Résultat du test :

Auteur : agecanonix
Date : 10 juil.18, 00:17
Message : J'ouvre cet énième fil pour avoir les coudées franches dans mes explications relatives à ce thème..

1er argument.

De tous temps, les juifs ont âprement défendu le commandement reçu par Moise instituant que YHWH est le seul, l'unique Dieu que ce peuple devait adorer.

Par exemple, le simple fait de se dire "fils de Dieu" a valu à Jésus une opposition virulente des juifs de son époque ? Que dire donc si Jésus s'était déclaré comme étant Dieu ou son égal.

Seulement, au début du christianisme, 90% des premiers chrétiens seront juifs. Nous pouvons donc imaginer les trésors de diplomatie et la quantité des interventions que les chrétiens auraient du déployer pour convaincre des juifs de les suivre en cas d'une égalité de Jésus avec Dieu.

Seulement, dans le NT, à aucun moment nous ne trouvons une démonstration expliquant que Jésus serait Dieu.
Ainsi, ce qui était une révolution pour un juif n'aurait jamais soulevé la moindre polémique alors que Paul devra argumenter de nombreuses fois sur d'autres thèmes comme la circoncision par exemple.

C'est impossible que tous ces juifs soient devenus chrétiens sans qu'à un seul moment l'épineux problème du Dieu unique ne soit posé.

On arrive souvent à apprendre beaucoup de chose sur une doctrine en analysant la réaction de ceux qui la combattent.
Or, sur l'égalité supposée de Jésus avec Dieu, les juifs restent silencieux au premier siècle.. anormal.

Attention à ne pas confondre égalité et divinité.. Les anges étant définis comme étant de nature divine dans la bible , lire que Jésus était de nature divine ou un dieu ne fait pas de lui un égal de Dieu et encore moins Dieu lui-même.

Ce glissement vers cette définition se retrouve sous la plume d'Irénée qui, concernant l'avenir des chrétiens appelés, expliquera qu'ils deviendront des dieux..
Quand on comprend cet argument, tout est dit.

a suivre...
Auteur : ESTHER1
Date : 10 juil.18, 01:08
Message : Moi, à votre place je me tairais !
Auteur : Logos
Date : 10 juil.18, 02:03
Message :
ESTHER1 a écrit :Moi, à votre place je me tairais !
Roh, c'est pas très gentil ça, Esther. En plus, moi ça m'intéresse. Je connais bien le sujet mais parfois Agecanonix nous sort des raisonnements disons très... personnels qui peuvent revêtir un certain intérêt.

Cordialement.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 10 juil.18, 03:03
Message :
agecanonix a écrit :Seulement, dans le NT, à aucun moment nous ne trouvons une démonstration expliquant que Jésus serait Dieu.
La démonstration est implicite : celui qui connaît l'AT comprend que Jésus est Dieu car il dispose de pouvoirs réservés à Dieu selon l'AT : calmer la tempête, marcher sur l'eau, multiplier les pains, ressusciter les morts, etc

Même le recrutement des disciples le fait Dieu :

Mc 1.16 Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer; car ils étaient pêcheurs.
1.17 Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes.
1.18 Aussitôt, ils laissèrent leurs filets, et le suivirent.

Car il était écrit :

Ps 95.7-8 Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit... Oh! si vous pouviez écouter aujourd'hui sa voix, n'endurcissez pas votre coeur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert,

Si Jésus n'était pas Dieu, il devrait l'invoquer avant chaque miracle pour le prier de faire ce miracle.
Auteur : agecanonix
Date : 10 juil.18, 03:09
Message : 1er argument toujours (suite)

Prenons un exemple.
Imaginons un chrétien qui vienne faire un discours devant le Sanhédrin du premier siècle.
L'immense majorité de ses membres sont pharisiens ou saducéens.

Que pensez vous qu'il se passera s'il commence son discours en affirmant : Jésus est le Dieu tout puissant..
Imaginons qu'il se méfie et utilise une phrase plus soft : Jésus est Dieu...

Dans la minute qui suivrait, il aurait tout le monde sur le dos, serait giflé et condamné à mort.

Telle était la sensibilité des juifs à l'épineuse question de l'identité de Dieu..

Prenons l'exemple d'Etienne. Actes 7.
En Actes, ce chrétien va faire, devant le Sanhédrin, un discours assez long qui va reprendre, depuis Abraham, toute l'histoire de la nation juive.
Il finit ainsi :
“ Hommes obstinés et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous résistez toujours à l’esprit saint ; comme ont fait vos ancêtres, ainsi faites-​vous. 52 Lequel des prophètes vos ancêtres n’ont-​ils pas persécuté ? Oui, ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance [les choses] concernant la venue du Juste, dont vous vous êtes faits maintenant traîtres et meurtriers, 53 vous qui avez reçu la Loi transmise par des anges* mais ne l’avez pas gardée. ”

Une nouvelle fois, nous n'avons absolument aucune allusion à une éventuelle égalité de Jésus avec Dieu..

Que ce soit Pierre, quelques jours plus tôt, ou Paul, à l'Aréopage, quelques années plus tard, jamais ces chrétiens, dans des discours fondateurs et magistraux, ne trouveront utile et intéressant d'expliquer ce que tous les trinitaires considèrent comme d'une importance capitale, savoir que ce soit Dieu qui soit venu lui-même sur terre.
A chaque fois, ces chrétiens inspirés au moment des faits présentent Dieu comme agissant et Jésus comme obéissant, oubliant même de le nommer, comme à Athènes.

Et cela tombe bien puisque l'attitude des juifs du premier siècle révélera une franche et terrible opposition de leur part contre les chrétiens, pour tout... tout .... sauf pour une notion d'égalité du Christ avec Dieu, le blasphème par excellence !

A force de chercher en vain les effets d'une telle nouvelle sur ceux qui ne pouvaient que très mal réagir, on finit raisonnablement par penser que cette nouvelle n'existait pas..
Certains diront que les chrétiens se cacheront pour le dire.. Que néni, Paul, dit Actes, avait pour habitude, dans une ville, de se rendre d'abord dans la synagogue pour y faire des disciples. Ainsi, de façon systématique, les juifs savaient comment les chrétiens identifiait Jésus et s'ils l'avaient désigné comme Dieu, l'explosion n'aurait pas pu être évitée..
Or..... rien.... pas de réaction...en tout cas jamais sur ce thème.

curieux, non ?

Je vous propose un exemple.. Pour vérifier qu'il n'y a pas d'essence dans une pièce, je vous propose d'y allumer un briquet.
Que va t'il se passer ?
Si BOUMMMM, alors vous saurez, si vous survivez, qu'il y avait de l'essence.
Si PAS BOUMMMMM alors la preuve est faite qu'il n'y avait pas d'essence..

Or, sur le sujet de la divinité du Christ à égalité avec Dieu.... PAS BOUMMMM...
Auteur : Saint Glinglin
Date : 10 juil.18, 03:54
Message : Il le trouve que la théologie des Actes n'est pas celle des Evangiles.

Et les Evangiles n'ont pas été écrits pour plaire aux Juifs.
Auteur : lebéréen
Date : 10 juil.18, 05:20
Message : Bonjour


Jésus le Fils de Dieu qui est descendu du ciel est Dieu CAR né de Dieu, ou engendré de Dieu...

"car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu".JEAN 16.27


Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
1.2
Elle était au commencement avec Dieu.



Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.


Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père
.

Donc Jésus "LA PAROLE" est doté du pouvoir divin CREATEUR , car il est Dieu, non pas le père, LE FILS est Dieu EN INFINITE, mais seul le Père est Dieu EN PERSONNALITE ET IDENTITE ....il est le GRAND YHWH

PAUL EST TRES CLAIR QUAND IL AFFIRME
DANS 1 CORINTHIENS 6.8

néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.

Donc la personne de Jésus divin Fils de Dieu qui a été fait chair en qui se trouve toute la plénitude de la divinité corporellement EST EGALE AU PERE QUAND A LA NATURE DIVINE et étant dans la chair, il a développé un caractère semblable à celui du Père par
la foi et l'obéissance.

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes,
1.2
Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,
1.3
et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,


Quand aux anges ils sont des créatures de Dieu par LA PAROLE, le Fils de DIEU et ils sont ses plus puissantes créatures...parfois appelés
" des esprits" dans Hébreux

COLOSSIENS 2

Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
1.16
Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
1.17
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.

Auteur : agecanonix
Date : 10 juil.18, 06:42
Message : Déjà, quand on écrit en grosses lettres, c'est une expression de colère et d'impolitesse.
Pour cette raison, je ne répondrais pas à lebéréen.

De plus, ses arguments sont archi-contredit par tous ceux qui connaissent la bible.

Je complète mon argumentation.

Argument n° 2

Quand on souhaite comprendre un texte ancien il faut à minima connaitre le contexte qui en a entouré la rédaction.

Ainsi, quand Jean écrit son évangile, à la fin du premier siècle, son public n'est absolument pas celui des autres évangiles qui seront écrits des décennies auparavant.

C'est comme si nous comparions un courrier de 1933 à un courrier de 1999, l'un ayant été écrit pour des européens alors que l'autre s'adressait à des asiatiques.
Evidemment que les mots, expressions et images seraient différentes.
En effet, lorsque Jean écrit son évangile, Jérusalem a été détruite, le monde juif s'est effondré et le christianisme s'est maintenant tourné résolument vers les païens.

Jean va donc intégrer dans son évangile un vocabulaire qu'il n'aurait jamais utilisé s'il avait du écrire juste après la mort de Jésus.
La question n'est donc pas de savoir pour quelle raison Jean se décide à dire que Jésus était dieu, en Jean 1:1, mais ce que ses lecteurs allaient comprendre puisque Jean ne pouvait pas ne pas bien choisir ses mots en fonction de son public

Il faut avoir été missionnaire ou prédicateur pour comprendre cette idée.
Quand je prêche (de porte en porte) à un catholique, je n'emploie pas les mêmes mots qu'avec un musulman. Cependant, un catholique qui m'entendrait prêcher à un musulman penserait, en fonction du vocabulaire spécifique que j'utiliserais, que mon discours n'est pas le même qu'avec lui, ce qui serait faux.

Quand donc Jean utilise le mot "théos" pour désigner Jésus en Jean 1:1, le sens de ce mot n'est absolument pas le même qu'utilisaient Mathieu, Marc ou Luc qui s'adressaient d'abord à des juifs.

Le mot "dieu", pour un grec ou un romain, signifie être divin et non pas Dieu au sens retenu par les juifs, un Dieu unique.

C'est donc commettre une belle erreur d'époque et de sens que de penser que Jean 1:1 reconnait en Jésus une égalité avec Dieu, le Père alors que Jean ne cherche, dans ce texte, qu'à expliquer que Jésus vivait avec LE DIEU dans un monde spirituel où les habitants sont, par nature, des dieux..

C'est encore plus vrai quand vous lisez Justin, par exemple.
En effet, Justin ne se gène pas pour dire de Jésus qu'il est dieu, mais dans le même dialogue avec Tryphon, il spécifie bien que le Dieu créateur est bien au dessus de Jésus, sans le moindre doute.
C'est assez déroutant au début, mais si vous décidez de lire Justin dans son dialogue avec Tryphon, vous serez d'abord désorienté par cette contradiction apparente pour enfin comprendre que le mot "théos", pour Justin, n'a absolument pas le même sens que pour nous, chrétiens monothéistes.
Jésus est un dieu, oui, tout comme Irénée affirmera que les chrétiens appelés deviennent des dieux, eux-aussi, à leur résurrection au ciel. C'est le sens commun de ce mot à cette époque là.

Seulement, 2000 ans de monothéisme chrétien ont modifié notre vocabulaire. Pour nous Dieu, c'est Dieu.. l'unique.
Pas pour le monde greco-romain du premier siècle.

Jean a déjà un pied dans ce monde là à la fin du premier siècle quand il écrit son évangile et quand il écrit que Jésus était dieu.
Attention, je ne dis pas que Jean était sous influence, absolument pas !!! mais tout comme nous utilisons le vocabulaire de notre époque et avec le sens que les gens lui donne aujourd'hui, Jean n'a pas trouvé anormal d'utiliser le mot "théos" pour définir Jésus puisque, à son époque, fin premier siècle, un "théos" était un être divin, et par forcément un Dieu unique et sans égal.
Si vous comprenez cette phrase, vous aurez une des solutions.
Auteur : prisca
Date : 10 juil.18, 08:10
Message : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.


Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,

à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen !


Les arguments qui préconisent que Jean ait reçu une influence pour s'exprimer d'une certaine façon comme tu le prétends agecanonix, cette façon qu'il n'aurait pas abordée dans d'autres circonstances ne tiennent pas du fait que c'est Dieu qui guide les personnes à écrire la Bible bien évidemment, parce que l'enjeu est trop important si des personnes zélées étaient libres d'interpréter à leur guise dans la forme et le fond la pensée de Dieu.
Auteur : agecanonix
Date : 11 juil.18, 22:16
Message :
Saint Glinglin a écrit :
La démonstration est implicite : celui qui connaît l'AT comprend que Jésus est Dieu car il dispose de pouvoirs réservés à Dieu selon l'AT : calmer la tempête, marcher sur l'eau, multiplier les pains, ressusciter les morts, etc
Dans la mesure où des prophètes humains ont ressuscité des morts et accompli des miracles, dans l'AT, devons nous en conclure aussi qu'ils étaient Dieu ?

SGG a écrit :Même le recrutement des disciples le fait Dieu :
Curieux alors qu'il doive prier toute une nuit avant de choisir ses apôtres.

SGG a écrit :Si Jésus n'était pas Dieu, il devrait l'invoquer avant chaque miracle pour le prier de faire ce miracle.
L'absence d'une action n'est pas une preuve bien solide. Par contre, voir Jésus être étonné qu'un miracle se soit produit sans qu'il l'ait voulu , c'est pour le moins curieux de la part de quelqu'un qui serait Dieu.
Auteur : prisca
Date : 11 juil.18, 22:42
Message : Dans les termes "la Parole faite chair" encouragement des hommes à comprendre que lorsque JESUS parle c'est Dieu qui parle exactement. Par exactement entendez "avec précision".


Avec une telle précision que lorsque vous lisez l'Evangile vous "lisez DIEU".


Il faut se le dire, et se dire "j'ai entendu DIEU" car de lire l'Evangile d'une façon muette, mentalement, les Paroles résonnent en vous, et "vous entendez DIEU".


"à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen !"



Ce verset nous fait savoir que seul Dieu est notre Sauveur PAR Jésus Christ notre Seigneur, et on a envie de continuer la phrase "par lequel Dieu a entrepris de nous parler".
Auteur : lebéréen
Date : 14 juil.18, 06:01
Message : Agecanonix a écrit:

Déjà, quand on écrit en grosses lettres, c'est une expression de colère et d'impolitesse.
Pour cette raison, je ne répondrais pas à lebéréen.

De plus, ses arguments sont archi-contredit par tous ceux qui connaissent la bible.

Pourquoi de colère et de l'impolitesse ???

C'est simplement pour mettre en valeur la Parole de Dieu

Mes arguments sont peut être archi contredit , mais qu'on me prouve par la Bible que je me trompe...

Maintenant dommage que vous TDJ ne croyaient pas à la divinité du Fils de Dieu...Vous perdez du temps et de l'énergie à résister à
cette vérité essentielle de la Parole de Dieu
si Jésus n'était pas de nature divine, il n'aurait pas pu être le sauveur du monde
Et quand je dit de nature divine, je veut dire de même nature que le Père, car sorti,né,engendré de Lui.(Jean 16)

car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu.
16.28
Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père


La vérité ne sera jamais populaire...
Auteur : Saint Glinglin
Date : 14 juil.18, 06:38
Message :
agecanonix a écrit :Curieux alors qu'il doive prier toute une nuit avant de choisir ses apôtres.
C'est une invention du seul Luc qui veut un Jésus moins divin que celui des évangiles antérieurs.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 14 juil.18, 13:52
Message :
Par exemple, le simple fait de se dire "fils de Dieu" a valu à Jésus une opposition virulente des juifs de son époque ? Que dire donc si Jésus s'était déclaré comme étant Dieu ou son égal.
Comme j'ai déjà essayer de vous l'expliquer, les expressions «Fils unique de Dieu» et Logos sont des synonymes dans le judaïsme hellénistique. S'ils sont synonymes cela signifie qu'ils sont compatibles et on donc la même signification dans le judaïsme des rabbins.
En effet, Justin ne se gène pas pour dire de Jésus qu'il est dieu, mais dans le même dialogue avec Tryphon, il spécifie bien que le Dieu créateur est bien au dessus de Jésus, sans le moindre doute.
Oui et c'est exactement ce que stipule le dogme de la Sainte Trinité: le Fils et le Saint Esprit procèdent du Père.
Si vous faites une distinctions entre les deux vous développez donc une forme de polythéisme, ce que le dogme de la Trinité tente de contrer: une séparation du Père et du Fils dans leur nature divine.
Jésus est un dieu, oui, tout comme Irénée affirmera que les chrétiens appelés deviennent des dieux, eux-aussi, à leur résurrection au ciel. C'est le sens commun de ce mot à cette époque là.
Je me suis amusé à trouver des références démontrant que vous avez certainement du mal comprendre la pensée de Saint Irénée de Lyon
Vladimir Lossky, À l’image et à la ressemblance de Dieu, Paris, éd. Aubier-Montaigne, coll. « Le Buisson Ardent », 1967, p. 97.

Dieu s’est fait homme pour que l’homme se fasse Dieu. Ces mots puissants, qui sont prononcés pour la première fois par saint Irénée le sont à nouveau dans les écrits de saint Athanase, saint Grégoire de Naziance et saint Grégoire de Nysse. Les Pères et les théologiens orthodoxes l’ont répété à chaque siècle avec autant d’emphase, résumant dans cette sentence : la véritable essence du christianisme : une descente ineffable de Dieu jusqu’aux limites ultimes de notre condition déchue, même jusqu’à la mort… une descente de Dieu qui ouvre aux hommes un chemin d’ascension vers la vision illimitée ou l’union des êtres créés avec la Divinité.
Telle est la raison pour laquelle le Verbe s’est fait homme et le Fils de Dieu, Fils de l’homme : c’est pour que l’homme, en se mélangeant au Verbe et en recevant ainsi la filiation adoptive, devienne fils de Dieu.(Contre les Hérésies livre 3,19,1)
Le Verbe de Dieu, Jésus-Christ notre Seigneur, (...) à cause de son surabondant amour, s’est fait cela même que nous sommes afin de faire de nous cela même qu’il est.(Contre les Hérésies, préface du livre 5)
La vie en l’homme est la gloire de Dieu, la vie de l’homme est la vision de Dieu. (Contre les Hérésies, livre 4, 20:7)
Car l'Auteur du monde, c'est en toute vérité le Verbe de Dieu. C'est lui notre Seigneur : lui-même, dans les derniers temps, s'est fait homme, alors qu'il était déjà dans le monde et qu'au plan invisible il soutenait toutes les choses créées et se trouvait enfoncé dans la création entière, en tant que Verbe de Dieu gouvernant et disposant toutes choses.
Contre les Hérésies - Le Verbe venu dans son propre domaine
La fausseté de leur exégèse saute donc aux yeux. En fait, Jean proclame un seul Dieu tout-puissant et un seul Fils unique, le Christ Jésus, par l'entremise de qui tout a été fait ; c'est lui le Verbe de Dieu, lui le Fils unique, lui l'Auteur de toutes choses, lui la vraie Lumière éclairant tout homme, lui l'Auteur du cosmos ; c'est lui qui est venu dans son propre domaine, lui-même qui s'est fait chair et a habité parmi nous. Ces gens-là, au contraire, faussant par leurs arguties captieuses l'exégèse du texte, veulent que, selon l'émission, autre soit le Monogène, qu'ils appellent aussi le Principe, autre le Sauveur, autre encore le Logos, fils du Monogène, autre enfin le Christ, émis pour le redressement du Plérôme. Détournant chacune des paroles de l'Écriture de sa vraie signification et usant des noms d'une manière arbitraire, ils les ont transposés dans le sens de leur système, à telle enseigne que, d'après eux, dans un texte aussi considérable, Jean n'aurait même pas fait mention du Seigneur Jésus-Christ. Car, en mentionnant le Père et la Grâce, le Monogène et la Vérité, le Logos et la Vie, l'Homme et l'Église, Jean aurait, suivant leur système, mentionné simplement la première Ogdoade, en laquelle ne se trouve point encore Jésus, point encore le Christ, le Maître de Jean. En réalité, ce n'est point de leurs syzygies que parle l'Apôtre, mais de notre Seigneur Jésus-Christ, qu'il sait être le Verbe de Dieu. Et Jean lui-même nous montre qu'il en est bien ainsi. Revenant en effet à Celui dont il a dit plus haut qu'il était au commencement, c'est-à-dire au Verbe, il ajoute cette précision: « Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous. » Selon leur système, au contraire, ce n'est pas le Logos qui s'est fait chair, puisqu'il n'est même jamais sorti du Plérôme, mais bien le Sauveur, qui est issu de tous les Éons et est postérieur au Logos. Contre les Hérésies - Livre 1 constitution du Plérôme
Nous avons en effet montré que le Fils de Dieu n'a pas commencé d'exister à ce moment-là, puisqu'il existe depuis toujours avec le Père; mais, lorsqu'il s'est incarné et s'est fait homme, il a récapitulé en lui-même la longue histoire des hommes et nous a procuré le salut en raccourci, de sorte que ce que nous avions perdu en Adam, c'est-à-dire d'être à l'image et à la ressemblance de Dieu, nous le recouvrions dans le Christ Jésus. En effet, comme il n'était pas possible que l'homme, une fois vaincu et brisé par la désobéissance, fût modelé à nouveau et obtînt le prix de la victoire, et comme il était également impossible qu'eut part au salut cet homme ainsi tombé sous le pouvoir du péché, le Fils a opéré l'un et l'autre : tout en étant le Verbe de Dieu, il est descendu d'auprès du Père, il s'est incarné, il est descendu jusque dans la mort", et il a ainsi consommé l' « économie » de notre salut. Contre les Hérésies - Suite du témoignage de Paul
2. JÉSUS N'EST PAS UN PUR HOMME, MAIS LE FILS DE DIEU INCARNÉ DANS LE SEIN DE LA VIERGE
Seul le Fils de Dieu pouvait nous rendre libres
A l'opposé, ceux qui prétendent qu'il n'est qu'un pur homme engendré de Joseph demeurent dans l'esclavage de l'antique désobéissance et y meurent, n'ayant pas encore été mélangés au Verbe de Dieu le Père et n'ayant pas eu part à la liberté qui nous vient par le Fils, selon ce qu'il dit lui-même : « Si le Fils vous affranchit, vous serez vraiment libres. » Méconnaissant en effet l'Emmanuel né de la Vierge, ils se privent de son don, qui est la vie éternelle ; n'ayant pas reçu le Verbe d'incorruptibilité, ils demeurent dans la chair mortelle; ils sont les débiteurs de la mort, pour n'avoir pas accueilli l'antidote de vie. C'est à eux que le Verbe dit, expliquant le don qu'il fait de sa grâce : «J'ai dit : Vous êtes tous des dieux et des fils du Très-Haut ; mais vous, comme des hommes, vous mourrez. » Il adresse ces paroles à ceux qui, refusant de recevoir le don de la filiation adoptive, méprisent cette naissance sans tache que fut l'incarnation du Verbe de Dieu, privent l'homme de son ascension vers Dieu et ne témoignent qu'ingratitude au Verbe de Dieu qui s'est incarné pour eux. Car telle est la raison pour laquelle le Verbe s'est fait homme, et le Fils de Dieu, Fils de l'homme : c'est pour que l'homme, en se mélangeant au Verbe et en recevant ainsi la filiation adoptive, devienne fils de Dieu. Nous ne pouvions en effet avoir part à l'incorruptibilité et à l'immortalité que si nous étions unis à l'incorruptibilité et à l'immortalité. Mais comment aurions-nous pu être unis à l'incorruptibilité et à l'immortalité, si l'Incorruptibilité et l'Immortalité ne s'étaient préalablement faites cela même que nous sommes, afin que ce qui était corruptible fût absorbé par l'incorruptibilité, et ce qui était mortel, par l'immortalité, « afin que nous recevions la filiation adoptive » ? Contre les Hérésies
Celui-ci en effet s'est fait « à la ressemblance de la chair du péché » pour condamner le péché et, ainsi condamné, l'expulser de la chair, et pour appeler d'autre part l'homme à lui devenir semblable, l'assignant ainsi pour imitateur à Dieu, l'élevant jusqu'au royaume du Père et lui donnant de voir Dieu et de saisir le Père, — lui, le Verbe de Dieu qui a habité dans l'homme et s'est fait Fils de l'homme pour accoutumer l'homme à saisir Dieu et accoutumer Dieu à habiter dans l'homme, selon le bon plaisir du Père Contre les Hérésies - Le signe de Jonas
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe. Contre les hérésies - Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Ainsi, dès le commencement, le Fils est le Révélateur du Père, puisqu'il est dès le commencement avec le Père : les visions prophétiques, la diversité des grâces, ses propres ministères, la manifestation de la gloire du Père, tout cela, à la façon d'une mélodie harmonieusement composée, il l'a déroulé devant les hommes, en temps opportun, pour leur profit. En effet, où il y a composition, il y a mélodie ; où il y a mélodie, il y a temps opportun ; où il y a temps opportun, il y a profit. C'est pourquoi le Verbe s'est fait le dispensateur de la grâce du Père pour le profit des hommes : car c'est pour eux qu'il a accompli de si grandes «économies», montrant Dieu aux hommes et présentant l'homme à Dieu, sauvegardant
l'invisibilité du Père pour que l'homme n'en vînt pas à mépriser Dieu et qu'il eût toujours vers quoi progresser, et en même temps rendant Dieu visible aux hommes par de multiples « économies », de peur que, privé totalement de Dieu, l'homme ne perdît jusqu'à l'existence. Car la gloire de Dieu c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme c'est la vision de Dieu : si déjà la révélation de Dieu par la création procure la vie à tous les êtres qui vivent sur la terre, combien plus la manifestation du Père par le Verbe procure t-elle la vie à ceux qui voient Dieu ! Contre les Hérésies - Par son Verbe et son Esprit, Dieu se manifeste à sa créature : la vie de l'homme, c'est la vision de Dieu
Et le Verbe « parlait à Moïse face à face, comme quelqu'un qui parlerait à son ami». Mais Moïse désira voir à découvert Celui qui lui parlait. Alors il lui fut dit : « Tiens-toi sur le faîte du rocher, et je te couvrirai de ma main; quand ma gloire passera, tu me verras par derrière ; mais ma face ne sera pas vue de toi, car l'homme ne peut voir ma face et vivre. » Cela signifiait deux choses : que l'homme était impuissant à voir Dieu, et que, néanmoins, grâce à la Sagesse de Dieu, à la fin, l'homme le verrait sur le faîte du rocher, c'est-à-dire dans sa venue comme homme. Voilà pourquoi le Verbe s'est entretenu avec Moïse face à face sur le faîte de la montagne, tandis qu'Élie aussi était présent, comme le rapporte l'Évangile : le Verbe s'acquittait ainsi, à la fin, de son antique promesse. Contre les Hérésies - Les visions des prophètes
Il te faudra, ainsi que tous les lecteurs de cet écrit, lire avec grande application ce que nous avons dit précédemment, afin de connaître aussi les doctrines mêmes dont nous entreprenons la réfutation : car c'est ainsi seulement que tu t'opposeras à elles de la manière requise et que tu seras à même d'assumer la tâche de réfuter tous les hérétiques, rejetant leurs doctrines comme de l'ordure à l'aide de la foi céleste et suivant le seul Maître sûr et véridique, le Verbe de Dieu, Jésus-Christ notre Seigneur, lui qui, à cause de son surabondant amour, s'est fait cela même que nous sommes afin de faire de nous cela même qu'il est. Contre les Hérésies - Livre 5 Préface


Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : agecanonix
Date : 15 juil.18, 08:21
Message : Il et toujours préférable de lire un auteur dans son texte plutôt que de laisser entre les mains d'une personne inconnue le soin de les commenter subjectivement.

Irénée a écrit.
1. LE PÈRE DU CHRIST, CRÉATEUR DE TOUTES CHOSES ET AUTEUR DE LA LOI Traité contre les hérésies. Livre V.
Ajoutons ce qu'à écrit Justin.

Qu'explique Justin dans cette citation ?
Tous simplement qu'il n'y avait rien d'anormal à affirmer que Jésus était le premier-né de Dieu, et donc un fil de Dieu, puisque les juifs, dans l'AT, considéraient eux aussi que l'expression "fils de Dieu" était légitime pour les anges.
Ainsi Justin met au même niveau Jésus et les anges pour convaincre Tryphon que le pensée chrétienne ne contredisait pas le judaisme.
Auteur : prisca
Date : 15 juil.18, 09:06
Message : Il est impossible à Dieu d'avoir un Fils comme tu l'entends agecanonix, un Fils engendré comme vous le dites tous sans exception, parce qu'engendré impose la procréation, comme un homme : Genèse 22:23 "Bethuel a engendré Rebecca. Ce sont là les huit fils que Milca a enfantés à Nachor, frère d'Abraham." Dieu a donné vie à Jésus, a créé Jésus, dans les moindres détails, Jésus ne tient pas de la génétique de Marie si on peut dire, même si Marie a porté Jésus dans son ventre, Jésus a reçu de Marie l'écrin qui l'a porté, il faut voir Marie comme un réceptacle précieux.


Par l'image biaisé de Jésus en tant qu'enfant légitime de Dieu tu viens de créer un second Dieu idéal comme Dieu le Père, un digne Fils de son Père.


Et c'est interdit d'avoir plusieurs Dieux tu le sais.
Auteur : lebéréen
Date : 15 juil.18, 10:17
Message : Les anges sont des créatures de Dieu par Jésus CHRIST
Voir Colossiens
Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
1.16
Car PAR lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre
, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
1.17
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.

Mettre le Fils de Dieu au niveau des anges est une pure hérésie, quand on considère Colossiens et d'autres textes qui nous disent
que : PAR lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre...ET QUE : toutes choses subsistent en lui.

Les anges ont la vie par le Fils de Dieu BIEN QUE le Père soit plus grand que Fils


Car, s'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs,
8.6
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, DE QUI viennent toutes choses et pour qui nous sommes
,

et un seul Seigneur, Jésus Christ, PAR QUI sont toutes choses et par qui nous sommes.


LE PERE DE QUI SONT TOUTES CHOSES...

LE FILS PAR QUI SONT TOUTES CHOSES...
Auteur : prisca
Date : 15 juil.18, 10:34
Message :
lebéréen a écrit :Les anges sont des créatures de Dieu par Jésus CHRIST
Voir Colossiens
Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
1.16
Car PAR lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre
, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
1.17
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.

