seigneur, et désigne souvent par le nom de Fils, de Sagesse, de dieu, de Seigneur, de Verbe; celui à qui l'Écriture donne tous ces titres s'appelle lui-même chef suprême : c'est le nom qu'il a pris quand il s'est montré à Josué, fils de Nun, sous une forme humaine, car il a tous ces noms comme ministre (serviteur) des ordres de Dieu le père et né de ce père par sa volonté.
Justin se révèle également très précis dans cet extrait.
Jésus est qualifié " d'intelligence" créée par Dieu avant toutes les autres créations, mais aussi de "sagesse", de "dieu", de "Seigneur", de "verbe"..
On comprend ici que le titre "dieu" soit applicable à Jésus car il n'est pas utilisé ici au sens propre du terme. En effet, Justin va qualifier ensuite Jésus de "serviteur" (ministre) des ordres de Dieu le Père, mettant le Père au niveau de Dieu de Jésus.
Justin
- Ne changez pas le sens des paroles que je viens de citer; ne dites pas, comme vos docteurs, que par ce mot faisons. Dieu s'est parlé à lui-même; comme il vous arrive souvent de vous dire sur le point d'agir : Faisons cela. Ou bien que, s'adressant aux éléments, c'est-à-dire à la terre, et autres corps dont celui de l'homme est formé, Dieu leur ait dit faisons ; je vais vous citer un autre passage de Moïse qui lèvera toute équivoque; vous verrez que Dieu s'adresse ici à une autre intelligence bien distincte de lui-même. 3 C'est ainsi qu'il s'exprime :
« Voici qu'Adam a été fait comme l'un de nous, pour qu'il connaisse le bien et le mal. »
Par ces mots : « comme l'un de nous, » il exprime clairement un nombre de personnes unies étroitement entre elles, et fait entendre qu'elles sont au moins deux. Croyez-vous que j'admette ce qu'avance l'hérésie professée parmi vous? Comment les maîtres qui l'enseignent pourraient-ils vous prouver que Dieu parle ici aux anges, et que le corps de l'homme est l'ouvrage de ces derniers ? 4 La vérité, la voici : c'est que le Fils engendré du Père était avec lui avant toutes choses, et que le Père s'entretenait avec son fils, ce fils que Salomon appelle la Sagesse de Dieu, que l'Écriture nous montre, par le même Salomon, comme le principe de toutes choses et comme engendré de Dieu, et qui s'est révélé lui-même sous ces traits à Josué, fils de Nun.
Justin nous décrit ici deux personnes bien distinctes..et un fils qui a un commencement.
Avons nous besoin d'un filtre pour comprendre de tels textes. Ils sont relativement bien traduit, les auteurs s'expriment assez clairement dans un langage direct et sans ambiguïté.
Alors oui, les érudits catholiques ou orthodoxes se sont emparés de ces textes pour produire une littérature qui les a dénaturés parce que de tels textes, lus sans leurs filtres, s'avéraient dangereux.
On voudrait nous faire croire qu'il faut des années d'études théologiques pour comprendre de tels textes..
Je me méfie toujours des contrefaçons.. pas vous ?
Auteur : Estrabolio
Date : 16 juil.18, 23:50
Message : Gérard C. Endrifel a écrit :On aura noté également que pour réfuter les arguments proposés dans le livre "
Les Deux Babylone " vous n'avez pas trouvé mieux que d'user d'un procédé fallacieux consistant à vous en prendre à l'auteur de l'ouvrage plutôt qu'aux arguments entourant la thèse qu'il soutient. Et là où c'est fort, c'est ce raisonnement complètement circulaire consistant à insinuer que puisque Alexander Hislop ne vaut rien alors non seulement son livre ne vaudrait rien, mais tous ceux qui font référence à son livre également

Bonjour Gérard,
Es-tu certain d'être plus objectif ?
Par exemple, tu parles du livre des deux Babylone pour dénoncer l'enfant Dieu ou la trinité mais Hislop démontre de la même façon l'origine païenne du baptême (Dans les cultes d'Isis et de Mithra) et dénonce le fait qu'il soit présenté comme une étape vers le salut mais là, tu ne le suis pas...... il dénonce aussi la croyance qu'on soit jugé selon ses actions qui, selon lui, est une résurgence des cultes égyptien et babylonien mais là encore, tu ne le suis pas....
Dans son attaque contre l'ECAR, Hislop arrive à démontrer, sans s'en rendre compte, que les croyances chrétiennes découlent d'une longue tradition païenne mais chacun prend ce qu'il veut et laisse ce qui le dérange..... un peu comme avec la Bible au fond.
Bonne journée
Auteur : agecanonix
Date : 17 juil.18, 01:44
Message : MISE AU POINT
Personne ne m'a jamais vu en train de critiquer la religion catholique qui, en fait, ne m'intéresse absolument pas.
Ma démarche ici est de prendre un texte ancien, biblique ou autre (Justin ou Irénée) et d'en tirer un enseignement.
Chrétien de Troyes est dans un autre registre : l'étude des commentateurs de ces écrits, commentateurs bien choisis pour coller à ses croyances.
Cela ne m'intéresse pas non plus. Les cathos ont leurs commentateurs, les protestants ont leurs commentateurs, les orthodoxes ont leurs commentateurs.... etc... Que voulez vous que cela me fasse !
Un texte n'a d'intéressant que si vous pouvez l'analyser vous même.. Et nous ne sommes pas plus stupides que ceux qui étaient les destinataires de ces écrits anciens.
