Date : 24 oct.12, 10:24
Message : A titre d'info, les croyances visant à se protéger et à lutter contre les vampires sont largement d'origine chrétienne...
pourquoi un esprit cartésien comme toi crois en ses choses ?Pion a écrit :Comment prouver que les Vampires n'existent pas?
Exact, ce sont des chauve-souris d'Amérique du sud qui se nourrissent de sang !job a écrit :bonjour ,
les vampires existent
Oui, c'est pour ça que tu en as environs 5 litres !comedia a écrit :le sang est donc la vie !
A bon ? Tu peux nous citer les références bibliques confirmant ton affirmation ?totocapt a écrit :A titre d'info, les croyances visant à se protéger et à lutter contre les vampires sont largement d'origine chrétienne...
1) argent: comme par la mort, le Christ a vaincu la mort, l'argent qui a condamné le Christ est devenu objet de condamnation pour ceux qui se sont mis au service de la Mort: à savoir le Diable. Car c'est par l'argent que le processus du Sacrifice à la croix a pu être enclenché, et que les forces du Mal se sont déchaînées sur le Christ, lui qui a porté tous les péchés du monde: "... Alors l'un des Douze, qui s'appelait Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit: 'Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai?' Ceux-ci lui fixèrent trente pièces d'argent ..." (Matthieu 26v14-15). Par l'action de cet argent, on peut voir le pouvoir de la mort qui a lié le Christ à la croix. Dès lors, il est devenu un objet de malédiction, et donc de vraie mort pour toutes les créatures à qui est associée une oeuvre de mort. Et pas seulement pour Judas Iscariote: "... Alors il se retira, en jetant l'argent du côté du sanctuaire, et alla se pendre ..." (Matthieu 27v5); car on peut le voir également avec les apôtres: "... Pierre lui répliqua: 'Périsse ton argent, et toi avec lui, pour avoir cru que tu pouvais acheter, avec de l'argent [à prix d'argent], le don gratuit de Dieu ..." (Actes 8v20). Comme les vampires sont des créatures maléfiques, l'argent peut les conduire à une vraie mort égalementJean Moulin a écrit :A bon ? Tu peux nous citer les références bibliques confirmant ton affirmation ?
Le problème est qu'il s'agit de superstitions étayées tant bien que mal par des versets bibliques complètement sortis de leur contexte et détournés de leur sens. On ne peut donc pas dire objectivement que les croyances visant à lutter contre les vampires et à s'en protéger soient d'origine chrétienne, ni même d'origine biblique. Les seuls vampires qui existent sont les chauve-souris du même nom !totocapt a écrit : 1) argent: comme par la mort, le Christ a vaincu la mort, l'argent qui a condamné le Christ est devenu objet de condamnation pour ceux qui se sont mis au service de la Mort: à savoir le Diable. Car c'est par l'argent que le processus du Sacrifice à la croix a pu être enclenché, et que les forces du Mal se sont déchaînées sur le Christ, lui qui a porté tous les péchés du monde: "... Alors l'un des Douze, qui s'appelait Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit: 'Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai?' Ceux-ci lui fixèrent trente pièces d'argent ..." (Matthieu 26v14-15). Par l'action de cet argent, on peut voir le pouvoir de la mort qui a lié le Christ à la croix. Dès lors, il est devenu un objet de malédiction, et donc de vraie mort pour toutes les créatures à qui est associée une oeuvre de mort. Et pas seulement pour Judas Iscariote: "... Alors il se retira, en jetant l'argent du côté du sanctuaire, et alla se pendre ..." (Matthieu 27v5); car on peut le voir également avec les apôtres: "... Pierre lui répliqua: 'Périsse ton argent, et toi avec lui, pour avoir cru que tu pouvais acheter, avec de l'argent [à prix d'argent], le don gratuit de Dieu ..." (Actes 8v20). Comme les vampires sont des créatures maléfiques, l'argent peut les conduire à une vraie mort également
2) signe de croix/crucifix: avant même la venue du Christ, Dieu protège de la mort quiconque porte avec ostentation un signe cruciforme, avec foi dans la toute-puissance de Dieu à ce sujet: "... Le Seigneur lui dit: 'Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem; fais une marque [litt: un taw, dernière lettre de l'alphabet hébreu, primitivement pareille à un X] sur le front des hommes qui gémissent [...] vous les tuerez jusqu'à l'extermination; mais vous ne vous approcherez de personne qui portera la marque ..." (Ezéchiel 9v4-6). Ce signe prend toute sa signification avec le Christ, et la mort ne peut avoir prise sur ses fidèles, car par ce signe la puissance du Sacrifice du Christ annihile les pouvoirs mortifères des créatures au service du Mal: "... Gardez-vous de nuire à la terre, à la mer ou aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu ..." (Apoc 7v3)
De plus, la Tradition nous enseigne que le signe de croix défait les puissances démoniques et les fait fuir: "... Quand ils [les démons] ne peuvent tromper un coeur au moyen de voluptés obscènes, ils l'attaquent par un autre côté, ils cherchent à l'épouvanter par des apparences illusoires, ils revêtent au besoin des formes changeantes, formes de femmes, de bêtes fauves, de serpents, de corps gigantesques, de troupes de soldats. Mais de cela non plus il ne faut pas avoir peur. Car ce ne sont que des apparences et elles s'évanouissent, dès que l'on sait s'armer de la foi et du signe de la croix ..." (Biographie de Saint Antoine, IVe s.)