Mettre le Fils de Dieu au niveau des anges est une pure hérésie, quand on considère Colossiens et d'autres textes qui nous disent
que : PAR lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre...ET QUE : toutes choses subsistent en lui.

Les anges ont la vie par le Fils de Dieu BIEN QUE le Père soit plus grand que Fils


Car, s'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs,
8.6
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, DE QUI viennent toutes choses et pour qui nous sommes
,

et un seul Seigneur, Jésus Christ, PAR QUI sont toutes choses et par qui nous sommes.


LE PERE DE QUI SONT TOUTES CHOSES...

LE FILS PAR QUI SONT TOUTES CHOSES...
LE PERE DE QUI SONT TOUTES CHOSES...

LE FILS PAR QUI SONT TOUTES CHOSES..

Tu as su tenir la subtilité là, Dieu est Créateur de toutes choses, le Fils est Manifeste de Dieu.


cnrtl Manifeste 1. Vieux français - Qui peut être vu. Synon. apparent, visible;

− En partic. Qui prend des formes apparentes, extériorisées.

1 Pierre 1:20
"prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous,"



Romains 8:39
"ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur."


Comme Dieu s'est manifesté à Moise sur le Mont Sinaï par le buisson ardent, Dieu se manifeste par Jésus par une apparence humaine.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 15 juil.18, 13:09
Message : J'avoue être extrêmement déçu de vous Agecanonix.

D'abord j'ai démontré que ce que vous affirmez de Saint Irénée de Lyon est contraire à la présentation que vous nous faites de lui. Et en plus vous n'avez rien commenté de ce que je vous ai fournis. Évidemment :non:

1 Les Hommes deviendront des Dieux, ça n'a absolument aucun rapport avec le polythéisme des Grecs. C'est en rapport avec un courant théologique propre aux Église Apostoliques appelé la «Déification» ou encore la «Divination».
2 Saint Irénée de Lyon n'était pas Témoin de Jéhovah mais Catholique. Il n'y a aucune raison de croire que celui-ci ait un message conforme à l'enseignement de la Watch Tower.
3 Vous n'avez même pas commenter vous-même les citations que vous avez fournis. Mais en ce qui me concerne, je vais me faire plaisir, histoire qu'on en finisse une foi pour toute avec les mensonges des Témoins de Jéhovah.



Si ça ne vous dérange pas, je vais mettre le paragraphe en entier, histoire que l'on ai tous accès à la même information et que celle-ci soit complète.

Seigneur du ciel et de la terre Si donc c'est une chose assurée et indiscutable que personne n'a été proclamé Dieu (ou dieu) et Seigneur de façon absolue par l'Esprit en dehors du Dieu qui domine sur toutes choses avec son Verbe et de ceux qui reçoivent l'Esprit de la filiation adoptive, c'est-à-dire de ceux qui croient au seul vrai Dieu et au Christ Jésus, Fils de Dieu ; que pareillement aussi les apôtres n'ont, de leur propre chef, appelé Dieu ou Seigneur personne d'autre ; qu'enfin notre Seigneur s'en est abstenu bien davantage encore, lui qui est allé jusqu'à nous commander de ne reconnaître personne pour Père en dehors de Celui qui est aux cieux et qui est le seul Dieu et le seul Père : ils sont dans l'erreur, les sophistes qui enseignent qu'est Dieu et Père par nature celui qu'ils ont eux-mêmes faussement imaginé, tandis que le Créateur n'est ni Dieu ni Père par nature, mais est appelé ainsi par artifice de langage, parce qu'il domine sur la création, comme disent ces grammairiens dépravés qui exercent leur imagination sur Dieu et qui, répudiant l'enseignement du Christ, font sortir de leurs propres divinations mensongères toute l' "économie" de Dieu : car à leurs Éons ils prétendent donner les noms de Dieux, de Pères, de Seigneurs et même de Cieux, ainsi qu'à leur Mère, qu'ils appellent aussi Terre et Jérusalem, lui attribuant une myriade de vocables.

2 Or n'est-il pas évident que, si le Seigneur avait connu une multitude de Pères et de Dieux, il n'eût pas commandé à ses disciples de ne connaître qu'un seul Dieu et de ne donner qu'à celui-là seul le nom de Père? En fait, il a distingué du vrai Dieu ceux qui sont appelés tels par artifice de langage Mt 6,24, afin qu'on ne s'égare pas en suivant son enseignement et qu'on ne prenne pas une chose pour l'autre. Si, par contre, après nous avoir commandé de ne donner qu'à un seul les noms de Père et de Dieu, il en a reconnu, quant à lui, tantôt l'un, tantôt l'autre pour Père et pour Dieu au même sens strict, il apparaîtra comme donnant un ordre à ses disciples et faisant lui-même tout le contraire: ce ne sera pas là le comportement d'un bon Maître Lc 18,18, mais d'un trompeur et d'un envieux. Et les apôtres, selon eux, apparaîtront comme transgresseurs du commandement, en reconnaissant le Créateur pour Dieu, pour Seigneur et pour Père, comme nous l'avons montré, si celui-ci n'est pas le seul Dieu et Père; de cette transgression sera cause pour eux le Maître, puisque c'est lui qui leur a commandé de ne donner qu'à un seul le nom de Père, leur faisant un devoir de reconnaître le Créateur pour leur Père, ainsi qu'il vient d'être montré.

402 2 1 Quand donc, dans le Deutéronome, Moïse fait la récapitulation de toute la Loi qu'il a reçue du Créateur et dit: "Sois attentif, ciel, et je parlerai, et que la terre écoute les paroles de ma bouche Dt 32,1 !"; quand, à son tour, David dit que son secours vient du Seigneur: "Mon secours, dit-il, vient du Seigneur qui a fait le ciel et la terre Ps 121,2"; quand Isaïe aussi déclare qu'il parle de la part de Celui qui a fait le ciel et la terre et domine sur eux: "Écoute, ciel, dit-il, et toi, terre, prête l'oreille, car le Seigneur a parlé Is 1,2", et encore: "Ainsi parle le Seigneur Dieu qui a fait le ciel et l'a fixé, qui a affermi la terre et ce qu'elle renferme, qui a donné le souffle au peuple qui l'habite et l'Esprit à ceux qui la foulent aux pieds Is 42,5"; 2 et quand, enfin, notre Seigneur Jésus-Christ reconnaît ce même Créateur pour son Père, en disant: "Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre Mt 11,25 Lc 10,21": quel Père veulent-ils que nous entendions par là, ces sophistes dépravés de Pandore? l'Abîme inventé par eux? ou leur Mère? ou le Monogène? ou le Dieu faussement imaginé par Marcion et par les autres et dont nous avons longuement prouvé qu'il n'est pas Dieu? ou - ce qui est la vérité - le Créateur du ciel et de la terre prêché par les prophètes, Celui-là même que le Christ reconnaît pour son Père, Celui-là même que la Loi annonce en disant: "Écoute, Israël, le Seigneur ton Dieu est l'unique Seigneur Dt 6,4" ?

Et même le paragraphe d'après il dit

Paroles des prophètes, paroles du Christ
3 Que les écrits de Moïse soient les paroles du Christ, c'est ce que le Christ lui-même dit aux Juifs, ainsi que Jean l'a rapporté dans l'Évangile: "Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez moi aussi, car c'est de moi qu'il a écrit; mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles Jn 5,46-47 ?" Il signifie clairement par là que les écrits de Moïse sont ses propres paroles. S'il en va ainsi des paroles de Moïse, celles des autres prophètes sont aussi les siennes, comme nous l'avons montré.

Une autre fois encore, le Seigneur lui-même montre Abraham disant au riche au sujet des hommes encore en vie: "S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, lors même que quelqu'un ressusciterait d'entre les morts et irait à eux, ils ne le croiront pas Lc 16,31." 4 Ce n'est pas un conte en l'air que cette histoire du pauvre et du riche. En premier lieu, le Seigneur nous enseigne à fuir les délices, de peur que, en vivant dans les réjouissances mondaines et la bonne chère, nous ne devenions les esclaves de nos passions et n'oubliions Dieu: "Il y avait, dit-il, un riche qui s'habillait de pourpre et de lin fin et festoyait chaque jour brillamment Lc 16,19." C'est à propos de gens de cette espèce que l'Esprit a dit par la bouche d'Isaïe: "Au son des cithares et des harpes, des tambourins et des flûtes, ils boivent le vin; mais ils ne regardent pas les oeuvres de Dieu et ils ne considèrent pas les ouvrages de ses mains Is 5,12." De peur donc que nous n'encourions le même châtiment qu'eux, le Seigneur nous fait voir leur fin. Mais en même temps il donne à entendre que, s'ils écoutaient Moïse et les prophètes, ils croiraient en Celui que ceux-ci ont annoncé par avance, le Fils de Dieu qui est ressuscité d'entre les morts et nous donne la vie. C'est assez dire que tous relèvent d'une même "substance", Abraham, et Moïse, et les prophètes, et le Seigneur lui-même, qui est ressuscité d'entre les morts et en qui croient une foule de circoncis qui écoutent Moïse et les prophètes annonçant la venue du Fils de Dieu. Quant à ceux qui les méprisent et les disent relever d'une autre "substance", ils ne connaissent pas non plus le "Premier-né des morts Col 1,18", puisqu'ils conçoivent comme deux êtres séparés un Christ, qui serait demeuré impassible, et Jésus, qui aurait souffert.
Si donc c'est une chose assurée et indiscutable que personne n'a été proclamé Dieu (ou dieu) et Seigneur de façon absolue par l'Esprit en dehors du Dieu qui domine sur toutes choses avec son Verbe et de ceux qui reçoivent l'Esprit de la filiation adoptive,
Ce passage vous incrimine, navré de vous le faire remarqué, pourquoi? Je vais développer.

Il s'agit d'abord d'une affirmation définitivement trinitaire; relisez tranquillement, prenez tout votre temps, personne n'a été proclamé Dieu (ou dieu) et Seigneur de façon absolue par l'Esprit(de vérité), il s'agit premièrement d'une référence à l'Évangile selon Saint Jean.
Ensuite ça dit en dehors du Dieu qui domine sur toutes choses avec son Verbe. Le Verbe domine sur toute chose avec Dieu, c'est encore une fois une affirmation Trinitaire et c'est bien évidemment contraire à l'enseignement des Témoins de Jéhovah, alors pourquoi citer Saint Irénée de Lyon? Je sais pas j'aimerais bien comprendre.


Ceux qui reçoivent l'esprit de Filiation adoptive, cette affirmation est absolument impossible à comprendre pour un Témoin de Jéhovah, navré, il faut certaine base de ce qu'était le christianisme à l'époque. On parle ici de déification voir Clément d'Alexandrie, Origène, Grégoire de Nysse et Maxime le Confesseur.

CLEMENT D’ALEXANDRIE, Le Protreptique, 1, 8. SC 2bis, p.63.
Oui, je dis bien, le Logos de Dieu devenu homme, afin qu’à vous encore ce soit un homme qui apprenne comment un
homme peut devenir Dieu.
CLEMENT D’ALEXANDRIE, Le Pédagogue, III, 1,1. SC 158, p.13.
Il semble donc bien que la plus grande de toutes les connaissances soit la connaissance de soi-même; car celui qui se connaît lui-même
aura la connaissance de Dieu et, ayant cette connaissance, sera rendu semblable à Dieu.
Je pourrais continuer en vous donnant plus d'informations sur le sujet, mais sincèrement je doute que vous alliez les consulter, alors la perte de temps je vais me l'épargner.
qu'enfin notre Seigneur s'en est abstenu bien davantage encore, lui qui est allé jusqu'à nous commander de ne reconnaître personne pour Père en dehors de Celui qui est aux cieux et qui est le seul Dieu et le seul Père
C'est bien dommage de mettre en rouge une moitié de phrase ainsi...

D'abord je vais spécifier quand aucun cas il est dit que le Fils est le Père, c'est une incompréhension de votre part de ce qu'est le dogme de la Sainte Trinité.

Ensuite merci de tout surligner afin que le lecteur comprenne bien ce qui est dit de la part de Saint Irénée de Lyon

lui qui est allé jusqu'à nous commander de ne reconnaître personne pour Père en dehors de Celui qui est aux cieux et qui est le seul Dieu et le seul Père : ils sont dans l'erreur, les sophistes qui enseignent qu'est Dieu et Père par nature celui qu'ils ont eux-mêmes faussement imaginé, tandis que le Créateur n'est ni Dieu ni Père par nature, mais est appelé ainsi par artifice de langage,
Ouf le sens de la phrase finalement n'a pas grand chose à voir avec ce que vous tentez de nous faire croire...

Et oui, Saint Irénée de Lyon nous demande de savoir faire la différence entre un abus de langage et la nature de Dieu :non:
Or nous avons montré dans le troisième livre que nul autre n'est appelé Dieu par les apôtres parlant en leur propre nom, hormis le vrai Dieu, le Père de notre Seigneur.
On appele Dieu le Père car son Verbe est son Fils. On n'appelle pas le Christ Dieu car il est l'incarnation du Fils de Dieu.

Les Témoins de Jéhovah ont de la difficulté avec la notion de sémantique...
quand nous disons que le Logos, le premier-né de Dieu, a été engendré sans union charnelle, qu'après avoir été crucifié, mort et ressuscité, il est monté au ciel, nous n'annonçons rien d'inoui par rapport aux êtres que vous appelez fils de Dieu
Qu'explique Justin dans cette citation ?
Tous simplement qu'il n'y avait rien d'anormal à affirmer que Jésus était le premier-né de Dieu, et donc un fil de Dieu, puisque les juifs, dans l'AT, considéraient eux aussi que l'expression "fils de Dieu" était légitime pour les anges.
Ainsi Justin met au même niveau Jésus et les anges pour convaincre Tryphon que le pensée chrétienne ne contredisait pas le judaisme.

Non, non ce n'est pas ce qui est affirmé...


Avez-vous déjà été au fait de la notion de «l'Ange de l'Éternel» ??

R. Nahman a dit: Celui qui est aussi habile à réfuter le Minim que R. Idith, 52 le laisse faire; mais pas autrement. Un jour, un Min a dit à R. Idith: Il est écrit: Et à Moïse, Il dit: Monte vers le Seigneur.53 Mais il aurait sûrement été dit: Monte vers moi! - C'était Métatron54 [qui a dit cela], il a répondu, dont le nom est semblable à celui de son Maître, 55 car il est écrit: Car mon nom est en lui. Mais si c'est le cas, nous devrions l'adorer ! Le même passage, cependant, répondit R. Idith dit: Ne sois pas rebelle contre lui, c'est-à-dire ne m'échange pas pour lui. Mais si c'est le cas, 58 pourquoi est-il dit: Il ne pardonnera pas ta transgression? 59 Il répondit: Par notre volonté60 nous ne l'accepterions pas comme un messager, 61 car il est écrit, Et il lui dit: Si Ton [personnel] ] présence ne va pas etc. Talmud de Babylone 38b

Métatron = Ange de l'Éternel


de plus

Le spécialiste Juif Nahum Sarna reconnait ainsi :
Il est clair que dans plusieurs textes, la distinction entre Dieu et son Ange s’estompe. (Gen. 16:7-9, 11; 22:11-12, 15-18; Exod. 3:2, 4; Jug. 6:11-23). Lors de l’Exode hors d’Egypte, c’est tantôt Dieu (Exod. 13:21), tantôt son Ange (14:9) qui mène le camp des Israélites.
Nahum Sarna, Genesis, The JPS Torah Commentary, page 383

Il s'agit encore ici d'une affirmation invalidant la compréhension du christianisme des Témoins de Jéhovah.


Et puis Justin a dit ceci

Quand nous disons que le Logos, le premier-né de Dieu, Jésus-Christ notre Maître, a été engendré sans union charnelle, qu’après avoir été crucifié, être mort et ressuscité, il est monté au ciel, nous n’annonçons rien d’inouï par rapport aux êtres que vous appelez fils de Dieu8. 8 Apologie, I, 21, 1 (Munier 2006, 187).
Mais il a aussi dit ceci
Jésus-Christ seul a été engendré comme Fils de Dieu, au sens propre du terme, lui qui est son Logos, son premier-né, sa puissance ; devenu homme par sa volonté, il nous a donné cet enseignement pour la transformation et le renouvellement du genre humain9. 9 Apologie, I, 23, 2 (Munier 2006, 193).
La première puissance, après Dieu le père et le maître de l’univers, c’est le Logos, qui est aussi son Fils ; de quelle manière, fait chair, il est devenu homme, nous le dirons dans la suite10. 10 Apologie, I, 32, 10 (Munier 2006, 17).
Nous avons appris que le Christ est le premier-né de Dieu, et nous avons indiqué plus haut qu’il est le Logos, dont le genre humain tout entier a reçu participation11 11 Apologie, I, 46, 2 (Munier 2006, 251)
Le Logos de Dieu est son Fils, comme nous l’avons dit. Il est appelé aussi Ange (messager) et Apôtre (envoyé), car il annonce tout ce qu’il faut connaître et il est envoyé pour révéler tout ce qui est annoncé…12.12 Apologie, I, 63, 4-5 (Munier 2006, 295-297).
Et tant d'autre je ne continuerai pas à l'infini.

Alors, quelles cartes vous reste-t-il pour démontrer que votre Foi est vrai, que votre compréhension du Christianisme est vrai?

Allez, je relèverai votre défi ne vous inquitétez pas.

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : prisca
Date : 15 juil.18, 20:23
Message : Jésus est plus qu'égal de Dieu, Jésus est Dieu.

Le Nom qui sauve est JESUS. Justement.


Nous pouvons comprendre par ce verset que les 144000 personnes portent le Nom de Jésus et le Nom de Dieu écrits sur leurs fronts, mais nous comprenons qu'ils n'ont pas les 2 Noms d'inscrit, mais qu'il faut rajouter ce que je rajoute en rouge l'allocution "par conséquent" dans le verset pour faire comprendre Apocalypse 14:1
"Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et
par conséquent le nom de son Père écrits sur leurs fronts."


On pourrait conclure par ce verset donc que par conséquent le Nom de Dieu est YESHUA.

Prier Jésus c'est prier Dieu et prier Dieu c'est prier Jésus inversement puisque Jésus est Dieu lui même car les 144 000 ont le Nom YESHUA sur leur front.


Alors que penser, et bien qu'il faut changer la dénomination de votre mouvement, et au lieu de vous appeler "les Témoins de Jéhovah" vous appeler "les Témoins de Yeshua" pour être en conformité avec la Parole de Dieu.

Il faut juste tout rééditer, dans le monde, et prévenir les personnes, un peu de travail en somme.

agecanonix si tu me lis tu peux daigner me répondre une seule fois dans ta vie ? Ou je viens avec Aquila ?
Auteur : agecanonix
Date : 15 juil.18, 20:29
Message : Je reviendrais par petites touches et progressivement sur vos explications dans lesquelles je ne vois rien, à première lecture, qui ne vienne poser un soucis à mes croyances.

Un point que vous semblez ne pas avoir compris, ce qui m'étonne de vous . (je n'emploierai pas le mot décevoir comme vous) Par contre j'ai dit que Irénée donnait au mot "théos" un sens différent de celui que l'Eglise catholique actuelle lui donne.

Je vous montre, en attendant, les points qui ressemblent beaucoup plus aux croyances TJ qu'aux croyances catholiques.
Si donc les apôtres ne l'ont pas fait, les tj non plus !
Vous donnez une interprétation à cette constatation d'Irénée. Mais cela reste une interprétation visant à expliquer une différence entre votre pratique actuelle et celle des apôtres. Partant de là, elle n'engage que vous .
Les TJ se contentent de faire la même chose que les apôtres !!
Vous saisissez la nuance ?

Vous me citez R. Nahman. Mais hors mis le respect naturel que je porte à tout humain, je n'ai que faire de son avis. J'ai simplement lu ceci d'Irénée :
Ce qui est mis en comparaison avec la croyance à laquelle Irénée fait allusion concernant les fils de Dieu , ce n'est pas que Jésus soit fils de Dieu, mais qu'il soit comme eux..
Mettons la phrase dans un autre ordre sans modifier l'idée.
" Vous, vous croyez sans difficultés qu'il y a des fils de Dieu, puisque vous les appelez ainsi, et bien ce que nous disons de Jésus, son parcours, et son retour au ciel entre aussi dans cette définition et ne devrait pas vous choquer "

Il y a un monde entre dire cela et affirmer que Jésus est le Dieu, au sens absolu.
Donc, une nouvelle fois, un TJ aurait pu écrire ce qu'Irénée a écrit.

Une autre citation. Les mots ont un sens,
Par exemple, le mot "devenir" implique une transformation, on ne devient un homme qu'à la condition de ne pas l'avoir été auparavant. Une chenille devient un papillon, mais la papillon n'est plus un chenille.
Or, notez l'ordre des idées développées par Irénée. Seul Jésus a été engendré comme fils de Dieu, au sens propre du terme, et ensuite seulement il est devenu homme.
Irénée ne parle pas ici, en utilisant le mot "engendrer", du passage de la vie de Jésus dans une forme humaine, puisqu'il le fait ensuite (par l'expression "devenu homme"), mais bien du commencement de sa vie.
Le mot "premier-né" prend donc ici toute sa valeur puisque Irénée nous explique sans ambiguïté que Jésus est , au sens propre du terme, précise t'il, coupant toute interprétation au second degré, le premier de ses fils à avoir pris vie faisant de lui un être unique, non pas parce qu'il serait fils, mais qu'il serait le premier..

Vous pourriez trouver cette explication dans un ouvrage TJ aussi .

Nous retrouvons cette idée dans la citation suivante.

Première puissance après Dieu, lequel est défini comme le maître de l'Univers, ce que Jésus n'est donc pas.
Tout à fait ce que les TJ professent.

Une dernière pour aujourd'hui.

La fonction d'ange est également reconnue par Irénée concernant Jésus.
Les TJ croient effectivement que Jésus est un ange, précisément le chef des anges, et qu'il a probablement été envoyé par le Père pour des missions d'anges avant qu'il ne soit fait homme.
Ainsi, les TJ pensent que Jésus était probablement l'ange qui agira et se présentera aux patriarches ou à Moise en certaines circonstances lorsqu'un message du Père devait être annoncé à ces hommes.
Notez, comme les TJ le font, que Irénée place Jésus en complète soumission au Père dans ces fonctions d'ange ou d'apôtre.

Voilà, cher C d T, un premier jet qui me semble contredire votre analyse un peu compliquée.
Vous savez, le christianisme, c'est simple.. ne pas croire que puisque cela vient de Dieu cela devrait être compliqué.

un dernier ajout en attendant.
C d T a écrit :Le spécialiste Juif Nahum Sarna reconnait ainsi :
Il est clair que dans plusieurs textes, la distinction entre Dieu et son Ange s’estompe. (Gen. 16:7-9, 11; 22:11-12, 15-18; Exod. 3:2, 4; Jug. 6:11-23). Lors de l’Exode hors d’Egypte, c’est tantôt Dieu (Exod. 13:21), tantôt son Ange (14:9) qui mène le camp des Israélites.
Nahum Sarna, Genesis, The JPS Torah Commentary, page 383
Le simple fait, constaté ici, qu'il faille venir expliquer les propos d'Irénée, démontre le malaise qu'ils provoquent à leur simple lecture.
Or Irénée n'était pas moins ignorant de l'effet que produirait cette phrase et il n'aurait pas manqué de l'expliquer lui-même, ce qu'il ne fait pas.
Nous devons donc nous contenter de dire que pour Irénée Jésus était aussi un ange. point !
Tout le reste est interprétation.
Les TJ sont donc en accord avec Irénée sur ce point.

Disséquons la réflexion de Juif Nahum Sarna .
Parce que deux textes affirmeraient pour l'un, que Dieu menait le camps des israélites et pour l'autre, que ce serait un ange, ce spécialiste en déduit que l'ange serait Jésus et donc que Jésus serait Dieu..
Raccourci un peu simple si l'on pose l'autre alternative. Dieu serait le décideur et l'ange le réalisateur de la décision de Dieu.
Dans les deux cas, c'est Dieu qui mènerait le camps en confiant cette tâche à un ange, qui pourrait être le Logos, mais un Logos obéissant à Dieu dans cette mission d'ange.

Je le répète, Irénée n'est pas TJ et sur de nombreux points, cet homme a développé des dogmes que nous n'acceptons pas.
Cependant, sa conception du Logos ressemble à celle des TJ, à partir du moment où nous comprenons que le sens du mot 'théos" n'est pas le sens moderne accepté par les religions dites chrétiennes.

Je souhaite maintenant démontrer une erreur d'analyse d'Irénée.
Paroles des prophètes, paroles du Christ

Irénée cite ici Jean 5:46-47. Or, la déduction qu'il fait de ce texte comporte un erreur de taille.
En effet, le texte est en réalité celui-ci :
Ainsi, le texte ne dit pas : "car c'est de moi qu'il a écrit", mais "c’est à mon sujet qu’il a écrit", ce qui ne le pose pas comme l'auteur des paroles dites à Moise mais comme le sujet de ces explications.

Par contre, pas plus qu'ailleurs, Irénée n'en déduit pas que le Logos soit Dieu. Même en se trompant sur le sens du texte, il dit simplement que le Logos aurait prononcé ces paroles. Tout cela concorde avec la qualification d'ange ou messager de Dieu qui existait à l'époque concernant le rôle de Jésus dans l'AT.

Autre affirmation de votre part: Vous affirmez que nous avons ici une affirmation purement trinitaire d'Irénée.
C'est probablement parce que vous retrouvez les trois mots ou notions "Père, Verbe et Saint Esprit dans la même phrase..
Mais au final, c'est votre seul argument car le sens de la phrase ne vient pas vous aider.

Analysons le avec une construction plus fluide :

Notez que la phrase garde tout son sens sans y ajouter "avec son verbe" , renseignement qui n'est pas là pour modifier quoi que ce soit mais pour indiquer que le Logos (verbe) a sa place naturelle "avec" Dieu..
Je voudrais vous signaler l'expression " de façon absolue". Elle n'est utilisée par Irénée que pour désigner le Père et pour le distinguer du Logos.
Si donc le Père est le seul Dieu, dans le sens absolu du terme, alors Jésus est dieu, dans un sens non absolu et donc dans un sens plus commun, comme les anges. Cette volonté de conférer seulement à Dieu , le Père, ce sens absolu du mot Dieu, montre qu'Irénée ne pensait absolument pas que le Logos, et encore moins l'ES, étaient Dieu au plein sens du terme.

Je termine en vous indiquant la façon dont les TJ considère la position de Jésus.

Il existe Jéhovah, YHWH, le Dieu qui contacte Abraham et qui fonde Israel. Il est unique, sans égal, sans commencement, sans fin, créateur de toute chose et de tout le vivant.
Il y a Jésus, le Logos, le Verbe, qui est engendré par Dieu et qui a donc un commencement. Il est un être divin ou un dieu au sens donné par le Psaume 8:5 " ceux qui sont de condition divine "

Le fils obéit au Père, sur terre et dans les cieux.
Si Jean 1:1 indique que Jésus était dieu, c'est qu'il était de condition divine avant de venir sur terre.
Le mot grec "théos" est donc employé non pas dans un sens polythéiste, puisque seul le Père est considéré comme Dieu, de façon absolu, ce qui fait de lui toujours le seul et unique Dieu des chrétiens.

Jésus lui, est un être divin, fils unique de Dieu et donc second personnage de l'Univers. Mais en aucun cas l'égal du seul Dieu unique.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 16 juil.18, 02:38
Message :
Je reviendrais par petites touches et progressivement sur vos explications dans lesquelles je ne vois rien, à première lecture, qui ne vienne poser un soucis à mes croyances
Il n'y a rien dans tout ce que j'ai dit qui soit conforme à ce que croit un Témoin de Jéhovah. Sinon vous auriez développé précisément sur le sujet plutôt que de pelleter des nuages en me présentant votre compréhension de ce qu'a écrit Saint Irénée de Lyon

Par contre j'ai dit que Irénée donnait au mot "théos" un sens différent de celui que l'Eglise catholique actuelle lui donne.
Première fallacie intellectuel, vous affirmez que Saint Irénée de Lyon n'a pas la même compréhension du mot sans jamais ne citer aucun des Pères de l'Église attestant que ce dernier n'était pas un chrétien conforme à la Foi Catholique. Il ne s'agit ici que d'une interprétation personnelle de votre part que vous appliquez ensuite sur la réalité. En gros vous faites passer vos impressions pour des réalités.

À l'inverse, moi je vous ai fournie des références démontrant que Saint Irénée de Lyon utilise le mot dans une traditions chrétiennes très anciennes qui fut maintes et maintes foi réutilisée par ces Successeurs et pas les moindres NON !! On parle d'Origène, de Clément d'Alexandrie, de Grégoire de Naziance, de Grégoire de Nysse de Maxime le Confesseur de toutes la tradition hésychaste, de la tradition de la vie monastique en générale, de la tradition eucharistique qui est encore bien plus ancienne que Irénée de Lyon.

Vous n'avez même pas réussi à m'expliquer dans quel contexte et pourquoi il dit cela. Rappelez-vous que le nom de son livre est Contre les Hérésies, si Saint Irénée de Lyon fait référence à des Hérésies merci de nous dire de quelles il parle en identifiant clairement ce courant.
Or nous avons montré dans le troisième livre que nul autre n'est appelé Dieu par les apôtres parlant en leur propre nom, hormis le vrai Dieu, le Père de notre Seigneur.
Sois-vous n'avez rien lu de Saint Irénée de Lyon et ne faites que des copiés collés, soit vous n'avez absolument irne compris à ce qu'il disait. La Preuve:
Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe
de la Vierge.
On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme concevra et enfantera un fils. » Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu. Il s'agit en effet d'une prophétie qui fut faite avant la déportation du peuple à Babylone, c'est-à-dire avant l'hégémonie des Mèdes et des Perses ; cette prophétie fut ensuite traduite en grec par les Juifs eux-mêmes longtemps avant la venue de notre Seigneur, en sorte que personne ne puisse les soupçonner d'avoir traduit comme ils l'ont fait dans l'éventuelle pensée de nous faire plaisir : car, s'ils avaient su que nous existerions un jour et que nous utiliserions les témoignages tirés des Ecritures, ils n'auraient certes pas hésité à brûler de leurs mains leurs propres Écritures, elles qui déclarent ouvertement que toutes les autres nations auront part à la vie et qui montrent que ceux-là mêmes qui se vantent d'être la maison de Jacob et le peuple d'Israël sont déchus de l'héritage de la grâce de Dieu.

C'est quoi vous ne comprenez pas dans Dieu s'est fait Homme??


Prenez le temps de bien lire tout attentivement, prenez votre temps. J'ose croire qu'un jour vous allez décrocher avec Irénée de Lyon et passer à autre chose.