Si Justin écrit, c'est pour être compris. Et il n'écrit pas à des théologiens mais à des gens relativement simples.
Souvenez vous, les pharisiens avaient confisqué la Loi, il y a le même phénomène avec la bible et d'autres écrits anciens.
Donc quand je lis de Irénée: Jésus n'a appelé Dieu, au sens propre du terme, que son Père, j'en conclus simplement que Irénée avait une définition particulière du mot Dieu, qu'il appelait " le sens propre du terme" et qui ne s'appliquait qu'au Père.
Et par voie de conséquence j'en déduis naturellement qu'il existait pour irénée, un sens non-propre du terme..
Partant de là je ne suis plus étonné de lire Irénée en train d'employer le mot "dieu" pour définir le Logos puisque j'en conclus que le sens de ce mot n'est pas le "sens propre du terme".
Je suis donc satisfait puisque j'ai bien compris qu'Irénée plaçait le Père à un niveau supérieur de celui du Verbe ...
Vous voyez, c'est d'une logique imparable.
Et au lieu de me traiter d'inculte, et de produire des écrits d'érudits dont je n'ai rien à faire, C d T devrait essayer de démontrer mon erreur de raisonnement.
Auteur : prisca
Date : 17 juil.18, 01:57
Message : C'est une erreur de ne pas porter la critique des autres dogmes parce que la critique est surtout profitable tandis que l'indifférence est sujet à caution surtout vis à vis de Dieu qui voit qu'en somme, ce qui compte, dans votre perspective, c'est vous mêmes, qui de surcroit prenez des airs de Seigneur, lorsque vous dites à untel "j'ai décidé de t'ignorer" et à tel autre encore "j'ai décidé de t'ignorer".
La critique a l'avantage de hisser son prochain dès lors il intervient dans votre discours et que vous échangez afin de trouver un consensus justement pour vous rallier lui et l'autre.
Mais alors que ne portez pas la critique vous puisez ça et là ce qui peut arranger votre affaire, surtout DIRE QUE JESUS n'est PAS DU TOUT EGAL DE DIEU en prenant la logique que vous dites IMPARABLE lorsque Irénée dit Jésus n'a appelé Dieu, au sens propre du terme, que son Père, Vous dites, par la logique, SI il y a le sens propre du terme, il y a aussi le sens impropre du terme, ce n'est pas toujours une vérité cependant, mais là ça vous arrange, donc je vais dire comme "ça vous arrange" donc au SENS PROPRE DU TERME DIEU a donné NAISSANCE à un enfant tel un père sur la terre donne naissance à un enfant ce qui confère à Dieu le Père le statut de PAPA et à Jésus le statut de FISTON à son PAPA.
Tout cela pour agrémenter votre sujet vous donner raison.
Mais ET DIEU DANS TOUT CELA jamais vous ne pensez à DIEU vous ne pensez qu'à votre famille religieuse ?
Je suis en ignorée je sais je sais, mais vous me lisez parce que vous n'avez mis personne en ignoré, vous leur aves juste dit, pour montrer qui EST LE CHEF SEIGNEUR ICI. Le chef ce n'est pas vous mais DIEU.
Moi ce que j'ai compris depuis le début est, comme vous me l'avez dit d'ailleurs :
1/ Les femmes n'ont pas droit à la parole et elles doivent se taire, donc misogynie ? Oui surement.
2/ Que ce je dis est cohérent mais vous préférez ne pas alimenter et discourir avec moi parce que vous sentez que vous avez tort et qu'au bout du compte vous serez perdant.
Mais moi je n'en ai que faire de moi, je défends surtout DIEU que vous bafouez tous autant que vous êtes.
Il faudrait descendre de votre piédestal, et non pas chuter de votre piédestal car la chute est terrible, la descente est récompensée.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 03:09
Message : Là, tu fais une grosse erreur puisqu'à la base les Témoins de Jéhovah sont un petit groupe d'étude biblique dirigé par un protestant baptiste. Leur rejet du dogme de la Trinité n'est que la conclusion de leur étude de la Bible et leur a fait rejeter la Trinité enseigné dans leur protestantisme originel.
Dire donc que ce mouvement chrétien s'est construit sur la haine de l'ECAR est donc faux.
Les baptistes ne sont pas reconnus comme de grands sympathisants de l'Église Catholique Romaine. La quasi totalité de leurs commentateurs bibliques associes la Grande Prostituée de l'Apocalypse à l'Église Catholique Romaine. C'est grave.
Ainsi, comment peut on croire à la Trinité (selon le concile de Trente, ils sont co-égaux, co-éternels) alors que le Christ glorifié parle de son Dieu et du temple de son Dieu ? Peut on être l'égal de Dieu, adorer son égal ?
Jean dit que la Parole est Dieu (ou dieu pour d'autres, je ne veux vexer personne) mais il parle aussi du Dieu de Jésus ! Dieu qui a un Dieu..... à lui seul, Jean donne des arguments fondamentaux aux deux visions du Christ !
Chaque Évangile développe sa propre théologie. Mais si on annalyse ce que représente le Fils de Dieu dans le Judaïsme Antique on ne peut qu'arriver à la conclusion que le Christ est un Homme incarné par la divinité.
Je vous donne des références universitaires sérieuse sur le sujet, vous pouvez les consulter si vous en avez envie.