3) ail: d'après les commentateurs de la Bible, Booz nourrissait ses moissonneurs de vinaigre et aussi d'ail, censé l'un comme l'autre donner courage et force (Ruth 2v6-7). Un mets que l'on servait encore il y a moins de 100 ans en Syrie aux ouvriers agricoles!... Or l'ail est en ce sens annonciateur du courage et de la force du Christ, que tout chrétien est appelé à revêtir, pour lutter entre autres contre les entités maléfiques. En ce sens, la bonne odeur du Christ est perçue et communiquée par ses vrais fidèles, et d'abord ceux qui moissonnent en son nom, tandis que ses adversaires en perçoivent eux comme une odeur de mort qui les fait fuir: "... De fait, nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ, pour ceux qui se sauvent et pour ceux qui se perdent; pour les uns, odeur de mort qui conduit à la mort, pour les autres odeur de vie qui conduit à la vie ..." (2 Corinthiens 2v15-16). De plus, comme l'ail est un fluidifiant du sang, il est porteur de vie, ennemi de la Mort: surtout si ce sang est celui d'un croyant en Christ...
4) eau bénite: l'eau bénite par Dieu est source de joie, car venant de Dieu même, cadeau du Christ: "... Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut ..." (Isaïe 12v3). Or l'eau bénite, en tant que source de joie, donne une force venant de Dieu même, et à ce titre peut-être une arme contre le Mal: "... la joie du Seigneur, voilà votre force! ..." (Néhémie 8v10). Par là-même, les puissances de la Mort sont impuissantes face à cette eau. Dans la même lignée, la piscine de Bethzatha (Jean 5v2) guérissait, et préfigurait aussi l'eau du baptême, avec laquelle la Mort ne peut lutter car instrument de Salut. L'eau consacrée, étant cadeau de Dieu, est "... source d'eau vive ..." (Jérémie 2v13), c'est-à-dire une eau porteuse de vie de Dieu, avec laquelle la Mort est vaincue.
5) pieu: la mort par le pieu peut être bénie par Dieu, car par cela, la victoire contre le mal peut être totale, comme l'atteste la Bible elle-même: "... Bénie soit parmi les femmes Yaël [...] Elle étendit sa main vers le piquet et sa droite vers le marteau des travailleurs; elle martela Sisera et lui broya la tête; elle lui écrasa et transperça la tempe. A ses pieds il s'affaisse, il tombe. Là où il s'est affaissé, il est tombé, anéanti ..." (Juges 5v24-27). Le pieu en aubépine a été privilégié ici ou là car l'aubépine a servi à faire la couronne du Christ: mais là on entre plus en avant des croyances populaires, au-delà des seuls textes bibliques...
No comprendo!medico a écrit :désolé mais je ne voie pas le rapport avec les vampires ta citation des évangiles.
Je ne cherche pas à me faire le défenseur de croyances populaires, mais juste montrer en quoi le christianisme a pu mettre en avant des armes défensive, sinon de lutte contre ces êtres, issus de croyances païennes largement antérieures à la venue du Christ!Jean Moulin a écrit :Le problème est qu'il s'agit de superstitions étayées tant bien que mal par des versets bibliques complètement sortis de leur contexte et détournés de leur sens. On ne peut donc pas dire objectivement que les croyances visant à lutter contre les vampires et à s'en protéger soient d'origine chrétienne, ni même d'origine biblique. Les seuls vampires qui existent sont les chauve-souris du même nom !
Traduction TOB 2010: "... Les chats sauvages y rencontreront les hyènes, les satyres d'y répondront. Et là aussi s'installera Lilith: elle y trouvera le repos ..." (Esaïe 34v14) ... Je ne sais pas d'où tu sors ta traduction, mais dans la mienne ce nom y apparait!medico a écrit :pourrait...