Vous me citez R. Nahman. Mais hors mis le respect naturel que je porte à tout humain, je n'ai que faire de son avis. J'ai simplement lu ceci d'Irénée :

quand nous disons que le Logos, le premier-né de Dieu, a été engendré sans union charnelle, qu'après avoir été crucifié, mort et ressuscité, il est monté au ciel, nous n'annonçons rien d'inoui par rapport aux êtres que vous appelez fils de Dieu
Ce qui est mis en comparaison avec la croyance à laquelle Irénée fait allusion concernant les fils de Dieu , ce n'est pas que Jésus soit fils de Dieu, mais qu'il soit comme eux..
Mettons la phrase dans un autre ordre sans modifier l'idée.
" Vous, vous croyez sans difficultés qu'il y a des fils de Dieu, puisque vous les appelez ainsi, et bien ce que nous disons de Jésus, son parcours, et son retour au ciel entre aussi dans cette définition et ne devrait pas vous choquer "
Deuxième Fallacy intellectuelle: Rejetez du revers de la main l'avis d'un expert de l'ancien testament.



Vous avez lu et compris ce que vous vouliez d'Irénée, hors celui-ci se place dans une tradition exégétique fort différente de celle des Témoins de Jéhovah, vous êtes issus de la Réforme Protestante et tout ce qui vient avec. Or la Bible n'existait pas à l'époque et les Pères de l'Église ont travaillé avec les livres deutérocanoniques que l'on trouvait dans la septante. Votre Tradition exégétique est donc incompatible avec celle des Pères de l'Église.


Par la suite vous avez fait une autre erreur intellectuelle.


Strawman: Hommes de Pailles.


Irénée de Lyon ne pouvait pas être unitarien puisque ce courant théologique est postérieur au concile de Nicée.. Merci de rester chronologiquement cohérent avec l'histoire. Irénée de Lyon est Irénée de Lyon et non ce que vous voudriez qu'il soit.
Jésus-Christ seul a été engendré comme Fils de Dieu, au sens propre du terme, lui qui est son Logos, son premier-né, sa puissance ; devenu homme par sa volonté, il nous a donné cet enseignement pour la transformation et le renouvellement du genre humain9. 9 Apologie, I, 23, 2 (Munier 2006, 193).

On parle ici du Métatron, une notion du judaïsme que vous ignoriez avant aujourd'hui et que vous balayez maintenant car non conforme à votre compréhension de Irénée de Lyon.


Or non, il n'y a rien de compatible, ni de proche ni de loin, avec ce qu'enseigne les Témoins de Jéhovah, dans un tel cas merci de me dire en quoi votre compréhension est proche de celle du Métatron.
Or, notez l'ordre des idées développées par Irénée. Seul Jésus a été engendré comme fils de Dieu, au sens propre du terme, et ensuite seulement il est devenu homme.
Non ce n'est pas ce que Saint Irénée de Lyon affirme. Il affirme que le Fils existe depuis toujours et qu'il est devenu un homme par la suite. Jésus est le Fils incarné de Dieu et non le Fils de Dieu. Parlant ainsi il est conforme avec l'enseignement de l'Église Catholique. Jésus est un homme et Dieu à la fois.
Le mot "premier-né" prend donc ici toute sa valeur puisque Irénée nous explique sans ambiguïté que Jésus est , au sens propre du terme, précise t-il, coupant toute interprétation au second degré, le premier de ses fils à avoir pris vie faisant de lui un être unique, non pas parce qu'il serait fils, mais qu'il serait le premier..

Selon vous un ange serait au commencement avec Dieu? Donc vous reconnaissez être un polythéiste.
On avance

Irénée cite ici Jean 5:46-47. Or, la déduction qu'il fait de ce texte comporte un erreur de taille.
En effet, le texte est en réalité celui-ci :
En effet, si vous croyiez en Moïse, vous croiriez en moi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Si vous ne croyez pas ce qu’il a écrit, comment croiriez-vous ce que je dis ? »TOB

Ainsi, le texte ne dit pas : "car c'est de moi qu'il a écrit", mais "c’est à mon sujet qu’il a écrit", ce qui ne le pose pas comme l'auteur des paroles dites à Moise mais comme le sujet de ces explications.

Ah tiens donc, lorsque celui-ci est en désacord avec vous vous nous dîtes qu'il a fait une erreur. Plutôt que de voir un développement de sa pensé théologique vous préférez y voir une erreur.


Il s'agit encore une foi d'une erreur de méthode et d'une fallacie intellectuelle de votre part.
Vous affirmez que nous avons ici une affirmation purement trinitaire d'Irénée.
C'est probablement parce que vous retrouvez les trois mots ou notions "Père, Verbe et Saint Esprit dans la même phrase..
Mais au final, c'est votre seul argument car le sens de la phrase ne vient pas vous aider.

Strawman: Hommes de Pailles.


Mon argument était bien plus long, vous avez simplement renoncé à débattre avec moi. C'est un signe de faiblesse de votre part.
Disséquons la réflexion de Juif Nahum Sarna .
Parce que deux textes affirmeraient pour l'un, que Dieu menait le camps des israélites et pour l'autre, que ce serait un ange, ce spécialiste en déduit que l'ange serait Jésus et donc que Jésus serait Dieu..
Raccourci un peu simple si l'on pose l'autre alternative. Dieu serait le décideur et l'ange le réalisateur de la décision de Dieu.
Dans les deux cas, c'est Dieu qui mènerait le camps en confiant cette tâche à un ange, qui pourrait être le Logos, mais un Logos obéissant à Dieu dans cette mission d'ange.
Strawman: Homme de Pailles
Le spécialiste ne peut pas dire que l'Ange est Jésus puisqu'il est Juif merci de resté honnête intellectuellement.


Il cite le Talmud de Babylone, dans celui-ci le Rab affirme que le Metatron est une manifestation de Dieu. Pour être plus claire, le Métatron c'est comme le buisson ardent.

Il n'y a donc aucune correspondance entre le Talmud et la Foi des Témoins de Jéhovah. C'est quand même bien essayé.
Le simple fait, constaté ici, qu'il faille venir expliquer les propos d'Irénée, démontre le malaise qu'ils provoquent à leur simple lecture.
Or Irénée n'était pas moins ignorant de l'effet que produirait cette phrase et il n'aurait pas manqué de l'expliquer lui-même, ce qu'il ne fait pas.
Nous devons donc nous contenter de dire que pour Irénée Jésus était aussi un ange. point !

Attaque ad Hominem.

Vous supposez que je développe car cela me cause problème. C'est une attaque envers moi et non mon argument. Restez honnête intellectuellement lorsque vous discutez avec moi. Je suis très analytique vous risquez de mal paraitre encore une fois.


Si j'explique les propos c'est qu'ils ont été interprétés par vous en dehors de leurs significations.

Il s'agit donc plus d'une rééducation que d'un développement contextuel.
Jésus lui, est un être divin, fils unique de Dieu et donc second personnage de l'Univers. Mais en aucun cas l'égal du seul Dieu unique.

Il est donc une divinité mineure, ce qui fait de vous des polythéistes. Quelle hypocrisie de la part des Témoins de Jéhovah de qualifier dans de tels circonstances les trinitaires de polythéistes...
Voilà, cher C d T, un premier jet qui me semble contredire votre analyse un peu compliquée.
Vous savez, le christianisme, c'est simple.. ne pas croire que puisque cela vient de Dieu cela devrait être compliqué.
Le Christianisme n'est pas simple. On peut le simplifier en prenant tout au premier degré, mais la matière à étudier en tant que telle est extrêmement complexe. Rien de simple, les auteurs du Nouveau Testament n'étaient pas des imbéciles, ce sont des gens très éduqués qui ont été à la meilleure école: Celle du Christ


Cordialement

Chrétien de Troyes
Auteur : agecanonix
Date : 16 juil.18, 03:55
Message :
C d T a écrit :Il n'y a rien dans tout ce que j'ai dit qui soit conforme à ce que croit un Témoin de Jéhovah. Sinon vous auriez développé précisément sur le sujet plutôt que de pelleter des nuages en me présentant votre compréhension de ce qu'a écrit Saint Irénée de Lyon
Puisque vous aimez le latin. Attaque ad hominem et, en bon français, inconstance puisque vous me reprochiez de ne pas avoir répondu à votre pavé pour me reprochez le contraire maintenant ! :lol:

C d T a écrit :Première fallacie intellectuel, vous affirmez que Saint Irénée de Lyon n'a pas la même compréhension du mot sans jamais ne citer aucun des Pères de l'Église attestant que ce dernier n'était pas un chrétien conforme à la Foi Catholique. Il ne s'agit ici que d'une interprétation personnelle de votre part que vous appliquez ensuite sur la réalité. En gros vous faites passer vos impressions pour des réalités.
A la différence de vous, je préfère lire l'auteur dans son texte, plutôt que lire ce que d'autres ont bien voulu comprendre de ses textes. Sans doute une paresse intellectuelle de votre part !
Je sais, c'est également un attaque ad hominem, mais je vous devais bien cela ! :lol:
C d T a écrit :À l'inverse, moi je vous ai fournie des références démontrant que Saint Irénée de Lyon utilise le mot dans une traditions chrétiennes très anciennes qui fut maintes et maintes foi réutilisée par ces Successeurs et pas les moindres NON !! On parle d'Origène, de Clément d'Alexandrie, de Grégoire de Naziance, de Grégoire de Nysse de Maxime le Confesseur de toutes la tradition hésychaste, de la tradition de la vie monastique en générale, de la tradition eucharistique qui est encore bien plus ancienne que Irénée de Lyon.
Si vous reconnaissez être incapable de comprendre Irénée par vous-même, sans avoir besoin de béquilles dont l'examen pourraient vous apporter bien des surprises, libre à vous, vous vous êtes trompés de direction.
En effet, ce qui m'intéresse ici, c'est précisément ce que Irénée ou Justin ont dit et non pas la façon dont leurs textes ont été ensuite manipulés et déformés par les partisans d'une trinité.

Je ne dispose pas d'autant de temps que vous pour vous répondre, je le ferai donc progressivement.

Je note par contre que vous ne vous lancez jamais dans une explication de texte, vos maîtres , les écrivains trinitaires que vous citez, font office de preuves à vos yeux.

Vos explications sont donc inopérantes puisque vous n'utilisez que l'argument d'autorité qui, à mes yeux, n'a strictement aucune valeur.
Irénée a écrit :Donc ni le Seigneur ni l'Esprit Saint ni les apôtres n'ont jamais appelé Dieu, au sens propre du terme, qui que ce fût qui n'eût pas été le vrai Dieu; jamais non plus ils n'ont appelé Seigneur, de façon absolue, personne d'autre que Dieu le Père, qui domine sur toutes choses, et son Fils, qui a reçu de son Père la souveraineté sur toute la création.

Vous remarquez la différence de traitement entre les mots "Dieu" et "Seigneur".
Irénée indique que seul le Père est appelé Dieu par Jésus, le SE et les apôtres , ajoutant " au sens propre du terme", alors que le mot "Seigneur" peut s'appliquer tant au Père qu'à Jésus..

Il poursuit:
Comme le dit ce texte de l'Ecriture : « Le Seigneur a dit à mon
Seigneur : Siège à ma droite, jusqu'à ce que je mette tes ennemis comme escabeau sous tes pieds. » Le
Père y est montré parlant au Fils : il lui donne l'héritage des nations et lui soumet tous ses ennemis.
Puisque le Père est vraiment Seigneur et le Fils vraiment Seigneur, c'est à bon droit que l'Esprit Saint les
a désignés par l'appellation de «Seigneur». L'Ecriture dit de même dans le récit de la destruction de
Sodome : « Le Seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du feu et du soufre venant du Seigneur du
ciel. » Cette phrase doit s'entendre en ce sens que le Fils, qui vient de s'entretenir avec Abraham, a reçu
du Père le pouvoir de condamner les habitants de Sodome à cause de leur iniquité. Il en va pareillement
du texte suivant : « Ton trône, ô Dieu, est pour toujours ; c'est un sceptre de droiture que le sceptre de ta
royauté. Tu as aimé la justice et haï l'iniquité; c'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a consacré par l'Onction.
» L'Esprit les a désignés tous les deux par l'appellation de «Dieu», tant celui qui reçoit l'Onction, c'est-àdire
le Fils, que celui qui la confère, c'est-à-dire le Père. De même encore : « Dieu s'est tenu dans
l'assemblée de Dieu; au milieu de celle-ci il juge les dieux. » Ce texte parle du Père, du Fils et de ceux
qui ont reçu la filiation adoptive

Lisez bien la logique d'Irénée.
Un seul est Dieu, le Père. Puis Irénée indique « Dieu s'est tenu dans l'assemblée de Dieu; au milieu de celle-ci il juge les dieux.»
La conclusion d'Irénée : les dieux sont Jésus et ceux qui ont reçu la filiation adoptive.

Difficile d'être plus clair. Jésus est un dieu comme les appelés, mais il y a un Dieu au dessus de tous ceux là.


Commentaire inutile tant le texte est clair.
Tout est là.
Un seul et même Dieu, le Père de Jésus .
et répétitam
Ce texte, qui répond à Jean 1:1, établit une nette différence entre Dieu et Jésus en réponse à une hérésie initiée par Cérinthe.

Justin. Ainsi, un fils distinct de celui qui lui a donné vie.

Justin.

Un fils serviteur de celui qui lui donné vie..

Justin Deux personnes bien distinctes..et un fils qui a un commencement.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 16 juil.18, 09:58
Message : Je comprends à la lecture de votre dernière réponse que vous reconnaissez ne pas être en mesure de démontrer que Saint Irénée de Lyon était un unitarien. Je serais curieux de voir une exégèse universitaire prétendre que ce dernier n'avait pas une Théologie compatible avec le dogme de la Trinité. Les exégèse d'un Témoin de Jéhovah non seulement ne m'intéressent pas, mais elles n'intéresse personne. Je n'ai jamais entendu parlé d'un Témoins de Jéhovah qui est allé faire des études Théologiques dans une Facultés mondialement reconnus. Ça serait un suicide bien raide.

Puisque vous aimez le latin. Attaque ad hominem et, en bon français, inconstance puisque vous me reprochiez de ne pas avoir répondu à votre pavé pour me reprochez le contraire maintenant !
N'importe quoi j'ai répondu à pratiquement tout, vous êtes maintenant pris au dépourvu?
A la différence de vous, je préfère lire l'auteur dans son texte, plutôt que lire ce que d'autres ont bien voulu comprendre de ses textes. Sans doute une paresse intellectuelle de votre part !
Oui ad hominem, vous avez au moins l'humilité de le reconnaître.

Ensuite vous ne lisez pas le texte dans son contexte, si c'était le cas vous m'auriez fait part à quelle hérésie ce dernier s'en prend sur chaque affirmation. Signe que vous avez détaché les mots de leur contexte. C'est pas fort.
Si vous reconnaissez être incapable de comprendre Irénée par vous-même, sans avoir besoin de béquilles dont l'examen pourraient vous apporter bien des surprises, libre à vous, vous vous êtes trompés de direction.
En effet, ce qui m'intéresse ici, c'est précisément ce que Irénée ou Justin ont dit et non pas la façon dont leurs textes ont été ensuite manipulés et déformés par les partisans d'une trinité.
L'examen n'apporte pas de surprise pour un Chrétien Orthodoxe. Le Texte d'Irénée de Lyon est une attaque contre les hérésies et les gnostiques. Il n'attaque jamais ceux qui croient en la divinité du Christ.

la Preuve
Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe
de la Vierge. On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme concevra et enfantera un fils. » Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu. Il s'agit en effet d'une prophétie qui fut faite avant la déportation du peuple à Babylone, c'est-à-dire avant l'hégémonie des Mèdes et des Perses ; cette prophétie fut ensuite traduite en grec par les Juifs eux-mêmes longtemps avant la venue de notre Seigneur, en sorte que personne ne puisse les soupçonner d'avoir traduit comme ils l'ont fait dans l'éventuelle pensée de nous faire plaisir : car, s'ils avaient su que nous existerions un jour et que nous utiliserions les témoignages tirés des Ecritures, ils n'auraient certes pas hésité à brûler de leurs mains leurs propres Écritures, elles qui déclarent ouvertement que toutes les autres nations auront part à la vie et qui montrent que ceux-là mêmes qui se vantent d'être la maison de Jacob et le peuple d'Israël sont déchus de l'héritage de la grâce de Dieu.
Je note par contre que vous ne vous lancez jamais dans une explication de texte, vos maîtres , les écrivains trinitaires que vous citez, font office de preuves à vos yeux.

Vos explications sont donc inopérantes puisque vous n'utilisez que l'argument d'autorité qui, à mes yeux, n'a strictement aucune valeur.
Ad Hominem

D'abord c'est à vous de démontrer vos affirmation et non à celui qui se repose sur les exégèse. C'est le même principe que quand les Témoins de Jéhovah cherchent à s'en prendre à la Théorie de l'Évolution. Vous avez à démontrer que nous avons tort et non l'inverse. Une démonstration n'a besoin qu'être fait une fois pour être vrai. Une réfutation aussi. Dans la même veine essayez donc de démontrer que l'ensemble des Pères de l'Église qui ont suivie Saint Irénée de Lyon ne sont pas effectivement dans la plus pure tradition Catholique.

Faudra maintenant me donner votre explication de pourquoi Irénée a dit Que Dieu s'est fait homme dans le passage cité. Tout le reste de vos référence c'est du bidon que j'ai déjà déboulonné.

Cordialement

Chrétien de Troyes
Auteur : lebéréen
Date : 16 juil.18, 10:00
Message : Jean 5.25
En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront.
5.26
Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.


Ce texte nous dit que le Fils a reçu du Père d'avoir la vie en lui même... et je fait le lien avec le Prologue de Jean qui nous dit en parlant de LA PAROLE : "en ELLE était la vie" ET Colossiens qui nous dit"
Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui et aussi "Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité."

Dans le Fils de Dieu habite CORPORELLEMENT toute la plénitude de LA DIVINITE

C'est cette plénitude de la divinité qu'il a HERITE DU PERE et qui HABITE EN LUI CORPORELLEMENT car il est LA PAROLE FAIT CHAIR

OUI LA PAROLE ETAIT DIEU DE DIEU ET ELLE A ETE FAITE CHAIR, une chair semblable à celle du péché...

Romains 8
Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché,

Le Fils de Dieu est DIEU et en cela "IL N'A PAS DE COMMENCEMENT car la divinité N'A PAS DE COMMENCEMENT, ELLE A TOUJOURS EXISTE" mais en tant que Fils engendré du Père aux jours de l'éternité le FILS A UN COMMENCEMENT:" je t'ai engendré aujourd'hui" (Hébreux 1)
Auteur : Estrabolio
Date : 16 juil.18, 10:08
Message :
Chrétien de Troyes a écrit :Faudra maintenant me donner votre explication de pourquoi Irénée a dit Que Dieu s'est fait homme dans le passage cité. Tout le reste de vos référence c'est du bidon que j'ai déjà déboulonné.
Eh bien tu vois, il a au moins réussi une chose, à te faire perdre ton calme.
Il y a des personnes sur ce forum dont le seul but est par tous les moyens, de chercher à s'élever en humiliant leur interlocuteur.
Ils sont faciles à reconnaître, ils disent systématiquement qu'on ne répond pas à leurs questions et ils s'en prennent systématiquement à la personne plutôt que de parler de ce qui est dit....
Au final, s'ils obtiennent que la personne perde son calme, ils ont gagnés car ils cherchent non la paix ou la construction mais la guerre et la destruction.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 16 juil.18, 10:15
Message : Bonjour Estrabolio,

j'aurais au moins mis en ligne une réfutation digne de mention des Témoins de Jéhovah qui pourront servir à beaucoup de personne et peut-être même à faire comprendre à certains Témoins de Jéhovah qui liront la conversation que leur religion s'est construite sur la haine de l'Église Catholique Romaine et rien d'autre.

Je n'aurai pas usé de mon temps en vain c'est certain. D'ex Témoins de Jéhovah pourraient même se servir de ma réfutation pour réveiller certains de leur amis.

P.S.

Lorsque j'aurai à nouveau du temps à consacrer à mon blog j'y incorporerai l'ensemble de la conversation que j'ai eu avec Agecanonix. Ça pourrait surement servir à d'ex Témoins de Jéhovah (face)

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : Gérard C. Endrifel
Date : 16 juil.18, 11:44
Message : Vous semblez oublier une ou deux petites choses. Les Témoins de Jéhovah croient en la Bible, vous, et ce n'est un secret pour personne, vous n'y croyez absolument pas. Votre " réfutation " ne repose même pas sur elle, mais sur les écrits des fondateurs d'une église qui n'a eu de cesse, pendant des centaines d'années, de mêler paganisme avec christianisme. Vous pouvez prétendre qu'il s'agit là encore de haine envers l'Eglise Catholique Romaine, seulement les faits sont là.

Je vous ai un jour invité " à lire l'excellent ouvrage d'Alexander Hislop, " Les Deux Babylones " " afin de vous permettre de découvrir, entre autre chose, la provenance du " concept de l'enfant-Dieu et comment des " Théologiens et maîtres spirituel Chrétiens " s'en sont emparés pour l'amalgamer avec le Christianisme et le dénaturer. " ( http://www.forum-religion.org/christian ... l#p1204758 ). Voici ce que vous m'aviez répondu :
Chrétien de Troye a écrit :C'est un ouvrage qui a fort probablement été écris par un auteur ayant une culture chrétienne fortement déficiente.
Chacun pourra donc juger de votre objectivité, de votre " grande connaissance " que vous prétendez détenir sur cette thématique et qui vous rendrait si supérieur à nous autres. Et puis surtout, cela permet de voir de quelle manière vous fuyez à grandes enjambées tous les éléments qui ne vont pas dans votre sens sans même prendre la peine de les examiner. Vous savez, le temps que vous avez usé ici, et bien il a permis de constater que toutes vos convictions se sont construites à grands renforts de biais de confirmation et de raisonnements circulaires.

Pas sûr finalement qu'à l'arrivée, vous parveniez à " réveiller " grand monde, en particulier chez les Témoins de Jéhovah.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 16 juil.18, 14:24
Message :
Vous semblez oublier une ou deux petites choses. Les Témoins de Jéhovah croient en la Bible, vous, et ce n'est un secret pour personne, vous n'y croyez absolument pas.
Strawman: Homme de Pailles

Origène a une fromule exprès pour les gens comme vous qui tentent par tous les moyens de discréditer d'honnêtes chrétiens à la recherche de la vérité comme moi:

Cependant, que personne ne soupçonne que nous ne croyons pas que l'histoire des Écritures soit réelle, parce que nous soupçonnons que certains événements qui s'y rapportent n'ont pas eu lieu; ou qu'aucun précepte de la loi ne doit être pris à la lettre, parce que nous considérons certains d'entre eux, dans lesquels la nature ou la possibilité de l'affaire l'exige, incapables d'être observés; ou que nous ne croyons pas que les prédictions qui ont été écrites du Sauveur aient été remplies d'une manière palpable pour les sens; ou que ses commandements ne doivent pas être littéralement obéis. Traité sur les Principes - Livre 4
Votre " réfutation " ne repose même pas sur elle, mais sur les écrits des fondateurs d'une église qui n'a eu de cesse, pendant des centaines d'années, de mêler paganisme avec christianisme.
Dans ce cas ayez au moins l'honnêteté intellectuelle de dire à votre ami de cesser de citer les Pères de l'Église, si selon vous, ces derniers sont des païen !!
Je vous ai un jour invité " à lire l'excellent ouvrage d'Alexander Hislop, " Les Deux Babylones " " afin de vous permettre de découvrir, entre autre chose, la provenance du " concept de l'enfant-Dieu et comment des " Théologiens et maîtres spirituel Chrétiens " s'en sont emparés pour l'amalgamer avec le Christianisme et le dénaturer. " ( christianisme/saint-maxime-le-confesseur-et-la-deification-t58243.html#p1204758 ). Voici ce que vous m'aviez répondu :
Chrétien de Troye a écrit:
C'est un ouvrage qui a fort probablement été écris par un auteur ayant une culture chrétienne fortement déficiente.
D'abord je dois dire que non je ne l'ai pas lu votre livre j'ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec un ouvrage qui a été reconnu comme une exagération tendancieuse lourdement anticatholique.

Mais pour vous répondre sur le sujet, c'est intéressant puisqu'on peut trouver facilement des critiques de l'ouvrage sur le net qui me donne raison


D'abord Ralph Woodrow un chrétien Évangélique

«Le pape est le représentant de Nimrod, dit Hislop, le chef du culte du diable, pour amener toutes ses abominations dans l'Église, comme il l'a fait.» Le pape a-t-il introduit toutes les abominations du culte du diable dans l'Église? fait des déclarations extrêmes comme celle-ci, il discrédite malheureusement ses points valables.
Hislop dit de l'Église Catholique Romaine que ses doctrines et ses disciplines «sur TOUS les aspects essentiels proviennent de Babylone» et qu'elle enseigne «TOUT ce qui déshonore le Très-Haut et ruine le bien-être moral et spirituel de l'humanité. " Le mot «tous», dans ce contexte, est inapproprié. Malgré «l'excès de bagage» accumulé au cours des siècles, l'Église catholique romaine enseigne beaucoup de choses qui sont honorables et morales. »(Woodrow, 111)
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Ensuite un commentaire d'un acheteur sur amazon

L'examen de l'enfer: "Idiots utiles" Article VI, par "Treaclegloch"

Comme je l'ai déjà mentionné du plagiat populaire _Les Protocoles des Sages de Sion, tout mensonge qui fait appel au fanatisme et à l'ignorance des humains n'a pas de date d'expiration. Une telle collection de mensonges est l'ouvrage classique d'Alexandre Hislop, The Two Babylons: Le culte papal prouvé être le culte de Nimrod et de sa femme. C'est surprenant, parce que l'écriture turquoise de Hislop n'était pas une lecture facile pour les lecteurs du 19ème siècle, sans parler de ceux du 21ème siècle. Pourtant, son influence est indéniable, parce que, comme les 16 Crucified Saviours de Kersey Graves et le mythe du 20e siècle d'Alfred Rosenberg, le plan général de Hislop explique tout et ne prouve RIEN de ce qu'il prétend.

C'est la formule de base pour la pseudo-érudition et la pseudo-science, spécialement de la variété conspiraciste. L'attrait pour les humains crédules est presque gnostique dans son approche; les lecteurs pensent qu'ils sont initiés à une explication globale du monde qui les entoure et à la façon dont le reste du monde est dans l'ignorance et l'Autorité veut garder tout le monde dans l'ignorance, mais maintenant le lecteur ne peut plus être gardé dans les ténèbres-- alors qu'en réalité, le lecteur accepte sans discernement les illusions et les tromperies délibérées d'une autorité autoproclamée totalement non qualifiée, et le lecteur finit encore plus loin dans l'ignorance et les ténèbres qu'avant d'ouvrir un livre particulier (souvent auto-publié).

En 1853, le protestantisme britannique était encore sous le choc de la conversion soudaine à l'Église catholique du prêtre et érudit anglican, John Henry Newman. Alors que les catholiques anglais avaient été politiquement émancipés dans les décennies précédentes, l'anti-catholicisme culturel était à peine diminué, et la défection de Newman à minuit attisait les flammes du fanatisme qui avaient été nourries à travers les siècles de Tudor, Stuart, Cromwell et Hanovre. Telle était l'atmosphère réceptive qui a accueilli la publication de The Two Babylons, d'abord comme une brochure en 1853 et ensuite comme un volume de 500 pages en 1863.

En bref, The Two Babylons suit le modèle non seulement de l'érudition de manivelle, mais aussi de beaucoup d'efforts académiques victoriens légitimes, qui peuvent en fait rendre assez difficile de séparer ces catégories les unes des autres. Au XIXe siècle, les «experts» de l'anthropologie, de l'archéologie, de l'histoire, de la science politique, de la psychologie - bref, tous les sujets non régis par la rigueur mathématique - étaient trop enclins à prononcer des explications globales et définitives bien avant les données réelles et vérifiables qu'ils avaient recueillies.

Même au sein des universités, ces «experts sur tout» du XIXe siècle se sont avérés très utiles pour les campagnes de notre Père au-dessous au XXe siècle. Le darwinisme social, le marxisme, la psychanalyse freudienne, la critique biblique supérieure, l'eugénisme et le déconstructivisme néo-zélandais («la trans-évaluation de toutes les valeurs») ont d'abord provoqué le suicide convulsivement destructeur de la civilisation occidentale et prolongé délicieusement.

À bien des égards, The Golden Bough de James Frazier a forcé ses données à s'adapter à la conclusion déjà décidée de Frazier, tout comme Hislop a tendu ses preuves pour The Two Babylons; la différence étant que Frazier était un membre de l'académie, et Hislop - un ministre non diplômé dans une secte presbytérienne dissidente - n'était pas. L'étoile de Frazier a décliné en 1940, bien que Joseph Campbell a joué à bien des égards le Besant à Frazier's Blavatsky.

Cependant, The Two Babylons a maintenu sa vie intéressante près de la clandestinité dans les cercles anti-catholiques; Chick Publications l'offre dans son intégralité et l'exploite également pour de nombreuses accusations contre l'Église catholique publiées dans leurs bandes dessinées "chick-let"., Les Témoins de Jéhovah l'ont citée jusque dans les années 1980, et de nombreux fondamentalistes l'utilisent encore et s'y réfèrent , y compris David Jeremiah. Jadis, l'évangéliste Ralph Woodrow proposait un synopsis plus facile à lire de Hislop, à savoir «Babylon Mystery Religion». Ce livre était TRÈS populaire pour les anti-catholiques; si bien que quand Woodrow a eu une attaque d'éthique et il a retiré le livre de la publication et a écrit et a publié un autre, The Babylon Connection? réfutant Hislop, beaucoup d'anti-catholiques étaient convaincus que Rome avait "Woodrow", même qu'il s'était secrètement converti à l'Église catholique.

En surface, il est difficile de voir pourquoi Hislop a un attrait pour quiconque - jusqu'à ce que l'on se souvienne qu'il y en a beaucoup qui haïssent déjà l'Église de l'Ennemi et qui verront tout argument qui semble prouver cette haine - un La haine a déjà été inculquée dès les débuts de la révolte protestante, Luther et Calvin ayant appelé le pape «anti-Christ», où même les croyances protestantes originales incluaient explicitement cette étiquette. Hislop était simplement fidèle au confessionnal de Westminster et, comme Foxe et de nombreux autres propagandistes britanniques, utilisait le «noble mensonge» naturellement et constamment.

En tant que dissident du C of E, Hislop n'avait pas l'éducation d'Oxford ou de Cambridge, mais Hislop est un exemple concret du Révérend Edward Casaubon, du roman de George Elliot, _Middlemarch_. Casaubon est un pendentif incompétent, dont le livre inachevé sur le syncrétisme chrétien, La clé de toutes les mythologies, souffre que son auteur soit incapable de lire l'allemand, d'où toutes les recherches et publications critiques sur l'archéologie précoce et les études sémitiques dans les années 1830 . Dorothea Brooke, la nouvelle jeune femme de Casaubon, rapidement désabusée, voit immédiatement son mari âgé comme poseur académique; désespérément daté dans ses connaissances, follement inexact dans ses interprétations, et totalement réticent à apprendre réellement le sujet sur lequel il souhaite pontifier. Depuis la publication de _Middlemarch_ en 1870, il est probable qu'Elliot ait utilisé Hislop comme source d'inspiration pour Casaubon, puisque tous les défauts académiques du vicaire fictif étaient ceux de Hislop, comme l'ont révélé de nombreuses critiques d'époque et des critiques de The Two Babylons.