R. Nahman a dit: Celui qui est aussi habile à réfuter le Minim que R. Idith, 52 le laisse faire; mais pas autrement. Un jour, un Min a dit à R. Idith: Il est écrit: Et à Moïse, Il dit: Monte vers le Seigneur.53 Mais il aurait sûrement été dit: Monte vers moi! - C'était Métatron54 [qui a dit cela], il a répondu, dont le nom est semblable à celui de son Maître, 55 car il est écrit: Car mon nom est en lui. Mais si c'est le cas, nous devrions l'adorer ! Le même passage, cependant, répondit R. Idith dit: Ne sois pas rebelle contre lui, c'est-à-dire ne m'échange pas pour lui. Mais si c'est le cas, 58 pourquoi est-il dit: Il ne pardonnera pas ta transgression? 59 Il répondit: Par notre volonté60 nous ne l'accepterions pas comme un messager, 61 car il est écrit, Et il lui dit: Si Ton [personnel] ] présence ne va pas etc. Talmud de Babylone 38b
Le spécialiste Juif Nahum Sarna reconnait ainsi :
Il est clair que dans plusieurs textes, la distinction entre Dieu et son Ange s’estompe. (Gen. 16:7-9, 11; 22:11-12, 15-18; Exod. 3:2, 4; Jug. 6:11-23). Lors de l’Exode hors d’Egypte, c’est tantôt Dieu (Exod. 13:21), tantôt son Ange (14:9) qui mène le camp des Israélites.
Nahum Sarna, Genesis, The JPS Torah Commentary, page 383
La réalité historique c'est qu'il a fallu presque 3 siècles pour que cessent les affrontements sur la nature du Christ et qu'un dogme soit imposé par l'autorité impériale romaine à l'ensemble du monde chrétien.
Les débats dont vous parlez ne concerne que la réalité de l'incarnation christologique. Jamais la divinité du Christ n'a été remise en cause et le Concile de Nicée était un débat entre l'Unification des Hypostases, dans le cas de la Trinité, et l'autre parti affirmait que les hypostases du Logos et du Pneuma sont des instruments du Theos, dans le cas d'Arius. Jamais il est question d'un quelconque unitarisme contrairement aux fantasmes de certains.
De même, lorsqu'on lit la Didaché, en dehors de la formule "au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" on ne voit pas une parcelle de croyance trinitaire dans les prières.
L'idée n'est pas de chercher la Trinité dans le texte mais de voir si celle-ci est compatible avec la croyance des premiers chrétiens. Si la Didaché ne developpe pas de Christologie c'est qu'elle fut écrie à une époque où personne ne débatait sur le sujet.
En revanche 50 ans plus tard Saint Ignace d'Antioche dans plusieurs de ses Épîtres affirme que le Christ est notre Dieu
Ignace, dit aussi Théophore, à celle qui est bénie en grandeur dans la plénitude de Dieu le Père, prédestinée avant les siècles à être en tout temps, pour une gloire qui ne passe pas, inébranlablement unie et élue dans la passion véritable du Christ,
par la volonté du Père et de Jésus Christ notre Dieu, – à l’Eglise digne d’être appelée bienheureuse, qui est à Ephèse d’Asie, salut en Jésus Christ et dans une joie irréprochable.
Ignace d'Antioche - Épître aux éphésiens - Introduction
Ignace, dit aussi Théophore, à l’Eglise qui a reçu miséricorde par la magnificence du Père très haut et de Jésus Christ son Fils unique, l’Eglise bien-aimée et illuminée par la volonté de celui qui a voulu tout ce qui existe,
selon la foi et l’amour pour Jésus Christ notre Dieu ; l’Eglise qui préside dans la région des Romains, digne de Dieu, digne d’honneur, digne d’être appelée bienheureuse, digne de louange, digne de succès, digne de pureté, qui préside à la charité, qui porte la loi du Christ, qui porte le nom du Père ; je la salue au nom de Jésus Christ, le fils du Père ; aux frères qui, de chair et d’esprit, sont unis à tous ses commandements, remplis inébranlablement de la grâce de Dieu, purifiés de toute coloration étrangère, je leur souhaite en Jésus Christ notre Dieu toute joie irréprochable
Ignace d'Antioche - Épître aux romains
http://regnat.pagesperso-orange.fr/Doc2 ... ettres.pdf
Mossieur Chrétien de Troyes, vous n'êtes pas une personne très intéressante. Vous n'avez de cesse que de déprécier ceux qui vous répondent et votre connaissance de la bible est rudimentaire sur le fond. Seuls vous intéressent les écrits de docteurs de votre Loi.
Attaque Ad hominem.
La légendaire honnêteté intellectuelle des Témoins de Jéhovah ce m'est à l'oeuvre. Je vais répondre à ce que je n'ai pas encore répondu pour le reste que j'ai déjà déboulonné ça suffit.
Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe
de la Vierge. On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme concevra et enfantera un fils. » Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu. Il s'agit en effet d'une prophétie qui fut faite avant la déportation du peuple à Babylone, c'est-à-dire avant l'hégémonie des Mèdes et des Perses ; cette prophétie fut ensuite traduite en grec par les Juifs eux-mêmes longtemps avant la venue de notre Seigneur, en sorte que personne ne puisse les soupçonner d'avoir traduit comme ils l'ont fait dans l'éventuelle pensée de nous faire plaisir : car, s'ils avaient su que nous existerions un jour et que nous utiliserions les témoignages tirés des Ecritures, ils n'auraient certes pas hésité à brûler de leurs mains leurs propres Écritures, elles qui déclarent ouvertement que toutes les autres nations auront part à la vie et qui montrent que ceux-là mêmes qui se vantent d'être la maison de Jacob et le peuple d'Israël sont déchus de l'héritage de la grâce de Dieu.