(Isaïe 34:13, 14) [...] . 14 Oui, les hôtes des régions arides rencontreront les animaux hurleurs, et même le démon en forme de bouc appellera son compagnon. Oui, c’est là que, vraiment, l’engoulevent se tiendra tranquille et qu’il se trouvera un lieu de repos [...]
il n'est paq question de vampire.
Le christianisme n'a jamais cherché à lutter contre des êtres imaginaires, d'autant que la légende des vampires n'est absolument pas antérieure au christianisme !totocapt a écrit : Je ne cherche pas à me faire le défenseur de croyances populaires, mais juste montrer en quoi le christianisme a pu mettre en avant des armes défensive, sinon de lutte contre ces êtres, issus de croyances païennes largement antérieures à la venue du Christ!
Dans le folklore russe, les vampires passent pour être d'anciens sorciers ou des personnes s'étant rebellées contre l'église orthodoxe [...] Les moyens pour détruire les vampires sont nombreux et variés. La plus ancienne relation de mise à mort d'un vampire, alors appelée « sangsue », apparaît dans la Chronique de Guillaume de Newbury, au XIe siècle [...] La Chronique des temps passés, ouvrage russe, rapporte l'attaque de morts pris par la faim et s'attaquant aux vivants en 1092, à Polotsk, en Biélorussie. Au XIIe siècle, les vampires étaient censés être si nombreux en Angleterre qu'ils étaient brûlés pour calmer l'angoisse populaire. Plus tard, au XVIIIe siècle, Jean-Christophe Herenberg, dans "Pensées philosophiques et chrétiennes sur les vampires", cite précisément deux cas en 1337 et 1347 dans lesquels les présumés coupables de vampirisme furent empalés et brûlés.Jean Moulin a écrit :Le christianisme n'a jamais cherché à lutter contre des êtres imaginaires,
Selon Claude Lecouteux, le mythe actuel du vampire est le résultat de « la stratification plus ou moins homogène » d'un grand nombre d'êtres et créatures surnaturels issus des divers folklores européens, en particulier slave [...] Si le folklore d'Europe orientale et méridionale est le berceau du vampirisme, des créatures et croyances similaires se retrouvent partout dans le monde, aussi bien en Europe, leur berceau d'origine, qu'en Afrique, en Asie ou dans les Amériques [...] La figure du buveur de sang a toujours existé dans l'histoire, depuis les plus anciennes civilisations comme la mésopotamienne, l'hébraïque, la grecque et la romaine, mais le terme de vampire est récent et le mythe n'est réellement connu et propagé que depuis le XVIIIe siècle en Europe, avec la fixation écrite des traditions orales [...] La figure du vampire est originellement celle du revenant dans le folklore slave. Cette croyance date des âges pré-chrétiens et s'enracine dans des représentations païennes de la vie après la mort.Jean Moulin a écrit :d'autant que la légende des vampires n'est absolument pas antérieure au christianisme !
Il s'agit de légendes différentes de celle des vampires, légendes qui ont été assimilées à tort à celle des vampires qui elle remonte à Vlad l’Empaleur, ce chef militaire du XVème siècle particulièrement cruel de Transylvanie surnommé Dracula. La notion même de vampires n'existait pas avant cette époque !totocapt a écrit : Dans le folklore russe, les vampires passent pour être d'anciens sorciers ou des personnes s'étant rebellées contre l'église orthodoxe [...] Les moyens pour détruire les vampires sont nombreux et variés. La plus ancienne relation de mise à mort d'un vampire, alors appelée « sangsue », apparaît dans la Chronique de Guillaume de Newbury, au XIe siècle [...] La Chronique des temps passés, ouvrage russe, rapporte l'attaque de morts pris par la faim et s'attaquant aux vivants en 1092, à Polotsk, en Biélorussie. Au XIIe siècle, les vampires étaient censés être si nombreux en Angleterre qu'ils étaient brûlés pour calmer l'angoisse populaire. Plus tard, au XVIIIe siècle, Jean-Christophe Herenberg, dans "Pensées philosophiques et chrétiennes sur les vampires", cite précisément deux cas en 1337 et 1347 dans lesquels les présumés coupables de vampirisme furent empalés et brûlés.