En 1851, juste deux ans avant la publication de The Two Babylons, seulement quatre humains dans le monde avaient déchiffré l'ancienne écriture cunéiforme perse au point de comprendre 200 symboles d'une déclaration royale, qui, comme la pierre de Rosette, était écrite en trois langues fournissant la clé du commencement de la re-compréhension des textes de tablettes d'argile babyloniennes et sumériennes éteintes. Il n'y a donc aucune possibilité que Hislop ait pu soutenir ses prétentions ultra-diffusionnistes de l'ancienne Babylone en tant que source de toute religion païenne, y compris, sous une forme à peine voilée, le catholicisme romain. Beaucoup trop peu de textes sources potentiels avaient été traduits, et ce qui avait été traduit était surtout en allemand, ce que Hislop, comme Casaubon, ne pouvait pas lire.

Tout Hislop devait continuer sur les anciens récits grecs de l'empire babylonien, qui présentait la prétention infondée qu'un roi Ninus régna pendant plus de 50 ans sur un empire qui composait autant de terres que l'Empire perse - une assertion ridicule. Après les spéculations non soutenues des écrivains de la fin du classique et du moyen-âge, Hislop affirma que Ninus était la même personne que le Nimrod biblique - qui obtient 4 références totales presque sans importance - mais Hislop prit la mesure sans précédent de revendiquer l'obscur et historiquement mentionnée Semiramis babylonienne était l'épouse de Nimrod et la mère de Tammuz.

Hislop a eu les récits publiés en 1851 des fouilles d'Austen Henry Layard sur la capitale assyrienne de Ninive avec ses abondantes illustrations de bas-reliefs de palais - mais bien sûr, aucune des marques cunéiformes à côté des représentations n'avait été traduite. Dans un exemple massivement clair de préjugés d'interprète, Hislop a projeté sur ces bas-réquisitoires son «histoire pour tout expliquer», à savoir le roi Nimrod comme le fondateur de l'idolâtrie et tout autre faux culte, engendre un fils, Tammuz, sur le beau et slatternly Semiramis, et quand le fils

Quand The Two Babylons fut publié, bien que l'égyptologie en pierre post-Rosetta n'en fût qu'à ses balbutiements, assez de textes hiéroglyphiques et de gravures avaient été traduits pour démolir l'affirmation de Hislop. L'ancien paganisme égyptien était une adaptation locale de la religion Nimrod-Semiramis-Tammuz. Encore une fois, comme Casaubon, Hislop était désespérément obsolète dans sa connaissance de la religion égyptienne, s'appuyant sur les quelques bribes de connaissances à tirer du culte des mystères gréco-romains hautement syncrétiques de 'Isis' et du Free-maçonnique sauvage. spéculations sur l'Egypte avant la traduction révolutionnaire de Jean-François Champollion de la Pierre de Rosette.

Rien de tout cela ne comptait pour Hislop et rien de tout cela n'a d'importance pour ses fans, ni au 19ème siècle ni au 21ème siècle. Tout comme Joseph Smith Jr. a regardé un papyrus funéraire égyptien, "Le Livre des Respirations", et a inventé le "Livre d'Abraham" Mormon, Hislop a regardé fixement les représentations de Ninive et est venu avec son "méga-histoire" ". Revendication après réclamation après la réclamation échoue absolument le simple "regard sur le test de preuve"; des personnages mythiques très contradictoires comme Zeus, Set, Vulcain, Baal, Krishna, etc ... sont supposés être des adaptations locales de Nimrod; Ishtar, Isis et Aphrodite sont en réalité Semiramis; et de même, Bacchus, Hermès, Horus et Eros sont Tammuz. Ces adaptations locales de l'idolâtrie centrale de Nimrod-Semiramis-Tammuz étaient toutes supposées guidées par Notre Père ci-dessous pour aboutir au culte ultime des idoles de la mère humaine de l'Ennemi et au faux Messie-Enfant promu par la fausse Église de Rome, tous afin de détourner l'attention des humains du vrai culte de l'ennemi. La seule chose que ce démon peut dire à ce supposé compliment, c'est que Notre Père n'est pas stupide - surtout pas aussi stupide que le prétend Hislop.

Peu importe que les écritures babyloniennes et sumériennes soient traduites, dans les 20 ans de The Two Babylons, des milliers de tablettes d'argile, stèles et autres monuments extraits du Proche-Orient, prouvant de façon concluante qu'il n'y avait AUCUN culte de Nimrod-Semiramis-Tammuz être répandu sur le Croissant Fertile et l'Egypte, sans parler du monde entier. Peu importe dans la même période ces traductions ont également montré qu'il n'y avait aucune influence de la religion babylonienne sur les sectes cananéennes proches, et aucune influence sur les croyances religieuses égyptiennes, et encore moins grecques. Ce que je vais faire est de donner deux exemples simples pour démontrer Hislop au sens figuré (comme Joseph Smith Jr. a fait littéralement) parlait de son chapeau.

Hislop était éhonté à décrire toutes les croyances et pratiques catholiques distinctives qu'il pouvait penser dérivées de l'ancien paganisme babylonien - qui, en tant que construction de Nimrod-Semiramis-Tammuz, était un paganisme entièrement de l'imagination de Hislop. La Présence Réelle de l'Eucharistie, la Messe comme Sacrifice, la Confession Auriculaire à un Prêtre - et beaucoup, beaucoup plus, étaient, à Hislop, toutes faites d'abord à Babylone, et peu importe que les traductions suivantes n'aient trouvé aucune preuve des affirmations de Hislop. Quand un Chrétien contemporain mais anti-Catholique parle du 'Catholicisme païen', presque toujours les accusations particulières remontent à Hislop.Une des accusations les plus répétées est la célébration de Pâques.Fondamentalistes et quelques Evangéliques refusent d'utiliser le le mot "Pâques", utilisant plutôt quelque chose comme "Dimanche de la résurrection", parce que, par Hislop, la célébration de Pâques est la célébration à peine voilée de la déesse babylonienne Ishtar, purement à cause des sons similaires des deux mots, et bien sûr, Ishtar = Sémiramis Cependant, si Hislop avait cherché le mot Easter dans n'importe quel dictionnaire, il aurait vu le mot est d'origine germanique, pas sémitique.Un peu plus de recherches dans presque toutes les bibliothèques à la disposition de Hislop aurait découvert la piste du paganisme Il y avait dans le mythe scandinave et germanique une déesse très mineure, Eostre, qui était associée à l'aube, en fait son nom signifie littéralement «E». ast ", de très vieilles racines indo-européennes. Une célébration de l'Equinoxe Vernal en son honneur a été faite par des adorateurs d'Aesir-Vanir, connu sous le nom de "Eostron", qui incluait l'utilisation d'oeufs teints en rouge, de lapins et de poussins pour symboliser la renaissance et la fertilité du printemps.

L'Église, l'Église catholique, avait déjà célébré le «dimanche de la résurrection» pendant près de 400 ans avant que les missionnaires commencent à se convertir dans les forêts allemandes - cependant, l'Église appelait cette fête «Pascal dimanche», et encore aujourd'hui c'est son titre officiel parce que Pascal est dérivé du mot grec Pasca, pour la Pâque. En fait, à part les terres aux langues germaniques (dont l'anglais est), personne d'autre n'appelle Pascal dimanche Pâques.

Les prêtres missionnaires auprès des Allemands virent rapidement les formes extérieures et les sons importuns tant que les croyances des gens changèrent sincèrement. La signification d'Eostron a changé; de la célébration d'une déesse obscure à celle (désastreuse pour nous) de la ré-intrusion de l'Ennemi dans le monde, des œufs teints en rouge du sang répandu et du tombeau de l'Ennemi et des poussins émergeant des œufs et des lapins émergeant des garennes représenté la victoire vulgaire de l'Ennemi sur la tombe. En deux générations, les anciennes significations païennes d'Eostron étaient maintenant les souvenirs d'un grand-parent, et deux générations plus tard, et tout paganisme de Pâques n'était qu'une notation sur un parchemin. Les catéchumènes faisaient face à «l'esostre» pendant leur veillée nocturne avant le baptême, mais l'Orient était maintenant la direction du Fils qui montait.

L'autre calomnie fantastique par Hislop que je souhaite aborder est répétée dans la bande dessinée Chick "The Death Cookie", à savoir que les initiales "IHS" imprimées sur (certains) Hôtes Catholiques représentent VRAIMENT la Trinité égyptienne d'Isis-Horus-Set (alias , Semiramis-Tammuz-Nimrod). Bien que je sache que le sujet entier de l'Eucharistie est désagréable pour nous diables (et agonisant à proximité), il doit être adressé pour comprendre à la fois la vacuité hilarante et la méchanceté admirable de la «pensée» de Hislop. découvert IHS est une ancienne abréviation des trois premières lettres grecques du nom incarnationnel de l'Ennemi, Iota-Eta-Sigma (translittéré en anglais JES), mais l'Eta majuscule ressemble à la majuscule anglaise "H".

Bien sûr, les Égyptiens n'avaient pas de «trinité», mais le culte royal promut un «Ennéade» de dieux et de déesses étroitement liés, avec Set, un peu dans le rôle de notre Père d'en bas, l'ennemi implacable de l'autre. n'a pas d'importance; Hislop ne laisse jamais les faits se mettre en travers de n'importe quel mensonge pour discréditer le catholicisme.

De même, si c'était uniquement à cause du racisme de Hislop, Nimrod était un petit homme noir et Semiramis un grand blond pâle - le péché imaginaire de «mélange de races» pour attiser les feux de la bigoterie, mais toujours un attrait pour des groupes tels que L'alliance, l'épée et le bras du Seigneur.

Un tentateur devrait faire très peu pour promouvoir les deux Babylons pour ceux qui sont sensibles à son mendicité lourde. En effet, même si un homme devrait être désillusionné à propos de Hislop, il y a une chance d'abandonner la religion tous ensemble et de commencer à croire sans discernement la dernière collection de clichés et de tropes émis par plusieurs athées professionnels et sceptiques, parce que dans leur haine et leur malhonnêteté, ces «libres penseurs» sont des frères sous la peau d'Alexandre Hislop.

--Treaclegloch, reviewer

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Chacun pourra donc juger de votre objectivité, de votre " grande connaissance " que vous prétendez détenir sur cette thématique et qui vous rendrait si supérieur à nous autres. Et puis surtout, cela permet de voir de quelle manière vous fuyez à grandes enjambées tous les éléments qui ne vont pas dans votre sens sans même prendre la peine de les examiner. Vous savez, le temps que vous avez usé ici, et bien il a permis de constater que toutes vos convictions se sont construites à grands renforts de biais de confirmation et de raisonnements circulaires.

Ad Hominem


On dirait que vous ne savez faire que ça.


Votre ami reste tout de même un meilleur apologiste que vous pour les Témoins de Jéhovah et ce même s'il ne comprend rien aux écrits de Saint Irénée de Lyon et de Saint Justin le Martyr.
Auteur : Estrabolio
Date : 16 juil.18, 18:04
Message :
Chrétien de Troyes a écrit : leur religion s'est construite sur la haine de l'Église Catholique Romaine et rien d'autre.
Bonjour Chrétien de Troyes,
Là, tu fais une grosse erreur puisqu'à la base les Témoins de Jéhovah sont un petit groupe d'étude biblique dirigé par un protestant baptiste. Leur rejet du dogme de la Trinité n'est que la conclusion de leur étude de la Bible et leur a fait rejeter la Trinité enseigné dans leur protestantisme originel.
Dire donc que ce mouvement chrétien s'est construit sur la haine de l'ECAR est donc faux.
Les Témoins de Jéhovah ne font d'ailleurs pas de différence entre les différents autres mouvements du christianisme, ils englobent tout ça dans le terme chrétienté.
Au delà de cela, le problème est tout simplement qu'on trouve tout ce qu'on veut dans la Bible, chaque mouvance chrétienne a des versets qui soutiennent sa croyance et ignore ou interprètent d'autres versets qui la contredisent.
Ainsi, comment peut on croire à la Trinité (selon le concile de Trente, ils sont co-égaux, co-éternels) alors que le Christ glorifié parle de son Dieu et du temple de son Dieu ? Peut on être l'égal de Dieu, adorer son égal ?
Jean dit que la Parole est Dieu (ou dieu pour d'autres, je ne veux vexer personne) mais il parle aussi du Dieu de Jésus ! Dieu qui a un Dieu..... à lui seul, Jean donne des arguments fondamentaux aux deux visions du Christ !
La réalité historique c'est qu'il a fallu presque 3 siècles pour que cessent les affrontements sur la nature du Christ et qu'un dogme soit imposé par l'autorité impériale romaine à l'ensemble du monde chrétien.
Vous citez des pères de l'Eglise mais si vous lisez Justin, vous verrez qu'il parle de Jésus comme étant l'ange de Dieu et qu'il place l'Esprit Saint après les anges. De même, lorsqu'on lit la Didaché, en dehors de la formule "au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" on ne voit pas une parcelle de croyance trinitaire dans les prières.
Les Témoins de Jéhovah n'ont fait qu'exploiter la nature ambigue des pères de l'Eglise qui se contredisent souvent dans leurs écrits, ce qui est tout à fait normal puisqu'il n'y avait pas de dogme posé.

Bonne journée
Auteur : Gérard C. Endrifel
Date : 16 juil.18, 18:15
Message :
Chrétien de Troyes a écrit :(...)
Hmmm, tout ceci m'a l'air de contenir pas mal d'argumentum ad personam, d'argumentum ad hominem et d'argumentum ad odiam. Sur le fond, votre message ne contient rien.

On aura noté également que pour réfuter les arguments proposés dans le livre " Les Deux Babylone " vous n'avez pas trouvé mieux que d'user d'un procédé fallacieux consistant à vous en prendre à l'auteur de l'ouvrage plutôt qu'aux arguments entourant la thèse qu'il soutient. Et là où c'est fort, c'est ce raisonnement complètement circulaire consistant à insinuer que puisque Alexander Hislop ne vaut rien alors non seulement son livre ne vaudrait rien, mais tous ceux qui font référence à son livre également :lol:
Auteur : agecanonix
Date : 16 juil.18, 19:35
Message : je me range à l'avis de Gérard.

Mossieur Chrétien de Troyes, vous n'êtes pas une personne très intéressante. Vous n'avez de cesse que de déprécier ceux qui vous répondent et votre connaissance de la bible est rudimentaire sur le fond. Seuls vous intéressent les écrits de docteurs de votre Loi.

Comme mon temps est précieux et que vous polluez ce fil par des pavés indigestes, alors que j'ai eu la politesse de quitter le votre quand vous me l'avez demandé, je vous met en "ignoré" et je poursuivrai sans jamais vous répondre , la démonstration globale que j'avais entrepris avant que vous ne veniez y mettre votre science.

Amicalement malgré tout.

Je résume mes explications précédentes.

Il y a souvent un monde entre ce qu'a écrit un auteur et l'interprétation qui a ensuite été apportée à ses explications par des commentateurs très engagés.
Pour éviter ce défaut, je me contente donc de vous fournir certains extraits des dires de Justin et d'Irénée.
Vous remarquez la différence de traitement entre les mots "Dieu" et "Seigneur".
Irénée indique que seul le Père est appelé Dieu par Jésus mais aussi par le SE et les apôtres , ajoutant " au sens propre du terme", alors que le mot "Seigneur" peut s'appliquer tant au Père qu'à Jésus.. (et curieusement pas non plus au SE)
Remarquez l'utilisation du mot "jamais" qui stipule donc que cette remarque concerne non seulement le moment où Jésus était sur terre mais aussi celui de son retour au ciel.
En d'autres termes, pour Jésus, le SE et les apôtres, aujourd'hui comme hier, le seul vrai Dieu, appelé ainsi au sens propre du terme, c'est le Père.

Irénée poursuit:

Lisez bien la logique d'Irénée.

Irénée argumente sur le fait que l'Esprit a désigné le Père comme le Fils par l'appellation de "Dieu".
Une occasion rêvée pour Irénée pour expliquer la trinité. Or, Irénée vient ensuite minimiser la portée de ce qu'il vient de constater.
Remarquez bien sa logique :
Oui le Père et le Fils sont tous les deux appelés "Dieu" mais un autre prophète a également appelé "Dieux" d'autres que le Père et le Fils et parmi eux, ceux (les chrétiens) qui ont reçu la filiation adoptive. La volonté d'Irénée n'est donc pas d'expliquer que Jésus est légitiment l'égal de Dieu, le Père, mais plutôt de minimiser l'emploi de ce mot puisque la bible l'utilise également pour les chrétiens appelés.



Une nouvelle fois Irénée revient sur une idée qui lui tient particulièrement à cœur puisqu'il la développera très souvent.
Déjà, comme avec une des références citées plus haut, Irénée nous donne une explication intemporelle. Il écrit que "jamais", et donc à aucun moment de leur vie, les prophètes et les apôtres n'ont appelé Dieu ou Seigneur un autre que le vrai Dieu.
Et ce qui nous intéresse ici c'est qu'Irénée surenchérit en affirmant que cela est également vrai de la part de Jésus. Ainsi, Jésus aussi n'a jamais appelé et donc considéré comme Dieu, un autre que son Père.
Difficile avec cette affirmation répétée plusieurs fois de nous faire croire qu'Irénée considérait Jésus , le Fils, comme un Dieu égal en puissance au seul vrai Dieu.
Il pourrait sembler ici y avoir une évolution dans la pensée de Irénée puisque après avoir expliqué (nous l'avons vu plus haut) que seul le Père était reconnu par Jésus et les apôtres comme étant Dieu, au sens propre du terme, cette fois-ci, le Père et le Verbe sont désignés comme pouvant légitimement porter ce titre, puisque l'un ayant créé par l'autre, tous deux sont forcément différents des créatures auxquelles ils ont donné vie.
Seulement, une différence notable nous apparaît dans la formulation d'Irénée. En effet, lorsqu'il écrit que Jésus n'a reconnu que le Père pour Dieu, il ajoute l'expression "au sens propre du terme". Cela laisse entendre de facto, que dans un autre sens, moins glorieux, plus ordinaire, d'autres que le Père pourraient porter le qualificatif de "dieux".
Et d'ailleurs Irénée le démontre dans le texte précédent lorsqu'il explique que même les appelés seront des dieux au ciel.

Tout cela nous permet de comprendre que pour Irénée le mot "Dieu" possède plusieurs définitions dont l'une ne s'appliquent qu'au seul Dieu, le Père, une autre au Père et au Fils, et une troisième à toutes les êtres divins, anges et appelés inclus.

C'est pour cette raison qu'il nous faut être très prudent pour ne pas nous précipiter sur un texte d'Irénée qui qualifierait le Verbe de Dieu, sachant que ce mot comporte 3 niveaux différents d'importance hiérarchique, le premier ne concernant que le Père..
Ce texte illustre parfaitement l'explication précédente puisqu'ici Irénée nous explique que seul le Père est un seul et même Dieu, le plus haut degré des définitions du mot "Dieu" de cet écrivain.
bis répétitam

Justin. Ainsi, un fils distinct de celui qui lui a donné vie.
Justin affirme donc bien que le Verbe, la Sagesse, a bien été créé par Dieu et a donc eu un commencement.
On comprend ici la distinction faite par Irénée qui indiquait que le titre de "Dieu", au sens propre du terme ne pouvait s'appliquait qu'au Père seulement.

Justin.

Justin se révèle également très précis dans cet extrait.
Jésus est qualifié " d'intelligence" créée par Dieu avant toutes les autres créations, mais aussi de "sagesse", de "dieu", de "Seigneur", de "verbe"..
On comprend ici que le titre "dieu" soit applicable à Jésus car il n'est pas utilisé ici au sens propre du terme. En effet, Justin va qualifier ensuite Jésus de "serviteur" (ministre) des ordres de Dieu le Père, mettant le Père au niveau de Dieu de Jésus.

Justin Justin nous décrit ici deux personnes bien distinctes..et un fils qui a un commencement.

Avons nous besoin d'un filtre pour comprendre de tels textes. Ils sont relativement bien traduit, les auteurs s'expriment assez clairement dans un langage direct et sans ambiguïté.
Alors oui, les érudits catholiques ou orthodoxes se sont emparés de ces textes pour produire une littérature qui les a dénaturés parce que de tels textes, lus sans leurs filtres, s'avéraient dangereux.
On voudrait nous faire croire qu'il faut des années d'études théologiques pour comprendre de tels textes..
Je me méfie toujours des contrefaçons.. pas vous ?
Auteur : Estrabolio
Date : 16 juil.18, 23:50
Message :
Gérard C. Endrifel a écrit :On aura noté également que pour réfuter les arguments proposés dans le livre " Les Deux Babylone " vous n'avez pas trouvé mieux que d'user d'un procédé fallacieux consistant à vous en prendre à l'auteur de l'ouvrage plutôt qu'aux arguments entourant la thèse qu'il soutient. Et là où c'est fort, c'est ce raisonnement complètement circulaire consistant à insinuer que puisque Alexander Hislop ne vaut rien alors non seulement son livre ne vaudrait rien, mais tous ceux qui font référence à son livre également :lol:
Bonjour Gérard,
Es-tu certain d'être plus objectif ?
Par exemple, tu parles du livre des deux Babylone pour dénoncer l'enfant Dieu ou la trinité mais Hislop démontre de la même façon l'origine païenne du baptême (Dans les cultes d'Isis et de Mithra) et dénonce le fait qu'il soit présenté comme une étape vers le salut mais là, tu ne le suis pas...... il dénonce aussi la croyance qu'on soit jugé selon ses actions qui, selon lui, est une résurgence des cultes égyptien et babylonien mais là encore, tu ne le suis pas....
Dans son attaque contre l'ECAR, Hislop arrive à démontrer, sans s'en rendre compte, que les croyances chrétiennes découlent d'une longue tradition païenne mais chacun prend ce qu'il veut et laisse ce qui le dérange..... un peu comme avec la Bible au fond.
Bonne journée
Auteur : agecanonix
Date : 17 juil.18, 01:44
Message : MISE AU POINT

Personne ne m'a jamais vu en train de critiquer la religion catholique qui, en fait, ne m'intéresse absolument pas.

Ma démarche ici est de prendre un texte ancien, biblique ou autre (Justin ou Irénée) et d'en tirer un enseignement.

Chrétien de Troyes est dans un autre registre : l'étude des commentateurs de ces écrits, commentateurs bien choisis pour coller à ses croyances.

Cela ne m'intéresse pas non plus. Les cathos ont leurs commentateurs, les protestants ont leurs commentateurs, les orthodoxes ont leurs commentateurs.... etc... Que voulez vous que cela me fasse !

Un texte n'a d'intéressant que si vous pouvez l'analyser vous même.. Et nous ne sommes pas plus stupides que ceux qui étaient les destinataires de ces écrits anciens.
Si Justin écrit, c'est pour être compris. Et il n'écrit pas à des théologiens mais à des gens relativement simples.

Souvenez vous, les pharisiens avaient confisqué la Loi, il y a le même phénomène avec la bible et d'autres écrits anciens.

Donc quand je lis de Irénée: Jésus n'a appelé Dieu, au sens propre du terme, que son Père, j'en conclus simplement que Irénée avait une définition particulière du mot Dieu, qu'il appelait " le sens propre du terme" et qui ne s'appliquait qu'au Père.
Et par voie de conséquence j'en déduis naturellement qu'il existait pour irénée, un sens non-propre du terme..
Partant de là je ne suis plus étonné de lire Irénée en train d'employer le mot "dieu" pour définir le Logos puisque j'en conclus que le sens de ce mot n'est pas le "sens propre du terme".
Je suis donc satisfait puisque j'ai bien compris qu'Irénée plaçait le Père à un niveau supérieur de celui du Verbe ...
Vous voyez, c'est d'une logique imparable.

Et au lieu de me traiter d'inculte, et de produire des écrits d'érudits dont je n'ai rien à faire, C d T devrait essayer de démontrer mon erreur de raisonnement.
Auteur : prisca
Date : 17 juil.18, 01:57
Message : C'est une erreur de ne pas porter la critique des autres dogmes parce que la critique est surtout profitable tandis que l'indifférence est sujet à caution surtout vis à vis de Dieu qui voit qu'en somme, ce qui compte, dans votre perspective, c'est vous mêmes, qui de surcroit prenez des airs de Seigneur, lorsque vous dites à untel "j'ai décidé de t'ignorer" et à tel autre encore "j'ai décidé de t'ignorer".


La critique a l'avantage de hisser son prochain dès lors il intervient dans votre discours et que vous échangez afin de trouver un consensus justement pour vous rallier lui et l'autre.


Mais alors que ne portez pas la critique vous puisez ça et là ce qui peut arranger votre affaire, surtout DIRE QUE JESUS n'est PAS DU TOUT EGAL DE DIEU en prenant la logique que vous dites IMPARABLE lorsque Irénée dit Jésus n'a appelé Dieu, au sens propre du terme, que son Père, Vous dites, par la logique, SI il y a le sens propre du terme, il y a aussi le sens impropre du terme, ce n'est pas toujours une vérité cependant, mais là ça vous arrange, donc je vais dire comme "ça vous arrange" donc au SENS PROPRE DU TERME DIEU a donné NAISSANCE à un enfant tel un père sur la terre donne naissance à un enfant ce qui confère à Dieu le Père le statut de PAPA et à Jésus le statut de FISTON à son PAPA.


Tout cela pour agrémenter votre sujet vous donner raison.


Mais ET DIEU DANS TOUT CELA jamais vous ne pensez à DIEU vous ne pensez qu'à votre famille religieuse ?


Je suis en ignorée je sais je sais, mais vous me lisez parce que vous n'avez mis personne en ignoré, vous leur aves juste dit, pour montrer qui EST LE CHEF SEIGNEUR ICI. Le chef ce n'est pas vous mais DIEU.


Moi ce que j'ai compris depuis le début est, comme vous me l'avez dit d'ailleurs :


1/ Les femmes n'ont pas droit à la parole et elles doivent se taire, donc misogynie ? Oui surement.

2/ Que ce je dis est cohérent mais vous préférez ne pas alimenter et discourir avec moi parce que vous sentez que vous avez tort et qu'au bout du compte vous serez perdant.


Mais moi je n'en ai que faire de moi, je défends surtout DIEU que vous bafouez tous autant que vous êtes.


Il faudrait descendre de votre piédestal, et non pas chuter de votre piédestal car la chute est terrible, la descente est récompensée.

Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 03:09
Message :
Là, tu fais une grosse erreur puisqu'à la base les Témoins de Jéhovah sont un petit groupe d'étude biblique dirigé par un protestant baptiste. Leur rejet du dogme de la Trinité n'est que la conclusion de leur étude de la Bible et leur a fait rejeter la Trinité enseigné dans leur protestantisme originel.
Dire donc que ce mouvement chrétien s'est construit sur la haine de l'ECAR est donc faux.
Les baptistes ne sont pas reconnus comme de grands sympathisants de l'Église Catholique Romaine. La quasi totalité de leurs commentateurs bibliques associes la Grande Prostituée de l'Apocalypse à l'Église Catholique Romaine. C'est grave.

Ainsi, comment peut on croire à la Trinité (selon le concile de Trente, ils sont co-égaux, co-éternels) alors que le Christ glorifié parle de son Dieu et du temple de son Dieu ? Peut on être l'égal de Dieu, adorer son égal ?
Jean dit que la Parole est Dieu (ou dieu pour d'autres, je ne veux vexer personne) mais il parle aussi du Dieu de Jésus ! Dieu qui a un Dieu..... à lui seul, Jean donne des arguments fondamentaux aux deux visions du Christ !

Chaque Évangile développe sa propre théologie. Mais si on annalyse ce que représente le Fils de Dieu dans le Judaïsme Antique on ne peut qu'arriver à la conclusion que le Christ est un Homme incarné par la divinité.


Je vous donne des références universitaires sérieuse sur le sujet, vous pouvez les consulter si vous en avez envie.

God's Body and Our Own Judaism: Part four will utilize selected New Testament texts, kabbalistic texts, the Anim Zemirot, and the Yigdal.

The Dr. Harvey H. Ammerman Memorial Study Retreat
Read more at http://podcast.foundjs.org/the-bodies-o ... yLjBQhs.99

The Foundation for Jewish Studies
The Bodies of God and the World of Ancient Israel: Part IV

http://podcast.foundjs.org/the-bodies-o ... el-part-iv
R. Nahman a dit: Celui qui est aussi habile à réfuter le Minim que R. Idith, 52 le laisse faire; mais pas autrement. Un jour, un Min a dit à R. Idith: Il est écrit: Et à Moïse, Il dit: Monte vers le Seigneur.53 Mais il aurait sûrement été dit: Monte vers moi! - C'était Métatron54 [qui a dit cela], il a répondu, dont le nom est semblable à celui de son Maître, 55 car il est écrit: Car mon nom est en lui. Mais si c'est le cas, nous devrions l'adorer ! Le même passage, cependant, répondit R. Idith dit: Ne sois pas rebelle contre lui, c'est-à-dire ne m'échange pas pour lui. Mais si c'est le cas, 58 pourquoi est-il dit: Il ne pardonnera pas ta transgression? 59 Il répondit: Par notre volonté60 nous ne l'accepterions pas comme un messager, 61 car il est écrit, Et il lui dit: Si Ton [personnel] ] présence ne va pas etc. Talmud de Babylone 38b
Le spécialiste Juif Nahum Sarna reconnait ainsi :
Il est clair que dans plusieurs textes, la distinction entre Dieu et son Ange s’estompe. (Gen. 16:7-9, 11; 22:11-12, 15-18; Exod. 3:2, 4; Jug. 6:11-23). Lors de l’Exode hors d’Egypte, c’est tantôt Dieu (Exod. 13:21), tantôt son Ange (14:9) qui mène le camp des Israélites.
Nahum Sarna, Genesis, The JPS Torah Commentary, page 383
La réalité historique c'est qu'il a fallu presque 3 siècles pour que cessent les affrontements sur la nature du Christ et qu'un dogme soit imposé par l'autorité impériale romaine à l'ensemble du monde chrétien.

Les débats dont vous parlez ne concerne que la réalité de l'incarnation christologique. Jamais la divinité du Christ n'a été remise en cause et le Concile de Nicée était un débat entre l'Unification des Hypostases, dans le cas de la Trinité, et l'autre parti affirmait que les hypostases du Logos et du Pneuma sont des instruments du Theos, dans le cas d'Arius. Jamais il est question d'un quelconque unitarisme contrairement aux fantasmes de certains.
De même, lorsqu'on lit la Didaché, en dehors de la formule "au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" on ne voit pas une parcelle de croyance trinitaire dans les prières.
L'idée n'est pas de chercher la Trinité dans le texte mais de voir si celle-ci est compatible avec la croyance des premiers chrétiens. Si la Didaché ne developpe pas de Christologie c'est qu'elle fut écrie à une époque où personne ne débatait sur le sujet.