Contre les Hérésie Irénée de Lyon
Un texte n'a d'intéressant que si vous pouvez l'analyser vous même.. Et nous ne sommes pas plus stupides que ceux qui étaient les destinataires de ces écrits anciens.
Si Justin écrit, c'est pour être compris. Et il n'écrit pas à des théologiens mais à des gens relativement simples.
Franchement c'est n'importe quoi. Justin avant d'être chrétien était un philosophe de grande éducation. Il a fréquenté toutes les écoles comme il le dit lui-même.
Dans l'ouverture du Dialogue, [10] Justin décrit son éducation précoce, déclarant que ses études initiales l'ont laissé insatisfait en raison de leur incapacité à fournir un système de croyance qui donnerait l'inspiration théologique et métaphysique à leur jeune élève. Il dit qu'il a d'abord essayé l'école d'un philosophe stoïcien, incapable de lui expliquer l'être de Dieu. Il a ensuite assisté à un philosophe péripatéticien, mais a été mis à l'écart parce que le philosophe était trop avide de son prix. Puis il est allé écouter un philosophe pythagoricien qui lui a demandé d'abord d'apprendre la musique, l'astronomie et la géométrie, ce qu'il n'a pas voulu faire. Par la suite, il a adopté le platonisme après avoir rencontré un penseur platonicien qui s'était récemment installé dans sa ville.
Et la perception des choses immatérielles me subjugua, et la contemplation des idées donna à mon esprit des ailes, de sorte que je supposai bientôt que j'étais devenu sage; et telle était ma stupidité, je m'attendais tout de suite à regarder Dieu, car c'est la fin de la philosophie de Platon.
https://en.wikipedia.org/wiki/Justin_Ma ... ith_Trypho
Donc quand je lis de Irénée: Jésus n'a appelé Dieu, au sens propre du terme, que son Père, j'en conclus simplement que Irénée avait une définition particulière du mot Dieu, qu'il appelait " le sens propre du terme" et qui ne s'appliquait qu'au Père.
Et par voie de conséquence j'en déduis naturellement qu'il existait pour irénée, un sens non-propre du terme..
Partant de là je ne suis plus étonné de lire Irénée en train d'employer le mot "dieu" pour définir le Logos puisque j'en conclus que le sens de ce mot n'est pas le "sens propre du terme".
Je suis donc satisfait puisque j'ai bien compris qu'Irénée plaçait le Père à un niveau supérieur de celui du Verbe ...
Vous voyez, c'est d'une logique imparable.
Toutes vos explications plafonnent sur l'espérance que Irénée parle du Père et du Fils comme deux natures différentes.
Malheureusement pour vous et les Témoins de Jéhovah, et tous ceux qui pensent comme vous, c'est tout simplement le vocabulaire chrétien et rien d'autre. comme le montre les Crédo de Nicée et Nicée-Constantinople
Nous croyons en un seul Dieu Père tout-puissant, créateur de toutes les choses visibles et invisibles.
Nous croyons en un seul Dieu Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles.
Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, né du Père, [c’est-à-dire de la substance du Père, Dieu de Dieu, ] lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré, et non fait, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait [ce qui est au ciel et sur la terre] ; qui pour nous, hommes, et pour notre salut est descendu, s’est incarné et s’est fait homme ; a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra de nouveau juger les vivants et les morts.
Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ; qui pour nous hommes et pour notre salut est descendu des cieux, s’est incarné par le Saint-Esprit, de la Vierge Marie et s’est fait homme ; qui en outre a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, a souffert, a été enseveli et est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; qui est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père, d’où il viendra avec gloire juger les vivants et les morts ; dont le règne n’aura pas de fin.
Et au Saint-Esprit.
Nous croyons au Saint-Esprit, Seigneur et vivifiant, qui procède du Père, doit être adoré et glorifié avec le Père et le Fils, qui a parlé par les saints prophètes.
[Ceux qui disent : il y a un temps où il n’était pas : avant de naître, il n’était pas ; il a été fait comme les êtres tirés du néant ; il est d’une substance, d’une essence différente, il a été créé ; le Fils de Dieu est muable et sujet au changement, l’Église catholique et apostolique les anathématise]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Symbole_de_Nicée
Et pourtant c'est bel et bien à ce concile qu'officiellement on a adopté la Trinité comme dogme fondateur de l'Église Catholique. On remarquera que nul part il est mention de la Trinité dans celui-ci mais que le Crédo reprend le même vocabulaire que Irénée de Lyon.
Étrange? Et non puisque Irénée de Lyon a aussi dit que le Christ s'était Dieu fait homme, comme dans le dogme catholique
Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe
de la Vierge. On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme concevra et enfantera un fils. » Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu. Il s'agit en effet d'une prophétie qui fut faite avant la déportation du peuple à Babylone, c'est-à-dire avant l'hégémonie des Mèdes et des Perses ; cette prophétie fut ensuite traduite en grec par les Juifs eux-mêmes longtemps avant la venue de notre Seigneur, en sorte que personne ne puisse les soupçonner d'avoir traduit comme ils l'ont fait dans l'éventuelle pensée de nous faire plaisir : car, s'ils avaient su que nous existerions un jour et que nous utiliserions les témoignages tirés des Ecritures, ils n'auraient certes pas hésité à brûler de leurs mains leurs propres Écritures, elles qui déclarent ouvertement que toutes les autres nations auront part à la vie et qui montrent que ceux-là mêmes qui se vantent d'être la maison de Jacob et le peuple d'Israël sont déchus de l'héritage de la grâce de Dieu.