De même, au XVe siècle, les épidémies de peste sont l'occasion pour la population (surtout en Europe de l’Est) d'une frénésie anti-vampire. En Moravie, l'évêque d'Olmütz, devant la multiplication des plaintes des villageois de la région, met sur pied des commissions d'enquêtes. Le premier cas de vampirisme attaché à un nom et étudié un tant soit peu est celui de Michael Casparek en 1718. Son cas fit l'objet d'une enquête officielle, dans son village de Liptov en Hongrie. Très peu de données ont cependant pu parvenir jusqu'à nous, en dépit de quelques textes comme le témoignage scandinave de Saxo Grammaticus qui évoque, dans Gesta Danorum et dans la Saga d'Egil et d'Asmund le Tueur de Berserkir (début du XIIIe siècle), des morts affamés attaquant les vivants, qui ripostent en ouvrant leurs tombes, en leur coupant la tête et en les éventrant à l'aide d'un pieu. L'Europe occidentale connaît également des cas de vampirisme, mais de façon plus sporadique qu'en Moldavie ou en Bulgarie. Le procès de Gilles de Rais en 1440 ravive cependant la peur du vampire. Enfin, en 1484 le pape Innocent VIII, par la bulle Summis desiderantes affectibus reconnaît officiellement les morts-vivants et la démonologie. La Réforme protestante, Luther en tête, parle de Nachzehrer, des « prédateurs » (ou « parasites » en allemand) qui sont d'anciens morts revenus à la vie...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vampire
Selon Claude Lecouteux, le mythe actuel du vampire est le résultat de « la stratification plus ou moins homogène » d'un grand nombre d'êtres et créatures surnaturels issus des divers folklores européens, en particulier slave [...] Si le folklore d'Europe orientale et méridionale est le berceau du vampirisme, des créatures et croyances similaires se retrouvent partout dans le monde, aussi bien en Europe, leur berceau d'origine, qu'en Afrique, en Asie ou dans les Amériques [...] La figure du buveur de sang a toujours existé dans l'histoire, depuis les plus anciennes civilisations comme la mésopotamienne, l'hébraïque, la grecque et la romaine, mais le terme de vampire est récent et le mythe n'est réellement connu et propagé que depuis le XVIIIe siècle en Europe, avec la fixation écrite des traditions orales [...] La figure du vampire est originellement celle du revenant dans le folklore slave. Cette croyance date des âges pré-chrétiens et s'enracine dans des représentations païennes de la vie après la mort.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vampire
Je ne cherche à rien prouver du tout! Je veux juste montrer en quoi des passages de la Bible peuvent pour certains accréditer la croyance dans les vampires... Je ne me positionne aucunement sur cette croyance, qu'ils estiment "bibliquement fondée"..medico a écrit :je ne comprend pas cette obstination a vouloir prouver le contraire.
Je te fais confiance pour apporter ta contribution à cette page Wikipedia, avec les références bibliographiques en rapport!Jean Moulin a écrit :Il s'agit de légendes différentes de celle des vampires, légendes qui ont été assimilées à tort à celle des vampires qui elle remonte à Vlad l’Empaleur, ce chef militaire du XVème siècle particulièrement cruel de Transylvanie surnommé Dracula. La notion même de vampires n'existait pas avant cette époque !
On n'a pas attendu Wikipédia pour savoir d'où vient la légende des vampires. Et il est trop facile de prétendre que cette légende remonte à l'antiquité sous prétexte que dans ces temps reculés il a existé ça et là des tordus buvant du sang alors que les vampires sont sensés être des suceurs de sang rendus tels (et immortels) par la morsure de leur maître Vlad Dracul dit l'Empaleur, le soit-disant premier vampire !totocapt a écrit : Je ne cherche à rien prouver du tout! Je veux juste montrer en quoi des passages de la Bible peuvent pour certains accréditer la croyance dans les vampires... Je ne me positionne aucunement sur cette croyance, qu'ils estiment "bibliquement fondée"..
Je te fais confiance pour apporter ta contribution à cette page Wikipedia, avec les références bibliographiques en rapport!
Tu fais un raccourci qu'un expert en vampirisme (si tant est que ça existe) ne ferait pas! En effet, ce n'est uniquement qu'avec l'oeuvre de Bram Stoker (qui publie son Dracula en 1890), que le mythe littéraire de Vlad l'Empaleur dit premier des vampires prend son essor dans les croyances relatives aux vampires ici ou là... Tout en oubliant les croyances en rapport qui le précédait... Il faut dire que Bram Stocker a pompé au maximum les superstitions populaires des Carpates (où il a séjourné), sur les vampires...Jean Moulin a écrit :On n'a pas attendu Wikipédia pour savoir d'où vient la légende des vampires. Et il est trop facile de prétendre que cette légende remonte à l'antiquité sous prétexte que dans ces temps reculés il a existé ça et là des tordus buvant du sang alors que les vampires sont sensés être des suceurs de sang rendus tels (et immortels) par la morsure de leur maître Vlad Dracul dit l'Empaleur, le soit-disant premier vampire !