En revanche 50 ans plus tard Saint Ignace d'Antioche dans plusieurs de ses Épîtres affirme que le Christ est notre Dieu
Ignace, dit aussi Théophore, à celle qui est bénie en grandeur dans la plénitude de Dieu le Père, prédestinée avant les siècles à être en tout temps, pour une gloire qui ne passe pas, inébranlablement unie et élue dans la passion véritable du Christ, par la volonté du Père et de Jésus Christ notre Dieu, – à l’Eglise digne d’être appelée bienheureuse, qui est à Ephèse d’Asie, salut en Jésus Christ et dans une joie irréprochable.


Ignace d'Antioche - Épître aux éphésiens - Introduction

Ignace, dit aussi Théophore, à l’Eglise qui a reçu miséricorde par la magnificence du Père très haut et de Jésus Christ son Fils unique, l’Eglise bien-aimée et illuminée par la volonté de celui qui a voulu tout ce qui existe, selon la foi et l’amour pour Jésus Christ notre Dieu ; l’Eglise qui préside dans la région des Romains, digne de Dieu, digne d’honneur, digne d’être appelée bienheureuse, digne de louange, digne de succès, digne de pureté, qui préside à la charité, qui porte la loi du Christ, qui porte le nom du Père ; je la salue au nom de Jésus Christ, le fils du Père ; aux frères qui, de chair et d’esprit, sont unis à tous ses commandements, remplis inébranlablement de la grâce de Dieu, purifiés de toute coloration étrangère, je leur souhaite en Jésus Christ notre Dieu toute joie irréprochable


Ignace d'Antioche - Épître aux romains

http://regnat.pagesperso-orange.fr/Doc2 ... ettres.pdf

Mossieur Chrétien de Troyes, vous n'êtes pas une personne très intéressante. Vous n'avez de cesse que de déprécier ceux qui vous répondent et votre connaissance de la bible est rudimentaire sur le fond. Seuls vous intéressent les écrits de docteurs de votre Loi.

Attaque Ad hominem.


La légendaire honnêteté intellectuelle des Témoins de Jéhovah ce m'est à l'oeuvre. Je vais répondre à ce que je n'ai pas encore répondu pour le reste que j'ai déjà déboulonné ça suffit.
Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe
de la Vierge. On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme concevra et enfantera un fils. » Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu. Il s'agit en effet d'une prophétie qui fut faite avant la déportation du peuple à Babylone, c'est-à-dire avant l'hégémonie des Mèdes et des Perses ; cette prophétie fut ensuite traduite en grec par les Juifs eux-mêmes longtemps avant la venue de notre Seigneur, en sorte que personne ne puisse les soupçonner d'avoir traduit comme ils l'ont fait dans l'éventuelle pensée de nous faire plaisir : car, s'ils avaient su que nous existerions un jour et que nous utiliserions les témoignages tirés des Ecritures, ils n'auraient certes pas hésité à brûler de leurs mains leurs propres Écritures, elles qui déclarent ouvertement que toutes les autres nations auront part à la vie et qui montrent que ceux-là mêmes qui se vantent d'être la maison de Jacob et le peuple d'Israël sont déchus de l'héritage de la grâce de Dieu.

Contre les Hérésie Irénée de Lyon
Un texte n'a d'intéressant que si vous pouvez l'analyser vous même.. Et nous ne sommes pas plus stupides que ceux qui étaient les destinataires de ces écrits anciens.
Si Justin écrit, c'est pour être compris. Et il n'écrit pas à des théologiens mais à des gens relativement simples.

Franchement c'est n'importe quoi. Justin avant d'être chrétien était un philosophe de grande éducation. Il a fréquenté toutes les écoles comme il le dit lui-même.

Dans l'ouverture du Dialogue, [10] Justin décrit son éducation précoce, déclarant que ses études initiales l'ont laissé insatisfait en raison de leur incapacité à fournir un système de croyance qui donnerait l'inspiration théologique et métaphysique à leur jeune élève. Il dit qu'il a d'abord essayé l'école d'un philosophe stoïcien, incapable de lui expliquer l'être de Dieu. Il a ensuite assisté à un philosophe péripatéticien, mais a été mis à l'écart parce que le philosophe était trop avide de son prix. Puis il est allé écouter un philosophe pythagoricien qui lui a demandé d'abord d'apprendre la musique, l'astronomie et la géométrie, ce qu'il n'a pas voulu faire. Par la suite, il a adopté le platonisme après avoir rencontré un penseur platonicien qui s'était récemment installé dans sa ville.
Et la perception des choses immatérielles me subjugua, et la contemplation des idées donna à mon esprit des ailes, de sorte que je supposai bientôt que j'étais devenu sage; et telle était ma stupidité, je m'attendais tout de suite à regarder Dieu, car c'est la fin de la philosophie de Platon.

https://en.wikipedia.org/wiki/Justin_Ma ... ith_Trypho
Donc quand je lis de Irénée: Jésus n'a appelé Dieu, au sens propre du terme, que son Père, j'en conclus simplement que Irénée avait une définition particulière du mot Dieu, qu'il appelait " le sens propre du terme" et qui ne s'appliquait qu'au Père.
Et par voie de conséquence j'en déduis naturellement qu'il existait pour irénée, un sens non-propre du terme..
Partant de là je ne suis plus étonné de lire Irénée en train d'employer le mot "dieu" pour définir le Logos puisque j'en conclus que le sens de ce mot n'est pas le "sens propre du terme".
Je suis donc satisfait puisque j'ai bien compris qu'Irénée plaçait le Père à un niveau supérieur de celui du Verbe ...
Vous voyez, c'est d'une logique imparable.

Toutes vos explications plafonnent sur l'espérance que Irénée parle du Père et du Fils comme deux natures différentes.


Malheureusement pour vous et les Témoins de Jéhovah, et tous ceux qui pensent comme vous, c'est tout simplement le vocabulaire chrétien et rien d'autre. comme le montre les Crédo de Nicée et Nicée-Constantinople

Nous croyons en un seul Dieu Père tout-puissant, créateur de toutes les choses visibles et invisibles.
Nous croyons en un seul Dieu Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles.
Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, né du Père, [c’est-à-dire de la substance du Père, Dieu de Dieu, ] lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré, et non fait, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait [ce qui est au ciel et sur la terre] ; qui pour nous, hommes, et pour notre salut est descendu, s’est incarné et s’est fait homme ; a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra de nouveau juger les vivants et les morts.
Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ; qui pour nous hommes et pour notre salut est descendu des cieux, s’est incarné par le Saint-Esprit, de la Vierge Marie et s’est fait homme ; qui en outre a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, a souffert, a été enseveli et est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; qui est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père, d’où il viendra avec gloire juger les vivants et les morts ; dont le règne n’aura pas de fin.
Et au Saint-Esprit.
Nous croyons au Saint-Esprit, Seigneur et vivifiant, qui procède du Père, doit être adoré et glorifié avec le Père et le Fils, qui a parlé par les saints prophètes.
[Ceux qui disent : il y a un temps où il n’était pas : avant de naître, il n’était pas ; il a été fait comme les êtres tirés du néant ; il est d’une substance, d’une essence différente, il a été créé ; le Fils de Dieu est muable et sujet au changement, l’Église catholique et apostolique les anathématise]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Symbole_de_Nicée
Et pourtant c'est bel et bien à ce concile qu'officiellement on a adopté la Trinité comme dogme fondateur de l'Église Catholique. On remarquera que nul part il est mention de la Trinité dans celui-ci mais que le Crédo reprend le même vocabulaire que Irénée de Lyon.

Étrange? Et non puisque Irénée de Lyon a aussi dit que le Christ s'était Dieu fait homme, comme dans le dogme catholique
Une altération juive de la prophétie de l'Emmanuel
Dieu s'est donc fait homme, et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant lui-même le signe
de la Vierge. On ne saurait dès lors donner raison à certains, qui osent maintenant traduire ainsi l'Écriture : « Voici que la jeune femme concevra et enfantera un fils. » Ainsi traduisent en effet Théodotion d'Éphèse et Aquila du Pont, tous les deux prosélytes juifs. Ils sont suivis par les Ébionites, qui disent Jésus né de Joseph, détruisant ainsi autant qu'il est en eux cette grande « économie » de Dieu et réduisant à néant le témoignage des prophètes, qui fut l'œuvre de Dieu. Il s'agit en effet d'une prophétie qui fut faite avant la déportation du peuple à Babylone, c'est-à-dire avant l'hégémonie des Mèdes et des Perses ; cette prophétie fut ensuite traduite en grec par les Juifs eux-mêmes longtemps avant la venue de notre Seigneur, en sorte que personne ne puisse les soupçonner d'avoir traduit comme ils l'ont fait dans l'éventuelle pensée de nous faire plaisir : car, s'ils avaient su que nous existerions un jour et que nous utiliserions les témoignages tirés des Ecritures, ils n'auraient certes pas hésité à brûler de leurs mains leurs propres Écritures, elles qui déclarent ouvertement que toutes les autres nations auront part à la vie et qui montrent que ceux-là mêmes qui se vantent d'être la maison de Jacob et le peuple d'Israël sont déchus de l'héritage de la grâce de Dieu.

Contre les Hérésie Irénée de Lyon

Auteur : agecanonix
Date : 17 juil.18, 04:41
Message : Au lecteur.

Ayant mis C d T en "ignoré", je ne peux plus le lire puisque je ne veux plus le lire.
J'ignore donc tout de ses arguments.

Je vais pouvoir développer sans lui mes arguments.

Ce qui me parait essentiel, pour un étudiant de la bible, c'est de comprendre la pensée chrétienne à ses origines.
Peu m'importe que cette pensée ait évolué avec le temps , la source est la seule référence acceptable.

Ensuite, pour ceux qui aiment étudier l'évolution, ou je dirais plutôt, la déliquescence du rêve chrétien au cours des siècles qui ont suivi la genèse du christianisme, alors C d T pourra vous aider.

Pour ma part, ce que Jésus et ses apôtres ont écrit prime sur toute la théologie que des gens bien pensant ont ensuite inventée pour cacher une déviance coupable pour se rapprocher des élites politiques et religieuses d'un monde romain décadent.

Je souhaite réagir sur un extrait d'Irénée qui m'a été opposé hier par C d T.
De mémoire, ce texte disait : " Dieu s'est fait homme"

Je vous soumets cette réflexion.
Irénée peut-il à ce point se contredire lorsqu'il écrit que seul le Père peut être appelé "Dieu" en précisant " au sens propre du terme" et lorsqu'il écrit ici que "Dieu" s'est fait homme, allusion au Fils ?
Pour comprendre Irénée, il faut que les deux affirmations soient en complète harmonie, faute de quoi toute la pensée de cet écrivain serait à rejeter pour incohérence.

Si donc Jésus est appelé "Dieu" dans la seconde affirmation, et si la première affirmation reste vraie, à savoir que seul le Père peut être appelé "Dieu" au sens propre du terme, alors la cohérence nous oblige à conclure que Jésus n'est pas ici appelé "Dieu" au sens propre du terme.
Nous comprenons donc facilement que Irénée a employé ici le sens non-propre du terme qu'il présentait dans la première explication.

Comme le sens non-propre du terme comprend aussi la possibilité d'appeler "dieu" même les chrétiens appelés au ciel, comme démontré dans mon dernier message, nous comprenons que l'usage du mot "dieu" dans la phrase : Dieu s'est fait homme, ne fait pas référence au Dieu tout puissant et unique, le Père, mais à l'être divin ou dieu Jésus.
Auteur : Estrabolio
Date : 17 juil.18, 05:25
Message :
Chrétien de Troyes a écrit : Chaque Évangile développe sa propre théologie. Mais si on annalyse ce que représente le Fils de Dieu dans le Judaïsme Antique on ne peut qu'arriver à la conclusion que le Christ est un Homme incarné par la divinité.
Désolé mais là, tu détournes le sujet. On ne parle pas des évangiles ici mais de l'Apocalypse ou Jésus glorifié comme Jean parle du Dieu de Jésus et de Pierre et Paul qui parlent du Dieu de Jésus, encore une fois, pour moi, il est impossible que Dieu ait un Dieu !
D'autre part, tu parles du judaïsme qui considérait le fils de Dieu comme Dieu, pas besoin d'aller chercher ailleurs, c'est dans le NT Jean 5:18A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu." Mais que répond Jésus voyant cela ?
"19Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 20Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement." (la réponse continue pendant plusieurs versets supplémentaires)
Plutôt que de dire qu'ils sont dans le vrai il démontre au contraire qu'il est subordonné au Père !

A propos des baptistes et des protestants en général, ils n'apprécient pas Rome, c'est certain mais, dans le cas de ce groupe d'étudiants de la Bible qui deviendraient plus tard les TJ, ils se distinguaient non de l'Eglise Catholique Apostolique Romaine à laquelle ils n'appartenaient pas mais par rapport à leur foi d'origine : la foi protestante.
Les doctrines de l'ECAR n'avaient aucune valeur dans leur religion protestante d'origine, ils ne pouvaient donc se définir en opposition avec des choses auxquelles ils n'avaient jamais adhéré.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 09:05
Message :
D'autre part, tu parles du judaïsme qui considérait le fils de Dieu comme Dieu, pas besoin d'aller chercher ailleurs, c'est dans le NT Jean 5:18A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu." Mais que répond Jésus voyant cela ?
"19Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 20Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement." (la réponse continue pendant plusieurs versets supplémentaires)
Plutôt que de dire qu'ils sont dans le vrai il démontre au contraire qu'il est subordonné au Père !

Premier problème que je vois est l'utilisation d'un argumentaire de Témoin de Jéhovah. Ne l'étant plus vous-même je vous invite à étudier le sujet de façon sérieuse en consultant des ouvrages de spécialistes universitaires sur le sujet.


D'abord oui dans le judaïsme antique le Fils de Dieu est une projection de lui-même. C'est un fait maintenant reconnu même chez les juifs d'aujourd'hui.

Ensuite oui vous avez raison, le Fils est subordonné au Père. C'est ce que le dogme de la Sainte Trinité affirme. Le Fils procède du Père. Il est cependant de même nature que lui. La différence vient que le dogme de la Trinité est formulé dans le langage de la philosophie grecque. Mais somme toutes, il n'y a pas de différence entre ce que vous affirmez et ce que le dogme en lui-même affirme.
Les doctrines de l'ECAR n'avaient aucune valeur dans leur religion protestante d'origine, ils ne pouvaient donc se définir en opposition avec des choses auxquelles ils n'avaient jamais adhéré.
Dans ce cas faudra m'expliquer pourquoi les Témoins de Jéhovah qui frappent chez moi discute autant de l'Empreur Constantin et de l'Église Catholique Romaine.

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : Gérard C. Endrifel
Date : 17 juil.18, 09:32
Message :
Chrétien de Troyes a écrit :Premier problème que je vois est l'utilisation d'un argumentaire de Témoin de Jéhovah. Ne l'étant plus vous-même je vous invite à étudier le sujet de façon sérieuse en consultant des ouvrages de spécialistes universitaires sur le sujet.
:stop:

Sophisme>argument d'autorité (invocation d'une autorité lors d'une argumentation, en accordant de la valeur à un propos en fonction de son origine plutôt que de son contenu.)
Sophisme>argumentum ad hominem circumstantiæ
Sophisme>argumentum ad odium

Auteur : Estrabolio
Date : 17 juil.18, 09:42
Message :
Chrétien de Troyes a écrit : Ensuite oui vous avez raison, le Fils est subordonné au Père. C'est ce que le dogme de la Sainte Trinité affirme. Le Fils procède du Père. Il est cependant de même nature que lui.
Cela va plus loin puisqu'il y a la notion d'égalité.
Symbole d'Athanase:
"Le Père ne tient son existence d'aucun être; il n'y été ni créé, ni engendré. Le Fils tient son
existence du Père seul; il n'a été ni fait, ni créé, mais engendré. Le Saint-Esprit n'a été fait, ni
créé, ni engendré par le Père et le Fils, mais il procède du Père et du Fils. Il y a donc un seul
Père, non trois Pères, un seul Fils, non trois Fils, un seul Esprit saint, non trois Esprit saints.
Et dans cette Trinité, il n'y a ni passé, ni futur, ni plus grand, ni moins grand; mais les trois
personnes tout entières sont coéternelles et coégales; de sorte qu'en tout, comme il a été dit
déjà, on doit adorer l'unité dans la Trinité et la Trinité dans l'unité."
Je n'ai pas de problème avec la notion de même nature, c'est une des interprétations qu'on peut faire des textes, par contre je ne peux pas croire à une co-égalité (pléonasme mais il n'est pas de moi :)) puisque Jésus glorifié parle de son Père comme de son Dieu et qu'il parle du temple de son Dieu !
Comme je l'ai déjà dit, chaque confession a des versets qui confirment son hypothèse et des versets nécessitant une interprétation pour correspondre au dogme et puis, parfois, il y a carrément des versets contredisant.
Alors oui, la Bible permet de dire que Jésus est Dieu, qu'il est de même nature que Dieu mais il est impossible, à mon avis, de parler d'égalité.
Vous me parlez des spécialistes mais ce sont des gens ayant des convictions, un intérêt à voir les choses comme ceci ou cela.
Moi je n'ai aucun parti pris, je ne crois pas en Dieu donc unitaire ou trinitaire sont un jeu de l'esprit pour moi, de la curiosité intellectuelle, rien de plus.
Je me suis penché très fortement sur la religion de l'Egypte antique et la vision de la triade principale est très, très proche de la vision chrétienne. D'ailleurs, mais c'est mon avis, les hypostases de Platon sont d'inspiration égyptienne, il ne faut pas oublier que Pythagore a été initié aux mystères du culte égyptien.
Juste pour rire, symbole d'Athanase... Athanase eveque d'Alexandrie, Alexandrie où on a retrouvé dans un temple dédié à la triade Isis, Osiris, Horus la phrase "les trois sont un". Bon, vu que les spécialistes disent qu'Athanase n'est pour rien dans le symbole, j'y vois juste un clin d'oeil :) C'est bon de rire

Concernant les TJ, si vous leur parlez de trinité, logique qu'ils vous parlent du concile de Nicée où le dogme de la trinité a été posé.
Ce n'est d'ailleurs qu'un fait historique !

PS même si je suis beaucoup, beaucoup plus vieux que toi, tu peux me tutoyer si tu en as envie bien entendu, bonne nuit
Auteur : lebéréen
Date : 17 juil.18, 09:55
Message : La vérité est qu'il n'y a QU'UN SEUL VRAI DIEU VIVANT ET C'EST LE PERE
CE N'EST PAS UN DIEU EN TROIS PERSONNES
LE PERE SEUL EST AU DESSUS DE TOUS COMME LE DIT PAUL EN EPHESIENS

Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation;
4.5
il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
4.6
un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous
, et parmi tous, et en tous.

IDEM EN 1 CORINTHIENS 8.6

8.6
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.


MA CONCLUSION EST QUE LE FILS DE DIEU NOMME LA PAROLE PA R JEAN ETAIT DIEU OUI MAIS SEULEMENT EN INFINITE MAIS PAS EN IDENTITE
PERSONNALITE
LE PERE EST LE DIEU TOUT PUISSANT EN PERSONNE
LE FILS NE(né) DU PERE EST DIEU EN INFINITE OU ESSENCE mais il n'est pas Dieu en personne, c'est le Père ...

D'ailleurs dans le prologue de Jean il est ecrit LITTERALEMENT
............"ET LA PAROLE ETAIT AVEC LE DIEU" et cela pour bien souligner QU'IL S'AGIT DE DIEU LE PERE , LE SEUL VRAI DIEU VIVANT

C'est dure à comprendre ????
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 10:01
Message :
Je n'ai pas de problème avec la notion de même nature, c'est une des interprétations qu'on peut faire des textes, par contre je ne peux pas croire à une co-égalité (pléonasme mais il n'est pas de moi ) puisque Jésus glorifié parle de son Père comme de son Dieu et qu'il parle du temple de son Dieu !
Si ce n'est que ça le problème, c'est qu'il n'y en a pas vraiment. C'est une question de sémantique et rien d'autre.
Jésus Christ est le Fils de Dieu incarné et non le Fils de Dieu. À la fois Homme et Dieu. l'Homme a son Dieu.

Maintenant que l'on a réglé ce point...

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : Estrabolio
Date : 17 juil.18, 10:09
Message :
Chrétien de Troyes a écrit :Jésus Christ est le Fils de Dieu incarné et non le Fils de Dieu. À la fois Homme et Dieu. l'Homme a son Dieu.
Attention, lorsque Jésus dit ça, il n'est plus un humain sur terre mais le Christ glorifié, de même lorsque Paul dit que le Christ se soumettra à son Père, il parle du Christ glorifié !
Peut on être égal et se soumettre, égal et parler de son Dieu. Personnellement, je ne crois pas même avec une volonté sincère de vous faire plaisir :)
Auteur : prisca
Date : 17 juil.18, 10:12
Message : Dieu m'a dit que Jésus et Lui même sont un.

Lorsque Dieu me parle Jésus me parle.

Ne vous questionnez plus.



Modération, le sujet peut être clôturé.
Agecanonix m'a mis en ignoré, il ne sait pas que j'ai demandé la clôture et ne se vexera donc pas.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 10:12
Message :
Attention, lorsque Jésus dit ça, il n'est plus un humain sur terre mais le Christ glorifié, de même lorsque Paul dit que le Christ se soumettra à son Père, il parle du Christ glorifié !
Peut on être égal et se soumettre, égal et parler de son Dieu. Personnellement, je ne crois pas même avec une volonté sincère de vous faire plaisir

Avant de vous répondre j'aimerais avoir toutes les références de ce que vous affirmez. On étudira les passages ensemble par la suite.
Auteur : RT2
Date : 17 juil.18, 10:19
Message :
Chrétien de Troyes a écrit : D'abord oui dans le judaïsme antique le Fils de Dieu est une projection de lui-même. C'est un fait maintenant reconnu même chez les juifs d'aujourd'hui.
Dans le Judaïsme antique CdT, le Messie qui est l'autre appellation du Fils de Dieu (psaume 2) n'est pas Dieu lui-même, Paul en parle en Colossiens chap 1. Et les premiers chrétiens (pas Origène qui n'en faisait pas parti) ne considéraient pas Jésus, au Ciel, avant que la Parole soit faite chair, ni après la résurrection du Christ (Rm 1:4) comme étant le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (selon Actes chap 3 et 4). Apo 1:1 est clair aussi là-dessus.

Dieu le Père(YHWH) n'est pas Dieu le Fils qui serait devenu suite à sa résurrection Dieu le Père. Aucune personne qui prétend avoir l'appel céleste ne peut soutenir cela. Par appel céleste je veux dire ceux qui disent qu'ils vont hériter de demeures éternelles au Ciel.

De plus, que veut dire "projection de lui-même" ? En effet la différence entre Dieu le Père et sa première création est déjà marquée par ceci 'il est l'image du Dieu invisible", La Parole est selon ce même passage de Paul qui a bien saisi la chose, que le Fils de Dieu au travers de la Création dont il est l'entête pouvait APPRENDRE encore de son Créateur, de son Dieu et Père. C'était donc aussi une joie pour lui, éternelle. Et l'ensemble de tout cela, le premier né de toute création inclu, était une extériorisation de Dieu qu'il avait fait par amour pour refléter un trait de sa personnalité "Dieu est heureux" (1Tm 1:11, psaume 104:31).

Mais certains voient de la joie dans la destruction, à faire semer le malheur sur la terre.... Ce n'est manifestement pas le but de ses oeuvres.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 17 juil.18, 10:31
Message :
Dans le Judaïsme antique CdT, le Messie qui est l'autre appellation du Fils de Dieu (psaume 2) n'est pas Dieu lui-même,
Première erreur. Dans le Judaïsme antique le Fils de Dieu est l'équivalent du Logos de Platon. Vous n'en saviez rien avant aujourd'hui. Maintenant remerciez moi.
Et les premiers chrétiens (pas Origène qui n'en faisait pas parti) ne considéraient pas Jésus, au Ciel, avant que la Parole soit faite chair, ni après la résurrection du Christ (Rm 1:4) comme étant le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (selon Actes chap 3 et 4). Apo 1:1 est clair aussi là-dessus.

Jésus Christ est le Fils de Dieu incarné et non le Fils de Dieu. Merci de faire la différence sémantique entre les deux notions.
Dieu le Père(YHWH) n'est pas Dieu le Fils qui serait devenu suite à sa résurrection Dieu le Père. Aucune personne qui prétend avoir l'appel céleste ne peut soutenir cela. Par appel céleste je veux dire ceux qui disent qu'ils vont hériter de demeures éternelles au Ciel.
Allez étudier sérieusement le Catéchisme de l'Église Catholique, vous reviendrez me voir quand vous maîtriserez le sujet. :non:
De plus, que veut dire "projection de lui-même" ? En effet la différence entre Dieu le Père et sa première création est déjà marquée par ceci 'il est l'image du Dieu invisible"

Le Logos de Dieu est une projection de celui-ci. La première création de Dieu était sa parole, mais c'est par sa parole que tout a été créé. Bref vous niaisez sur la sémantique.
La Parole est selon ce même passage de Paul qui a bien saisi la chose, que le Fils de Dieu au travers de la Création dont il est l'entête pouvait APPRENDRE encore de son Créateur, de son Dieu et Père.
Citez vos sources, nous les étudierons ensemble.

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : agecanonix
Date : 17 juil.18, 19:53
Message : Le judaïsme antique n'a absolument jamais développé l'idée que le Messie serait Dieu lui-même.

La surprise des premiers chrétiens sera justement d'apprendre qu'il est le "fils de Dieu" et non pas tout simplement l'un des descendants humains de David comme la prophétie l'avait signalé.

L'attente du Messie et les espoirs mis en lui étaient très largement en dessous de la réalité de ce que Jésus a fait au premier siècle.

Quand les apôtres, comme en Jean 1:41 s'exclament qu'ils ont trouvé le Messie, à aucun moment ils ne se doutent à ce moment là qu'il serait aussi le fils de Dieu.
Si donc le Judaïsme avait enseigné que le Messie devait être un être spirituel devenu homme, fils de Dieu de surcroit, non seulement les apôtres mais aussi tout le peuple, auraient intégré cette idée dans leur attente.

Au lieu de cela, personne , absolument personne, n'imagine cette notion avant que Jésus ne vienne l'expliquer lui-même.

Ainsi, c'est Jésus qui vient démontrer cette réalité à des juifs qui, bien que lecteurs des prophètes pour beaucoup d'entre-eux, n'avaient pas imaginé un seul instant cette extraordinaire nouvelle.

En lisant les évangiles et les argumentaires des autres écrivains du NT, on se rend compte rapidement que beaucoup de leurs explications visaient justement à convaincre que Jésus devait être "fils de Dieu" pour être le Messie, ce qui aurait été inutile si cette notion était déjà acquise dans le Judaïsme.
C'est donc ce besoin de démontrer cette réalité qui convainc que le Judaïsme ne l'avait pas intégré, pas plus parmi le peuple que parmi les élites.

Pour s'en convaincre une dernière fois, il suffit d'examiner les espoirs des juifs actuels les plus attachés à la lettre de l'AT.
Ils n'attendent toujours pas un fils de Dieu mais seulement un Messie. Preuve que cette idée n'était pas clairement explicitée dans l'AT même si, certains indices allaient permettre aux chrétiens d'en trouver une trace subliminale avec le temps.

Le Logos est-il une projection de Dieu..
A quelle fin et comment expliquer que Irénée indique en toutes lettres que Dieu et le Logos étaient deux intelligences bien distinctes.
Irénée était donc bien plus prêt des croyances TJ que certains veulent bien l'affirmer.

Une projection impose une unité de volonté, or nous surprenons plusieurs fois Jésus développant une volonté différente de celle de Dieu, voir même une ignorance réelle de ce que Dieu savait.
Quand il prie Dieu en lui demandant une faveur pour se reprendre ensuite en disant que sa volonté à lui, Jésus, devait passer après celle, différente à ce moment là, de son Dieu, nous ne pouvons que constater qu'il ne s'agit pas d'un projection..
Quand Jésus avoue ignorer la date et l'heure du jour d'intervention de Dieu, il nous montre aussi sa différence de connaissance de l'avenir.

Une projection n'est qu'un artifice, mais suppose que la projection soit identique, au niveau des sentiments et des idées, à celui qui se projette.
On imagine difficilement Dieu se projeter à travers un individu en le bridant ( mémoire dont on aurait effacé certaines données), et en lui insufflant une volonté différente ponctuellement.
Ce ne serait plus une projection dans ce cas, mais un dédoublement avec une autonomie de pensée acquise et définitive. Ce qui mène tout droit au polythéisme.

La seule solution reste donc de penser que Jésus est un être créé par Dieu, autonome quand à sa pensée et sa volonté, et qui a accepté, pour Dieu et pour les humains, de quitter son "habitat" initial, les cieux, et donc un corps de nature divine, pour venir sur terre remplir une mission de rédemption.
Cette phrase peut donc s'écrire ainsi : Au commencement , Jésus existait avec Dieu, il était un dieu. Par son intermédiaire Dieu a tout créé. Puis Jésus est devenu un homme et nous l'avons vu

Précisément ce qu'a écrit Jean..
Auteur : Logos
Date : 17 juil.18, 21:04
Message :
agecanonix a écrit :Au lecteur.

Ayant mis C d T en "ignoré", je ne peux plus le lire puisque je ne veux plus le lire.
J'ignore donc tout de ses arguments.
Tu es sûr ? :hum: Si tu réponds à CdT au travers des citations de ses commentaires qui apparaissent dans les messages des autres membres, alors autant lire directement ses interventions, ce sera une attitude moins puérile.

Cordialement.
Auteur : omar13
Date : 17 juil.18, 21:48
Message : versets bibliques concernant la différence entre Dieu ( l'envoyeur ) et Jésus ( l'envoyer ) :
Jean 8/42
« Jésus leur dit « … Je ne suis pas venu de moi-même , mais c'est Lui qui m'a envoyé . Pourquoi ne comprenez vous pas mon langage ? »

Jean 14/24
« …. la parole que vous entendez ne sont pas les miennes , mais du père qui m'a envoyé »

Jean 12/49 et 50
« En effet je n'est pas parler de ma propre initiative , mais le père qui m'a envoyé ,
m'a donné un commandement concernant ce que je dois dire et de ce dont je dois parlé »

Jean 8/40
« Maintenant vous cherchez à me faire périr , moi un humain qui vous dis la vérité que j'ai entendu de la part de Dieu .. »

Jean 3/34
« En effet , celui que Dieu envoi dit les paroles de Dieu ... »
Auteur : agecanonix
Date : 17 juil.18, 23:10
Message : Omar.