Contre les Hérésie Irénée de Lyon
Auteur : agecanonix
Date : 17 juil.18, 04:41
Message : Au lecteur.
Ayant mis C d T en "ignoré", je ne peux plus le lire puisque je ne veux plus le lire.
J'ignore donc tout de ses arguments.
Je vais pouvoir développer sans lui mes arguments.
Ce qui me parait essentiel, pour un étudiant de la bible, c'est de comprendre la pensée chrétienne à ses origines.
Peu m'importe que cette pensée ait évolué avec le temps , la source est la seule référence acceptable.
Ensuite, pour ceux qui aiment étudier l'évolution, ou je dirais plutôt, la déliquescence du rêve chrétien au cours des siècles qui ont suivi la genèse du christianisme, alors C d T pourra vous aider.
Pour ma part, ce que Jésus et ses apôtres ont écrit prime sur toute la théologie que des gens bien pensant ont ensuite inventée pour cacher une déviance coupable pour se rapprocher des élites politiques et religieuses d'un monde romain décadent.
Je souhaite réagir sur un extrait d'Irénée qui m'a été opposé hier par C d T.
De mémoire, ce texte disait : " Dieu s'est fait homme"
Je vous soumets cette réflexion.
Irénée peut-il à ce point se contredire lorsqu'il écrit que seul le Père peut être appelé "Dieu" en précisant " au sens propre du terme" et lorsqu'il écrit ici que "Dieu" s'est fait homme, allusion au Fils ?
Pour comprendre Irénée, il faut que les deux affirmations soient en complète harmonie, faute de quoi toute la pensée de cet écrivain serait à rejeter pour incohérence.
Si donc Jésus est appelé "Dieu" dans la seconde affirmation, et si la première affirmation reste vraie, à savoir que seul le Père peut être appelé "Dieu" au sens propre du terme, alors la cohérence nous oblige à conclure que Jésus n'est pas ici appelé "Dieu" au sens propre du terme.
Nous comprenons donc facilement que Irénée a employé ici le sens non-propre du terme qu'il présentait dans la première explication.
Comme le sens non-propre du terme comprend aussi la possibilité d'appeler "dieu" même les chrétiens appelés au ciel, comme démontré dans mon dernier message, nous comprenons que l'usage du mot "dieu" dans la phrase : Dieu s'est fait homme, ne fait pas référence au Dieu tout puissant et unique, le Père, mais à l'être divin ou dieu Jésus.
Auteur : Estrabolio
Date : 17 juil.18, 05:25
Message : Chrétien de Troyes a écrit :
Chaque Évangile développe sa propre théologie. Mais si on annalyse ce que représente le Fils de Dieu dans le Judaïsme Antique on ne peut qu'arriver à la conclusion que le Christ est un Homme incarné par la divinité.
Désolé mais là, tu détournes le sujet. On ne parle pas des évangiles ici mais de l'Apocalypse ou Jésus glorifié comme Jean parle du Dieu de Jésus et de Pierre et Paul qui parlent du Dieu de Jésus, encore une fois, pour moi, il est impossible que Dieu ait un Dieu !
D'autre part, tu parles du judaïsme qui considérait le fils de Dieu comme Dieu, pas besoin d'aller chercher ailleurs, c'est dans le NT Jean 5:18A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'
il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu." Mais que répond Jésus voyant cela ?
"19Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 20Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement." (la réponse continue pendant plusieurs versets supplémentaires)
Plutôt que de dire qu'ils sont dans le vrai il démontre au contraire qu'il est subordonné au Père !
A propos des baptistes et des protestants en général, ils n'apprécient pas Rome, c'est certain mais, dans le cas de ce groupe d'étudiants de la Bible qui deviendraient plus tard les TJ, ils se distinguaient non de l'Eglise Catholique Apostolique Romaine à laquelle ils n'appartenaient pas mais par rapport à leur foi d'origine : la foi protestante.
Les doctrines de l'ECAR n'avaient aucune valeur dans leur religion protestante d'origine, ils ne pouvaient donc se définir en opposition avec des choses auxquelles ils n'avaient jamais adhéré.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 09:05
Message : D'autre part, tu parles du judaïsme qui considérait le fils de Dieu comme Dieu, pas besoin d'aller chercher ailleurs, c'est dans le NT Jean 5:18A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu." Mais que répond Jésus voyant cela ?
"19Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 20Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement." (la réponse continue pendant plusieurs versets supplémentaires)
Plutôt que de dire qu'ils sont dans le vrai il démontre au contraire qu'il est subordonné au Père !
Premier problème que je vois est l'utilisation d'un argumentaire de Témoin de Jéhovah. Ne l'étant plus vous-même je vous invite à étudier le sujet de façon sérieuse en consultant des ouvrages de spécialistes universitaires sur le sujet.
D'abord oui dans le
judaïsme antique le Fils de Dieu est une projection de lui-même. C'est un fait maintenant reconnu même chez les juifs d'aujourd'hui.