Je suis d'accord avec toi même si ce n'est pas pour le même but car pour moi Jésus est quand même le fils de Dieu, le second personnage de l'Univers.

Tout en te respectant, je trouve curieux que tu cites la bible quand elle t'arrange et que tu oublies ce qu'elle dit quand elle démontre l'existence pré-humaine de Jésus.

amitié.

Je reviens sur cette citation d'Irénée.
Vous saisissez la portée de cette affirmation. ??? Irénée certifie ne jamais avoir lu les apôtres , les prophètes et même Jésus utiliser le mot "Dieu" au sens propre du terme pour désigner un autre que le Père.
Pour préciser cette idée, nous dirons donc que selon Irénée, même Jean, qui était un apôtre, n'a jamais appelé Dieu, au plein sens du terme, un autre que le Père et donc jamais le Fils.

Or Irénée connaissait Jean 1:1 . Il le citera dans ses ouvrages.
La portée de cette affirmation est remarquable puisque Irénée affirme qu'il existe donc une différence fondamentale entre l'affirmation " la Parole était avec Dieu" où le mot "Dieu" doit se comprendre au sens propre du terme, et la Parole était "dieu" qui ne peut pas se prendre au sens propre du terme.

Qu'est ce que cela signifie .
Que Jean, tout comme Irénée, n'affirme absolument pas que Jésus est "Dieu", le tout-puissant, mais "un dieu", avec un sens moins "fort" et moins "absolu" que le mot "Dieu" quand il désigne le Père.
Seulement, chronologiquement, Jean situe la nature divine de Jésus alors que ce dernier se trouvait au ciel, au commencement, avec "Dieu".
Ainsi, même au ciel, la nature divine de Jésus ne le rend pas égal à "Dieu", le Père, qui reste le seul à pouvoir être appelé "Dieu", au sens propre du terme.
Et le plus beau, c'est qu'Irénée était parfaitement d'accord avec cette vérité..
Auteur : omar13
Date : 18 juil.18, 00:25
Message :
agecanonix a écrit :Omar.

Je suis d'accord avec toi même si ce n'est pas pour le même but car pour moi Jésus est quand même le fils de Dieu, le second personnage de l'Univers.

Tout en te respectant, je trouve curieux que tu cites la bible quand elle t'arrange et que tu oublies ce qu'elle dit quand elle démontre l'existence pré-humaine de Jésus.

amitié.

Je reviens sur cette citation d'Irénée.
  • Donc ni le Seigneur ni l'Esprit Saint ni les apôtres n'ont jamais appelé Dieu, au sens propre du terme, qui que ce fût qui n'eût pas été le vrai Dieu; jamais non plus ils n'ont appelé Seigneur, de façon absolue, personne d'autre que Dieu le Père, qui domine sur toutes choses, et son Fils, qui a reçu de son Père la souveraineté sur toute la création.
Vous saisissez la portée de cette affirmation. ??? Irénée certifie ne jamais avoir lu les apôtres , les prophètes et même Jésus utiliser le mot "Dieu" au sens propre du terme pour désigner un autre que le Père.
Pour préciser cette idée, nous dirons donc que selon Irénée, même Jean, qui était un apôtre, n'a jamais appelé Dieu, au plein sens du terme, un autre que le Père et donc jamais le Fils.

Or Irénée connaissait Jean 1:1 . Il le citera dans ses ouvrages.
La portée de cette affirmation est remarquable puisque Irénée affirme qu'il existe donc une différence fondamentale entre l'affirmation " la Parole était avec Dieu" où le mot "Dieu" doit se comprendre au sens propre du terme, et la Parole était "dieu" qui ne peut pas se prendre au sens propre du terme.

Qu'est ce que cela signifie .
Que Jean, tout comme Irénée, n'affirme absolument pas que Jésus est "Dieu", le tout-puissant, mais "un dieu", avec un sens moins "fort" et moins "absolu" que le mot "Dieu" quand il désigne le Père.
Seulement, chronologiquement, Jean situe la nature divine de Jésus alors que ce dernier se trouvait au ciel, au commencement, avec "Dieu".
Ainsi, même au ciel, la nature divine de Jésus ne le rend pas égal à "Dieu", le Père, qui reste le seul à pouvoir être appelé "Dieu", au sens propre du terme.
Et le plus beau, c'est qu'Irénée était parfaitement d'accord avec cette vérité..

Bonjour mon ami,
je développerai avec des détails tout ce que tu m'a demandé, mais laisse moi te dire que dans la bible qui , malheureusement, contient le vrai mélangé avec le mensonge, j'ai trouvé que les dernières paroles de jesus, alors que les romains avec la complexité des juifs allaient l’arrêté, je disais, ces dernières paroles étaient:
Elei, Elei, lama sabathani?????

traduit en arabe cà donne:
Ilahi, Ilahi, lama sabtani, qui signifie, Mon Dieu, mon dieu pourquoi m'a tu abandonné?????


Jésus, les apôtres, tout ceux qui avaient crue en jésus, appelaient Dieu, Ilahi.

Jésus a été envoyé aux brebis juives égarées, il devait les remettre sur la bonne voie, celle de la Thora.
L'évangile qu'avait jésus, n’était autre que la Thora avec plus de détails, les juifs aussi appelaient Dieu, Elah:

Ancien Testament:

Esdras 5/1
« ... au Nom du Dieu d’Israël … »
Beshm Elah ishrael
בהשלם אללָהה י ה ש ה ר פַ אלָ


Habaquq 3/3
« Eloah vient depuis Téman … »
Dieu vient de Téman
ל אלָוה מ פַ תי ה מן ה יבוא

Selon les 4 évangiles/Nouveau Testament
version "chretienne" sans rentrer dans la discution sur la vérité de la crucifixion:
https://www.youtube.com/watch?v=EzM1vipHTWU

Dans le saint coran:

Coran 1/1
« Au Nom de Dieu le Miséricordieux »
Besm Allah al Rahman al Rahim

il s'agit toujours du même ALLAH,


Le nom d' Allah,Elah pour la thora a été caché derrière le YHWH.
Auteur : Estrabolio
Date : 18 juil.18, 01:01
Message :
Chrétien de Troyes a écrit :Avant de vous répondre j'aimerais avoir toutes les références de ce que vous affirmez. On étudira les passages ensemble par la suite.
Bonjour,
1 corinthiens 15:28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
Apocalypse 3:12Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. 13Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises!

Petit détail, avant d'être TJ, j'étais déjà unitarien, je n'ai jamais crû à la Trinité. Si tu discutes avec des catholiques de ce sujet, tu risques d'ailleurs d'être étonné. Personnellement, je n'ai jamais rencontré dans la vie réelle de personnes connaissant les définitions de la Trinité données par l'Eglise Catholique Apostolique et Romaine bien que vivant dans un pays à majorité catholique.....
Histoire de rire un peu, le premier souvenir que j'ai à propos de Jésus, c'est un tableau dans la chambre de mon arrière grand mère avec Saint Antoine de Padoue tenant dans ses bras l'enfant Jésus..... et le premier noël dont je me souviens,j'avais 2 ans et demi et ma grand mère avait placé le matin dans la cheminée un sabot en chocolat avec à l'intérieur, posé sur de la fausse paille, un enfant Jésus tout rose en sucre, je me souviens encore de la texture et de l'absence de parfum de ce bonbon :)
Bon, il faut dire que jusqu'à 5 ans, je n'avais qu'un Dieu : le Père Noël :)
Auteur : agecanonix
Date : 18 juil.18, 01:07
Message : Omar.

Malgré tout le respect que je te dois, nous sommes ici dans un forum "débat chrétien". A te lire, tu ne sembles pas chrétien.

Je trouve donc ton intervention inappropriée et illégitime.. Je n'y répondrais donc pas puisque mon intervention ici consiste à démontrer ce que les chrétiens des premiers siècles croyaient. La pensée musulmane ne fait pas l'objet de ce fil.
Auteur : prisca
Date : 18 juil.18, 02:07
Message : Hébreux 1:8
"Mais il dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel. Le sceptre de ton règne est un sceptre de justice."
Auteur : kevver
Date : 18 juil.18, 02:13
Message : Voici un verset qui mérite notre attention :

Dites à ceux qui ont le cœur inquiet : “ Soyez forts. N’ayez pas peur. Voyez ! Votre Dieu viendra avec la vengeance, oui Dieu, avec une rétribution. Lui-même viendra et vous sauveral Isaïe 35:4 - TMN

Ce verset nous dit que celui qui vient nous sauver c'est Dieu.

Dans la traduction du monde nouveau, avec notes et référence, page 940, il y a au-dessus du mot "sauvera", la lettre "l".


Cette lettre nous renvoie à Matthieu 1:21

Voici ce verset :

Elle mettra au monde un fils, et tu devras l’appeler du nom de Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés Matthieu 1:21 TMN

Qui nous sauve ?

Dieu nous sauve en Isaïe 35:4
Jésus nous sauve en Matthieu 1:21.



Il n'y a rien de surprenant à cela. Car si on lit Matthieu 11:4, on apprend que Jésus fait dire à Jean, que la prophétie d'Esaïe 35:4 s'accomplit en ce moment même par Lui :

En réponse Jésus leur dit : “ Allez raconter à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles voient de nouveau j, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, et les morts sont relevés, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ;
Matthieu 11:4-5 TMN

La lettre "j" de ce verset dans la TMN de référence, nous renvoie à Esaïe 35:5

Dites à ceux qui ont le cœur inquiet : “ Soyez forts. N’ayez pas peur. Voyez ! votre Dieu viendra avec la vengeance, oui Dieu, avec une rétribution. lui-même viendra et vous sauvera À cette époque s’ouvriront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. À cette époque le boiteux grimpera comme le cerf o
Isaïe 35:4-5 TMN

La lettre "o" à la fin de ce verset, nous renvoie à son tour, à Matthieu 11:5

On remarquera dans ce dernier verset que cela devait se produire à une époque précise.

Jésus affirme à Jean que cette époque s'accomplit sous ses yeux : "Allez raconter à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles voient ... "

Ce parallèle existe aussi avec Luc 7:22

En réponse donc il dit aux [deux hommes] : “ Allez m raconter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles a reçoivent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts sont relevés, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres
Luc 7:22 - TMN

On peut voir dans la TMN avec références, que ce qui a été dit précédemment, est confirmé par Luc 7:22.

En effet les petites lettres "m" et "a" placé au-dessus des mots "Allez" et "aveugles", nous renvoie à "Matthieu 11:4" et "Esaïe 35:5".

Jésus est vraiment notre " Dieu sauveur ", venu accomplir en son temps, la prophétie d'Esaïe 35:4-5.

Lui-même


Certaines personnes rétorqueront que ce n'est pas parce qu'un serviteur vient accomplir une oeuvre divine qu'il est Dieu pour autant. Ce qui est bien entendu exact. Cependant, dans le cas qui nous concerne, Jésus est Dieu, non pas, parce qu'il est serviteur, mais parce qu'il accomplit ce que Dieu a promis de faire en personne :

Dites à ceux qui ont le cœur inquiet : “ Soyez forts. N’ayez pas peur. Voyez ! Votre Dieu viendra avec la vengeance, oui Dieu, avec une rétribution. Lui-même viendra et vous sauvera.
Isaïe 35:4 - TMN

lui-même signifie obligatoirement "la personne concernée". En effet, dans toute la Bible, à chaque fois que l'expression lui-même est employé, c'est qu'il s'agit de la personne concernée, et jamais d'un représentant.

Je vous invite à prendre une concordance biblique et à vérifier.

Voici, quelques exemples :

Genèse 32:18 ➤ Ésaü ... lui-même = Esaü, et non pas un représentant d'Esaü
Exode 4:14 ➤ Aaron ... lui-même = Aaron, et non pas un représentant d'Aaron
Exode 11:3 ➤ Moïse... lui-même = Moïse, et non pas un représentant de Moïse
1 Samuel 19:22 ➤ Saül .. . lui-même = Saül, et non pas un représentant de Saül
1 Samuel 27:1 ➤ David ... lui-même = David, et non pas un représentant de David

Par conséquent, lorsqu'il est écrit dans Esaie 35:4 : Voici votre Dieu, ... Il viendra lui-même pour ouvrir les yeux des aveugles, guérir les boiteux

C'est qu'il s'agit de la personne concernée, à savoir DIEU lui-même.

Si tel n'était pas le cas, on lirait : "Voici votre Dieu, ... Il viendra pour..."

Mais il a précisé lui-même. Dieu est censé connaitre chaque "iota" de Ses promesses. Ce mot (lui-même) a un "sens", il signifie quelque chose de précis.

Ainsi en Matthieu 11:4 Jésus déclare la prophétie accomplie par lui :

En réponse Jésus leur dit : “ Allez raconter à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles voient de nouveau, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, et les morts sont relevés, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ;
Matthieu 11:4-5 TMN

Jésus envoie les disciples annoncer cette bonne nouvelle à Jean, la Bible nous raconte cet épisode , tout comme d'autres prophéties trouvant leur accomplissement en la personne de Jésus.
Auteur : lebéréen
Date : 18 juil.18, 02:20
Message : Jésus est le divino humain Fils de Dieu...SON ORIGINE REMONTE AUX JOURS DE L'ETERNITE

Et toi, Bethléhem Éphrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l'origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l'éternité. (Michée 5:2)

Gloire à son saint Nom AMEN
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 18 juil.18, 02:27
Message :
Le judaïsme antique n'a absolument jamais développé l'idée que le Messie serait Dieu lui-même.

La surprise des premiers chrétiens sera justement d'apprendre qu'il est le "fils de Dieu" et non pas tout simplement l'un des descendants humains de David comme la prophétie l'avait signalé.

L'attente du Messie et les espoirs mis en lui étaient très largement en dessous de la réalité de ce que Jésus a fait au premier siècle.

Bon je vais pas m'étendre sur votre cas, mais ça c'est la réponse d'un gars qui n'a pas étudié sérieusement le sujet.


Preuve 1
Psaume 130
1Cantique des degrés. Du fond de l'abîme je t'invoque, ô Eternel!
2Seigneur, écoute ma voix! Que tes oreilles soient attentives A la voix de mes supplications!
3Si tu gardais le souvenir des iniquités, Eternel, Seigneur, qui pourrait subsister?
4Mais le pardon se trouve auprès de toi, Afin qu'on te craigne.
5J'espère en l'Eternel, mon âme espère, Et j'attends sa promesse.
6Mon âme compte sur le Seigneur, Plus que les gardes ne comptent sur le matin, Que les gardes ne comptent sur le matin.
7Israël, mets ton espoir en l'Eternel! Car la miséricorde est auprès de l'Eternel, Et la rédemption est auprès de lui en abondance.
8C'est lui qui rachètera Israël De toutes ses iniquités.
Preuve 2 : Un gars qui a vraiment étudié le sujet, tsé c'est toujours un peu plus sérieux.

Bonjour,
1 corinthiens 15:28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
Apocalypse 3:12Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. 13Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises!
D'abord quand on fait une exégèse il faut compartimenté.

Un texte vient de Saint Paul, l'autre de Saint Jean.
20Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. 21Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. 22Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, 23mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. 24Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. 25Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. 26Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. 27Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. 28Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
D'abord ce passage ne parle en aucun cas de la divinité du Christ. Dans d'autre passage Saint Paul sera plus explicite sur le sujet. Mais je reconnais qu'effectivement il y a ambiguïté ici, comme c'est le cas d'ailleurs de beaucoup d'autre passage.

Ensuite je vais spécifier que la plupart des exégètes universitaires athée considère que Saint Paul parle du Christ comme étant une divinité, le faisant rapproché d'une certaine divinité de l'époque appelé Chreistos. Donc du moment où même des universitaires athées reconnaissent que Saint Paul parle du Christ comme étant une divinité, je ne vois pas comment son vocabulaire spécificierais que le Christ n'est pas une divinité. Le fait de séparer le Fils du Père dans le vocabulaire théologique chrétien n'a aucun lien avec le fait que les deux sont de nature différente. Le Fils est un instrument de Père, on retrouve même cette idée dans le judaïsme hellénistique. Voir Philon d'Alexandrie. Si le Fils soumet toutes choses et les remet au Père, cela signifie simplement que le Fils procède du Père. Il ne devrait avoir aucune confusion sur le sujet lorsque l'on a tout pris en signification.
8Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. 9Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. 10Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. 11Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. 12Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. 13Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises!

Ici puisque l'on reste à l'intérieur du même livre, je vais me permettre de vous renvoyé à un autre passage de l'Apocalypse:
8Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant.
Apocalypse 22 12Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre. 13Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
14Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! 15Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!
16Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin.
Fait intéressant à noter, tant Dieu que le Seigneur Jésus affirment être l'Alpha et l'Omega. Dans de telles circonstance je ne vois pas pourquoi on devrait utilisé des propos de l'Apocalypse démontrant que Jésus Christ n'est pas Dieu.
Petit détail, avant d'être TJ, j'étais déjà unitarien, je n'ai jamais crû à la Trinité. Si tu discutes avec des catholiques de ce sujet, tu risques d'ailleurs d'être étonné. Personnellement, je n'ai jamais rencontré dans la vie réelle de personnes connaissant les définitions de la Trinité données par l'Eglise Catholique Apostolique et Romaine bien que vivant dans un pays à majorité catholique.....

Un légende urbaine cherche à faire croire que les premiers chrétiens étaient unitarien. Or c'est faux

L’unitarisme1,2 est une doctrine qui affirme que Dieu est un seul et même esprit, et non une « ousia » (ou οὐσία / ousia : « essence », « substance », « être » en grec) en trois hypostases, à savoir le Père, le Fils et l'Esprit, fondement du dogme de la Trinité 3. Il s'oppose donc au « trinitarisme » qui est la doctrine officielle du christianisme depuis le premier concile de Nicée (325) et le concile de Chalcédoine (451) et que suivent les principales Églises chrétiennes (catholicisme, orthodoxie, protestantisme4).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Unitarisme_(theologie)
Aussi certains essaient de nous faire croire que les ébionites étaient des unitariens, et bien bonne chance on ne s'est partiquement rien d'eux et la seule référence biblique au sujet des ébionites se trouvent dans le Livre des Actes des Apôtres:
Acte 15
5Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi de Moïse.
Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : RT2
Date : 18 juil.18, 06:59
Message :
Chrétien de Troyes a écrit : Lorsque j'aurai à nouveau du temps à consacrer à mon blog j'y incorporerai l'ensemble de la conversation que j'ai eu avec Agecanonix. Ça pourrait surement servir à d'ex Témoins de Jéhovah (face)
:
Ne te faut-il pas l'accord de l'auteur du post pour que tu puisses le reproduire sur ton blog ?
Simple question,; en lisant Jean 17:5 on comprend que Jésus en tant que Parole au Ciel existait auprès de Dieu avant la fondation du monde, cela ne peut être ignoré dans son raisonnement quand il dit en Jean 17:3 "toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé". D'après le raisonnement que Jésus tient, il déclare ne pas être Dieu. Autrement dit, pour les Juifs, ne pas être le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Auteur : agecanonix
Date : 18 juil.18, 08:27
Message :
RT2 a écrit :
Ne te faut-il pas l'accord de l'auteur du post pour que tu puisses le reproduire sur ton blog ?
Simple question,; en lisant Jean 17:5 on comprend que Jésus en tant que Parole au Ciel existait auprès de Dieu avant la fondation du monde, cela ne peut être ignoré dans son raisonnement quand il dit en Jean 17:3 "toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé". D'après le raisonnement que Jésus tient, il déclare ne pas être Dieu. Autrement dit, pour les Juifs, ne pas être le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Comme je ne dialogue plus avec C d T, que j'ai mis en ignoré, je ne peux plus lire ses réponses.
Il parle donc tout seul.

Je poursuis mes explications.

J'entreprend ici une étude du texte de Philippiens 2 où Paul va utiliser l'exemple du Christ pour encourager ses frères à développer une qualité, l'humilité.

Voyez l'entrée en matière de Paul:

Paul développe donc une démonstration qui va inciter ses lecteurs à considérer les autres comme supérieurs à eux.

La suite du texte doit donc se greffer sur ce thème, et l'intérêt pour nous réside précisément dans le fait que Paul va citer Jésus comme exemple d'humilité.

Il écrit en effet : Gardez en vous cette attitude mentale qui était aussi en Christ Jésus

Paul poursuit : lui qui était vraiment divin.
Vous noterez que cette traduction , de Louis SEGOND, n'écrit pas que Jésus était Dieu puisque le grec ne le permet pas, mais qu'il était divin.
D'autres traduisent par " de condition divine" , c'est d'ailleurs cette forme qui est la plus courante dans les versions que j'ai consultées.

Le texte s'imbrique ainsi : lui qui était vraiment divin, il ne s'est pas prévalu d'un rang d'égalité avec Dieu,

N'oublions pas que nous attendons un exemple d'humilité de Jésus, et nous l'avons précisément dans cette affirmation de Paul.
L'apôtre oppose le fait que Jésus était vraiment divin et son attitude consistant, malgré cela, à refuser un rang d'égalité avec Dieu.

On pourrait nous objecter que Jésus sur terre était naturellement, corporellement, inférieur à Dieu.

Mais ce n'est pas ce que dit Paul. Ce n'est pas sur terre que Jésus refuse de se croire l'égal de Dieu, mais dans les cieux alors même qu'il est vraiment divin.

Sinon l'exemple de Jésus commenté par Paul n'aurait aucun sens puisque Jésus homme est forcément inférieur à Dieu, Esprit tout puissant et il serait absolument incohérent de citer comme exemple d'humilité un homme qui considérerait Dieu comme supérieur à lui.

Pour que l'exemple de Jésus soit probant, il faut que Jésus ait connu une situation qui pourrait sembler lui donner l'occasion ou le cadre, lui permettant de se prétendre l'égal de Dieu.

C'est ce que Paul écrit : lui qui était vraiment divin

Il poursuit :
L'acte d'humilité n'est pas d'être devenu un homme, mais d'avoir accepté de le devenir. Si comme Paul l'écrit, Jésus refuse d'arracher une égalité avec Dieu, cet état d'esprit existe alors qu'il est encore vraiment divin.

Raisonnons : le fait d'être devenu humain n'est ici que la démonstration que Jésus est humble. Or, la décision de venir sur terre est forcément prise alors que Jésus est encore vraiment divin et c'est donc à ce moment là que Jésus montre son obéissance et son humilité qui consiste à ne pas arracher une égalité avec Dieu.

Il ne faut pas se tromper de timing. Jésus, au ciel, refuse de se croire l'égal de Dieu, et il le prouve, toujours au ciel, en décidant de devenir un humain. La décision précède toujours la réalisation du choix décidé.
C'est dans les cieux, en qualité d'être de condition divine, que Jésus se décide et Paul utilise cette épisode de la vie de Jésus pour affirmer que lui aussi, bien que de condition divine, considérait un autre, Dieu, comme supérieur à lui.
Et cet état d'esprit était bien celui de Jésus, AU CIEL..

Et enfin, comment et pourquoi montrer que Jésus se comporte bien au ciel en refusant de se croire l'égal de Dieu, s'il l'est légitimement ?

Toute cette démonstration de Paul suppose qu'il serait présomptueux pour Jésus de se croire l'égal de Dieu, et qu'il s'agirait d'une ambition personnel et de vanité.

Et oui, au verset 3, si Paul met en avant l'humilité que doivent avoir les chrétiens, il leur parle aussi de vanité à se croire supérieurs aux autres. Cependant, en prenant l'exemple de Jésus immédiatement après, Paul considère que Jésus aurait fait preuve de vanité s'il avait voulu se prétendre l'égal de Dieu..

Une fois encore, suis-je vaniteux que de me croire moi-même ? Et si Jésus est Dieu, quelle vanité y avait-il qu'il le croit ?

Tout cela permet de comprendre la cohérence du texte. Pour Paul, Jésus n'était pas l'égal de Dieu, ni au ciel, ni sur la terre.

a suivre...
Auteur : prisca
Date : 18 juil.18, 08:44
Message :
agecanonix a écrit :

Comme je ne dialogue plus avec C d T, que j'ai mis en ignoré, je ne peux plus lire ses réponses.
Il parle donc tout seul.

Je poursuis mes explications.

J'entreprend ici une étude du texte de Philippiens 2 où Paul va utiliser l'exemple du Christ pour encourager ses frères à développer une qualité, l'humilité.

Voyez l'entrée en matière de Paul:
  • Si donc il y a quelque encouragement en Christ, s’il y a quelque consolation d’amour, s’il y a quelque communication d’esprit, s’il y a quelques tendres affections et compassions, faites que ma joie soit complète en ce que vous avez même pensée et que vous avez même amour, étant unis d’âme, pensant à une seule et même chose ; ne faisant rien par esprit de dispute ni par désir de vous mettre en avant, mais estimant, avec humilité, que les autres sont supérieurs à vous, ayant l’œil non pas uniquement sur vos propres affaires, par intérêt personnel, mais aussi, par intérêt personnel, sur celles des autres

Paul développe donc une démonstration qui va inciter ses lecteurs à considérer les autres comme supérieurs à eux.

La suite du texte doit donc se greffer sur ce thème, et l'intérêt pour nous réside précisément dans le fait que Paul va citer Jésus comme exemple d'humilité.

Il écrit en effet : Gardez en vous cette attitude mentale qui était aussi en Christ Jésus

Paul poursuit : lui qui était vraiment divin.
Vous noterez que cette traduction , de Louis SEGOND, n'écrit pas que Jésus était Dieu puisque le grec ne le permet pas, mais qu'il était divin.
D'autres traduisent par " de condition divine" , c'est d'ailleurs cette forme qui est la plus courante dans les versions que j'ai consultées.

Le texte s'imbrique ainsi : lui qui était vraiment divin, il ne s'est pas prévalu d'un rang d'égalité avec Dieu,

N'oublions pas que nous attendons un exemple d'humilité de Jésus, et nous l'avons précisément dans cette affirmation de Paul.
L'apôtre oppose le fait que Jésus était vraiment divin et son attitude consistant, malgré cela, à refuser un rang d'égalité avec Dieu.



Tu conclues trop vite en disant que Jésus refuse un rang d'égalité avec Dieu par une attitude d'humilité, bien au contraire, car Dieu, déjà nous montre à quel point l'amour dépasse la colère, quand bien même, par Sa Propre apparence humaine Dieu nous fait apprendre que non seulement le pas vers la Réconciliation c'est Dieu qui le fait alors que les coupables c'est nous, et que malgré notre méchanceté résolument invasive Dieu maintient qu'il peut prendre l'apparence d'un Fils de Dieu Souverain mais combien désireux que la réconciliation se fasse et pour cela Dieu utilise tous les outils pour que nous nous ravalions notre rancœur, et l'attitude adéquat c'est justement l'humilité et refuser de prendre le parti de se défendre contre toutes les attaques proférées car justement là réside la victoire de la Croix, c'est vaincre par l'amour et l'abnégation de soi, la violence et la haine qui s'abattent, autrement dit, le péché.

Tu es en train de réfléchir comme le Pape François qui parle de "l'échec de la Croix" en portant blasphème bien entendu tout comme le Pape, car non pas Echec de la Croix mais Victoire de la Croix car JESUS EST VAINQUEUR du péché car face au péché il a répondu par l'amour, que seul Dieu peut donner en pareille cas.

Et n'oublie pas "Hébreux 1:8
"Mais il dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel. Le sceptre de ton règne est un sceptre de justice."


ps : il y a quelqu'un qui peut me citer toute entière afin qu'agecanonix me voit s'il vous plait. Image
Auteur : Estrabolio
Date : 18 juil.18, 09:06
Message :
Chrétien de Troyes a écrit :Un légende urbaine cherche à faire croire que les premiers chrétiens étaient unitarien. Or c'est faux
Je ne vois aucun rapport entre ton commentaire et ce que j'ai dit précédemment, désolé.

@tous ceux qui ont cité les Pères de l'Eglise,
Si je peux me permettre, vous parlez de ces personnes en oubliant de remettre les choses dans leur contexte !
Nous sommes donc dans les premiers siècles, après une première persécution par les juifs, les chrétiens se retrouvent persécutés par les romains. En effet, les luttes entre juifs chrétiens et juifs non chrétiens ont entraîné des troubles dans toute la diaspora et a amené par exemple l'empereur Claude à expulser tous les juifs de Rome. A partir de ce moment là, le pouvoir romain va considérer la nouvelle religion comme un facteur d'instabilité qui doit être stoppé dans sa progression.
Les Pères de l'Eglise apparaissent donc dans une Eglise clandestine, n'ayant plus une direction unique mais où chaque évêque gère tant bien que mal sa communauté.
La transmission de la foi est donc difficile, différents dogmes se développent, c'est l'apparition de nombreux courants, Il y a eu la tendance dualiste qui rejette l’idée de l’humanité de Jésus, la tendance docétiste disant que Jésus et sa mort ne sont que des illusions, que l’homme Jésus n’a jamais existé, il y a le montanisme qui prône la vertu absolue et prêche le martyre volontaire et l’arrivée imminente de la Parousie, le marcionisme qui nie l’humanité de Jésus puis un peu plus tard le nestorianisme, l’arianisme tous deux opposants à la trinité….et puis des mouvements à cheval entre plusieurs religions : le gnosticisme puis le manichéisme….. Il y a des chrétiens qui disent que Jésus est un homme qui a été choisi par Dieu pour recevoir son esprit, d'autres que ce n'était pas un humain, d'autres qu'il n'a jamais existé...... bref, présenter cette époque comme une époque où il existait une religion organisée est un mensonge pur et simple.
D'autre part, qui sont les nouveaux convertis ? Pour les pères de l'Eglise, il s'agit le plus souvent de personnes non juive converties au christianisme ayant un bon niveau d'éducation. Ces personnes vont donc chercher à éclairer leur nouvelle foi avec leur connaissance et vont surtout se servir de leur culture philosophique pour expliquer la foi aux païens et en particulier aux autorités pour que cesse la persécution.
Il en découle que leur foi est fortement influencée par la culture grecque, d'où l'emploi de Logos dans l'évangile de Jean (mot qui parlait aux lettrés païens) l'emploi plus tard d'hypostases et l'utilisation des philosophes comme référence, par exemple, Justin va jusqu'à dire que Socrate était éclairé par le Saint Esprit (désolé de citer encore l'exemple de Justin mais il est un des premiers et illustre bien ce qu'étaient ces nouveaux convertis)
Ajoutons qu'à l'époque le canon biblique n'est pas fixé, que des écrits prétendument inspirés apparaissent un peu partout.....
Tout cela pour dire que présenter les Pères de l'Eglise comme ayant une doctrine certaine, une foi précise est une énorme erreur. à mon avis. Le christianisme à cet époque navigue à vue, entre les hérésies, les influences païennes, philosophiques, les écrits apocryphes et il y a une évolution permanente de la vision de la foi au sein de l'Eglise et il est donc logique de retrouver des arguments contradictoires au fil du temps chez un même auteur.
Par exemple, Tertulien basculera à la fin de sa vie dans le montanisme, Constantin (je sais ce n'est pas un Père de l'Eglise) finira par se faire baptiser par un arianiste après avoir soutenu le dogme trinitaire....
Je voulais juste dire cela, après je sais que les uns et les autres vous vous en moquez puisque ce qui vous intéresse ce n'est pas ce qu'ont vécu ou pensé ces hommes mais de trouver chez eux de quoi soutenir vos thèses. Je ne vous jette pas la pierre, j'ai fait de même autrefois.... j'ai appris depuis à chercher à regarder les réalités en face plutôt que de chercher à confirmer mes croyances. Une des vérités est qu'il est illusoire de savoir exactement ce qui s'est passé, ce qui se pensait à l'intérieur d'un mouvement clandestin, disparate, avec certains écrits qui ont complètement disparu....
Sur ce j'arrête ma participation à ce fil qui est un dialogue de sourd où personne ne respecte personne :hi:
Auteur : lebéréen
Date : 18 juil.18, 10:04
Message : Jésus était Dieu parce qu'il est né originellement du Père et donc il était de la même nature que son Père
Quand il a été fait chair, sa divinité a été unie à notre humanité par le pouvoir du Père, le Saint Esprit...

Car, s'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs,
8.6
néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes,

et

un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.


allez vous enfin comprendre???
Auteur : agecanonix
Date : 18 juil.18, 19:00
Message : Nous venons de perdre Estrabolio avec son éternel discours larmoyant nous expliquant que tous, nous sommes méchants et que lui seul est le gentil de cette histoire.
Je me demande si notre ami saisit la cohérence de ses accusations quand on sait qu'il affirme ne jamais me lire !!!

Je vais répondre à Lebéréen.

Lebéréen nous explique que Jésus serait l'égal de Dieu parce qu'il serait de même nature.

Je suis de même nature que Jésus quand il était un homme puisque je suis un homme . Suis je son égal ?

Et enfin, qu'est ce qui prouve que Jésus est de même nature que Dieu ? Il me semble qu'il a été engendré alors que Dieu est de toute éternité.

Un être qui n'a jamais eu de commencement possède, par définition, une éternité d'avance sur celui qu'il a créé ou engendré.

De facto, leur nature est différente. Leur mémoire est différente, leur psychologie est différente, Dieu n'a pas de Père.

Et enfin, c'est aller un peu vite en besogne de penser qu'il n'existe que 2 natures différentes pour les créatures intelligentes de Dieu, l'homme et les anges.
La bible et même les auteurs du second siècle s'accordent pour affirmer que Jésus a été engendré par Dieu. Evidemment, le texte ne pouvait pas dire enfanter ou mettre au monde et il ne faut pas précisément trouver une autre explication au mot "engendrer" que l'impérieux besoin de trouver un mot pour un acte unique et singulier.
Cependant, engendrer signifie toujours "donner la vie" et à chaque fois que la bible l'utilise autrement que pour Jésus, il s'agit toujours d'une apparition de la vie voulue (ou non) par un individu.

Si donc la bible reconnait que Dieu a engendré Jésus, cela signifie qu'il lui a donné vie.

Mais cela démontre t'il pour autant que Jésus serait doté d'une nature identique à celle de Dieu le rendant son égal en force, en puissance et en gloire.
Absolument rien ne permet d'affirmer que cela fonctionne comme cela dans les cieux. Par contre, nous savons par la bible comment Jésus se comporte dans les cieux.

Mon explication précédente en a fait déjà une démonstration intéressante et il suffit de lire le NT pour se convaincre que Jésus n'a jamais prétendu être l'égal de Dieu ce qui n'aurait rien de facheux s'il l'était . Et c'est là le paradoxe de la trinité . Jésus ne VEUT pas être l'égal de Dieu, et compte tenu du fait qu'il n'y aurait rien de mal à le vouloir s'il l'était, c'est qu'il n'y est pas..
Auteur : Logos
Date : 18 juil.18, 19:41
Message :
agecanonix a écrit : Et c'est là le paradoxe de la trinité . Jésus ne VEUT pas être l'égal de Dieu, et compte tenu du fait qu'il n'y aurait rien de mal à le vouloir s'il l'était, c'est qu'il n'y est pas..
Pour plus de clarté, tu devrais plutôt écrire "le Père" lorsque tu parles du... Père.

En effet, pour un trinitaire la phrase "Jésus ne veut pas être l'égal de Dieu" ne veut strictement rien dire. En revanche, la phrase "Jésus ne veut pas être l'égal du Père" prend tout son sens et elle pourra interpeller les trinitaires qui, par définition, prônent l'égalité entre le Fils et le Père (et non entre le Fils et "Dieu").

Cordialement.
Auteur : agecanonix
Date : 18 juil.18, 19:57
Message :
Logos a écrit : Pour plus de clarté, tu devrais plutôt écrire "le Père" lorsque tu parles du... Père.

En effet, pour un trinitaire la phrase "Jésus ne veut pas être l'égal de Dieu" ne veut strictement rien dire. En revanche, la phrase "Jésus ne veut pas être l'égal du Père" prend tout son sens et elle pourra interpeller les trinitaires qui, par définition, prônent l'égalité entre le Fils et le Père (et non entre le Fils et "Dieu").

Cordialement.
Lis bien toutes les références bibliques, et notamment Phil 2, c'est bien d'être l'égal de Dieu dont il est question.

Nous aurions du trouver "le Père".

C'est un autre élément révélateur sur lequel je voulais venir plus tard. Comme tu as soulevé la question j'en profite.

La trinité suppose une égalité entre le Père et le Fils. Ainsi, tu as raison, affirmer que Jésus n'est pas égal à Dieu n'a aucun sens pour un trinitaire. Mais c'est pourtant la seule approche biblique et c'est celle qui nie l'égalité.

Ainsi, quand la question se posait, très rarement, les chrétiens ne le faisaient jamais concernant une égalité Père/Fils mais concernant une égalité Jésus/Dieu.

Nous retrouvons cette vérité dans certaines paroles d'introduction des lettres de Paul notamment.
Il écrit souvent : Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.

Certains passent très vite sur cette formulation mais elle est en réalité capitale.
En effet Paul se situe ici dans le rapport existant entre le Père et le Fils et vient le définir avec clarté.

La conjonction de coordination lie les deux titres désignant Dieu puisque nous retrouvons l'expression " Dieu et Père".
C'est donc bien ici une affirmation que le Père de Jésus est en même temps son Dieu, le fait qu'il soit son Père n'édulcorant aucunement le fait qu'il soit aussi son Dieu.

Un trinitaire n'aurait jamais écrit cela..

Pour quelle raison. Parce qu'un trinitaire considère Dieu avec 3 composantes, égales en tout, et que lorsque la question d'égalité doit se définir, c'est entre le Père, le Fils et le SE.
Jamais entre l'ensemble des 3, appelé Dieu, par rapport à un seul des 3, appelé Père, fils ou SE.

Ainsi, si un trinitaire se satisfaisait curieusement de la formule Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ., il devrait tout autant accepter celle-ci : " béni soit le Dieu et Fils du Père.

A la simple lecture nous savons déjà que cela serait impossible..

Si l'on nous dit maintenant qu'il serait impossible que le fils soit le Dieu du Père, à cause du fait qu'il serait son fils et que les choses ne vont pas dans ce sens là, ce serait la démonstration d'un malaise difficile à valider. Car soit il y a égalité, soit le fils est aussi le Dieu du Père.
Rappelons au passage que Paul écrit cet extrait alors que Jésus est au ciel depuis longtemps et qu'il a donc retrouvé l'exacte nature qui était la sienne avant de venir sur terre..

a suivre.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 18 juil.18, 20:28
Message :
agecanonix a écrit :Je suis de même nature que Jésus quand il était un homme puisque je suis un homme .
Tu marches sur l'eau ?
Auteur : Logos
Date : 18 juil.18, 21:28
Message :
agecanonix a écrit :La trinité suppose une égalité entre le Père et le Fils. Ainsi, tu as raison, affirmer que Jésus n'est pas égal à Dieu n'a aucun sens pour un trinitaire. Mais c'est pourtant la seule approche biblique et c'est celle qui nie l'égalité.
Je suis d'accord. Comme je l'ai précisé dans mon message précédent, c'est surtout pour une raison de clarté. Lorsqu'un trinitaire lit "Dieu", le terme est parfois très ambigu pour lui. Parle-t-on du Père seulement ? De Jésus ? Du Saint-Esprit ? Des trois à la fois ?
En revanche, dès lors qu'on précise qu'on parle du Père, les choses deviennent plus claires.

Même dans le titre de ton topic, il aurait été adéquat de rajouter "(le Père)" après le mot "Dieu" pour que les trinitaires comprennent de quoi il s'agit. Si tant est évidemment que tes explications leur soient principalement destinées.

Cordialement.
Glinglin a écrit :Tu marches sur l'eau ?
C'est bien la preuve qu'on peut être de même nature sans pour autant disposer des mêmes capacités.

Es-tu capable d'accoucher un bébé ? De courir aussi vite que Ushein Bolt ? De tenir 10 minutes en apnée ?

Es-tu donc d'une "autre nature" que ceux qui accomplissent ces choses ?

Cordialement.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 18 juil.18, 22:38
Message : On peut donc arriver à marcher sur les eaux avec un bon entraînement. Voici qui est intéressant....
Auteur : prisca
Date : 19 juil.18, 01:43
Message :
agecanonix a écrit :t il ne faut pas précisément trouver une autre explication au mot "engendrer" que l'impérieux besoin de trouver un mot pour un acte unique et singulier.
Cependant, engendrer signifie toujours "donner la vie" et à chaque fois que la bible l'utilise autrement que pour Jésus, il s'agit toujours d'une apparition de la vie voulue (ou non) par un individu.

Si donc la bible reconnait que Dieu a engendré Jésus, cela signifie qu'il lui a donné vie.

.
Tu as tort de croire que le verbe "engendrer" signifie donner la vie uniquement, car le verbe "engendrer" a une autre signification que tu occultes qui est :


B.− P. métaph. et au fig.
1. [Le compl. d'obj. dir. désigne une chose concr.] Donner forme, consistance, réalité (à quelque chose).


Et Dieu par conséquent a donné forme, consistance, réalité -------- donc uniquement ce jour là, et ce jour là c'est le jour de Transfiguration de Jésus, la naissance ce jour là d'une réalité, donc de LA PRISE DU POUVOIR PAR JESUS INVESTI DESORMAIS AUX YEUX DES HOMMES selon le verset ci-après :

Actes 13:33
"Dieu l'a accomplie pour nous leurs enfants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le Psaume deuxième : Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui."

Donc la Bible nous dit que le jour de sa Transfiguration Jésus ce jour est investi des pleins pouvoirs divins autrement dit DIEU déclare que ce jour là JESUS tient la place de Dieu aux yeux des hommes. Dieu a engendré ce jour là SON IMAGE puisque Dieu a donné forme consistance à une réalité celle que JESUS EST DIEU.



......... nous renvoie donc au Psaumes 2 dont il faut que tu tiennes compte :

Psaumes 2
1 "Pourquoi ce tumulte Parmi les nations, Ces vaines pensées parmi les peuples ? 2 Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux

Contre l'Eternel et contre son oint ?- 3 Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes !-

4 Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux. 5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur : 6 C'est moi qui ai oint mon roi Sur

Sion, ma montagne sainte ! 7 Je publierai le décret; L'Eternel m'a dit : Tu es mon fils ! Je t'ai engendré aujourd'hui. 8 Demande-moi et je te donnerai les nations pour

héritage, Les extrémités de la terre pour possession; 9 Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier.

10 Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse ! Juges de la terre, recevez instruction ! 11 Servez l'Eternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement. 12

Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui! "



Par conséquent, par ce Psaumes 2, tu as la confirmation de la PRISE DE POUVOIR DE JESUS qui a droit de vie ou de mort sur chacun d'entre nous.
Auteur : lebéréen
Date : 19 juil.18, 02:09
Message : ET LA PAROLE ETAIT DIEU...

TOUTE CHOSES ONT ETE FAITES PAR ELLE(le fils de Dieu le Père)

et RIEN DE CE QUI A ETE FAIT N'a ETE FAIT SANS ELLE

LE FILS DE DIEU (LA PAROLE) est L'INSTRUMENT DIVIN DE DIEU LE PERE DEPUIS LE COMMENCEMENT (CREATION DE L'UNIVERS) JUSQU'A LA FIN
DU PLAN DE LA REDEMPTION

IL EST LE SEIGNEUR PAR QUI SONT TOUTES CHOSES ET PAR QUI NOUS SOMMES(1 COR.8:6)

N'EST PAS UN POINT D'EGALITE AVEC DIEU LE PERE , ETRE CEATEUR DE L'UNIVERS ET REDEMPTEUR ?

DANS HEBREUX DIEU LE PERE DIT:

Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l'ouvrage de tes mains;
1.11
Ils périront, mais tu subsistes; Ils vieilliront tous comme un vêtement,
1.12
Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point.


ET QUE DIRE DE CE PASSAGE D'HEBREUX 1

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes,
1.2
Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,
1.3
et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,
Auteur : Logos
Date : 19 juil.18, 08:46
Message :
Saint Glinglin a écrit :On peut donc arriver à marcher sur les eaux avec un bon entraînement. Voici qui est intéressant....
Lorsque tu te seras suffisamment entraîné pour accoucher un enfant, fais-moi signe. :Bye:

Cordialement.
Auteur : agecanonix
Date : 19 juil.18, 19:34
Message : Je poursuis avec un examen des deux premiers chapitres de la lettre de Paul aux hébreux.

Dans ces 2 chapitres, Paul va développer une véritable démonstration, étayée de preuves nombreuses, dans le but de prouver que Jésus est plus grand que ..... les anges !

Posons le contexte. Les défenseurs de la Trinité nous soutiennent que les chrétiens du premier siècle considéraient que Jésus était Dieu, égal au Père.

Pour tout le monde Dieu est forcément supérieur aux anges, tout comme un Empereur romain est supérieur à un centurion..

Il ne serait jamais venu à l'esprit d'un écrivain du premier siècle d'écrire un long pavé, rassemblant des preuves et des citations illustres, pour démontrer la supériorité de l'Empereur sur le centurion.

A moins que ... cela ne soit absolument nécessaire !

En effet, jamais Paul n'a décidé de construire une argumentation de ce type sans avoir une bonne raison. Il le fera pour la circoncision ou pour la résurrection face à des chrétiens qui doutaient de ce point fondamentale du christianisme.

Si donc Paul, et de plus au tout début de sa lettre aux hébreux, sent la nécessité de démontrer à des chrétiens juifs de naissance, que Jésus est au dessus des anges, c'est que forcément la question se posait. Et pas seulement pour une poignée de chrétiens puisque la lettre est à destination de tous les chrétiens d'origine juive et parmi eux, en première ligne, les congrégations de Judée et de Galilée, Jérusalem incluse.

Tout cela nous apprend que l'égalité de Jésus avec Dieu était loin d'être enseignée puisqu'il était même nécessaire à Paul de démontrer que Jésus était plus grand qu'un ange aux congrégations les plus anciennes de l'époque.

Saisissez vous ce paradoxe ?

Et de plus, Paul qui aurait eu là une occasion de démontrer que Jésus était Dieu, va se contenter d'affirmer que Jésus était béni plus que ses compagnons (ou associés).

Beaucoup ne veulent voir dans ce texte que la première partie qui ferait de Jésus un être divin et occultent la dernière affirmation.

Or, ce que dit ce Psaume, c'est que Jésus a des compagnons et que la position qu'il détient maintenant, au dessus des anges, il la doit au simple fait que Dieu l'a oint plus que les autres.. ce qui rend la position de Jésus située, comme l'explique Paul, en dessous de Dieu et au dessus des anges, les compagnons de Jésus.

Ainsi, l'argumentation de Paul aurait été incompréhensible, inutile et même blasphématoire si Jésus était Dieu et si l'apôtre ne s'était contenté que d'affirmer qu'il était plus qu'un ange.
Dans le cas contraire une seule phrase aurait été nécessaire et suffisante : Jésus est Dieu. Or Paul se contente de dire : Jésus est plus grand qu'un ange car Dieu l'a oint plus qu'eux..

Il ne suffit pas de lire un texte pour en comprendre toutes les conséquences.
Par exemple ici, voir Paul développer une très longue argumentation démontre qu'elle était nécessaire et que si c'était le cas, il fallait que Paul définisse la place de Jésus par rapport aux anges.
Or, si tous les chrétiens pensaient à l'époque que Jésus était Dieu, la question de sa place par rapport aux anges étaient absolument sans intérêt puisque évidente.

Paul la juge utile et même nécessaire. Cela est lourd de conséquences..
Auteur : medico
Date : 19 juil.18, 20:08
Message : Salut mon frère c'est un verset que les trinitaires n'aiment pas trop.
(Hébreux 1:9) 9 Tu as aimé la justice, et tu as haï l’illégalité. C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint avec [l’]huile d’allégresse plus que tes associés [...]
Auteur : Logos
Date : 19 juil.18, 20:14
Message :
agecanonix a écrit : Or, si tous les chrétiens pensaient à l'époque que Jésus était Dieu, la question de sa place par rapport aux anges étaient absolument sans intérêt puisque évidente.
Mauvaise formulation. N'importe quel trinitaire te retorquera que justement Paul explique ici que Jésus est "Dieu" puisque c'est marqué noir sur blanc dans ces versets, à deux reprises, et que c'est Dieu Lui-même qui appelle son Fils "Dieu", et même "ô Dieu" dans nombre de versions. Et du coup, tout le reste de ton argumentation, pourtant très claire et pleine de bon sens, leur semblera peu crédible.

Au lieu d'écrire "si tous les chrétiens pensaient à l'époque que Jésus était Dieu", il eût été préférable de dire : "si tous les chrétiens pensaient à l'époque que Jésus était égal au Père"...

Cordialement.
Auteur : tonton
Date : 19 juil.18, 21:09
Message : Ah mais ça dépend Ageconix ! Ça dépend d'un instant.

Bonjour à toi, que la paix du Seigneur t'accompagne nuits et jours.

Dans les évangiles, il y a des instants où l'on peut faire la distinction entre Jésus et Dieu, et il y a des instants où l'on peut découvrir un lien unique entre Jésus et Dieu.

Notamment au début de l'évangile de Jean , quand Jésus est présenté comme étant La parole. Ou, inversement donc, à d'autres moments, quand Jésus prie Dieu ouvertement.

il y a donc à la fois, la possibilité de considérer que Jésus est pleinement " Dieu " et la possibilité de considérer qu'il ne l'est pas. Il y a les 2.

Donc aussi complexe peut elle paraître, je te rappelle que les églises considèrent avant tout l'idée d'une double nature. C'est à dire que par instant, pleinement Dieu et par instant, pleinement homme.

C'est utile pour comprendre le principe de communion, puisque toi même tu as ta propre double nature, à la fois pleinement homme et à la fois pleinement Dieu. N'est ce pas ce que dit Jésus en Jean 10 ?

il dit que la parole une fois donnée, nous fait l'égal de Dieu.

Attention les chevilles, elles risquent de gonfler, mais pour rester dans la position qui est la nôtre, la précision utile, c'est la définition de l'enfant. C'est à dire que part égal de Dieu, il s'agit de considérer surtout : fait à son image.

Ainsi l'écart entre toi, moi et Jésus, c'est que lui n'a pas besoin de se réconcilier avec sa propre nature divine. Nous, si. Jésus n'a pas besoin de se réconcilier avec Dieu, nous si. Il est lui en parfaite communion avec Dieu, au point je te rappelle qu'il est dit que le Père est dans le fils et le fils dans le Père, que celui qui a vu le fils, a vu le Père, alors que nous, ne le sommes pas.

C'est ce même principe de communion, qui nous permet de considérer que la Parole de Dieu n'est pas une entité indépendante de lui même mais faisant partie de lui même.
Auteur : prisca
Date : 19 juil.18, 21:55
Message :
tonton a écrit :
il y a donc à la fois, la possibilité de considérer que Jésus est pleinement " Dieu " et la possibilité de considérer qu'il ne l'est pas. Il y a les 2.
Dire qu'il y a chez Jésus "une part d'humanité" engendre une conception qui tend vers la mortalité, or Jésus est immortel la Bible nous dit donc Jésus n'est pas du tout "homme".
Auteur : Logos
Date : 19 juil.18, 22:09
Message : Aux participants à cette discussion : je vous encourage à ne pas répondre au message de Prisca ci-dessus. Je sais qu'il vous viebt à l'esprit des dizaines de versets qui attestent que Jésus était pleinement homme, mais sachez que Prisca les connaît aussi. Sin intervention n'est que du trollage dans le but de détourner la discussion de son thème et d'attirer l'attention sur elle-même, comme elle le fait depuis des mois.

Ne tombez pas dans le panneau. Même le présent message sera probablement pour elle prétexte à faire dévier la discussion.

Je rappelle qu'il existe une fonction "ignorer" qui peut s'avérer nécessaire dans des cas aussi extrêmes.


Il suffit de cliquer sur le pseudonyme, puis de cliquer sur "Ajouter à ma liste d’ignorés".
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Cordialement.
Auteur : agecanonix
Date : 20 juil.18, 00:15
Message :
tonton a écrit :Ah mais ça dépend Ageconix ! Ça dépend d'un instant.

Bonjour à toi, que la paix du Seigneur t'accompagne nuits et jours.

Dans les évangiles, il y a des instants où l'on peut faire la distinction entre Jésus et Dieu, et il y a des instants où l'on peut découvrir un lien unique entre Jésus et Dieu.

Notamment au début de l'évangile de Jean , quand Jésus est présenté comme étant La parole. Ou, inversement donc, à d'autres moments, quand Jésus prie Dieu ouvertement.

il y a donc à la fois, la possibilité de considérer que Jésus est pleinement " Dieu " et la possibilité de considérer qu'il ne l'est pas. Il y a les 2.

Donc aussi complexe peut elle paraître, je te rappelle que les églises considèrent avant tout l'idée d'une double nature. C'est à dire que par instant, pleinement Dieu et par instant, pleinement homme.

C'est utile pour comprendre le principe de communion, puisque toi même tu as ta propre double nature, à la fois pleinement homme et à la fois pleinement Dieu. N'est ce pas ce que dit Jésus en Jean 10 ?

il dit que la parole une fois donnée, nous fait l'égal de Dieu.

Attention les chevilles, elles risquent de gonfler, mais pour rester dans la position qui est la nôtre, la précision utile, c'est la définition de l'enfant. C'est à dire que part égal de Dieu, il s'agit de considérer surtout : fait à son image.

Ainsi l'écart entre toi, moi et Jésus, c'est que lui n'a pas besoin de se réconcilier avec sa propre nature divine. Nous, si. Jésus n'a pas besoin de se réconcilier avec Dieu, nous si. Il est lui en parfaite communion avec Dieu, au point je te rappelle qu'il est dit que le Père est dans le fils et le fils dans le Père, que celui qui a vu le fils, a vu le Père, alors que nous, ne le sommes pas.

C'est ce même principe de communion, qui nous permet de considérer que la Parole de Dieu n'est pas une entité indépendante de lui même mais faisant partie de lui même.
Vous allez un peu vite en besogne.

Je constate un texte, la lettre aux hébreux, un apôtre, Paul, et une explication qui vient expliquer que Jésus a été oint plus que ses compagnons, les anges, et qu'il est de ce fait au dessus d'eux mais au dessous de celui qui l'a choisi..

Ce texte est à destination de tous les chrétiens juifs.

Il n'y a aucune place possible à l'idée que Jésus serait en même temps Dieu .

En fait, votre position est la conséquence du nombre important de preuves qui décrivent Jésus soumis à son Père, qu'il appelle Dieu, alors qu'il est soit sur terre, soit dans les cieux juste après, soit dans les cieux au summum de sa puissance.
Vous ne pouvez plus nier ces textes qui se sont démocratisés et donc facilement accessibles à tous et votre position devient celle-ci :
tonton a écrit : Dans les évangiles, il y a des instants où l'on peut faire la distinction entre Jésus et Dieu, et il y a des instants où l'on peut découvrir un lien unique entre Jésus et Dieu.
Position très inconfortable puisque vous admettez l'évidence (la distinction) sans renier l'impossible, puisque ce qui est distinct n'est jamais commun.
Conscient de cette pirouette cérébrale, vous nous trouvez des mots compliqués, inconnus du premier siècle, vous y ajoutez une affirmation de "mystère", bien commode car cela vous évite d'être logique et vous ajoutez à ce montage une forme de dédain envers ceux qui veulent rester au plus près du texte. (je parle de C d T)

Mais je suis désolé, quand Paul écrit aux hébreux, et donc à des milliers de chrétiens, tous ne sortent pas de vos universités théologiques et pourtant tous comprennent.
C'est donc qu'un langage simple reste suffisant pour comprendre l'identité de Jésus.

Or, pour moi, ou pour un chrétien d'Afrique, d'Asie, d'hier ou d'aujourd'hui, quand on lui écrit qu'un personnage, fut-il Jésus, a été choisi parmi ses compagnons pour être au dessus d'eux, il comprend qu'il ne peut pas être Celui qui a choisi et qu'avant d'être choisi, il avait un statut identique à ses compagnons.
En effet, s'il a des compagnons, c'est qu'il a des "égaux" quelque part, en tout cas des individus qui, avant qu'il ne soit choisi, possédait une forme d'égalité suffisante pour être appelés ses "compagnons".

Tu me dis qu'au début de Jean, Jésus serait Dieu. Mets tout simplement une minuscule au mot Dieu à la fin de Jean 1:1, et tu verras que toute ton explication ne tient qu'à ce détail. Or, le grec permet cette minuscule et, si tu as lu mes explications sur Irénée, tu verras que même ce Père de l'Eglise catholique affirme que jamais un apôtre n'a appelé Jésus par le mot "Dieu", au sens propre du terme.

Curieux, non ?
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 20 juil.18, 04:14
Message :
Il n'y a aucune place possible à l'idée que Jésus serait en même temps Dieu .
Note aux lecteurs:
Selon la compréhension tordue que les Témoins de Jéhovah ont de l'histoire chrétienne et jamais selon des exégètes universitaires.


Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : Futuriste
Date : 20 juil.18, 04:28
Message : Jésus est l'égal de Dieu, il y'a des versets qui le soutiennent, Jésus est inférieur à Dieu, il y'a également des versets qui le soutiennent.
Auteur : prisca
Date : 20 juil.18, 04:59
Message :
Logos a écrit :Aux participants à cette discussion : je vous encourage à ne pas répondre au message de Prisca ci-dessus. Je sais qu'il vous viebt à l'esprit des dizaines de versets qui attestent que Jésus était pleinement homme, mais sachez que Prisca les connaît aussi. Sin intervention n'est que du trollage dans le but de détourner la discussion de son thème et d'attirer l'attention sur elle-même, comme elle le fait depuis des mois.

Ne tombez pas dans le panneau. Même le présent message sera probablement pour elle prétexte à faire dévier la discussion.

Je rappelle qu'il existe une fonction "ignorer" qui peut s'avérer nécessaire dans des cas aussi extrêmes.


Il suffit de cliquer sur le pseudonyme, puis de cliquer sur "Ajouter à ma liste d’ignorés".
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Cordialement.
Alors que nous discutons paisiblement pour dire ce que nous pensons tour à tour, tu es en panique Logos ?

Pourquoi, parce que je soutiens que Jésus n'est pas homme ? Parce que je soutiens que Jésus est Dieu ?

Tant d'affolement de ta part nous prouve que tu n'as pas ta place dans l'échange puisque tu ne veux pas, par l'argument convaincre mais par la force oui.

Et crois tu que ce soit l'attitude d'un chétien qui prétend se dire "sauvé" ?

Ne sais tu pas qu'il ne faut pas jeter dehors toute personne quelle qu'elle soit et je dirais qu'au pire aller, il faut prêter attention à ceux que l'on n'aimerait pas, plus qu'à celles que l'on aime car quelle reconnaissance que de s'accoquiner avec ceux que l'on aime, aucun, aucun exploit, quant à ceux que tu n'aimes pas, tu prouves à quel point tu fais preuve de patience et de bonhommie mais là à voir tes plancardages tu es affolé et pire encore, en colère ?


Par la Bible nous savons que Jésus n'est pas homme.
1. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Ésaïe 9:6,)


3. « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Matthieu 1:23).


7. « Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:28-29).



12. « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme » (Philippiens 2:5-7). Paraitre n'est pas être.



16. « Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:2-3). Jésus est l'image de Dieu invisible.


17. « Mais [Dieu] a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel ; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité » (Hébreux 1:8). Dans cette conversation intratrinitaire, le Père s'adresse au Fils et affirme indubitablement Sa divinité. c'est écrit vous savez lire ?

Donc, sans s'énerver Logos, ces verset ci dessus t'indiquent bien que Jésus est Dieu lui même, et puisque Jésus est Dieu lui même, ne fais pas l'offense à Dieu de dire que Jésus est un homme, car c'est un sacrilège de classer Jésus parmi les humains qui sont uniquement "des morts ou pécheurs" Jésus est au dessus de l'humain, et donc pas du tout humain, car encore une fois, tu te laisses emprisonner l'esprit par les idées reçues qui sont drainées depuis des années, mais à tort, car autant tu dénonces ceux qui ont les promoteurs de la foi chrétienne que tu les défends aussi, donc tu n'as pas trouvé ta place, le cul entre deux chaises, or il faut être franc et honnête et dire, non pas à demi mots, entre les dents serrés, qu'ils sont à récrier les Catholiques puisque c'est bien ce que tu penses, mais faire comme moi, ne pas avoir peur de tes opinions, dire le fond de ta pensée, haut et fort pour être digne aux yeux de Dieu qui te voit et t'écoute. Donc tu maintiens mordicus les préceptes catholiques que tu dénonces, avoue que tu es bizarre quand même.

Pour ce qui est de la mention "homme" lorsque la Bible parle de Jésus, encore une fois, sans s'énerver, réfléchissons…

1 Corinthiens 15
"21 En effet, puisque la mort est venue à travers un homme, c'est aussi à travers un homme qu'est venue la résurrection des morts".21 En effet, puisque la mort est venue à travers un homme, c'est aussi à travers un homme qu'est venue la résurrection des morts. 22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, La mort est venu par Adam qui, le premier a désobéi et c'est grâce à Dieu par Christ que les hommes revivront, car le parallèle se fait sous la forme d'un homme ; et pour accomplissement pour un homme lambda qui doit se surpasser et mimer Jésus, force et volonté de se surpasser, il s'avisera de reproduire ce que Jésus a fait, Jésus qui a l' apparence humaine et qui nous a montré de quoi un homme peut être capable de faire tout en étant un homme, mais non pas que Jésus soit un homme lui même, tu comprends Logos ?