Ensuite oui vous avez raison, le Fils est subordonné au Père. C'est ce que le dogme de la Sainte Trinité affirme. Le Fils procède du Père. Il est cependant de même nature que lui. La différence vient que le dogme de la Trinité est formulé dans le langage de la philosophie grecque. Mais somme toutes, il n'y a pas de différence entre ce que vous affirmez et ce que le dogme en lui-même affirme.
Les doctrines de l'ECAR n'avaient aucune valeur dans leur religion protestante d'origine, ils ne pouvaient donc se définir en opposition avec des choses auxquelles ils n'avaient jamais adhéré.
Dans ce cas faudra m'expliquer pourquoi les Témoins de Jéhovah qui frappent chez moi discute autant de l'Empreur Constantin et de l'Église Catholique Romaine.
Cordialement
Chrétien de Troyes

Auteur : Gérard C. Endrifel
Date : 17 juil.18, 09:32
Message : Chrétien de Troyes a écrit :Premier problème que je vois est l'utilisation d'un argumentaire de Témoin de Jéhovah. Ne l'étant plus vous-même je vous invite à étudier le sujet de façon sérieuse en consultant des ouvrages de spécialistes universitaires sur le sujet.
Sophisme>argument d'autorité (invocation d'une autorité lors d'une argumentation, en accordant de la valeur à un propos en fonction de son origine plutôt que de son contenu.)
Sophisme>argumentum ad hominem circumstantiæ
Sophisme>argumentum ad odium Auteur : Estrabolio
Date : 17 juil.18, 09:42
Message : Chrétien de Troyes a écrit :
Ensuite oui vous avez raison, le Fils est subordonné au Père. C'est ce que le dogme de la Sainte Trinité affirme. Le Fils procède du Père. Il est cependant de même nature que lui.
Cela va plus loin puisqu'il y a la notion d'égalité.
Symbole d'Athanase:
"Le Père ne tient son existence d'aucun être; il n'y été ni créé, ni engendré. Le Fils tient son
existence du Père seul; il n'a été ni fait, ni créé, mais engendré. Le Saint-Esprit n'a été fait, ni
créé, ni engendré par le Père et le Fils, mais il procède du Père et du Fils. Il y a donc un seul
Père, non trois Pères, un seul Fils, non trois Fils, un seul Esprit saint, non trois Esprit saints.
Et dans cette Trinité, il n'y a ni passé, ni futur, ni plus grand, ni moins grand; mais les trois
personnes tout entières sont coéternelles et
coégales; de sorte qu'en tout, comme il a été dit
déjà, on doit adorer l'unité dans la Trinité et la Trinité dans l'unité."
Je n'ai pas de problème avec la notion de même nature, c'est une des interprétations qu'on peut faire des textes, par contre je ne peux pas croire à une co-égalité (pléonasme mais il n'est pas de moi

) puisque Jésus glorifié parle de son Père comme de son Dieu et qu'il parle du temple de son Dieu !
Comme je l'ai déjà dit, chaque confession a des versets qui confirment son hypothèse et des versets nécessitant une interprétation pour correspondre au dogme et puis, parfois, il y a carrément des versets contredisant.
Alors oui, la Bible permet de dire que Jésus est Dieu, qu'il est de même nature que Dieu mais il est impossible, à mon avis, de parler d'égalité.
Vous me parlez des spécialistes mais ce sont des gens ayant des convictions, un intérêt à voir les choses comme ceci ou cela.
Moi je n'ai aucun parti pris, je ne crois pas en Dieu donc unitaire ou trinitaire sont un jeu de l'esprit pour moi, de la curiosité intellectuelle, rien de plus.
Je me suis penché très fortement sur la religion de l'Egypte antique et la vision de la triade principale est très, très proche de la vision chrétienne. D'ailleurs, mais c'est mon avis, les hypostases de Platon sont d'inspiration égyptienne, il ne faut pas oublier que Pythagore a été initié aux mystères du culte égyptien.
Juste pour rire, symbole d'Athanase... Athanase eveque d'Alexandrie, Alexandrie où on a retrouvé dans un temple dédié à la triade Isis, Osiris, Horus la phrase "les trois sont un". Bon, vu que les spécialistes disent qu'Athanase n'est pour rien dans le symbole, j'y vois juste un clin d'oeil

C'est bon de rire
Concernant les TJ, si vous leur parlez de trinité, logique qu'ils vous parlent du concile de Nicée où le dogme de la trinité a été posé.
Ce n'est d'ailleurs qu'un fait historique !
PS même si je suis beaucoup, beaucoup plus vieux que toi, tu peux me tutoyer si tu en as envie bien entendu, bonne nuit
Auteur : lebéréen
Date : 17 juil.18, 09:55
Message : La vérité est qu'il n'y a QU'UN SEUL VRAI DIEU VIVANT ET C'EST LE PERE
CE N'EST PAS UN DIEU EN TROIS PERSONNES
LE PERE SEUL EST AU DESSUS DE TOUS COMME LE DIT PAUL EN EPHESIENS
Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation;
4.5
il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
4.6
un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
IDEM EN 1 CORINTHIENS 8.6
8.6
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.
MA CONCLUSION EST QUE LE FILS DE DIEU NOMME LA PAROLE PA R JEAN ETAIT DIEU OUI MAIS SEULEMENT EN INFINITE MAIS PAS EN IDENTITE
PERSONNALITE
LE PERE EST LE DIEU TOUT PUISSANT EN PERSONNE
LE FILS NE(né) DU PERE EST DIEU EN INFINITE OU ESSENCE mais il n'est pas Dieu en personne, c'est le Père ...