Romains 1
1 "De la part de Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu. 2 - Cet Evangile, Dieu l'avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Ecritures. 3 Il concerne son Fils qui, en tant qu'homme, est né de la descendance de David 4 et qui, du point de vue de l'Esprit saint, a été déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection: Jésus-Christ notre Seigneur. "
Il s'agit d'unir les hommes entre eux, et pour unir les hommes entre eux, il faut que Jésus ait une illustre ascendance, de David, et plus encore d'Abraham. Donc il fallait que Dieu prenne apparence humaine et "qu'en tant qu'homme" Jésus montre qu'il est en ligne directe d'Abraham, de cette manière, Juifs, Chrétiens et Musulmans s'unissent EN CHRIST. Tu comprends ?


Donc je vous en prie tous, et toi Logos, rendez grâce à Dieu de dire que Jésus n'est pas un homme car un homme est voué à la corruption or il faut sortir de l'idée reçue que Jésus ait à voir de loin ou de près avec quelque "nature humaine" sinon vous êtes blasphémant.
Auteur : agecanonix
Date : 20 juil.18, 05:31
Message : Les spécialistes neutres soutiennent-ils que les premiers chrétiens enseignaient que Jésus était Dieu fait homme.

Pour être objectif, il faut éliminer tous les exégètes affiliés à une religion chrétienne.

Par exemple, on ne peut pas retenir l'avis d'un spécialiste catholique, orthodoxe ou protestant qui viendrait nous expliquer que selon ses propres recherches, Jésus serait bien Dieu dans le NT.

Au même titre qu'on ne peut pas retenir l'avis d'un unitarien ou d'un témoin de Jéhovah qui ne ferait que donner son sentiment.

On n'en a que faire des avis, ce qui compte, ce sont les preuves.

Par contre, si nous trouvons des spécialistes qui n'ont rien à voir avec la religion, ou qui sont athées ou ouverts à toutes les religions, alors là, leur avis m'intéresse car ils n'ont aucune raison de privilégier une doctrine par rapport à une autre.
Mieux encore l'avis d'un catho ou d'un orthodoxe qui reconnaîtrait que ses propres recherches le font douter des conclusions de sa propre religion.

Parce qu'avec cette méthode de nous citer Machin-chouette ou son p'tit frère Trucmuche, je peux aussi vous en sortir des tas.

Evitons donc l'argument d'autorité puisqu'une autorité n'est valable que si elle est reconnue par tous. Or, pour moi, tout théologien catho ou orthodoxe n'a aucune espèce d'autorité. Rappelons que ce sont leurs prédécesseurs qui nous pondaient l'enfer de feu et autres joyeusetés.

Bref. La bible, toute la bible, rien que la bible. Si elle a suffi aux premiers chrétiens, et ils ne s'en portaient pas trop mal, alors nous nous en contenterons..
F a écrit :Jésus est l'égal de Dieu, il y'a des versets qui le soutiennent, Jésus est inférieur à Dieu, il y'a également des versets qui le soutiennent.
Et une fois qu'on a constaté cela, on fait quoi ?

Car il n'y a pas 36 solutions.
Soit les chrétiens étaient divisés entre eux car on ne peut pas être inférieur à Dieu et égal à Dieu en même temps.
Soit c'est nous qui ne comprenons rien... et l'une des 2 affirmations est fausse..

Claude Tresmontant, philosophe, helléniste et hébraïsant, a écrit fort justement

« Si, comme c'est le cas dans tous les écrits du Nouveau Testament — sans exception — le terme « fils » désigne Jésus de Nazareth pris concrètement, c'est-à-dire l'Homme véritable uni à Dieu véritable, alors, comme c'est le cas aussi dans tous les écrits du Nouveau Testament, le terme « père » signifie et désigne Dieu, purement et simplement. Dieu est le père de tous les êtres, parce qu'il est le Créateur. » ; « Dans le langage ultérieur par contre, le terme de « fils » ne désigne plus directement Jésus de Nazareth pris concrètement, mais le Logos de Dieu considéré en son éternité, avant l'incarnation, et indépendamment de l'incarnation. Dans ce cas, le terme de « père » ne peut plus signifier, comme c'est le cas dans les écrits du Nouveau Testament, Dieu purement et simplement. Il en vient à signifier Celui qui, en Dieu, est le père de son propre Logos, qui est son fils ! »

Il analyse intelligemment les textes du NT faisant référence au Père et au fils, et il constate, sans exception, que le terme « fils » désigne Jésus de Nazareth pris concrètement, c'est-à-dire l'Homme véritable et que le terme « père » signifie et désigne Dieu, purement et simplement.
Voilà pour le texte du NT.

Puis il observe une évolution dans le langage ultérieur où le terme de « fils » ne désigne plus directement Jésus de Nazareth pris concrètement, mais le Logos, de Dieu considéré en son éternité puis il en déduit que le terme de "Père" a lui-aussi évolué et ne peut plus signifier Dieu purement et simplement.

En d'autres termes, cet exégète nous signale que la définition du Père et du Fils n'est plus la même entre le NT et tous les écrits ultérieurs.
Le Père, qui était simplement Dieu dans le NT devient après le premier siècle, la partie de Dieu qui a eu un fils, le Logos.

Pour faire simple, les premiers chrétiens ignoraient complètement cette définition moderne. Le Père était Dieu.. point.

On peut accepter cette évolution, et chacun voit midi à sa porte, mais un chrétien qui souhaite développer strictement la même foi que les apôtres, ne peut pas sortir des définitions du NT.
Ce que le christianisme est devenu n'est plus ce qu'il était à l'origine..

Après chacun choisit !!!
Auteur : Logos
Date : 20 juil.18, 07:13
Message :
agecanonix a écrit : Ce que le christianisme est devenu n'est plus ce qu'il était à l'origine..
C'est le moins qu'on puisse dire. :mains:

Cordialement.
Auteur : agecanonix
Date : 20 juil.18, 07:42
Message :
Chrétien de Troyes a écrit : Note aux lecteurs:
Selon la compréhension tordue que les Témoins de Jéhovah ont de l'histoire chrétienne et jamais selon des exégètes universitaires.


Chrétien de Troyes :hi:
Je vous ai retiré des "ignorés" et je découvre cette remarque.
J'ai beau essayer de me souvenir, à part vous attaquez frontalement à tous ceux qui vous contredisent, je ne vous ai jamais vu citer un texte biblique pour développer ensuite un argumentaire qui tienne la route.

Vous nous parlez d'exégètes universitaires, mais je viens de vous citer Claude Tresmontant, philosophe, helléniste et hébraïsant.
Qu'allez vous lui trouver à celui-là ?

Car cet érudit qui devrait vous plaire, vous que ne pensez qu'à travers eux, vient de confirmer ce que j'avais déjà expliqué il y a quelques années sur ce forum , à savoir que les mots Père et Fils, dans la bible, s'appliquent toujours pour le premier à Dieu, dans sa définition judaïque du terme, le Dieu unique créateur de toute chose, et pour le second à Jésus de Nazareth, pris concrètement.
Ce spécialiste a ensuite indiqué que vos définitions, liées à la Trinité, n'apparaîtront qu'ultérieurement et après la fin de la composition du NT.

Il s'agit donc d'un autre christianisme.. voilà tout !
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 20 juil.18, 07:51
Message : Relisez lentement la citation
« Si, comme c'est le cas dans tous les écrits du Nouveau Testament — sans exception — le terme « fils » désigne Jésus de Nazareth pris concrètement, c'est-à-dire l'Homme véritable uni à Dieu véritable, alors, comme c'est le cas aussi dans tous les écrits du Nouveau Testament, le terme « père » signifie et désigne Dieu, purement et simplement. Dieu est le père de tous les êtres, parce qu'il est le Créateur. » ; « Dans le langage ultérieur par contre, le terme de « fils » ne désigne plus directement Jésus de Nazareth pris concrètement, mais le Logos de Dieu considéré en son éternité, avant l'incarnation, et indépendamment de l'incarnation. Dans ce cas, le terme de « père » ne peut plus signifier, comme c'est le cas dans les écrits du Nouveau Testament, Dieu purement et simplement. Il en vient à signifier Celui qui, en Dieu, est le père de son propre Logos, qui est son fils ! »
D'abord il y a contradiction dans le discours, on parle de tous les écrits du nouveaux testaments, or le terme de Logos apparaît dans l'Évangile de Jean, alors à moins que ce dernier soit complètement marteau, il est évident que vous l'avez cité hors contexte.

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : agecanonix
Date : 20 juil.18, 08:01
Message : « Si, comme c'est le cas dans tous les écrits du Nouveau Testamentsans exception le terme « fils » désigne Jésus de Nazareth pris concrètement, c'est-à-dire l'Homme véritable uni à Dieu véritable, alors, comme c'est le cas aussi dans tous les écrits du Nouveau Testament, le terme « père » signifie et désigne Dieu, purement et simplement. Dieu est le père de tous les êtres, parce qu'il est le Créateur. » ; « Dans le langage ultérieur par contre, le terme de « fils » ne désigne plus directement Jésus de Nazareth pris concrètement, mais le Logos de Dieu considéré en son éternité, avant l'incarnation, et indépendamment de l'incarnation. Dans ce cas, le terme de « père » ne peut plus signifier, comme c'est le cas dans les écrits du Nouveau Testament, Dieu purement et simplement. Il en vient à signifier Celui qui, en Dieu, est le père de son propre Logos, qui est son fils ! »

Revoici le texte.
Il va vous falloir trouver autre chose..

Allez, je vous aide ! Cet homme nous donne une explication sur deux mots seulement, Père et Fils. Et il constate que leur définition ont changé après la rédaction du NT.
Il n'ignorait pas l'utilisation du mot Logos, ne le méprisez pas non plus, et c'est justement la beauté de son texte puisque malgré que Jean ait utilisé ce mot, il ne change pas son analyse.. Ainsi, votre définition de Logos n'est pas non plus celle du NT sinon cet auteur, spécialiste reconnu, n'aurait pas pu écrire le texte que je vous ai soumis.

Ne me remerciez pas, c'est naturel !!
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 20 juil.18, 08:13
Message : L'ouvrage en question est-il disponible en ligne ou je dois me fier à votre bonne foi?
Si ça ne vous dérange pas j'aimerais bien le consulter avant de vous répondre. Comme ce fut le cas avec les Pères de l'Église vous les avez cité pour leur faire dire ce qu'ils ne disaient pas, technique fréquente chez les Témoins de Jéhovah et les Musulmans on est rendu habitué. ;)
Ensuite vos interprétations, vous savez on s'en fout. Je veux consulter l'ouvrage moi-même avant de vous répondre.

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : agecanonix
Date : 20 juil.18, 08:26
Message : Compte tenu de vos propos affligeants, je ne vous donnerais pas la référence. :accordeon:

Par contre, je la tiens à disposition de tous ceux qui la veulent.. :mains:

Lecteurs, faites m'en la demande ici et je vous la transmet par MP.

:hi:
Auteur : prisca
Date : 20 juil.18, 08:30
Message : @ Chrétien de Troyes

Tapez dans Google : dictionnaire.sensagent.leparisien et une fois dans le site, en "recherches" tapez :Trinité%20chrétienne et vous trouverez le texte, le lien lui ne fonctionne pas.
Auteur : agecanonix
Date : 20 juil.18, 08:39
Message : Voici ce qu'on peut lire encore sur le sujet. Article neutre et sans appartenance religieuse.



Notez SVP la dernière phrase : Dans la déclaration d'Irénée, il est bien difficile de percevoir une unité des trois personnes divines. De même Jésus n'est encore que « le fils de Dieu incarné et mort et ressuscité », mais n'est pas encore assimilé à Dieu lui-même.

Quand je lis donc Chrétien de Troyes me faire la leçon sur la façon de lire Irénée, je rigole doucement.

Le commentaire également confirme l'analyse de Claude Tresmontant , démontrant que je sais encore lire un texte. voilà voili...

J'ajoute ce commentaire de l' Encyclopædia Britannica
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 20 juil.18, 09:19
Message : Vous démontrez seulement que vous avez la même honnêteté que les Musulmans. C'est tout, eux aussi ont leurs sites pour faire des condensés de citations les tirant hors contexte. Mais voilà j'ai trouvé l'ouvrage en faisant des recherches. Merci pour ton aide Prisca ;)
: http://docteurangelique.free.fr/bibliot ... ologie.htm Et je m'aperçoit que votre citation est incomplète et encore une fois ne signifie pas ce que vous avez tenté de nous dire.


D'abord dans son ouvrage il fait la distinction entre Trinité et Triade. Vos citations signifient seulement qu'à l'époque on était encore au stade théologique de Triade et non de Trinité. Il n'est pas dit que le Christ n'est pas une incarnation divine. C'est encore une fois tordre le sens du texte.

Réfutation 1 La Sainte Triade du Nouveau Testament est la même que celle de l'Ancien Testament
Tableau n° 1

La Sainte Triade dans la Bible hébraïque

· Dieu : en hébreu elohim ; - trad. grecque ho theos ; - en latin Deus.

· YHWH, qui se prononce adonaï ; - trad. grecque kurios ; - trad. latine Dominus ; Seigneur.

· La Parole de Dieu : en hébreu dabar ; en araméen memra ; trad. grecque ho logos ; - trad. latine verbum.

· L'Esprit de Dieu : en hébreu ruah ; - en grec : pneuma ; en latin : spiritus.
Votre auteur, qui est un Catholique après quelques recherches, affirme que la Triade existe dans l'Ancien Testament comme dans le nouveau

Par les textes que nous venons de lire, et par bien d'autres, on constate que la Sainte Triade, dans les quatre Évangiles, ne présente aucune difficulté intellectuelle ni métaphysique. C'est :


Tableau n° 2

1. Dieu, appelé « père » par Jésus de Nazareth ; « votre père », quand il s'adresse à nous ; « mon père » s'il parle de la relation spécifique qui existe entre lui et Dieu.

2. Jésus de Nazareth, le Christ de Dieu, appelé « fils » :
a) lui-même s'appelle « fils de l'homme »
b) Dieu lui-même puis ses disciples l'appellent « fils de Dieu ».

3. L'Esprit saint, qui est l'Esprit de Dieu, c'est-à-dire Dieu qui est esprit : « Dieu est esprit » (Jean 4, 24).- et qui se communique à nous, à notre propre esprit. C'est donc à juste titre qu'on l'a appelé par la suite le don de Dieu : Dieu qui se donne lui-même.
Réfutation 2 Le langage concret du Nouveau Testament, sans être Trinitaire ne nie pas la divinité du Christ.

Fait intéressant maintenant, voici un paragraphe complet de l'auteur du texte sur les Épîtres de Saint Ignace d'Antioche
Saint Ignace d'Antioche, mort martyr autour de 110, à Rome, dans sa lettre adressée à l'église de Smyrne, s'exprime ainsi :

Ignace, appelé aussi Théophore, à l'église de Dieu père (theou patros) et de notre bien-aimé Jésus Christ... Je glorifie Jésus Christ Dieu (Ièsoun christon theon) qui vous a rendu si sages... Notre Seigneur qui est vérita­blement de la semence de David selon la chair (Rom. 1, 3), fils de Dieu par la volonté et la puissance de Dieu... (chap. 1)

Lettre aux chrétiens de l'église de Tralles :

Ignace... à l'église sainte aimée de Dieu, le père de Jésus Christ, église qui se trouve à Tralles en Asie...
Soyez donc sourds, lorsque quelqu'un vous parle sans vous entretenir de Jésus Christ, lui qui est de la semence de David, lui qui est né de Maria, lui qui véritablement est né, véritablement il a mangé et bu ; véritablement il a été crucifié et il est mort... Lui qui véritablement aussi s'est relevé d'entre les morts : c'est son père qui l'a relevé, son père qui, d'une manière analogue, nous relè­vera aussi, nous qui croyons en lui - ainsi nous relè­vera son père, dans le Christ Jésus, sans qui nous n'avons pas le vivre véritable...
Si donc, comme certains le disent (...), il n'a souffert qu'en apparence - c'est eux qui sont une apparence - pourquoi suis-je enchaîné, et pourquoi est-ce que je désire combattre avec les bêtes ? C'est donc pour rien que je meurs...

On remarquera, dans ce texte, comment l'accent est mis fortement sur la réalité physique, concrète, de Jésus le Christ, sur son existence humaine, à l'encontre des tendances qui se développaient alors, et selon lesquelles l'existence humaine du Christ n'aurait été qu'une apparence (hérésies dites docè­tes, du grec dokein : sembler, avoir l'air de...).
On remarque aussi que saint Ignace d'Antioche parle le lan­gage concret du Nouveau Testament : Dieu est le père de Jésus le Christ, qui est donc son fils.
Dans sa lettre adressée à l'église de Magnésie, Ignace écrit ceci :

... unique est Dieu, qui s'est manifesté lui-même par Jésus Christ, son fils, qui est sa parole (en grec : logos) qui s'avance en sortant du silence...(chap. VIII).

On aperçoit ici le passage ébauché du langage concret, - Jésus de Nazareth est le fils de Dieu - au langage abstrait, c'est-à-dire celui qui va considérer la parole de Dieu, le Logos de Dieu avant l'incarnation.

Jésus de Nazareth, c'est en effet, comme l'écrit le quatrième Évangile, le Logos de Dieu, mais c'est le Logos de Dieu, c'est-à-dire Dieu lui-même, qui s'est uni l'Homme. Jésus désigne donc l'ensemble constitué par le Logos + l'Homme, et non pas le Logos tout seul. Le terme de « fils », dans le Nouveau Testament, désigne aussi ce même ensemble, et non pas le Logos tout seul. Petit à petit, et progressivement, des théo­logiens vont attribuer au Logos tout seul, considéré à part, ce que le Nouveau Testament disait de l'ensemble, à savoir du Logos de Dieu avec l'homme, ou, ce qui revient au même, de l'homme uni au Logos de Dieu.

A la fin de cette même lettre aux chrétiens de l'église de Magnésie, saint Ignace d'Antioche nous montre comment il comprend la Sainte Triade : c'est le système du Nouveau Testament :

Appliquez-vous donc à vous tenir fermement ancrés dans les dogmes du Seigneur et des apôtres (envoyés du Sei­gneur), ... dans le Fils et le Père et dans l'Esprit, au début comme à la fin, avec votre vénérable évêque (episcopos : celui qui est chargé de veiller sur la communauté chré­tienne, c'est-à-dire l'Église). Soyez soumis à votre évê­que et les uns aux autres, comme Jésus Christ (a été soumis) au Père selon la chair, et les apôtres (les envoyés) au Christ et au Père et à l'Esprit, afin que votre unité soit physique et spirituelle. (chap. XIII).
Oui Saint Ignace d'Antioche reprend le langage concret du Nouveau Testament, or ce n'est un secret pour personne mais Saint Ignace d'Antioche considérait le Christ comme Dieu.


Réfutation 3: La citation que vous avez fournis est composite
Si, comme c'est le cas dans tous les écrits du Nouveau Tes­tament - sans exception - le terme de « fils » désigne Jésus de Nazareth pris concrètement, c'est-à-dire l'Homme vérita­ble uni à Dieu véritable, alors, comme c'est le cas aussi dans tous les écrits du Nouveau Testament, le terme de « père » signifie et désigne Dieu, purement et simplement. Dieu est le père de tous les êtres, parce qu'il est le Créateur. Il est le père, en un sens tout particulier, de Jésus le Christ, parce que Jésus le Christ est l'Homme véritable uni à Dieu véritable depuis l'instant même de sa conception, c'est-à-dire de sa créa­tion. Il existe donc une relation de filiation qui va de Jésus à Dieu, relation de filiation qui tient à cette union, que depuis Cyrille d'Alexandrie on appelle hypostatique. Dieu est notre père si, par sa grâce et par notre conversion, nous devenons ses fils, par l'inhabitation en nous de l'Esprit saint.
Il est remarquable de constater à quel point on fait dire des choses à un auteur qu'il ne voulait pas dire.
Il est aussi extrêmement naïf de s'imaginer qu'un universitaire Catholique aurait pu tenir des position Christologique unitarienne.

Il fut donc cité hors contexte.
Démonstration fini.
Encore une foi vous avez montré que vous étiez un amateur.
:lol:

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:
Auteur : agecanonix
Date : 20 juil.18, 19:19
Message : Je reproduit in extenso le texte qui nous occupe.
En bleu et vert, le texte que j'ai cité, en rouge l'ajout de C d T.
Vous semblez avoir beaucoup de mal à comprendre un texte écrit ce qui explique sans doute votre habitude de ne jamais commenter un texte et notamment un texte biblique.

Je passe au dessus de votre facheuse propension à insulter vos contradicteurs, ce qui doit, à force, lasser vos lecteurs et vous attirer une certaine hostilité.

Cette citation que j'ai fait est issue de l'article wikipédia sur la trinité, et évidemment, pour couper court à vos insinuation sur mon honnêteté, il s'y trouve exactement comme je l'ai produit ici. sans retrait ni ajout.

Par contre je remarque que vous trompez vos lecteurs puisque vous avez savamment retiré la partie verte du texte pour y ajouter la partie rouge. Ce n'est pas une attitude très honnête puisque vous sous-entendez ainsi qu'elle n'existe pas.

Ceci étant rétabli, analysons votre ajout, en rouge dans le texte en début de message.


Cette partie rouge vient t'elle annuler ou contredire les affirmations que cet auteur formulait sur le NT.

Absolument pas. Nous ne lisons pas ici un démenti, ni même un bémol sur ce que ce philosophe a constaté concernant le NT. L'idée reste donc validée, la façon dont le NT considère le Père et le Fils n'est pas la façon dont les chrétiens des siècles suivant considéreront cette relation.

Au contraire, le texte explique la filiation père/fils telle que la bible et surtout le NT la formule. Jésus créé par Dieu et homme véritable quand il était sur terre.

Et ce n'est pas parce l'auteur cite Cyrille d'Alexandrie pour la définition d'un mot apparu au Véme siècle que cela change le fond de son discours.
je dirais même le contraire puisqu'il aura fallu des siècles pour trouver les mots d'une doctrine non explicitée au premier siècle.

Vous me citez Ignace d'Antioche . Où voyez vous qu'il soit un écrivain du NT et pour quelle raison pensez vous que ses écrits n'ont pas été joints au NT.

C d T, restez SVP sur le sujet, ne cherchez pas à en dévier par de tels artifices. Nous parlons du NT, de Matthieu à Révélation..

je poursuivrais ce texte tout à l'heure..
Auteur : Gérard C. Endrifel
Date : 20 juil.18, 22:30
Message :
agecanonix a écrit :Vous me citez Ignace d'Antioche . Où voyez vous qu'il soit un écrivain du NT et pour quelle raison pensez vous que ses écrits n'ont pas été joints au NT.
Si tant est qu'il en soit réellement leur auteur.

15 lettres lui ont été attribué pendant de nombreux siècles avant que l'on découvre que 7 ne sont pas de lui. 5 autres font encore à ce jour l'objet d'innombrables débats sur leur authenticité étant donné qu'on en possède plusieurs versions différentes et dans les 3 restantes, aucune n'indique que " Saint Ignace d'Antioche considérait le Christ comme Dieu. ". Pire ! la lettre où il affirmerait tenir ce genre de considération à propos du Christ fait partie de la liste de celles dont on doute sérieusement qu'elles soient de lui.

Et après, ça vient parler d'amateurisme et de malhonnêteté chez les autres. :?
Auteur : lebéréen
Date : 20 juil.18, 23:52
Message : Jésus christ est supérieur aux anges justement parce qu'il est Dieu , de la même nature que le Père

"et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne"

Le FILS DE DIEU DANS SA DIVINITE ET MEME DANS SA DVINO HUMANITE EST LE REFLET DE LA GLOIRE DE DIEU ET L'EMPREINTE DE SA PERSONNE

Dieu, le Père a PAR LUI a CREE LE MONDE (VERSET 2)


NE FAUT IL PAS ETRE DIEU POUR CREER LE MONDE ???

REPONDEZ...
Auteur : agecanonix
Date : 21 juil.18, 00:32
Message : merci Gérard et bien vu.

Voilà qui replace les choses.

Si vous lisez la dernière réponse de C d T, vous allez remarquez une curieuse conception.

Pour notre ami, parce que cet érudit serait catholique et trinitaire, alors il ne pourrait pas avoir écrit que le sens des mots Père et Fils sont différents qu'ils se trouvent dans le NT ou dans les écrits postérieurs.

C'est justement ce qui fait l'honnêteté de cet homme qui, face à une constatation, ne va pas idéologiquement la cacher ou la nier, mais bien au contraire, la reconnaître objectivement.

Qu'ensuite il développe l'idée qu'on pourrait trouver dans le NT des indices qui permettront l'apparition de la doctrine trinitaire ne vient absolument pas changer sa première constatation.

De nombreux auteurs, comme Frédéric Lenoir, ont une approche similaire et, tout en reconnaissant que la trinité était un concept inconnu des premiers chrétiens, nous expliquent que ceux qui plus tard développeront cette doctrine, se baseront sur des textes qui n'avaient absolument pas le même sens pour les chrétiens du premier siècle.

On peut être trinitaire et reconnaître que les premiers chrétiens ne l'étaient pas si l'on considère que le christianisme aurait évolué sous l'action de Dieu. C'est une position défendable.

Seulement elle ne convaincra pas les chrétiens qui ne veulent reconnaître que les croyances défendues dans la bible.
C'et mon cas car j'estime qu'en un siècle, avec Jésus présent dès le début et 12 apôtres spécialement formés, si Dieu avait voulu nous expliquer qu'il était 3 tout en étant 1, il en avait très largement le temps.

Lebéréen.
Vous écrivez en majuscule et avec des tailles différentes. C'est pénible pour ceux qui souffrent de DMLA. C'est pour cela que je ne vous lis pas.
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 21 juil.18, 01:12
Message : Faire du cherry picking de plusieurs citations venant d'ouvrages et d'auteurs différents c'est pas une démarche sérieuse quand on fait une démonstration.

Votre citation est composite et ne se retrouve nulle part telle qu'elle dans le texte. Vous êtes un amateur j'en reviens juste pas. Et moi à l'inverse j'ai lu l'ouvrage dans ça totalité, jamais l'auteur ne défend une idée unitarienne.

Quant à Ignace d'Antioche les lettres authentiques courtes sont considérées comme les originales. Mais comme certains sont persuadés que les Évangiles ont été écrits au milieu du deuxième siècle, certains les remettent en question. C'est quand même curieux pour un chrétien de mettre en doute les lettres d'Ignace d'Antioche alors que plusieurs livres du nouveau testament sont aussi considéré comme douteux.

Cordialement

Chrétien de Troyes
Auteur : agecanonix
Date : 21 juil.18, 01:54
Message : Je reproduis un autre texte de Claude Tresmontant et vous verrez qu'il développe la même idée.
Cette citation est complète, elle n'a retiré aucune affirmation entre le premier mot et le dernier. Vous avez donc toute la pensée de l'auteur.
Rappelons qu'il est trinitaire, ce qui rend cet extrait absolument intéressant et sans possibilité d'être rejeté arbitrairement pour parti-pris.

Au passage, vous n'avez pas, Mossieur C d T, le monopole de la culture ! :lol:
Ce second texte, qui reprend exactement la même idée que celui que j'ai cité plus haut, vient confirmer l'analyse que je soulignais et qui consiste à constater que le langage du NT n'est plus celui des siècles suivants quand les mots Père et Fils sont utilisés.

Et c'est vrai qu'en 4 siècles le discours a radicalement changé. Alors que le NT met en valeur d'abord Dieu et ensuite le fils obéissant, les séparant jusqu'au culte, l'évolution de la croyance a fini par occulter le Père pour préférer le fils, le Père ne devenant plus que le géniteur du Fils.

il suffit de se poser simplement la question :
Si nous avions demandé à l'un des premiers chrétiens qui il adorait, il aurait répondu "Dieu", celui de l'AT, le Père.

Si vous demandez aujourd'hui à un catho ou un orthodoxe qui il adore, rare seront ceux qui ne répondront pas d'abord "Jésus" et peut-être de temps en temps le Père.

Les chrétiens de ces religions là ne développent plus la même croyance que les premiers chrétiens.

Ah! au fait, êtes vous vraiment certain que les lettres reconnues à Ignace par certains soient les courtes ? :lol:
Auteur : Chrétien de Troyes
Date : 21 juil.18, 02:21
Message : Pour répondre aux niaiseries des Témoins de Jéhovah qui essaient de faire passer un respectable auteur Catholique pour un Unitarien, j'invite le lecteur a analyser attentivement la citation qui est en question ici.
Si, comme c'est le cas dans tous les écrits du Nouveau Tes­tament - sans exception - le terme de « fils » désigne Jésus de Nazareth pris concrètement, c'est-à-dire l'Homme vérita­ble uni à Dieu véritable, alors, comme c'est le cas aussi dans tous les écrits du Nouveau Testament, le terme de « père » signifie et désigne Dieu, purement et simplement. Dieu est le père de tous les êtres, parce qu'il est le Créateur. Il est le père, en un sens tout particulier, de Jésus le Christ, parce que Jésus le Christ est l'Homme véritable uni à Dieu véritable depuis l'instant même de sa conception, c'est-à-dire de sa créa­tion. Il existe donc une relation de filiation qui va de Jésus à Dieu, relation de filiation qui tient à cette union, que depuis Cyrille d'Alexandrie on appelle hypostatique. Dieu est notre père si, par sa grâce et par notre conversion, nous devenons ses fils, par l'inhabitation en nous de l'Esprit saint.

C'est marrant l'auteur indique que le filiation entre le Christ et son Père est la même que l'union hypostatique de Cyrille d'Alexandrie
L'union hypostatique (en latin : unio personalis) est un concept de la théologie chrétienne qui désigne l'union des deux natures, divine et humaine, en la personne de Jésus-Christ. Il provient du mot grec ὑπόστασις, hupóstasis, qui signifie « hypostase », c'est-à-dire « fondement », « substance ».
L'union hypostatique se situe au centre de la christologie et du dogme de la Trinité chrétienne. Elle est indissociable de la notion d'Incarnation et de sa conséquence : l'interaction entre les deux natures du Christ (la communicatio idiomatum) .
Le concile d'Éphèse (431) définit l'union hypostatique des deux natures, humaine et divine, du Christ. Il proclame le Christ homme et Dieu. Puis, à partir du concile de Chalcédoine (451), la théologie emploie la notion d'hypostase dans le sens de « personne ».
Entre autres théologiens, Augustin d'Hippone traite de ce sujet[1], suivi par Thomas d'Aquin[2] ou des philosophes tels que Fichte, Hegel ou Kierkegaard.
http://kiwix.demo.ideascube.org/wikiped ... tique.html
Vraiment, mais vraiment, mais vraiment, vous êtes un amateur. :lol:
Il faut vraiment être naïf pour penser qu'un universitaire Catholique tiendraient des positions unitarienne. On ne le dira jamais assez. :lol:

Cordialement

Chrétien de Troyes :hi:

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