D'ailleurs dans le prologue de Jean il est ecrit LITTERALEMENT
............"ET LA PAROLE ETAIT AVEC LE DIEU" et cela pour bien souligner QU'IL S'AGIT DE DIEU LE PERE , LE SEUL VRAI DIEU VIVANT
C'est dure à comprendre ????
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 10:01
Message : Je n'ai pas de problème avec la notion de même nature, c'est une des interprétations qu'on peut faire des textes, par contre je ne peux pas croire à une co-égalité (pléonasme mais il n'est pas de moi ) puisque Jésus glorifié parle de son Père comme de son Dieu et qu'il parle du temple de son Dieu !
Si ce n'est que ça le problème, c'est qu'il n'y en a pas vraiment. C'est une question de sémantique et rien d'autre.
Jésus Christ est le Fils de Dieu incarné et non le Fils de Dieu. À la fois Homme et Dieu. l'Homme a son Dieu.
Maintenant que l'on a réglé ce point...
Cordialement
Chrétien de Troyes

Auteur : Estrabolio
Date : 17 juil.18, 10:09
Message : Chrétien de Troyes a écrit :Jésus Christ est le Fils de Dieu incarné et non le Fils de Dieu. À la fois Homme et Dieu. l'Homme a son Dieu.
Attention, lorsque Jésus dit ça, il n'est plus un humain sur terre mais le Christ glorifié, de même lorsque Paul dit que le Christ se soumettra à son Père, il parle du Christ glorifié !
Peut on être égal et se soumettre, égal et parler de son Dieu. Personnellement, je ne crois pas même avec une volonté sincère de vous faire plaisir

Auteur : prisca
Date : 17 juil.18, 10:12
Message : Dieu m'a dit que Jésus et Lui même sont un.
Lorsque Dieu me parle Jésus me parle.
Ne vous questionnez plus.
Modération, le sujet peut être clôturé.
Agecanonix m'a mis en ignoré, il ne sait pas que j'ai demandé la clôture et ne se vexera donc pas.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 10:12
Message : Attention, lorsque Jésus dit ça, il n'est plus un humain sur terre mais le Christ glorifié, de même lorsque Paul dit que le Christ se soumettra à son Père, il parle du Christ glorifié !
Peut on être égal et se soumettre, égal et parler de son Dieu. Personnellement, je ne crois pas même avec une volonté sincère de vous faire plaisir
Avant de vous répondre j'aimerais avoir toutes les références de ce que vous affirmez. On étudira les passages ensemble par la suite.
Auteur : RT2
Date : 17 juil.18, 10:19
Message : Chrétien de Troyes a écrit :
D'abord oui dans le judaïsme antique le Fils de Dieu est une projection de lui-même. C'est un fait maintenant reconnu même chez les juifs d'aujourd'hui.
Dans le Judaïsme antique CdT, le Messie qui est l'autre appellation du Fils de Dieu (psaume 2) n'est pas Dieu lui-même, Paul en parle en Colossiens chap 1. Et les premiers chrétiens (pas Origène qui n'en faisait pas parti) ne considéraient pas Jésus, au Ciel, avant que la Parole soit faite chair, ni après la résurrection du Christ (Rm 1:4) comme étant le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (selon Actes chap 3 et 4). Apo 1:1 est clair aussi là-dessus.
Dieu le Père(YHWH) n'est pas Dieu le Fils qui serait devenu suite à sa résurrection Dieu le Père. Aucune personne qui prétend avoir l'appel céleste ne peut soutenir cela. Par appel céleste je veux dire ceux qui disent qu'ils vont hériter de demeures éternelles au Ciel.
De plus, que veut dire "projection de lui-même" ? En effet la différence entre Dieu le Père et sa première création est déjà marquée par ceci 'il est l'image du Dieu invisible", La Parole est selon ce même passage de Paul qui a bien saisi la chose, que le Fils de Dieu au travers de la Création dont il est l'entête pouvait APPRENDRE encore de son Créateur, de son Dieu et Père. C'était donc aussi une joie pour lui, éternelle. Et l'ensemble de tout cela, le premier né de toute création inclu, était une extériorisation de Dieu qu'il avait fait par amour pour refléter un trait de sa personnalité "Dieu est heureux" (1Tm 1:11, psaume 104:31).
Mais certains voient de la joie dans la destruction, à faire semer le malheur sur la terre.... Ce n'est manifestement pas le but de ses oeuvres.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 10:31
Message : Dans le Judaïsme antique CdT, le Messie qui est l'autre appellation du Fils de Dieu (psaume 2) n'est pas Dieu lui-même,
Première erreur. Dans le Judaïsme antique le Fils de Dieu est l'équivalent du Logos de Platon. Vous n'en saviez rien avant aujourd'hui. Maintenant remerciez moi.
Et les premiers chrétiens (pas Origène qui n'en faisait pas parti) ne considéraient pas Jésus, au Ciel, avant que la Parole soit faite chair, ni après la résurrection du Christ (Rm 1:4) comme étant le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (selon Actes chap 3 et 4). Apo 1:1 est clair aussi là-dessus.
Jésus Christ est le Fils de Dieu incarné et non le Fils de Dieu. Merci de faire la différence sémantique entre les deux notions.
Dieu le Père(YHWH) n'est pas Dieu le Fils qui serait devenu suite à sa résurrection Dieu le Père. Aucune personne qui prétend avoir l'appel céleste ne peut soutenir cela. Par appel céleste je veux dire ceux qui disent qu'ils vont hériter de demeures éternelles au Ciel.
Allez étudier sérieusement le Catéchisme de l'Église Catholique, vous reviendrez me voir quand vous maîtriserez le sujet.
De plus, que veut dire "projection de lui-même" ? En effet la différence entre Dieu le Père et sa première création est déjà marquée par ceci 'il est l'image du Dieu invisible"
Le Logos de Dieu est une projection de celui-ci. La première création de Dieu était sa parole, mais c'est par sa parole que tout a été créé. Bref vous niaisez sur la sémantique.
La Parole est selon ce même passage de Paul qui a bien saisi la chose, que le Fils de Dieu au travers de la Création dont il est l'entête pouvait APPRENDRE encore de son Créateur, de son Dieu et Père.
Citez vos sources, nous les étudierons ensemble.
Cordialement
Chrétien de Troyes

Auteur : agecanonix
Date : 17 juil.18, 19:53
Message : Le judaïsme antique n'a absolument jamais développé l'idée que le Messie serait Dieu lui-même.
La surprise des premiers chrétiens sera justement d'apprendre qu'il est le "fils de Dieu" et non pas tout simplement l'un des descendants humains de David comme la prophétie l'avait signalé.
L'attente du Messie et les espoirs mis en lui étaient très largement en dessous de la réalité de ce que Jésus a fait au premier siècle.
Quand les apôtres, comme en Jean 1:41 s'exclament qu'ils ont trouvé le Messie, à aucun moment ils ne se doutent à ce moment là qu'il serait aussi le fils de Dieu.
Si donc le Judaïsme avait enseigné que le Messie devait être un être spirituel devenu homme, fils de Dieu de surcroit, non seulement les apôtres mais aussi tout le peuple, auraient intégré cette idée dans leur attente.
Au lieu de cela, personne , absolument personne, n'imagine cette notion avant que Jésus ne vienne l'expliquer lui-même.
Ainsi, c'est Jésus qui vient démontrer cette réalité à des juifs qui, bien que lecteurs des prophètes pour beaucoup d'entre-eux, n'avaient pas imaginé un seul instant cette extraordinaire nouvelle.
En lisant les évangiles et les argumentaires des autres écrivains du NT, on se rend compte rapidement que beaucoup de leurs explications visaient justement à convaincre que Jésus devait être "fils de Dieu" pour être le Messie, ce qui aurait été inutile si cette notion était déjà acquise dans le Judaïsme.
C'est donc ce besoin de démontrer cette réalité qui convainc que le Judaïsme ne l'avait pas intégré, pas plus parmi le peuple que parmi les élites.
Pour s'en convaincre une dernière fois, il suffit d'examiner les espoirs des juifs actuels les plus attachés à la lettre de l'AT.
Ils n'attendent toujours pas un fils de Dieu mais seulement un Messie. Preuve que cette idée n'était pas clairement explicitée dans l'AT même si, certains indices allaient permettre aux chrétiens d'en trouver une trace subliminale avec le temps.
Le Logos est-il une projection de Dieu..
A quelle fin et comment expliquer que Irénée indique en toutes lettres que Dieu et le Logos étaient deux intelligences bien distinctes.
Irénée était donc bien plus prêt des croyances TJ que certains veulent bien l'affirmer.
Une projection impose une unité de volonté, or nous surprenons plusieurs fois Jésus développant une volonté différente de celle de Dieu, voir même une ignorance réelle de ce que Dieu savait.
Quand il prie Dieu en lui demandant une faveur pour se reprendre ensuite en disant que sa volonté à lui, Jésus, devait passer après celle, différente à ce moment là, de son Dieu, nous ne pouvons que constater qu'il ne s'agit pas d'un projection..
Quand Jésus avoue ignorer la date et l'heure du jour d'intervention de Dieu, il nous montre aussi sa différence de connaissance de l'avenir.
Une projection n'est qu'un artifice, mais suppose que la projection soit identique, au niveau des sentiments et des idées, à celui qui se projette.
On imagine difficilement Dieu se projeter à travers un individu en le bridant ( mémoire dont on aurait effacé certaines données), et en lui insufflant une volonté différente ponctuellement.
Ce ne serait plus une projection dans ce cas, mais un dédoublement avec une autonomie de pensée acquise et définitive. Ce qui mène tout droit au polythéisme.
La seule solution reste donc de penser que Jésus est un être créé par Dieu, autonome quand à sa pensée et sa volonté, et qui a accepté, pour Dieu et pour les humains, de quitter son "habitat" initial, les cieux, et donc un corps de nature divine, pour venir sur terre remplir une mission de rédemption.
Cette phrase peut donc s'écrire ainsi : Au commencement , Jésus existait avec Dieu, il était un dieu. Par son intermédiaire Dieu a tout créé. Puis Jésus est devenu un homme et nous l'avons vu
Précisément ce qu'a écrit Jean..
Auteur : Logos
Date : 17 juil.18, 21:04
Message : agecanonix a écrit :Au lecteur.
Ayant mis C d T en "ignoré", je ne peux plus le lire puisque je ne veux plus le lire.
J'ignore donc tout de ses arguments.
Tu es sûr ?

Si tu réponds à CdT au travers des citations de ses commentaires qui apparaissent dans les messages des autres membres, alors autant lire directement ses interventions, ce sera une attitude moins puérile.
Cordialement.
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